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par : Selem MOQRAN
L’apport des Ouled Settout, des Kabdana et des différentes tribus qui composent la population de Zaio (Nador) est incontestable dans la libération de l’Algérie, n’en déplaise aux caciques du F.L.N.
Hier encore un certain Houari Boumediene trainait de Zaio, Séghanghan jusqu’à Oujda, en passant par le port de Cap de L’Eau et ses arrivages via l’Egypte. Il partageait avec les Marocains le couscous et le thé, les parties de cartes et de dominos et les moments de péril et d’inquiétudes.
A Zaio, les Algériens étaient chez eux, au Maroc. Des maisons étaient mises à leur disposition pour l’hébergement et les réunions. Les hangars de …étaient réservés au stockage des armes qui passaient en Algérie dans des sacs de jute et les fermes avoisinantes leur servaient de caches.
Les Ouled Settout et Kabdana étaient liés à la cause algérienne par un pacte d’honneur. En plus des souscriptions, chaque fellah lui réservait, en espèces, l’équivalent de un-dixième de sa récolte. Pour les paysans, c’était un devoir, un témoignage et une fierté. C’est ce qui fait dire à l’un d’eux que « Boumédiene n’a pas honoré ses engagements. » A Zaio, il se raconte des souvenirs sur cette époque, tantôt plaisants, tantôt dramatiques mais horribles quant à la façon des dirigeants de régler ses comptes à l’un de leurs frères de lutte.
Après l’indépendance de l’Algérie, celui qui s’asseyait en tailleur pour une partie de cartes, qui prenait des mains d’un Marocain un bol de petit lait pour étancher sa soif, rentre en Algérie. Il renverse Ahmed Benbella en 1965, expulse 45 000 Marocains en 1975 et envoie ses soldats tuer et se faire tuer à Amghala en 1976. Il meurt dans des conditions mystérieuses le 27 décembre 1978.
Source : Maroc-Hebdo International
par : Selem MOQRAN
L’apport des Ouled Settout, des Kabdana et des différentes tribus qui composent la population de Zaio (Nador) est incontestable dans la libération de l’Algérie, n’en déplaise aux caciques du F.L.N.
Hier encore un certain Houari Boumediene trainait de Zaio, Séghanghan jusqu’à Oujda, en passant par le port de Cap de L’Eau et ses arrivages via l’Egypte. Il partageait avec les Marocains le couscous et le thé, les parties de cartes et de dominos et les moments de péril et d’inquiétudes.
A Zaio, les Algériens étaient chez eux, au Maroc. Des maisons étaient mises à leur disposition pour l’hébergement et les réunions. Les hangars de …étaient réservés au stockage des armes qui passaient en Algérie dans des sacs de jute et les fermes avoisinantes leur servaient de caches.
Les Ouled Settout et Kabdana étaient liés à la cause algérienne par un pacte d’honneur. En plus des souscriptions, chaque fellah lui réservait, en espèces, l’équivalent de un-dixième de sa récolte. Pour les paysans, c’était un devoir, un témoignage et une fierté. C’est ce qui fait dire à l’un d’eux que « Boumédiene n’a pas honoré ses engagements. » A Zaio, il se raconte des souvenirs sur cette époque, tantôt plaisants, tantôt dramatiques mais horribles quant à la façon des dirigeants de régler ses comptes à l’un de leurs frères de lutte.
Après l’indépendance de l’Algérie, celui qui s’asseyait en tailleur pour une partie de cartes, qui prenait des mains d’un Marocain un bol de petit lait pour étancher sa soif, rentre en Algérie. Il renverse Ahmed Benbella en 1965, expulse 45 000 Marocains en 1975 et envoie ses soldats tuer et se faire tuer à Amghala en 1976. Il meurt dans des conditions mystérieuses le 27 décembre 1978.
Source : Maroc-Hebdo International