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[Pied Noir] Nous sommes tous les Enfants d'Algerie

+4
marzou
lilas
lurchar21
admin"SNP1975"
8 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Je m'excuse pour la photo . Je n'arrive pas la publier . Ce n'est qu'une partie remise.
Je t'encourage à continuer ton récit. Il est révelateur.

Tu as dit que c'etait un coup de grace pour toi de quitter l'Algerie.
C'est vrai.
Un certain filali commerçant algerien m'a raconté qu'il a été supris de voir le nom du quartier le planteur mentionné dans l' adresse electronique de son collegue marocain à Bruxelles.

Ce monsieur est un deporté de 1975. Il a dit que Boumediéne a bien fait de nous deporter.
Je m'excuse pour la photo . Je n'arrive pas la publier . Ce n'est qu'une partie remise.
Je t'encourage à continuer ton récit. Il est révelateur.

Tu as dit que c'etait un coup de grace pour toi de quitter l'Algerie.
C'est vrai.
Un certain filali commerçant algerien m'a raconté qu'il a été supris de voir le nom du quartier (Oran) le planteur mentionné dans l' adresse electronique de son collegue marocain à Bruxelles.

Ce monsieur est un deporté de 1975. Il a dit que Boumediéne a bien fait de nous deporter.
Au fait il voulait dire que ces marocains ont reussi leur vie en s'installant en Europe.
Il ont meme reussi à batir des demeurs au maroc.
Par contre les marocains qui sont restés en Algerie aprés 1975 , les pauvres ils ont vecu le calvaire.
L'exemple de ce mr de belabbes qui dort dans le cimetiére chretien.
Croyez moi aprés 1975 en Algerie c'etait l'enfer et l'apartheid pour nous .
Je n'ai pas reussi à batir une maison au Maroc. Mais j'ai osé et j'ai crée un exploit en construisant un sanctuaire je veux dire un forum pour raconter le calvaire des marocains d'Algerie qui vivent toujours en Algerie.



Dernière édition par le Mer 6 Fév - 17:30, édité 3 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

lilas

lilas

Bonsoir Lilas, je suis reste jusqu'a l'annee 67 ,puis j' etais deporte vers le Maroc. La deportation avait deja commence . La differance c'est que la deportation se faisait plus discretement et graduellement en petits groupes pour eviter d'attirer l'attention international. Cette mission a etait execute d'une maniere et methode utilisees par les NAZIS contre les JUIVES. Le regime a commence par nous fermer toutes les portes ,travail interdit, bourse d'etudiant interdit , commerce interdit enfin tout etait interdit.
Pour moi personnellement , c'etait un coup de grace et Je ne regrette rien. c'est une faveur qu'ils m'ont fait .Si je suis reste laba ,je n'aurais rien acheve ,je me serais contente de vivre de miettes et reste dans la misere. Puis en plus on m'a evite la sale guerre qui continu jusqu'a present.
J'avais oublie d'ajouter que j'attends ADMN pour publier la photo de ma classe pour continuer le recit. Lurcher[/quote]

C'est pas un coup de grace, c est plutot un coup de chance lurcher, que d etre partie d'algérie (pardon viré), il y a une expression qui dit "c est un mal pour un bien", c est ce qui s'est passé pour toi ! et pour d'autres...
A mes cours je parlais à une marocaine d'Oujda, elle était pas au courant des évenements qui se sont déroulés en 75 pour les marocains d'algérie, franchement j'étais surprise ! C'est quoi à ton avis ?

Alors Amin. la photo pour la suite de l'histoire

admin"SNP1975"

admin
Admin

Ce Mr qui s'appelle Filali est algero marocain. Son oncle etait à l'epoque de 1975 un militaire dans le secteur d'Oran .
C'est lui qui a été mandaté par Boumediéne pour recenser les marocains d'algerie afin de les deportés.

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

lilas a écrit:
lurchar21 a écrit:Bonsoir a tous.
J'essaie de faire de mon mieux , de parler de mes amis comme le veut ADMN et aussi comme le suggeste Lilas.
Je commence par la fin de L'Algerie Francaise et je remonte a la vie de mon enfance vecu avant la fin de cette epoque.
C'etait le 5 juillet 1962 (A DIEU LA FRANCE) . Le pouvoir a etait remis aux mains des Algeriens. C'est le debut d'un Chapitre et la fin d'un autre. L'histoire de notre enfance liee a la France s'arrete la.
Pendant ce jour fatidique , il y avait trois groupes parmis ce peuple marque, brutalise par la sale et cruelle guerre qui a dure plus de 7 ans.
Ce jour la ,le premier groupe qui a subit de terribles consequances ( connu comme jour de chasse et boucherie des Europeens). Le deusieme groupe musulmans ,ceux qui ont perdu leurs bien aimes , reste sous le choque de destruction et traumatisme. Ce jour n'avait aucune differance ou valeur pour eux. (je fais partie de ce groupe).
Le troisieme groupe celui qui celebrait pendant des jours et des nuits, soulages de voir la fin de souffrance de cette guerre cruelle . Cette guerre qui ne merite pas une seule vie.
La derniere fois que j'ai vu mes copins pieds noirs.
C'etait queques jours avant le soit disant independance. J'etais dans notre ferme situee dans la zone Europeene. Pendant ce temps ont habitaient plus laba. Malheureusement ont avaient aucun choix ,ont s'occupaient toujours de la ferme et nos animaux etaient toujours laba . Nous etions force de prendre soin des vaches ,chevaux ext...et il fallait gagner son pain meme en danger.
Pendant le jour ont s'occupaient de la ferme ,le soir ont rentraient chez nous a Mediouni notre lieu de refuge.
C'etait tres dangereux de rester dans la ferme faute de l'OAS.
Un jour un groupe de jeune Europeens s'approchaient vers moi dans la ferme ,et j'allais me sauver , peur pour ma vie.
Parmis ce groupe de cinq ,il y avait deux de mes copins qui m'ont rassure qu 'ils sont seulement venu me dire a Dieu et me presenter leurs condoleances envers mes tres cheres freres que j'ai perdu . Ils m'ont rassure de rien craindre.
C'etait le dernier jour que j'ai vu mes copins et n'allais jamais les revoir.Apres les condoleances, ils m'ont dit qu'ils prenaient un tres grand risque si quelqu'un les voit me parler.
Avant de me dire A Dieu , ils m'avaient dit qu'ils voulaient quitter l'Algerie et rentrer en France. Mais ils avaient peur, L'OAS les a interdit de quitter l'Algerie. D'apres ce qu'ils m'ont dit ,l'OAS guetait les ports de Marseilles pour Abattre tout Europeens qui tempte de quitter l'Algerie et il sera considere comme un traitre.
Finallement ont a serre la main et ont a dit a Dieu.
Depuis ce jour je ne connais plus rien de leur sort (destin). Mais un jour j'avais vu sur la liste des Europeens disparus en Algerie le nom d'un de mes copins. Son nom etait Jesus (Khessous) en Espagnole, car quand sa mere l'appelait elle prononcait son nom Khessous. Il habitait la cite Lauriers Rose Bat..C1 Maraval.
A la prochaine. Lurcher
Lurcher, dés 62 le gouvernement algérien a commencé à
pourchasser les marocains ?

OK

http://www.marocainsdalgerie.net

cherif75



Témoignage sur les derniers jours de l'Algérie française.
En complément des écrits de Lurchar 21, je désire faire état d'événements vécus par moi et par ma famille à la fin de l'Algérie française.
Le 19 mars 1962 est signé à Evian un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la république algérienne (G.P.R.A.). La guerre d'Algérie est donc supposée prendre fin. C'est pourtant compter sans l'opposition des milieux dits "ultras" de l'Algérie française. L'organisation armée secrète (O.A.S.) incarne cette tendance. Elle considère comme illégal le dit accord et appelle à lutter tant contre l'armée française qu'elle définit comme étant au service d'un gouvernement de trahision nationale et de capitulation que contre le F.L.N. En fait, l'O.A.S. entre alors dans une fuite en avant meurtrière et suicidaire qui aboutit à l'éxode de la majorité de la population européenne d'Algérie le 5 juillet 1962. Elle ordonne en effet la lutte pour la constitution d'un réduit européen. Son objectif est donc de créer des poches du territoire algérien qui seraient vidées de leur population algérienne (dite alors "musulmane"). L'O.A.S. s'attaque alors à des civils de façon à provoquer la terreur et l'exode
Il s'agit d'une phase de la guerre qui se caractérise tant par sa cruauté que par son absurdité et par son caractère vain.
J'habite alors le lotissement Michel.C'est un ensemble de pavillons habités presqu'exclusivement par des Européens très majoritairement acquis à l' organisation fasciste. Ce lotissement se trouve à Ben-Omar qui est un quartier de Kouba, banlieue située à sept kilomètres au sud-est d'Alger.
L'univers naturel de ce quartier paisible jusqu'alors, bascule totalement. Nous sommes deux familles algériennes qui vivent dans cet océan pied-noir. Mes parents sont enseignants et ont dans leur classe essentiellement des éléves d'origine européenne.
Mon père rentre un soir à la maison et est menacé à l'arme automatique par le gendre de l'inspecteur de l'éducation nationale qui est notre voisin. Ce jeune homme se cache derrière un muret mais mon père l'entrevoit grâce à un angle de vue. Il porte un seau métallique pour le transport de petites quantités de charbon. Il réussit à surprendre l'assassin potentiel, se sert de son seau comme d'une arme, désarme son guetteur et l'assomme en le frappant au visage. L'on découvre quelques jours après que ce jeune homme d'à peine dix-neuf ans est un chef O.A.S. responsable de nombreux assassinats. Il est lui même retouvé découpé en morceaux dans une des poubelles de la mairie de Kouba.
Quelques jours plus tard, j'ai le triste privilège d'assister malgrè moi à une scène de lynchage. Nous nous trouvons alors avec ma mère sur le balcon de notre appartement situé au troisième étage de notre résidence. Je vois très distinctement un jeune homme algérien d'environ dix-huit ans basculé dans une rigole par un groupe d'une dizaine d'Européens hystériques. L' un d'eux soulève un gros bloc et fait geste de lui écraser la tête avec. Le dit jeune homme ne doit son salut qu'au passage d'un policier qui décide au péril de sa vie de l'arracher aux griffes de ses bourreaux en pleine folie meurtrière. Ce groupe avait voulu venger l'assassinat du fermier espagnol qui, quotidiennement vendait du lait frais à mes parents. Il s'agissait en effet encore alors d'une banlieue restée champêtre.
Le troisième fait qui se situe au cours de cette période relativement courte mais riche en évènements sanglants (20mars 1962-17juin 1962), concerne la seconde famille d'enseignants algériens qui habite sur le même palier que nous. La situation est à ce point dangereuse que les deux familles ont pris la décision que les courses seraient faites à tour de rôle par l'un ou l'autre père de famille pour les deux familles. Ceci pour limiter la casse "au cas où". Ce jour là, la mère de la famille sus-citée frappe à notre porte désespérée. Elle demande à mon père de tenter de raisonner son mari sur le point de commettre l'irréparable. Il voit en effet deux Européens s'introduire dans l'immeuble et les prend pour de tueurs de l'O.A.S. Il prépare un coktail-Molotov à l'aide d'une recharge d'essence et d'une mèche et s'apprête à lancer la bombe sur la personne restée aux commandes du side-car qui attend son ami qui monte les marches de l'immeuble. Il s'arme d'une hache dont il entend se servir contre celui qu'il considère comme l'assaillant potentiel de sa famille. Fort heureusement, mon père réussit à raisonner le voisin qui renonce à son projet dont les conséquences auraient sans doute entraîné notre massacre collectif par les nervis de l'activisme dans l'heure qui aurait suivi. Ce pauvre homme qui frôle désormais la folie est admis dans un hôpital psychiatrique pour soigner une dépression nerveuse dont il ne se rétablit totalement qu'après l'indépendance. Nous-mêmes sentons que la situation est de plus en plus intenable, surtout après le départ de nos voisins. Mes parents reçoivent en effet quotidiennement des messages dans leur boîte à lettres. Leurs élèves pieds-noirs devenus activistes de l'O.A.S. les informent qu'ils tentent de les protéger contre d'autres membres de l'organisation, mais qu'ils ne peuvent pas tout contrôler et que leur vie est en danger. Ils conseillent à mes parents d'être très prudents dans le démarrage de leur voiture car une bombe peut y avoit été mise. Mes parents décident alors de demander leur mutation à Mirabeau (aujourd'hui Draâ-Ben-Khedda) dans le département de Tizi-Ouzou où nous demeurons jusqu'à septembre 1962.Tout y est calme et le cessez-le-feu y est respecté. Nous assistons à l'entrée des troupes de l'armée des frontières qui arrivent de Tunisie pour soutenir Ben-Bella contre le G.P.R.A. Quand nous retournons à Ben-Omar, nous constatons que notre appartement a été "visité" et que plusieurs meubles ont disparu. Le quartier est totalement vide. Des familles européennes que nous connaissions, il n'en demeure plus que deux. Sans doute, celles qui ne s'étaient pas compromises avec l'O.A.S. (ce qui est exceptionnel). Le groupe scolaire au sein duquel mes parents enseignent est occupé par les militaires français. Ils se retirent et ce sont les soldats algériens qui les remplacent. Ce mouvement est assez rapide pour laisser la rentrée des classes se faire normalement. Mes parents ont alors la joie d'être désormais les éducateurs de l'état qu'ils souhaitent depuis si longtemps et pour lequel dans le plus grand secret, ils ont consacré les plus belles années de leur vie.
Bien à vous, amitiés, Cherif75.

lurchar21

lurchar21

Astiquer les toilettes.
Mais elles sont toutes betonnees d'apres L 'ADMN .

yaz



lurchar21 a écrit:Bonsoir a tous.
J'essaie de faire de mon mieux , de parler de mes amis comme le veut ADMN et aussi comme le suggeste Lilas.
Je commence par la fin de L'Algerie Francaise et je remonte a la vie de mon enfance vecu avant la fin de cette epoque.
C'etait le 5 juillet 1962 (A DIEU LA FRANCE) . Le pouvoir a etait remis aux mains des Algeriens. C'est le debut d'un Chapitre et la fin d'un autre. L'histoire de notre enfance liee a la France s'arrete la.
Pendant ce jour fatidique , il y avait trois groupes parmis ce peuple marque, brutalise par la sale et cruelle guerre qui a dure plus de 7 ans.
Ce jour la ,le premier groupe qui a subit de terribles consequances ( connu comme jour de chasse et boucherie des Europeens). Le deusieme groupe musulmans ,ceux qui ont perdu leurs bien aimes , reste sous le choque de destruction et traumatisme. Ce jour n'avait aucune differance ou valeur pour eux. (je fais partie de ce groupe).
Le troisieme groupe celui qui celebrait pendant des jours et des nuits, soulages de voir la fin de souffrance de cette guerre cruelle . Cette guerre qui ne merite pas une seule vie.
La derniere fois que j'ai vu mes copins pieds noirs.
C'etait queques jours avant le soit disant independance. J'etais dans notre ferme situee dans la zone Europeene. Pendant ce temps ont habitaient plus laba. Malheureusement ont avaient aucun choix ,ont s'occupaient toujours de la ferme et nos animaux etaient toujours laba . Nous etions force de prendre soin des vaches ,chevaux ext...et il fallait gagner son pain meme en danger.
Pendant le jour ont s'occupaient de la ferme ,le soir ont rentraient chez nous a Mediouni notre lieu de refuge.
C'etait tres dangereux de rester dans la ferme faute de l'OAS.
Un jour un groupe de jeune Europeens s'approchaient vers moi dans la ferme ,et j'allais me sauver , peur pour ma vie.
Parmis ce groupe de cinq ,il y avait deux de mes copins qui m'ont rassure qu 'ils sont seulement venu me dire a Dieu et me presenter leurs condoleances envers mes tres cheres freres que j'ai perdu . Ils m'ont rassure de rien craindre.
C'etait le dernier jour que j'ai vu mes copins et n'allais jamais les revoir.Apres les condoleances, ils m'ont dit qu'ils prenaient un tres grand risque si quelqu'un les voit me parler.
Avant de me dire A Dieu , ils m'avaient dit qu'ils voulaient quitter l'Algerie et rentrer en France. Mais ils avaient peur, L'OAS les a interdit de quitter l'Algerie. D'apres ce qu'ils m'ont dit ,l'OAS guetait les ports de Marseilles pour Abattre tout Europeens qui tempte de quitter l'Algerie et il sera considere comme un traitre.
Finallement ont a serre la main et ont a dit a Dieu.
Depuis ce jour je ne connais plus rien de leur sort (destin). Mais un jour j'avais vu sur la liste des Europeens disparus en Algerie le nom d'un de mes copins. Son nom etait Jesus (Khessous) en Espagnole, car quand sa mere l'appelait elle prononcait son nom Khessous. Il habitait la cite Lauriers Rose Bat..C1 Maraval.
A la prochaine. Lurcher

Yaz à dit

tu etais que un colons luchar21 et part consequence tu savait tres biens que un jours ou l autres il t aurais fallut dire aurevoir à là france de ton enfance et je ne sait pas si c est le pays ou tu es né ?...yaz...:arrow:

Sidhoum à dit:

Je te préviens Yaz Yal h’mar ! Ne ruines pas un autre chef-d’œuvre de Cherif75 en abusant du Icon « Citer ».

Publies tout simplement ta petite kharia insignifiantes qui ne peut passer que par la grâce d’Admin. Heureusement que l’Admin. n’a pas pis a ta disposition « citer TOUTES les interventions du Forum » sans ça tu aurais transformé ce forum en Kharia, c a d ton gourbi.


Lis, éduque-toi, apprécies, et ferme ta gueule de babouin Tiers-Mondiste Yal h’mar !!!

…..allez …..le thé maintenant bla dîne@$#$@# !…..et ensuite vas astiquer les toilettes !!
mon dieu j ais peur un batard d aprentie islamophobe à qui je le cite (pisse sur le coran ects) viens de me menacer qu il vas me donner sa femme israelienne et en sachant tres biens que c est pecher pour moi de fricoter avec!!!...vas te cacher mr l aprentie de yacoub et ne fait surface que au jugement dernier..:arrow:

admin"SNP1975"

admin
Admin

cherif75 a écrit:Témoignage sur les derniers jours de l'Algérie française.
En complément des écrits de Lurchar 21, je désire faire état d'événements vécus par moi et par ma famille à la fin de l'Algérie française.
Le 19 mars 1962 est signé à Evian un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la république algérienne (G.P.R.A.). La guerre d'Algérie est donc supposée prendre fin. C'est pourtant compter sans l'opposition des milieux dits "ultras" de l'Algérie française. L'organisation armée secrète (O.A.S.) incarne cette tendance. Elle considère comme illégal le dit accord et appelle à lutter tant contre l'armée française qu'elle définit comme étant au service d'un gouvernement de trahision nationale et de capitulation que contre le F.L.N. En fait, l'O.A.S. entre alors dans une fuite en avant meurtrière et suicidaire qui aboutit à l'éxode de la majorité de la population européenne d'Algérie le 5 juillet 1962. Elle ordonne en effet la lutte pour la constitution d'un réduit européen. Son objectif est donc de créer des poches du territoire algérien qui seraient vidées de leur population algérienne (dite alors "musulmane"). L'O.A.S. s'attaque alors à des civils de façon à provoquer la terreur et l'exode
Il s'agit d'une phase de la guerre qui se caractérise tant par sa cruauté que par son absurdité et par son caractère vain.
J'habite alors le lotissement Michel.C'est un ensemble de pavillons habités presqu'exclusivement par des Européens très majoritairement acquis à l' organisation fasciste. Ce lotissement se trouve à Ben-Omar qui est un quartier de Kouba, banlieue située à sept kilomètres au sud-est d'Alger.
L'univers naturel de ce quartier paisible jusqu'alors, bascule totalement. Nous sommes deux familles algériennes qui vivent dans cet océan pied-noir. Mes parents sont enseignants et ont dans leur classe essentiellement des éléves d'origine européenne.
Mon père rentre un soir à la maison et est menacé à l'arme automatique par le gendre de l'inspecteur de l'éducation nationale qui est notre voisin. Ce jeune homme se cache derrière un muret mais mon père l'entrevoit grâce à un angle de vue. Il porte un seau métallique pour le transport de petites quantités de charbon. Il réussit à surprendre l'assassin potentiel, se sert de son seau comme d'une arme, désarme son guetteur et l'assomme en le frappant au visage. L'on découvre quelques jours après que ce jeune homme d'à peine dix-neuf ans est un chef O.A.S. responsable de nombreux assassinats. Il est lui même retouvé découpé en morceaux dans une des poubelles de la mairie de Kouba.
Quelques jours plus tard, j'ai le triste privilège d'assister malgrè moi à une scène de lynchage. Nous nous trouvons alors avec ma mère sur le balcon de notre appartement situé au troisième étage de notre résidence. Je vois très distinctement un jeune homme algérien d'environ dix-huit ans basculé dans une rigole par un groupe d'une dizaine d'Européens hystériques. L' un d'eux soulève un gros bloc et fait geste de lui écraser la tête avec. Le dit jeune homme ne doit son salut qu'au passage d'un policier qui décide au péril de sa vie de l'arracher aux griffes de ses bourreaux en pleine folie meurtrière. Ce groupe avait voulu venger l'assassinat du fermier espagnol qui, quotidiennement vendait du lait frais à mes parents. Il s'agissait en effet encore alors d'une banlieue restée champêtre.
Le troisième fait qui se situe au cours de cette période relativement courte mais riche en évènements sanglants (20mars 1962-17juin 1962), concerne la seconde famille d'enseignants algériens qui habite sur le même palier que nous. La situation est à ce point dangereuse que les deux familles ont pris la décision que les courses seraient faites à tour de rôle par l'un ou l'autre père de famille pour les deux familles. Ceci pour limiter la casse "au cas où". Ce jour là, la mère de la famille sus-citée frappe à notre porte désespérée. Elle demande à mon père de tenter de raisonner son mari sur le point de commettre l'irréparable. Il voit en effet deux Européens s'introduire dans l'immeuble et les prend pour de tueurs de l'O.A.S. Il prépare un coktail-Molotov à l'aide d'une recharge d'essence et d'une mèche et s'apprête à lancer la bombe sur la personne restée aux commandes du side-car qui attend son ami qui monte les marches de l'immeuble. Il s'arme d'une hache dont il entend se servir contre celui qu'il considère comme l'assaillant potentiel de sa famille. Fort heureusement, mon père réussit à raisonner le voisin qui renonce à son projet dont les conséquences auraient sans doute entraîné notre massacre collectif par les nervis de l'activisme dans l'heure qui aurait suivi. Ce pauvre homme qui frôle désormais la folie est admis dans un hôpital psychiatrique pour soigner une dépression nerveuse dont il ne se rétablit totalement qu'après l'indépendance. Nous-mêmes sentons que la situation est de plus en plus intenable, surtout après le départ de nos voisins. Mes parents reçoivent en effet quotidiennement des messages dans leur boîte à lettres. Leurs élèves pieds-noirs devenus activistes de l'O.A.S. les informent qu'ils tentent de les protéger contre d'autres membres de l'organisation, mais qu'ils ne peuvent pas tout contrôler et que leur vie est en danger. Ils conseillent à mes parents d'être très prudents dans le démarrage de leur voiture car une bombe peut y avoit été mise. Mes parents décident alors de demander leur mutation à Mirabeau (aujourd'hui Draâ-Ben-Khedda) dans le département de Tizi-Ouzou où nous demeurons jusqu'à septembre 1962.Tout y est calme et le cessez-le-feu y est respecté. Nous assistons à l'entrée des troupes de l'armée des frontières qui arrivent de Tunisie pour soutenir Ben-Bella contre le G.P.R.A. Quand nous retournons à Ben-Omar, nous constatons que notre appartement a été "visité" et que plusieurs meubles ont disparu. Le quartier est totalement vide. Des familles européennes que nous connaissions, il n'en demeure plus que deux. Sans doute, celles qui ne s'étaient pas compromises avec l'O.A.S. (ce qui est exceptionnel). Le groupe scolaire au sein duquel mes parents enseignent est occupé par les militaires français. Ils se retirent et ce sont les soldats algériens qui les remplacent. Ce mouvement est assez rapide pour laisser la rentrée des classes se faire normalement. Mes parents ont alors la joie d'être désormais les éducateurs de l'état qu'ils souhaitent depuis si longtemps et pour lequel dans le plus grand secret, ils ont consacré les plus belles années de leur vie.
Bien à vous, amitiés, Cherif75.

Merci cherif pour ce témoignage document.
Un autre temoignage de mostaganem1975
J'ai vêcu l'époque de l'OAS en algérie. J'étais une enfant de 10 ans mais je m'en rappelle comme si c'était hier. Un matin alors que je me rendais à l'école ,j'étais surprise de voir que tous les murs de notre petit village portaient une inscription en gros caractères :"OAS" à côté un oeil au contour et à la rétine noir. L'oeil au regard effrayant semblait menacer les passants. Avec l'OAS la violence va se répandre partout. Qu'est ce que l'OAS? le général Degaule venait de se prononcer pour l'indépendance de l'Algérie. La France st entrée en négociation avec le FLN. Pour les Arabes le dénouement approchait, pour les français d'algérie et tous les partisants de l'Algérie française qui se sentaient trahis par la métropole, l'heure de réagir contre se projet qui se dessinait à l'horizon avait sonné. Il fallait à tout prix maintenir l'algérie sou domination française ou plus précisément, soumettre ce pays à un pouvoir français indépendant de la métropole, d'ou la création de l'OAS en Avril 1961.
Après le 19 Mars 1962, date de la signature des accords d'Evian, l'OAS va intensifier ses violences contre les Arabes. il tuait ,homme ,femme enfants, plastiquait les hôpitaux, les écoles. Dans notre petit vilage tous les hâbitants français (d'origine espagnole) sont devenus des OAS. Moi même j'ai été pourchassée par une voiture des OAS. Les victimes étaient toujours des civils Arabes. L'armée régulière française qui étaient sensée protéger la population, arrivait toujours après les faits et la fuite des auteurs des crimes. Les OAS ne s'attaquait pas aux résidants français dont le départ vers la métropole n'a commencé qu'au cours du mois de juin date à laquelle les OAS ont commencé à jeter les armes. Dans mon livre, dont le sujet n'a rien à voir avec l'OAS, j'ai consacré une page à ces evennements. Je cherche encore un éditeur pour mon manuscrit.
je voudrais apporter quelques précisions: l'appelation de' pieds noirs' n'était pas connu en ALgérie. C'est une appelation de la métropole pour désigner les français d'Algérie. J'ai lu un livre intitulé l'Echarde. l'Auteur s'appelle: Michelle Villanueva le livre décrit bien la période de l'OAS et donne beaucoup d'informations à ce sujet. j'ai les coordonnées de cet auteur que j'ai contacté par téléphone.
Au revoir et à bientôt

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Mostaganem

une bête touchée à mort... oui c'est très juste. Plus l'OAS ne croyait plus à son combat plus il intensifiait sa violence. Notre petit village n'a pas trop souffert de la guerre régulière mais il n'a pas été epargné par l'OAS. Tout à commencé par un jour ou 2 moujahidine( FLN armé) ont voulu rentrer dans le bar du village pour abattre les arabes qui picolaient avec les français. Ces mouj. n'étaient pas du village. Ils n'étaient que de passage. Un français se trouvait devant la porte du bar, il regardait avec un air suspect les 2 étrangers ( du village). ILs portaient sous des jelabas des pistolets- mitraillettes. Ils se sont sentis démasqués et ils ont tiré sur le français avant de disparaître. Le soir même, l'épicerie d'un Kabil installé depuis peu au village a été plastiquée par les OAS. Tous les Arabes ont boycotté l'épicerie d'une française qui était la seule du village avant l'arrivée du Kabil. La solidarité des Arabes étaient sans faille. Cet evennement a été le point de départ de la rupture entre français et Arabes du village. Les Arabes qui habitaient près du centre ont fuit pour s'installer au Douar habité par les Arabes. Il y avait les français restés en bas et les Arabes sur le versant de la montagne dans le douar. des brigades de surveillances ont été créés par les habitants du Douar. Ils se relayaient. Ils n'étaient armés que de frondes et de pierres. au moindre petit bruit tout le douar se reveillait et se mettait a jeter des pierres en direction du village. Les villageois Arabes evitaient le centre du village et les routes goudronnées devenues très dangeureuses. A la sortie du village à environ 3 km, il y avait un carrefour , à cet endroit tous les jours des Arabes étaient assassinés. Leur véhicules étaient ramenées au village et laissées dans une ferme tout près de chez moi.
quant à mes sentiments de petites filles de l'époque quand j'y pense aujourd'hui je trouve que j'étais très courageuse ou plutôt j'ai pris beaucoup de risques peut être inconsciemment. D'ailleurs tous les Arabes prenaient des risques en allant au travail ou faire leur courses. A L'école toutes les classes ont fermées à l'exception de ma classe, le CM2. Notre maître , un français continuait à donner des cours. avec le plasticage des écoles , il n'y avait plus que 6 élèves. j'étais parmi les 6. Pour me rendre à l'école, je prenais un long chemin à travers les champs. Le maître ne sonnait plus la cloche. il nous faisait discrètement signe de la main pour rentrer. On travaillait dans une classe ou les rideaux étaient fermés, la lumière allumée,et la porte verrouillait à clé. Aujourd'hui, j'ai beaucoup d'admiration pour notre maître qui a fait son travail jusqu'au jour ou pour sa sécurité et celle de sa famille il est partie à son tour habiter dans un quartier français de la ville de Mostaganem.
à suivre..
en ce qui concerne la violence dans notre village comme d'ailleurs dans tous les villages , elle était aussi virulente que dans la ville. notre village est traversé par une route nationale. cette route est devenue très dangeureuse ainsi que le centre du village. Car l'OAS circulait en voiture, frappait et prenait la fuite. Le plus souvent ,ils se déguisaient en portant des barbes noires. En ce qui concerne les français de notre village, ils n'avaient plus de contact avec les Arabes dont la majorité se sont sauvés au douar. Il y avait à ce moment là 2 communautés distincte en guerre. l'OAS armé qui chassait les Arabes. Ces derniers faisaient de leur mieux pour leur echapper et sauver leur vie. Il y a eu une grande manifestation des OAS. Ce jour là, dans notre village aucun Arabe n'est sorti. Tous les français du village étaient sur la route en brandissant d'une main le drapeau français et de l'autre des révolvers. Au bord de cette route nationale il y avait des fermes isolées du village dont les habitants arabes n'ont pas quitté leur maison. Moi j'habitait une de ces fermes. Ce jour là nous avons fermé les fenêtres qui donnent sur la route. Mais on regardait à travers les volets ce qui se passait sur la route. Nos amis d'hier étaient tous dans la manifestation

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cherif75
l'O.A.S. entre alors dans une fuite en avant meurtrière et suicidaire .

Mosta1975

une bête touchée à mort... oui c'est très juste. Plus l'OAS ne croyait plus à son combat plus il intensifiait sa violence.

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yaz



sidhoum l aprentie de Jacob l islamophobe..met toi bien dans ta tete de troue duc , que ADMIN tien lui aussi à ces principes de neutraliter et devant dieu je jure qu il na jamais censurer un seul de mes posts..ADMIN sait tres biens qui je suis et il na nullement besoins de toi pour faire ce que sa conscience lui dictent..''ferèmeténé'' (tu mas compris) oui ou non ? vue que t es le neveu d un Israelien nonmer yacoub , je ne le croit pas et que pour toi l arabe latin , no capitcho...:arrow:

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38[Pied Noir] Nous sommes tous les Enfants d'Algerie - Page 2 Empty Icon "Citer" Jeu 21 Fév - 23:31

Sidhoum

Sidhoum

Luchar21…c’est bien dommage que Chadli ait ouvert TOUS les orifices de Yaz que Boum avait bétonné….

….et depuis nous avons hélas tous beaucoup souffert….

yacoub a écrit:
Luchar21 a écrit:
Lillas a écrit:
Admin. a écrit:
Sidhoum a écrit:
Mailaud a écrit:
la mouche Tsé-tsé a écrit:
le corbeau et le Renard a écrit:
la chèvre de m'ssiou Souguin a écrit:
Yaz a écrit:…..?!?….“….hmmm Cherif75 doit surement parler d'une nouvelle marque de dentifrice!”....(et ce Mailaud, pourquoi écrit-il en Chinois?!?) …

lilas

lilas

Luchar21…c’est bien dommage que Chadli ait ouvert TOUS les orifices de Yaz que Boum avait bétonné….

….et depuis nous avons hélas tous beaucoup souffert….d'hémorroïdes

yaz



mdm Lilas..je sait tres bien que tu me comprend et part credulité tu me tiens tete..je doit te donner combiens ma soeur ? pour que tu me comprennent..et ma soeur et je sait tres biens que tu suportent pas ce verbe..yaz..:arrow:

yaz



ma soeur Lilas..je ne suis pas ton ennemis..:arrow:

lilas

lilas

cherif75 a écrit:Témoignage sur les derniers jours de l'Algérie française.
En complément des écrits de Lurchar 21, je désire faire état d'événements vécus par moi et par ma famille à la fin de l'Algérie françaised'un réduit européen. ................. Mes parents ont alors la joie d'être désormais les éducateurs de l'état qu'ils souhaitent depuis si longtemps et pour lequel dans le plus grand secret, ils ont consacré les plus belles années de leur vie. Bien à vous, amitiés, Cherif75.
Cherif75, j'adore vos récits sans flagorneries

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