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La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie

3 participants

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admin"SNP1975"

admin
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Je vous invite à lire ce texte de notre ami Saad Lounés qui révele l'idendité du clan Oujda au grand jours.


La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie
par Saâd Lounès


«Sommes-nous vraiment gouvernés par des algériens ?» Cette lancinante question, tout citoyen qui a eu affaire à l'administration, à la justice ou au pouvoir se l'est déjà posée à maintes reprises comme un éternel refrain. Au fil des générations depuis 1962, la rumeur publique a accusé tour à tour «hizb frança» (parti de la France), les DAF (déserteurs de l'armée française), les harkis et tous les services de renseignement réunis (Mossad, KGB, CIA, DGSE, etc…) de se cacher derrière la Sécurité Militaire (SM) le cœur du pouvoir algérien.

Cette douteuse et malsaine impression que les dirigeants de l'Etat n'aiment ni l'Algérie, ni son peuple a toujours plané autour de la relation gouvernants-gouvernés. On a tous remarqué cette terrible malsaine habitude des membres de la nomenklatura qui, dès qu'ils n'occupent aucune fonction officielle, «fuient à l'étranger» dont ils ne consentent à revenir que pour occuper un nouveau poste. D'où les appellations de «mercenaires» ou de «coopérants» dont ils ont été affublés par les nombreux cadres algériens dont la promotion a été barrée ou sabotée par ces pontes du régime.

Les Marocains du Malg de Boussouf


La vérité vient enfin d'être révélée par un de ces hommes de l'ombre qui font et défont les institutions du pays selon leur bon vouloir. Le journal le Soir d'Algérie (1) a ouvert ses colonnes à son honorable correspondant Med Chafik Mesbah, ancien officier du DRS, qui a interviewé le colonel Ali Hamlat, ancien responsable des services techniques de la SM. D'après l'auteur, ce témoignage a été rédigé en 1999 sous le titre explicite : «Voilà comment sont nés les services secrets algériens», mais il ne le révèle que maintenant sans expliquer la raison de ce retard.

Le colonel Hamlat lève donc «le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l'ossature du Malg». A la question «Sur le plan social, quelle était l'origine des membres de cette promotion Larbi Ben M'hidi?», Hamlat répond sans hésitation : «tous étaient issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d'agriculteurs établis au Maroc de longue date. La petite bourgeoisie, pour utiliser une formulation marxiste».

Selon lui : «Le recensement effectué par l'Association des anciens du Malg a permis de situer à soixante-douze le nombre de stagiaires de cette promotion.»

Leur directeur de stage Khelifa Laroussi, mystérieux adjoint du mystérieux Boussouf, et père du golden boy déchu Rafik Khalifa, leur avait décrété : «Vous êtes les futurs ministres de l'Algérie indépendante!» Selon les dires du colonel Hamlat, Boussouf leur avait déjà tracé les feuilles de route du contrôle du futur Etat algérien : «La première concernait la mission de contrôle au sein des unités de l'ALN. Ce contrôle était indispensable pour maîtriser l'évolution de la lutte armée et répondre aux exigences du combat et du commandement. D'autant que la qualité de l'encadrement militaire des unités était à parfaire au regard des faibles qualifications des moudjahidine de la première heure. La seconde se rapportait à la nécessité d'exploiter utilement la masse d'informations recueillies… par tout moyen disponible. En rapport avec les transmissions, mais aussi des informations recueillies auprès de prisonniers et toute autre source susceptible d'améliorer notre capital documentaire.»

Le contraste du mode de vie des «malgaches» (*) reconnu par Hamlat est déjà significatif de la différence d'état d'esprit entre les moudjahidines de l'intérieur et les «planqués» de l'extérieur. «Ces lycéens et étudiants vivaient, au Maroc, dans des conditions de vie parfaitement pacifiques et heureuses. Des conditions qui étaient tout à fait déséquilibrées, cependant, par rapport à celles de leur peuple et de leurs frères étudiants qui mourraient en Algérie.»

Le colonel Hamlat cite quelques noms connus de cette fameuse promotion des Marocains du MALG : Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi Smail, Abdallah Khalef (Kasdi Merbah), Abdelkader Khalef (Kamal), Mustapha Khalef (Kamel), Ali Tounsi (Ghaouti), Ahmed Zerhouni (Ferhat), Hadj Azzout (Nacer), Mohamed Laâla (Kaddour), Chérif Belkacem (Djamel), Abdelaziz Maoui (Sadek), Noureddine Delleci (Rachid), Abdelhamid Temmar (Abdenour), Abdallah Arbaoui (Nehru), Hassen Bendjelti (Abderazak), Ahmed Bennai (Hassan), Sid-Ahmed Osman (R'zine), Abderrahim Settouti (Bouzid), Khelladi Mohamed (Tahar), Boualem Bessaïeh (Lamine), Mohamed Morsly (Abdelaziz).

Hamlat cite aussi les noms de deux riches familles marocaines qui ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du Malg. Il s'agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L'un des fils Bouabdallah est actuellement le Pdg d'Air Algérie.

Le colonel Hamlat raconte l'engouement des jeunes marocains ou soi-disant «algériens de longue date» qui ont rejoint les cellules du FLN disséminées à travers le Maroc. En fait, la plupart d'entre eux militaient déjà dans les cellules lycéennes du parti nationaliste marocain de l'Istiqlal de Allel El Fassi. Bouteflika était même responsable de la cellule de son lycée à Oujda. Leur transfert naturel dans les rangs du FLN a été facilité par l'esprit révolutionnaire maghrébin, l'idéal du réveil musulman contre le joug colonial et l'ambition de libérer la riche Algérie dont les colons avaient fait un eldorado. Il faut rappeler que cet engouement nationaliste en faveur de la guerre de libération existait aussi à travers tout le monde arabe. Au Liban, Irak, Syrie, Egypte, etc… des jeunes manifestaient dans les rues et voulaient s'enrôler dans les rangs de l'ALN. Ce phénomène existe encore de nos jours chez les jeunes musulmans qui se sont engagés en Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Irak, etc… Il est connu que de nombreux européens et arabes ont combattu aux côtés des moudjahidines de l'ALN et du FLN. Ils n'en ont pas pour autant dissimulé leur origine, comme l'ont fait en masse les marocains recrutés par Boussouf dans l'objectif de prendre le pouvoir.



Dernière édition par Admin le Mar 29 Juil - 16:10, édité 1 fois

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admin"SNP1975"

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Admin

Qui était vraiment Abdelhafid Boussouf ?


En lisant l'interview, on ne peut s'empêcher de remarquer que M.C. Mesbah déroule «sous les paroles» du colonel Ali Hamlat toute une démonstration savante comme si Boussouf réfléchissait déjà en 1955 comme un stratège d'aujourd'hui qui avait tout prévu. La conception stratégique et futuriste de l'opération de formation, le professionnalisme de son organisation et son déroulement, «l'intuition psychologique» de Boussouf, la «profusion de moyens dont il a pu disposer au Maroc»… prête aujourd'hui à sourire.

D'où donc Boussouf tenait-il ce professionnalisme et cette redoutable efficacité ? On est encore très étonné de ses choix très judicieux de collaborateurs professionnels, tous DAF, comme le «technocrate» Laroussi Khalifa, l'officier de transmission Omar Tellidji et le baroudeur Abdallah Arbaoui. Etait-il donc un «prophète» ou un génie de la formation et de l'organisation militaire? Ou plutôt a-t-il été lui-même formé, encadré et coaché et par qui? Pourquoi Boussouf a-t-il recruté ses stagiaires et agents uniquement au Maroc et n'a-t-il pas fait venir des volontaires de toutes les régions d'Algérie? Voilà les vraies questions que devrait poser aux autres et se poser à lui-même Chafik Mesbah dans le flot de sa phraséologie débridée.

50 ans et plusieurs assassinats et règlements de comptes après l'indépendance, il y en a assez de cette insupportable suffisance qui consiste pour les malgaches à faire passer Boussouf pour un génie supérieur aussi bien à toute la génération militante qui a généré le 1er Novembre, qu'à toute l'intelligentsia militaire française qui sortait d'une capitalisation militaire de plusieurs guerres.

Sans oublier que les leaders de la guerre de libération tombaient comme des mouches sur dénonciation ou dans des embuscades ou sur des repérages de leurs appareils de transmission fournis par la logistique de Boussouf… quand ils n'étaient pas appelés au Maroc pour y être assassinés comme le regretté Abane Ramdane. Sans compter l'énigmatique détournement d'avion qui a neutralisé cinq dirigeants historiques de la révolution qui, à part Mostefa Lacheraf, ont connu des destins très douloureux dès leur libération. Tout cela dans une étonnante impunité, ou plutôt une tolérante protection dans un Maroc sous protectorat français.

Les nombreux et illustres historiens français de la guerre d'Algérie n'ont pas abordé ces questions qui fâchent. Il appartient toujours aux historiens algériens de fouiller un peu mieux les méandres de notre histoire de libération… si on les laisse faire.

La Sécurité Militaire sous contrôle des Marocains du Malg


Pendant que les valeureux moudjahidines tombaient au champ d'honneur dans les maquis algériens, les «marocains du Malg» se formaient et s'entraînaient avec «l'armée des frontières».

Dès la proclamation de l'indépendance le 5 juillet 1962, le clan d'Oujda fomente son premier coup d'Etat en destituant violemment le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) basé à Tunis et impose un authentique marocain à la tête de l'Etat. Ahmed ben Mahjoub ben Embarek dit Ben Bella est un marrakchi de père et de mère. Sa biographie officielle le fait naître à Maghnia, mais le culte du mensonge du pouvoir algérien est tel qu'il est permis d'en douter. Il a longtemps caché sa marocanité comme une tare avant de l'avouer publiquement. Une des impostures les plus cocasses des gouvernants algériens est à mettre à son actif. Lors de la guerre des sables de 1963 lancée par Hassan II, il s'était écrié: «Hagrouna el marrakchia!»

Mais durant le court épisode Ben Bella, qui fut destitué par le coup d'Etat du 19 juin 1965, et à l'ombre de Boumediene qui était ministre de la défense, les marocains du Malg ont pris toutes les commandes de la Direction de la Sécurité Militaire en la structurant. Le directeur de la SM Kasdi Merbah, assassiné en 1993, a été présenté jusqu'à aujourd'hui comme un kabyle né à Beni Yenni et ayant vécu au Maroc. C'est un mensonge d'Etat. De son vrai nom, Abdallah Khalef, c'est un authentique marocain dont la famille est originaire et vit encore à Sidi Kacem. Il a étudié à Fès où il a connu ses futurs compagnons du Malg. Il a dirigé la SM depuis sa création en 1963 jusqu'à 1979.

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admin"SNP1975"

admin
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Son 1er adjoint, le colonel Nourredine Zerhouni dit Yazid est également un authentique marocain, ainsi que son frère Ferhat, également haut responsable à la SM. S'il y a bien une famille qui ne peut nier son origine marocaine, c'est la famille Zerhouni dont le nom vient du djebel Zerhoun accolé à la ville Moulay Idriss Zerhoun, située à 25 km de Meknès, devenue ville sainte depuis qu'elle abrite le sanctuaire du fondateur de la dynastie Idrisside, Idrîs Ier.

Malgré l'évidence de son origine, Nourredine Zerhouni continue de mentir comme il respire. Dans un récent article biographique édulcoré et narcissique sur son parcours où il se vante d'avoir enrôlé en 1962 le sous-lieutenant d'artillerie Mohamed Mediene futur général Toufik, il décrit «une enfance tunisienne (il est né en 1937 à Tunis) et une adolescence marocaine (dans la région de Fès)». (2) Le journaliste d'origine marocaine comme son nom l'indique, Chérif Ouazani, a oublié que dans un précédent article laudateur, il avait écrit 10 ans plus tôt avec un certain Mohamed Sifaoui que «Zerhouni était né en 1938 au Maroc». (3)

Zerhouni, bras droit de Kasdi Merbah, l'avait aidé à structurer la SM, dirigé la Direction du Renseignement extérieur (DRE), géré le contre-espionnage et créé le Service Action commandé par le sinistre Abdallah Benhamza. Ce tortionnaire, qui avait fait des aveux à la presse par la suite, était chargé de réprimer durement les opposants communistes et berbéristes. Kasdi Merbah, les frères Zerhouni, Ali Tounsi et tous les marocains formés par Boussouf et structurés dans la SM ont semé la terreur au sein de la population. Après l'éviction de Merbah, Zerhouni prend la tête de la SM de 1979 à 1982. A la suite de quoi, il fut nommé ambassadeur à Mexico puis Washington avant de prendre sa retraite en 1989.

Après l'élection de Bouteflika en 1999, Zerhouni le rejoignit à la présidence avec l'ambition de devenir ministre de la défense. Face au refus catégorique des généraux d'avoir leur ancien patron comme chef, il s'octroya le ministère de l'intérieur. Cela fait maintenant 10 ans qu'il sème de nouveau la terreur dans toute l'Algérie et en particulier en Kabylie, région qu'il déteste particulièrement. Il est secondé pour cela par son compatriote le marocain Dahou Ould Kablia, né en 1933 à Tanger, qui est actuellement ministre des collectivités locales. Il est aussi le président de l'association des anciens du Malg et s'est révélé être un lamentable négationniste qui s'est permis récemment de nier l'aide arabe en la qualifiant de mythe.

Zerhouni peut compter également sur son ami d'enfance Ali Tounsi, originaire lui aussi de la région Fès-Meknès, et qu'il a trouvé installé à la tête de la DGSN depuis 1995. Auparavant, le colonel Ali Tounsi faisait partie de l'équipe dirigeante des marocains de la SM en qualité de responsable de la sécurité de l'armée, avant d'être radié des effectifs pour délit d'homosexualité.

Afin que les policiers de base ne sachent rien du passé de leur chef, le site de la DGSN ne mentionne absolument rien sur la biographie d'Ali Tounsi.

Le culte du secret qui couvre le passé et le présent de la carrière des dirigeants militaires n'a pas permis aux journalistes, ni aux historiens de déceler leur véritable origine. Eux savent tout sur tous les algériens et les algériens ne savent rien sur eux. Plusieurs générations d'officiers de la SM ont fait des enquêtes d'habilitation sur les cadres de la Nation sans se rendre compte que leurs propres chefs n'étaient pas algériens.

On citera à titre d'exemple le cas du général Salim Benabdallah dit Slim, «né en 1938 à l'Ouest». De la même génération que Zerhouni, il a occupé des fonctions stratégiques en qualité de Directeur des Relations Extérieures au MDN de 1990 à 1996. Cette structure du renseignement coiffe l'ensemble des attachés militaires affectés dans les ambassades algériennes. En 1999, Bouteflika lui confie la direction du protocole en voulant faire de lui le maître de la sécurité à la présidence en coiffant la direction de la sécurité et la protection présidentielle (DSPP). Le DRS l'en a empêché en maintenant à la présidence un autre «Marocain du Malg» le général Hassan Bendjelti dit Abderrezak, dont le «mensonge officiel» fait croire qu'il est le seul officier supérieur originaire du sud, en raison de son bronzage prononcé.

On finira ce tableau par le plus illustre des marocains, le président de la république Abdelaziz Bouteflika, né à Oujda en 1937. Ancien ministre des affaires étrangères de 1963 à 1979, il a toujours menti sur ses origines marocaines. La biographie officielle le faisait naître à Tlemcen, notamment dans le document distribué aux membres de l'ONU, lorsqu'il fut élu président de l'assemblée générale en 1974. Ce n'est que récemment que l'imposture a été dévoilée sur sa naissance et sa vie à Oujda où vit encore une partie de sa famille. Le mensonge public continue à faire croire que son père serait originaire de Tlemcen ou d'Aïn-Temouchent.

L'aura de l'immense chef d'Etat charismatique et populaire qu'était Houari Boumediene a ravalé toute cette faune d'espions et de diplomates au rang de fourmis travailleuses à son service et au service du pays. Son sens inné des équilibres du pouvoir et son nationalisme farouche a longtemps camouflé les réelles origines de son entourage sécuritaire et diplomatique passé maître dans l'art du mensonge et de la mystification. Après son décès en 1978 (par empoisonnement selon certaines révélations), les Marocains du Malg ont connu des flottements dans l'ombre du président Chadli Bendjedid, avant d'occuper en force le devant de la scène depuis l'élection de Bouteflika en 1999.

L'affaire des «magistrats faussaires»


Le système de cooptation des nominations en Algérie a introduit de nombreux marocains dans les rouages stratégiques de l'Etat. Un des plus célèbres est l'actuel directeur de cabinet de la présidence Moulay Mohamed Guendil El Meknessi qui n'aurait acquis la nationalité algérienne qu'en 1972. Avant d'être nommé à de si hautes responsabilités par Bouteflika, il a longtemps été la cheville ouvrière du ministère de l'intérieur dont il a grimpé tous les échelons (chef de daïra, wali, chef de cabinet, directeur, secrétaire général).

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admin"SNP1975"

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Les «moins menteurs» de ces très hauts fonctionnaires d'origine marocaine font situer leur lieu de naissance à Tlemcen. Comme Tlemcen est une «sœur de Fès» dont les relations remontent à plusieurs siècles, avec des «mariages mixtes» entre les deux villes, la marocanité des tlemcéniens est une évidence historique et géographique que seul le tracé frontalier colonial a pu brouiller virtuellement.

Deux algériens courageux ont essayé de lever une partie du voile de cette imposture historique imposée au peuple algérien: Benyoucef Mellouk et Abderrahmane Mahmoudi.

Mellouk est une sorte de Don Quichotte algérien qui a révélé à ses supérieurs l'affaire des «magistrats faussaires» dès 1986. Alors qu'il était chef du service contentieux au ministère de la justice, il a découvert des anomalies dans le passé et la carrière de certains magistrats originaires du Maroc et en a déduit que les diplômes et attestations d'anciens moudjahidines figurant dans leurs dossiers étaient faux. Il détient toujours 132 dossiers et une liste de 328 noms d'imposteurs qu'aucun responsable algérien ne veut voir. Il a été jeté deux fois en prison.

Abderrahmane Mahmoudi a quant à lui été le seul journaliste courageux qui a écouté Mellouk et rendu publique cette affaire en 1992, une très mauvaise année malheureusement. Mahmoudi fut d'abord jeté quelques mois en prison en même temps que Mellouk, puis placé sous contrôle judiciaire durant plusieurs années. Il fut contraint de fermer son journal l'hebdo Libéré après l'attaque d'un «commando terroriste» qui a mitraillé trois de ses employés dont son frère.

Mahmoudi est décédé en février 2007 des suites d'un cancer foudroyant. Quant à Mellouk, il continue à vivre une insupportable pression psychologique en prêchant dans le désert de la presse algérienne et en frappant à des portes qui ne s'ouvrent jamais, surtout celle de la présidence.

La double trahison des Marocains du Malg


On comprend mieux maintenant l'impuissance et l'illégitimité de Bouteflika, Zerhouni, des ministres marocains et même des «Marocains du Malg» face à l'omnipotence de l'appareil du DRS. L'importation des réflexes makhzéniens et d'allégeance ont construit autour de la SM un système qui s'est auto-bloqué. (4) Seul un séisme de forte intensité dans une faille du système peut débloquer les faux rapports de force qui s'annulent. Cette faille s'appelle aujourd'hui le général Toufik qui a jeté le déshonneur et l'opprobe sur toute l'armée avec toutes les exactions ignobles qu'il a commises depuis 18 ans. Tout le monde attend qu'il démissionne ou qu'il se suicide après la révélation de l'énorme scandale de l'enlèvement et l'assassinat des moines de Tibhirine, comme tout soldat qui doit assumer seul l'infamie de ses actes.

50 ans après l'indépendance, on peut mesurer aujourd'hui les dégâts de la double trahison des Marocains du Malg à l'égard de leurs deux pays. Ils ont érigé un mur d'incompréhension et de camouflage entre les algériens et les marocains, deux facettes d'un même peuple. A tel point qu'il y a quelques malheureux kabyles qui se croient encore seuls au monde au fond de leur puits et ignore que le Maroc est peuplé d'authentiques berbères. Au lieu de revendiquer une illusoire «autonomie de la Kabylie», ils seraient plus inspirés d'aller rendre visite à leurs frères jumeaux du Maroc et de militer pour une «Union du Maghreb Berbère». Le mensonge, l'imposture et le maintien dans l'ignorance du peuple algérien est un crime de haute trahison.

Mais la plus grave trahison qu'ont commis ces Marocains qui gouvernent en Algérie s'est faite et continue à se faire envers leur propre pays. Il ont d'abord commis le double crime des diasporas de 1975. Le soutien militaire et logistique au front Polisario a provoqué un exode massif de sahraouis vers Tindouf. A ce jour, près de 160.000 sahraouis sont dispersés dans six camps de toile distants les uns des autres de plusieurs kilomètres en plein désert. Des sahraouis naissent et grandissent dans ces camps et sont abrutis par la chaleur aride et une propagande d'un autre âge. Cela fait plus de 30 ans que ça dure sans aucun espoir de solution. Et cela fait aussi plus de 30 ans que le Polisario est toujours dirigé par le marrakchi Mohamed Abdelaziz, considéré par les marocains comme un imposteur et un renégat.

L'autre crime a été la déportation violente en 1975 de 40.000 familles marocaines (300.000 à 350.000 personnes) qui vivaient en Algérie et ont été expropriés de leurs biens. En référence à la Shoa juive, les marocains déportés appellent ce crime la Chouha de 1975, ce qui veut dire grande honte en dialecte marocain.

Enfin une des hautes trahisons des Marocains au pouvoir à Alger est cette fermeture de la frontière terrestre depuis août 1994, qu'ils refusent toujours d'ouvrir malgré les demandes insistantes de leurs frères du Maroc.

Le fils du général de Gaulle a rapporté dans son dernier livre «Mon père De Gaulle», une confidence lourde de sens faite par son père : «Nous avons laissé 140.000 harkis infiltrés dans les rangs de l'ALN». Etait-ce au nez et à la barbe du «génie» Boussouf et de ses «Marocains du Malg».
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Il ont d'abord commis le double crime des diasporas de 1975.

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Etant moi-même un algérien – si vous le permettez…. -, natif de la ville de Meknès au Maroc, en 1937 et ayant fréquenté entre 1945 et 1956, l””Ecole Européenne de la Médina” puis le Lycée Poeymirau, je peux vous affirmer que certains de mes camarades comme M. Ali Hamlat, M. Mustapha Tounsi (frère de Ali Tounsi) ; Abdennour Khalef, Ali Bennaï, Habib Merabet ou Abdelouahab Fasla entre autres, ont tous été mes camarades de classe algériens.. Quant aux autres personnes que vous citez nommément, ils étaient tous connus – et sans exception aucune - comme étant des algériens, dans un Maroc où tout le monde connaissait tout le monde, entre algériens. Des algériens que nos frères marocains appelaient “Wasta”, par référence aux Maghrébins du Centre, “wassat”. Ou alors, (quand il y avait rixe dans les cours de récréation, on nous traitait hargneusement de “deuxièmes français”; ce qui constituait pour nous autres algériens, la pire des insultes…..Les algériens du Maroc constituaient une colonie émigrée de près de 175.000 âmes à la veille de la Révolution de Novembre 1954. Nous étions plus de 280.000 à la veille de 1962, avec les arrivées massives de réfugiés. Saviez-vous M. Saâd Lounès, que les algériens du Maroc étaient organisés depuis les années 1940 en “Amicales des algériens du Maroc” ? Avec la tenue d’Assemblées annuelles Fédérales regroupant les différents bureaux locaux; des Assemblées qui se tenaient à tour de rôle dans les grandes villes du Maroc, à forte colonie d’Algériens comme Oujda, Fès, Meknès, Rabat, Casablanca ou Marrakech….etc. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, avec le regain du nationalisme au Maghreb en général, beaucoup de responsables des différents mouvements nationalistes algériens se déplaçaient au Maroc pour porter à leurs compatriotes algériens, le message de l’Indépendance et les préparer à la lutte contre le colonialisme. Et c’est sans aucune difficulté que le Front de Libération Nationale a pu recruter dans la jeunesse algérienne du Maroc - entièrement scolarisée -, tous les cadres et effectifs dont l’Algérie combattante avait besoin, surtout au lendemain de la grève des étudiants, décrétée le 19 Mai 1956 par la Direction de la Révolution.
C’est pourquoi, M. Saâd Lounès, lorsque vous écrivez, avec une légèreté inouïe, je vous cite::
“”Sans oublier que les leaders de la guerre de libération tombaient comme des mouches sur dénonciation ou dans des embuscades ou sur des repérages de leurs appareils de transmission fournis par la logistique de Boussouf… quand ils n’étaient pas appelés au Maroc pour y être assassinés comme le regretté Abane Ramdane. Sans compter l’énigmatique détournement d’avion qui a neutralisé cinq dirigeants historiques de la révolution qui, à part Mostefa Lacheraf, ont connu des destins très douloureux dès leur libération. Tout cela dans une étonnante impunité, ou plutôt une tolérante protection dans un Maroc sous protectorat français.”"
Vous suggérez clairement que ceux que vous appelez: “Les Marocains du MALG” n’étaient en fin de comptes, que de vulgaires mercenaires et accessoirement des indicateurs à la solde des services de renseignements de l’armée d’occupation coloniale, bénéficiant d’une “”…tolérante protection dans un Maroc, sous protectorat français”". Ce qui constitue, une diffamation gratuite à l’endroit des algériens du Maroc durant la Révolution et une imposture honteuse vis-à-vis de l’Histoire, mais aussi des Chouhada tombés au champ d’honneur, comme Abdelouahab Fasla ou Habib Merabet – pour ne citer que des camarades de classe -: Et comme pour mieux appuyer vos assertions, vous parlez de “”Maroc sous protectorat français”", alors que l’Indépendance du Maroc, proclamée le 3 Mars 1956, était déjà acquise dès le retour d’exil du défunt Roi Mohammed V le 16 Novembre 1955 à Rabat et que le colonel Boussouf à cette époque, était encore en charge de la Wilaya V. Ceci pour rétablir la chronologie des faits, que n’importe quel congénère algérien du Maroc pourrait confirmer.
Et il est tout de même étrange de constater que votre article semble venir opportunément – comme pour y faire écho -, s’insérer à la suite des récentes déclarations honteuses de M. Dahou Ould Kablia, qui a nié lui, tout de go et avec quelle arrogance, la solidarité agissante et le soutien concret et sans faille des pays Arabes frères, comme le Maroc ou la Tunisie, la Libye ou l’Egypte, l’Irak ou la Syrie, le Liban ou l’Arabie…Aurait-il oublié que l’expédition tripartite criminelle d’Octobre 1956 (France, Grande Bretagne, Israël) sur les rives du Canal de Suez est plus en relation avec la politique de solidarité égyptienne envers l’Algérie qu’avec la nationalisation du Canal par Nasser, qui n’était qu’un prétexte ?. Aurait-il oublié que le premier avion transportant la première cargaison d’armes pour la Révolution algérienne a atterri en Libye dès 1958 en provenance d’Irak ? Des pages et des pages ne suffiraient pas à mentionner dans le détail, les hauts faits et les contenus de cette solidarité envers l’Algérie combattante.
Mais le vrai débat, je le situe ailleurs en ce qui me concerne. En m’interrogeant rageusement sur ces “forces mystérieuses”, qui semblent commises de part et d’autre de la Moulouya, voire de part et d’autre de la Méditerranée à entretenir un état de tension psychologique et politique permanent entre les deux peuples frères du Maroc et de l’Algérie. Peuples frères par leur Amazighité, par leur Arabité, par leur Islamité. Peuples frères aussi, par la géographie et par l’Histoire. Peuples frères enfin par les liens du sang et par leur communauté de destin. Une communauté de destin constamment ruinée par une politique de surenchère et de nationalisme étroit et calculateur, pratiquée par nos gouvernants – aussi bien à Rabat qu’à Alger -, des gouvernants souvent en mal de légitimité populaire.
Et l’affaire du Sahara Occidental (1), constitue à cet égard, une véritable tragédie humaine symbolisant toute l’absurdité des relations entre nos deux pays frères. En premier lieu d’abord, pour les quelques 250.000 sahraouis, parqués dans la précarité des camps de toile de l’ONU depuis voilà plus de 30 ans, de part et d’autre d’une “frontière” plus virtuelle que naturelle. Le royaume du Maroc réclamant – à tort ou à raison, il ne m’appartient pas d’en juger – la souveraineté sur le territoire du Sahara Occidental. Pour sa part, le régime d’Alger, soutient mordicus, qu’il défend “le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui” (sic) quand ce régime se montre incapable depuis près d’un demi siècle, d’appliquer ce principe d’autodétermination à son propre peuple, dont il fait bon marché des libertés fondamentales !
Sans parler du silence total, des uns comme des autres, quand il s’agit de dénoncer l’occupation de la Palestine par l’Etat d’Israël et les exactions quotidiennes perpétrées par l’armée sioniste criminelle contre le peuple palestinien.
Je n’aurais pas la cruauté de remuer le couteau dans la plaie de nos gouvernants en leur demandant tout haut, comment vivent-ils avec leurs consciences respectives et s’ils éprouvent au moins quelques remords ou quelques scrupules, au regard de ces dizaines de milliers de familles mixtes algéro marocaines, séparées durant toutes ces longues années de leurs êtres chers vivant d’un coté ou de l’autre, de cette frontière maudite. Une frontière maudite, dont ils ordonnent la fermeture sans état d’âme, au moindre coup de froid dans leurs rapports frileux. Mais des gouvernants qui accueillent sans broncher, en revanche, et en moins d’une année de faux semblants de tractations, ce projet fumeux et quasi imposé, d’une “Union pour la Méditerranée” (2), essentiellement destiné d’une part à saboter toute velléité de reprendre le projet du Grand Maghreb et, d’autre part, à faire reconnaître de facto, l’Etat d’Israël par les pays arabes du sud de la Méditerranée. Un projet cher à M.M. Shimon Pérez et Nicolas Sarkozy et dans lequel nos généreux dirigeants acceptent en prime, de jouer le rôle peu enviable de gauleiters, garde-frontières, au service des pays de la rive nord de la Méditerranée. Comment osent-ils donc se rengorger, les uns et les autres, en parlant de souveraineté, de liberté et de je-ne-sais quels autres mots sonnant tellement faux dans leurs discours trompeurs ?
Faute de pouvoir répondre à une telle question, il faudra peut-être aller chercher du coté de nos deux peuples respectifs, en s’interrogeant sur cette terrible culture de la résignation et du fatalisme qui semble s’être saisie – telle une maladie honteuse – des générations post indépendance. Car, l’argument des méthodes répressives seule “politique consensuelle” si on peut dire, pratiquée par les deux régimes répond en partie – mais en partie seulement – à la question, car la répression coloniale a été aussi dure, sinon plus dure. Alors ?
(Par Abdelkader DEHBI).
(1) -http://www.hoggar.org/index.php?option=com_content&task=view&id=457&Itemid=64
(2)-http://abdelkader.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/06/15/pour-qui-l-union-pour



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Jeff[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
août 3, 2008 23:48
A l’attention de Monsieur Sâad
Monsieur Sâad et avec tout le respect que je vous dois, et si vous acceptiez ma modeste contribution critique dans le seul objectif est d’éclairer les internautes et ouvrir un débat qui n’aura de critère que l’objectivité historique. On ne peut pas s’ériger en donneur de leçons d’histoire en mettant en scène un discours véhément rempli de rancœur et d’inimitié envers une catégorie d’algérien contraint à l’exil chez un peuple frère. Certes un segment de cette catégorie évoquée dans votre article, sans aucun doute opportunistes jusqu’aux angles, s’est glissé entre les interstices de l’intrigue et des complots durant la guerre de libération. Ils sont connus, l’histoire les jugera. Je n’appartient pas à la culture politique du clan de Ouajda et de Ghardimaou, dont certains noms révélés par vos soins nous rappelle la félonie de l’après indépendance. Vous avez raison, c’est ceux là même qu’il faut blâmer et dénoncer à cor et à dia. Cette infime segment qui s’est constitué en clan des deux villes cités précédemment, qui a inculqué aux algériens d’abord le régionalisme, la haine de nos voisins de l’ouest et a instaurer ensuite la culture d’exclusion et marginalisation de toute force porteuse de l’idée du changement. La guerre des sables a été un coup fatal à la construction du grand maghreb. Un long rêve, initié par Abdelkrim El Khatabi, Messali El Hadj et son étoile nord africaine, a failli devenir réalité. Un ensemble géopolitique homogène et complémentaire sur le plan économique s’est constitué bien avant Robert SHAUMMAN et Jean LECANUET avec leur idée de la communauté Européenne. Nos politiciens historiques, effacés des manuels scolaires de nos enfants et tant décriés par nos régimes respectifs, sont les précurseurs de la globalisation bien avant les Européens. La guerre des sables a consolidé les régimes illégitimes des deux côtés de la frontière et a étouffé le rêve de l’union sacrée. BOUKHAROUBA a fait débarqué 5 mille Cubains à Oran et 250 Sud Africains, dont MANDELA, pour se battre contre ses propre frères. Mon Cher Sâad vous vous êtes trompés de cible. Nos pires ennemis sont nos gouvernants illégitimes et leurs suppôts de tout acabit. Ils ont essaimé l’ensemble du monde arbo-musulman. J’ai deux anecdotes à raconter brièvement. La première s’est passé en Belgique au début des années 90, où j’ai rencontré un vieux Monsieur Marocain qui a combattu dans les rangs du FLN. Il avait sa carte qu’il a gardé soigneusement. Il est de FIGUIG. Il était reconnu en tant combattant et il touché une solde jusqu’à un certain temps. Il était chargé de transmission et de sécurité des cadres du FLN traversant la frontière. Il a eu une fille, juste après l’indépendance. Il l’a nommée HOURIA, si cela vous dit quelque chose. Il a été expulsé d’Algérie en 1975 par décret signé Mohammed BOUKHEROUBA et son acolyte l’actuel président qui est ni marocain ni algérien. Là vous avez tout a fait raison, c’est la double traîtrise. Mais les noms des gens tel GHAOUTI, BENDIAB Taleb Mokhtar né à Ahfir, et compères …… ont été soigneusement épargnés d’expulsion. Quelle honte de s’acharner sur le pauvre qui n’appartient à aucun clan seulement au peuple au sens le plus largement défini par l’histoire, la géographie, la langue, la culture, la religion et enfin le destin : d’être maghrébin.
La seconde anecdote, un professeur Irakien bloqué en France en plein guerre du Golfe qui demandait de l’aide. Il a été hébergé durant des mois chez des étudiants maghrébins, algériens et marocains principalement. Il nous a montré une série de timbre postaux acheté par chaque écoliers Irakien à l’entrée de l’année scolaire. Ce timbre portait le drapeau algérien. L’achat du timbre est obligatoire et cela durant les ept années de guerre. Et que l’ensemble des revenues de vente des timbres étaient remis en main propre au représentant du FLN à Baghdad. Je veux juste confirmé l’élan produit par nos pères dans les cœurs lointains qui rêvaient simplement de s’unir et d’occire à jamais les frontières imposées par SEYKS et BICOT. Nous nous devons pas voir l’histoire sous l’angle le plus extrême car on ne fera que la reproduire voire même la renouvelée sempiternellement. « Celui qui n’a pas appris l’histoire sera condamné à la revivre » disait Gothe.
Mes sentiments les plus sincères Mon Cher Saâd.

Tahia bladi

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Je ne savais pas que vous étiez Marocain de la SM, M. Dehbi !
Par Saâd Lounès




De quelle imposture morale parlez-vous M. Dehbi, la votre? Je n'ai pas l'habitude d'entretenir les polémiques, mais votre accusation abusive et déplacée d'imposture m'oblige à vous répondre sévèrement.

La marmelade confuse de ce que vous écrivez d'une main tremblante prouve que vous avez perdu votre sang-froid et que l'éclatement de la vérité de l'article vous a profondément blessé. Et c'est normal ! Je ne vous ai jamais vu, mais je lis depuis longtemps vos contributions dans la presse, je suis informé de vos interventions dans les milieux islamistes, et je trouve suspecte votre «obsession israélite» que vous mélangez à toutes les sauces. Mais je n'ai jamais su que vous étiez un Marocain et membre du MALG, donc de la SM ? Je trouve même surprenant que vous soyez (auto) choisi pour me répondre, alors que j'ai toujours cru que vous étiez un opposant à ce régime de la terreur de la SM.

Il a fallu attendre août 2008 et la publication de mon article pour qu'enfin vous avouez que vous êtes né à Meknès en 1937, tout en précisant que vous êtes d'origine algérienne.

Mais voyons M. Dehbi à cette date, il n'y avait pas d'Etat algérien. Le «territoire algérien» aux frontières indéfinies était colonisé par la France depuis un siècle, et avant elle par l'Empire Ottoman, et avant lui, par d'autres, etc… Alors que le Royaume du Maroc fête cette année le douzième siècle de son existence. Dites plutôt de quelle région d'Algérie étaient originaires vos parents ou vos grands-parents ou vos arrières grands-parents? A titre d'exemple, le Pdg de Christian Dior, Sidney Toledano, juif andalou né à Casablanca, dit que sa famille est marocaine depuis le XVe siècle ! Enrico Macias, juif andalou né à Constantine, dit que sa famille est algérienne depuis plusieurs siècles!

Personnellement, je suis berbère de la région de Bouira depuis cinq générations au moins selon le registre d'état-civil de la commune. Je n'ai pas pu remonter plus loin. Nos anciens meurent sans laisser de traces où elles ont été effacées.

Les Etats-Unis sont la première puissance mondiale parce quand un américain se présente, il dit son nom et l'Etat dans lequel il est né. Et il ne consentira à vous parler que si vous répondez à sa question : «Where do you come from?» (D'où venez-vous ?)

Vous êtes Marocain comme le sont «vos camarades du MALG» en vertu du «droit ancestral du sol». Comme les pieds-noirs d'Algérie étaient algériens. Et il n'y avait aucune honte à le dire plus tôt. Il y a en Europe des personnalités et des sommités nées ou ayant vécu au Maroc ou en Algérie qui le revendiquent haut et fort avec fierté. Comme l'acteur casablancais Don Juan Moreno y Herrera Jiménez dit Jean Reno, l'animateur télé Jacques Essebag dit Arthur qui a quitté Casablanca quelques mois seulement après sa naissance. La journaliste meknassia Ruth Elkrief, la socialiste marrakchia Elisabeth Guigou, le meknassi Michel Jobert, le rbati Dominique de Villepin. Le nouveau mari de Cecilia Sarkozy, le fassi Richard Attias est fier de voyager avec son passeport marocain. Le nouveau DG du FMI, Dominique Strauss-Khan n'est pas né au Maroc mais a vécu son enfance à Agadir et revendique sa marocanité, comme l'Académicien Marc Fumaroli qui est né à Marseille mais a vécu son enfance à Fès. Le couturier Yves Saint Laurent, né à Oran, a revendiqué sa marocanité en s'installant à Marrakech où viennent d'être jetées ses cendres dans son jardin de Majorelle. Depuis quelques années, ils sont des milliers d'algériens et d'occidentaux, hommes d'affaires, commerçants, ingénieurs, retraités, etc… à s'installer au Maroc pour y vivre comme des Marocains. Zinedine Zidane, d'origine algérienne mais «français par le droit du sol» a construit une maison à Marrakech dans son «troisième pays» après avoir porté très haut «sans complexes» les couleurs de la France tout en revendiquant son algérianité. Il vient d'acheter un terrain de 20 ha pour y construire une école de football.

Vous faites partie de cette génération de «Marocains du MALG» qui a caché «honteusement» ses origines en s'accaparant les principaux rouages de l'Etat algérien «dès sa naissance» (armée, diplomatie, administration, justice,…), qui a gouverné ce pays «dans le secret des ombres» et continue à le faire. Pourquoi nous imposer ce «culte du mensonge», cette «falsification de l'Histoire», cet «esprit de monopole», cette «obscurité opaque» des sphères du pouvoir?

Le clan des «Marocains du MALG» a jugé que le peuple algérien n'est pas mature et n'a pas le droit de connaître la vérité sur ceux qui le gouvernent. Ils continuent 50 ans après à maintenir les algériens dans l'ignorance, la censure et la soumission. Au point de piétiner la Constitution et de nous imposer l'idée d'un 3ème mandat du Marocain Bouteflika comme une évidence que personne ne doit contester. C'est une opération de «lobotomisation» des cerveaux, de «débilisation» politique. Ils ont phagocyté le FLN devenu méconnaissable. On comprend mieux aujourd'hui la violente «opération de redressement» du «clan de l'Ouest» contre le chaoui Ali Benflis. Et toutes les «manigances» d'intoxication et de zizanie entre les BTS, les Chaouias et les Kabyles depuis l'indépendance.

Je n'ai pas inventé que des chefs de l'ALN et du FLN ont été tués sur trahison. C'est écrit dans des livres d'histoire… français, dont ceux d'Yves Courrière que j'ai lu quand j'avais 12 ans. Parce que les Marocains du MALG ont interdit aux algériens tout travail de mémoire. Il n'existe en Algérie ni biographie, ni livre, ni filmographie, ni feuilleton, ni pièce de théâtre,… sur la guerre de libération, sur notre Histoire. Le peu de productions qui existent ne nous apprennent rien. Vous avez bien vu comment le négationniste Marocain Dahou Ould Kablia ordonne vulgairement au sociologue Addi Lahouari de se taire et de rester dans sa «nouvelle patrie» à l'écart de «l'Algérie des malgaches». Avec le recul de la «découverte» de votre marocanité, l'échange de polémique entre vous et votre compatriote Ould Kablia sur le «patriotisme» de Addi apparaît aujourd'hui très comique, comme une partie de bonneteau entre deux vieux complices.

Je n'ai rien inventé dans mon article et je n'ai absolument rien à me reprocher! C'est le meknassi Ali Hamlat qui fait des révélations à M.C. Mesbah qui les a publiées dans Le Soir d'Algérie! Et c'est lui qui affirme que «tous les stagiaires de la 1ère promotion du MALG sont originaires du Maroc» et que «ce sont eux qui ont constitué l'ossature du futur Etat algérien».

Pourquoi a-t-il fallu que tout le monde se réveille maintenant et découvre l'imposture? Tout simplement parce que j'ai fait un travail constructif, clair, lisible, compréhensible, vulgarisé, documenté d'un journaliste professionnel qui cite ses sources, et qui décrypte une interview longue et fastidieuse de plusieurs pages qui cache beaucoup de non-dits. C'est ce que j'avais déjà fait pour expliquer l'évangélisation en Kabylie, les essais nucléaires français au Sahara, la flambée du baril, le bradage du gaz, etc… Et c'est ce que doit faire tout journaliste qui se respecte pour qu'éclatent les vérités et que notre pays avance. Quelque soit le prix à payer.

Quant à l'opportunité de la publication de l'article, ne cherchez pas midi à 14h, ni aucune complicité d'aucune sorte, et encore moins la «main de l'étranger». Je suis un algérien alambiqué, un berbère «mkatar», un amazigh pur et dur, un homme libre. J'ai un Dieu, mais aucun maître. Je suis un franc-tireur, un «snipper» qui agit toujours seul ! Je choisis la cible et le moment de mes écrits. En tant que spécialiste de la communication événementielle, j'ai délibérément choisi de transmettre mon article la veille de la Fête du Trône, que tous les Marocains d'Algérie et d'ailleurs suivent attentivement à la télévision.

Et tant mieux si le discours de Mohamed VI est venu à bon escient remuer le couteau dans «votre plaie» en vous rappelant tout le mal que vous faites à vos frères marocains et au peuple algérien. Les petits aboiements pitoyables et haineux des caniches de la presse algérienne ne sont que le malheureux résultat du conditionnement pavlovien qu'ils subissent depuis l'indépendance.

J'ai la honte et la rage au cœur quand je pense à tous ces sahraouis enfermés dans l'aridité des camps sous le soleil du désert de Tindouf depuis plus de 30 ans. Même des animaux ne pourraient supporter un tel traitement. Pourquoi ne les laissez-vous pas circuler librement en Algérie, s'intégrer dans nos villes ou retourner chez eux? Ces camps sont un crime contre l'Humanité, comme l'ont été les camps du Sud où des algériens ont été enfermés, humiliés, violés et torturés de 1992 à 1996.

J'ai déjà donné mon point de vue sur l'affaire du Sahara dans cet article «Polisario: La coûteuse imposture algérienne», et je maintiens plus que jamais mes propos. (1)

J'ai aussi honte de cette frontière fermée comme une punition, une «sanction économique», une grave atteinte aux droits de l'Homme de circuler librement. Je me suis déjà exprimé sur ce sujet. (2)

Je terminerai en vous informant que je vis en paix au milieu de mes «et vos» frères au Maroc depuis un an. Dans toutes les villes du Maroc, les médinas, les quartiers populaires, je suis accueilli fraternellement et chaleureusement sans l'ombre d'une rancune. Les Marocains ne sont pas des mendiants, ni dupes «des réalités des pouvoirs». Ils me disent sans arrêt «la politique ne nous intéresse pas, nous sommes des frères». Quand je parle avec mon accent, ils me disent «Oujdi? Djazairi? Tounsi? Bhal bhal». Ils attendent patiemment que les frontières s'ouvrent pour «retrouver leurs frères algériens» et pas «leur argent». Ils plaignent leurs frères de vivre dans l'insécurité, et leur chair tremble à chaque attentat commis en Algérie.

Je pleure à chaudes larmes quand je me rappelle ce jeune marocain qui m'accueille toujours avec enthousiasme dans son cyber café comme si j'étais un oncle qu'il découvre. Il m'a raconté avec de grands sourires et ses yeux pétillants d'innocence qu'il était né au Maroc mais que ses parents ont été expulsés en 1975 d'Oran où ils ont tout laissés. Ils ont refait leur vie, mais garde une grande nostalgie de l'Algérie où ils aimeraient revenir en touristes. Ils ont raconté à leurs enfants qu'ils n'ont conservé dans leur mémoire qu'une seule image : celle de leurs voisins pleurant et suppliant les policiers de ne pas les frapper quand ils les embarquaient violemment dans les camions bennes comme du bétail pour les «déverser» à la frontière.

Je vis au Maroc depuis que la «justice répressive de l'Etat-DRS» de Bouteflika, Toufik, Ouyahia et Kaddour Berradja a «ordonné» aux juges de me condamner abusivement à un an de prison pour une «fraude fiscale imaginaire» et «rébellion». C'était le 11 avril 2007, le jour de l'attentat contre le Palais du Gouvernement. J'étais seul à la barre face à un trio de juges et un procureur qui me montraient sciemment leur compassion et leur impuissance face «aux ordres venus d'en haut». J'étais seul à la barre abandonné par mes trois «amis» avocats que je ne pouvais pas payer. J'étais seul à la barre «abandonné et banni» par des «journalistes» qui ne m'ont jamais défendu.

Avant cette condamnation, je vivais paisiblement à Tamanrasset où j'ai été empêché de créer une agence de voyages. L'agrément que m'avait accordé le Ministère du Tourisme a été annulé par «l'enquête de police» du DRS.

Avant ça, Ouyahia, Zerhouni et Ould Kablia ont interdit au wali la délivrance du permis de construire d'un petit hôtel et d'une station-service que je voulais construire à Tamanrasset, et dont j'avais obtenu tous les agréments nécessaires.

Avant ça, des ministères ont saboté mon activité de séminariste. Sonatrach, les banques, de grosses entreprises,… ont été instruites pour ne plus participer à mes séminaires.

Avant ça, la Safex, infiltrée et manipulée par des agents du DRS, avait saboté mes derniers salons et m'a empêché d'en organiser d'autres.

Avant ça, Ouyahia m'a empêché de créer le premier Centre d'Appel off-shore en Algérie en décrétant une taxe de 100.000€. C'était «exactement le montant de l'investissement» que je m'apprêtais à engager en 2004.

Avant ça, j'ai été cambriolé sept fois à Alger. On m'a volé tout mon matériel informatique, mes télés, mes vêtements. Ils m'ont tout pris. La police n'a jamais enquêté.

Avant ça, ma rotative a été volée et revendue par mes deux associés qui n'ont jamais été inquiétés par ma plainte déposée auprès de l'Injustice.

Avant ça, mon imprimerie a été saisie et placée sous scellés durant deux ans, et j'ai séjourné deux mois en prison.

Avant ça, mon journal El Ouma a été suspendu douze fois. J'avais repris ce titre en 1994 en mémoire du journal créé par l'Etoile Nord-Africaine de Messali Hadj en 1930.

Avant ça, j'ai été contraint d'interrompre mon hebdomadaire économique Simsar en 1992 et m'exiler parce qu'on allait m'arrêter pour m'enfermer dans un camp du Sud sans jugement.

Avant ça, j'étais un jeune cadre dans une entreprise publique jusqu'au jour où un ministre a écrit à mon directeur général pour lui dire que j'étais «personae non grata» parce que je contrariais des fonctionnaires ignorants à qui il fallait donner des cours de comptabilité dans les réunions ministérielles.

Voilà comment l'Etat-DRS brise les compétences et les créateurs d'entreprises. Contrairement à des milliers de cadres qui se sont exilés au premier accroc, je me suis battu et j'ai résisté le plus longtemps possible.

Aujourd'hui, je suis de nouveau un exilé, ou plutôt un déraciné, et criblé de dettes. Mais grâce aux Touaregs de Tamanrasset, j'ai appris à vivre comme eux au fond du désert avec cette devise : «Je n'ai plus rien, mais je n'ai besoin de rien».

Alors vous comprenez M. Dehbi, la coupe est trop pleine ! Elle déborde. Et ce ne sont pas vos jérémiades qui vont l'en empêcher. A 71 ans, allez écrire vos mémoires au lieu de polémiquer stérilement dans les forums comme un adolescent et de nous encombrer avec vos écrits de diversion pour nous empêcher de penser. Votre génération a lamentablement échoué. C'est trop tard. Laissez les algériens jeunes, mûrs et vigoureux vivrent leur vie… et s'organiser pour reconstruire leur Etat et leur pays.
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Saad lounés

Vous faites partie de cette génération de «Marocains du MALG» qui a caché «honteusement» ses origines en s'accaparant les principaux rouages de l'Etat algérien «dès sa naissance» (armée, diplomatie, administration, justice,…), qui a gouverné ce pays «dans le secret des ombres» et continue à le faire. Pourquoi nous imposer ce «culte du mensonge», cette «falsification de l'Histoire», cet «esprit de monopole», cette «obscurité opaque» des sphères du pouvoir?




Algérie : qui est qui ?

ALGÉRIE - 1 février 2004 -


par HASSAN MOULFI, ALGER,
ALGÉRIE CHERIF OUAZANI

J’ai relevé plusieurs erreurs dans des articles récents de J.A.I. consacrés à l’Algérie :
– Le président Bouteflika, contrairement à ce qui est écrit dans le n° 2243, page 41, n’est pas né à Tlemcen, mais à Oujda (Maroc). Tout le monde le sait. Cependant, avec le racisme antimarocain ambiant en Algérie, du moins dans la presse dite indépendante et chez certains hommes politiques, beaucoup de responsables nés au Maroc font tout pour le dissimuler, comme si cela était une honte ou un délit. Il est vrai que dans sa biographie

parue en 1974, lors de son élection à l’Assemblée générale de l’ONU, Abdelaziz Bouteflika a mentionné Tlemcen comme lieu de naissance.

En fait, et de surcroît, il n’a rien à voir avec Tlemcen comme on a tendance à le croire. Son père est originaire d’une bourgade qui se nomme El-Maleh (ex-Rio Salado) près de Aïn Temouchent. C’est de là que ce dernier est parti pour s’installer à Oujda au Maroc. Sa mère Mansouria est originaire des environs de

Tlemcen.

D’autres responsables dissimulent leur lieu de naissance. Abdallah Khalef, dit Kasdi Merbah, ancien chef de la Sécurité militaire et ancien chef du gouvernement, se faisait passer pour natif de Benni-Yenni, en Kabylie, alors qu’en réalité il est né à Fès, au Maroc. Alors même que le premier président de la République algérienne, Ahmed Ben Mahdjouh Ben Emberek, dit Ben Bella, né à Maghnia en Algérie, d’un père et d’une mère marocains, est un authentique Marocain. Pendant longtemps, il l’a caché comme une tare. Dans l’Algérie d’aujourd’hui, toute personne née au Maroc est considérée par le commun des mortels, et même au niveau des magistrats qui délivrent les certificats de nationalité, comme étant marocain. Une aberration !

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RE-REPONSE A M. Saâd LOUNES


M. Saâd LOUNES,

En réponse à votre Commentaire daté de ce jour 4 Août 2008, sous mon article précédent "Réponse à une imposture".....,

-- Vous continuez donc votre délire insensé, M. Saâd Lounès, en soutenant cette fois-ci et sans me connaître personnellement, que je suis un Marocain. Comme si cela pouvait constituer en quoi que ce soit une quelconque insulte à l'égard de qui que ce soit…..hormis dans votre cerveau apparemment sérieusement perturbé, qui voit le MAL….G. partout Car, je puis vous assurer que la plupart de mes congénères algériens – pour ne pas dire tous -, qui ont vécu leur enfance et/ou leur adolescence au Maroc, continuent d'éprouver pour ce pays et pour le peuple marocain frère, - au-delà de toutes les tristes contingences politiques -, tout l'attachement affectif, toute la reconnaissance et toute la gratitude que n'importe quel être humain, doué de cœur et de raison a le devoir de témoigner. Et je n'ai aucun complexe à proclamer pour ma part, que je considère tout à fait naturellement le Maroc, comme étant ma seconde patrie, qui plus est, est aussi la patrie de certains de mes nombreux nièces et neveux vivant à ce jour au Maroc.
-- C'est assez dire combien vous vous couvrez d'opprobre et de ridicule, quand vous écrivez: ""Je ne vous ai jamais vu, mais je lis depuis longtemps vos contributions dans la presse, je suis informé de vos interventions dans les milieux islamistes, et je trouve suspecte votre «obsession israélite» que vous mélangez à toutes les sauces. Mais je n'ai jamais su que vous étiez un Marocain et membre du MALG, donc de la SM ? Je trouve même surprenant que vous soyez (auto) choisi pour me répondre, alors que j'ai toujours cru que vous étiez un opposant à ce régime de la terreur de la SM."", en confondant grossièrement la notion juridique de "Droit du Sol" – jus soli – avec celle de "Droit du sang" – jus sanguinis – tant il est vrai, M. Lounès, qu'au Maroc comme en Algérie, le Droit du sol n'est pas automatique et que c'est le Droit du sang qui demeure la règle. Et puisque vous semblez vous targuer d'avoir plus de 5 générations en Algérie, dans la région de Bouira, je vous indique que ma tribu, "Ouled Sidi Boudkhil" descend en droite ligne de notre ancêtre, le Saint "Sidi Boudkhil", mort vers 1060 – c'est-à-dire il y près de dix siècles - et dont le mausolée se trouve dans la Commune d'Arbaouat, à une centaine de kilomètres au Sud d'El Bayadh, dans le Sud Ouest algérien.
-- Quant à ce que vous appelez mon "obsession israélite", si cela signifie antisioniste, alors oui, j'avoue que je me fais un devoir moral, de dénoncer régulièrement dans mes écrits, les crimes quotidiens de l'armée d'occupation sioniste en Palestine. De même que je me fais un devoir moral, de dénoncer tout aussi régulièrement, les régimes des pays arabes – ceux du Machrek comme ceux du Maghreb – pour leur politique de reniements et d'abandons, - pour ne pas dire de trahison –, à l'égard de la cause sacrée du peuple combattant de la Palestine. Je sais que c'est un peu la mode chez certains pseudo intellectuels de chez nous, en mal de paraître dans l'air du temps, de se ranger derrière la meute des laudateurs occidentaux d'Israël et de militer pour la "normalisation". Grand bien leur fasse.
-- Maintenant, si vous êtes comme vous l'affirmez – et je n'ai aucune raison de ne pas vous croire en l'occurence -, l'une des innombrables victimes du régime illégitime et corrompu d'Alger, que je ne cesse de dénoncer dans mes écrits, je compatis sincèrement à votre situation. Mais à votre tour, croyez moi quand je vous dis que j'ai quitté l'Administration depuis 1974 pour m'installer à mon compte, à l'étranger. Que je n'ai jamais appartenu à un quelconque Service et que j'éprouve autant d'aversion que vous – sinon plus - pour les Bouteflika, les Zerhouni, les Ould Kablia, les Ouyahia et autres Larbi Belkheir et Toufik et leurs laquais qui conduisent notre pays à sa ruine. Ce que je vous reproche, c'est votre procès d'intention collectif mensonger, à l'égard de toute une catégorie de patriotes – les algériens du Maroc - dont une grande majorité sont restés moralement irréprochables.
Pour le reste, je ne relève même pas votre conseil un tantinet condescendant, pour ne pas dire insolent, faisant allusion à mon âge et me recommandant de me retirer pour rédiger mes mémoires..... Votre suffisance vous fait perdre la perception de la réalité au point où vous ne faites même pas attention au fait que les notes et articles que je rédige dans ce blog et ailleurs, presque au jour le jour, constituent la façon la plus moderne de laisser un témoignage sur son temps. C'est vous apparemment qui semblez vieux. Vous et votre génération. La mienne a libéré la patrie du colonialisme. La vôtre se laisse dominer par les siens et quitte le pays, au lieu de lutter pour la dignité et le changement.

J'espère que le débat est clos. .-Abdelkader DEHBI -

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Abdelkjader Dehbi
je vous indique que ma tribu, "Ouled Sidi Boudkhil" descend en droite ligne de notre ancêtre, le Saint "Sidi Boudkhil", mort vers 1060 – c'est-à-dire il y près de dix siècles - et dont le mausolée se trouve dans la Commune d'Arbaouat, à une centaine de kilomètres au Sud d'El Bayadh, dans le Sud Ouest algérien.


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J'avais des soupçons sur Abdelkader Dehbi comme etant un descendants des Oulled sid Echeikh.

Cette tribu qui s'est refugiée au Maroc surtout à taourit , Ain Bni Methar et Guercif à la fin du 19 éme siécle aprés l'echec de son chef Chiekh Bouaamama .Aprés le débarquement de lyauté à casa blanca le neuveu de Bouaamama en 1908 avait manifesté qu'il etait natif d'Algerie pour beneficier de la citoyenneté française et devenir un 2 éme fanciss .

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yaz



Frère et voisin Admin..Je soutiens moi aussi mon compatriote SAAD Lounes et qui est contre la familliarité que Mr Abdelkader Dehbi porte souvent envers l etat colons d Israel le serial killer et assasins génocidaire de nos frères Palestiniens..

saadlounes75



Dehbi n'a pas compris la subtilite de ma remarque concernant son "obsession israelite".
Il devrait chercher dans l'histoire de ses ancêtres, il comprendra peut-être.
Et il devrait me lacher les basketts a aboyer tout le temps comme un caniche a mes pieds.
Je n'ai jamais ete dupe de ses impostures.
Il est du MALG et de la SM et fait partie de cette generation de DOUBLES TRAITRES MAROCAINS contre le peuple algerien et contre le peuple algerien.
Ou etait-il et que faisit-il avant 2008. Il n'a pas le courage de le dire.

Invité


Invité

quand les marocains se gargarisent et debatent de l'histoire algerienne et des choses qui ne les concernet pas et dont ils ignorent tout.....rabi yahfad

VOS CHIMERES MAROCAINES NE SONT PAS NOS REALITES ALGERIENNES

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