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[Histoire] L'emir Abdelkader un indigene assimilé

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Lorsqu’en octobre 1852, Louis-Napoléon Bonaparte, devenu le Prince-Président, vint annoncer à Abd el Kader, au château d’Amboise, qu’il le rendait à la liberté, il lui fit traduire un document où il lui disait : " Vous serez conduit à Brousse, et vous y recevrez du Gouvernement français un traitement digne de votre ancien rang... Votre religion comme la nôtre, apprend à se soumettre ’aux décrets de la Providence. Or, si la France est maîtresse de l’Algérie, c’est que Dieu l’a voulu, et la nation ne renoncera jamais à cette conquête. Vous avez été l’ennemi de la France, mais je n’en rends pas moins justice à votre courage, à votre caractère, à votre résignation dans le malheur ; c’est pourquoi je tiens à honneur à faire cesser votre captivité, ayant pleine foi dans votre parole. " Abd el Kader eut l’occasion de définir plus tard sa reconnaissance en termes symboliques : "D’autres ont pu me terrasser, disait-il ; d’autres ont pu m’enchaîner ; mais Louis-Napoléon est le seul qui m’ait vaincu. "

De ce jour en effet, Abd el Kader fut dévoué à la France, et il le fit avec une élévation et une délicatesse de sentiments révélées par bien des circonstances.

Lorsqu’il vint à Paris, en octobre 1852, avant de partir pour l’Orient, voir Louis-Napoléon à Saint-Cloud, il dit à l’officier qui l’accompagnait : "Les journaux ont prétendu que lorsque le Sultan (Louis-Napoléon) est venu me rendre ma liberté, je lui ai fait des serments. Je ne l’ai pas voulu, à cause de lui, et à cause de moi. A cause de lui, parce que ç’eût été diminuer la grandeur de sa générosité, en laissant croire qu’il m’avait dicté des conditions ; à cause de moi, parce qu’il me répugnait de passer pour un Juif qui rachèterait sa liberté moyennant un morceau de papier. Je veux, pour prouver que j’agis de ma pleine volonté, remettre entre les mains du Sultan un engagement écrit. "

Dans cet engagement, qu’il remit, il avait écrit : " Je viens vous jurer, par les promesses et le pacte de Dieu, par les promesses de tous les prophètes et de tous les envoyés, que je ne ferai jamais rien de contraire à la foi que vous avez eue en moi... J’ai été témoin de la grandeur de votre pays, de la puissance de vos troupes, de l’immensité de vos richesses et de votre population, de la justice clé vos décisions, de la droiture de vos actes, de la régularité de vos affaires ; tout cela m’a convaincu que personne ne vous vaincra, que personne autre que le Dieu tout-puissant ne pourra s’opposer à votre volonté. J’espère de votre générosité et de votre noble caractère que vous me maintiendrez près de votre cœur, alors que je serai éloigné, et que vous mettrez au nombre des personnes ce votre intimité, car si je ne les égale pas par l’utilité des services, je les égale par l’affection que je vous porte. "

Lorsqu’Abd el Kader visita l’église de la Madeleine, il prit le bras du curé pour entrer dans le temple des Chrétiens ; bien plus, il s’arrêta devant l’autel pour prier Dieu, donnant ainsi l’exemple de la tolérance. Aux Invalides, il dit au chirurgien : " Mon seul chagrin est que quelques-uns des braves qui se trouvent ici aient été blessés par les armes des miens. " Lorsque fut organisé, en novembre 1852, le plébiscite sur l’Empire, Abd el Kader faisait à Amboise ses derniers préparatifs de départ. Il écrivit au maire d’Amboise pour lui demander la permission de voter : "Nous devons, lui disait-il, nous considérer aujourd’hui comme Français, en raison de l’amitié et de l’affection qu’on nous témoigne. et des bons procédés qu’on a pour nous. " A la suite de cette lettre, il fut autorisé à déposer, ainsi que ses compagnons, des bulletins dans une urne spéciale. Or, par une coïncidence étrange, il y avait vingt ans, jour pour jour, qu’il avait été proclamé Sultan par les tribus !
Ainsi, cet Indigène algérien qui, vingt ans auparavant, prêchait la Guerre Sainte et aimait à se faire appeler " coupeur de têtes de Chrétiens pour l’amour de Dieu ", déclarait qu’il devait "se considérer comme Français ", et demandait à prendre part à un vote national. Bien plus, en quittant Amboise, il faisait don d’un magnifique lustre à l’église paroissiale... Quelle étape parcourue vers le patriotisme français et la tolérance religieuse, grâce à un contact prolongé avec la France.

De cette transformation d’Abd el Kader, conclure qu’un séjour en France doit faciliter l’évolution de tous les Indigènes algériens serait une grande erreur. Abd el Kader, étant prisonnier, resta en France dans son milieu, entouré des siens, et n’eut connaissance des mœurs et des institutions du pays que progressivement, par l’intermédiaire du général Daumas, puis du commandant Boissonnet. Il discuta quotidiennement, pendant plusieurs années, avec ces officiers, qui parlaient sa langue et qui connaissaient la mentalité des Musulmans algériens. Des hommes appartenant à l’élite indigène peuvent de la sorte, s’ils sont bien guidés, tirer d’un séjour en France grand profit pour eux et pour leur pays. Mais des hommes manquant d’une préparation suffisante et livrés à eux-mêmes, ne peuvent, par ce séjour, que perdre leurs qualités natives et subir de funestes déformations morales

Abd el Kader lui-même a exprimé en une formule imagée les effets différents que l’instruction peut produire suivant qu’elle s’adresse à un cerveau préparé ou non " La science peut être comparée à la pluie du ciel ; quand une goutte tombe dans une huître entr’ouverte, elle produit la perle ; quand elle tombe dans la bouche de la vipère, elle produit le poison. " Cette vérité s’applique à tous les pays et à toutes les races. La promesse de fidélité à la France qu’Abd el Kader avait faite, il la tint jusqu’à la fin de sa vie.

En 1860, alors qu’il était à Damas, il prévint le Consul de France de l’agitation antichrétienne qui se manifestait ; puis, l’émeute ayant éclaté, il appela à lui les Algériens, ses anciens fidèles de la Guerre Sainte, qui étaient venus nombreux le retrouver, et porta secours avec eux au Consul et à ceux que la populace poursuivait de sa haine. Il fit venir le Consul dans sa propre maison, y arbora le drapeau tricolore, et y recueillit les Chrétiens de toute nationalité qu’il put sauver. Accompagné de 300 Algériens et de deux de ses fils, il parcourait le quartier où grondait l’émeute en s’écriant " Oh ! les Chrétiens ! oh ! les infortunés, écoutez, venez à moi ! Je suis Abd el Kader, fils de Mahi ed Dine, le Moghrebin. Ayez confiance en moi, et je vous protégerai... " A cet appel, beaucoup de malheureux sortirent de leurs cachettes et vinrent à lui. Il sauva plus de 300 personnes au Consulat de Grèce, ainsi que tout le personnel de l’institution des Sœurs de Charité, 6 prêtres, 11 sœurs et 400 enfants, et les ramena chez lui, où se trouvaient déjà les divers consuls.

Les émeutiers s’étant réunis le lendemain devant sa maison, il les harangua en leur prêchant la tolérance d’après des versets du Coran ; puis, les arguments religieux restant sans effet, il leur déclara que s’ils osaient s’attaquer à ses protégés, il leur montrerait comment Abd el Kader et ses soldats savaient combattre. Il fit enfin publier, lorsque le calme fut un peu revenu, qu’il paierait 50 piastres pour chaque chrétien qui lui serait amené. Il put ainsi sauver plus de 12.000 chrétiens.

Abd el Kader reçut le grand cordon de la Légion d’honneur, et vit la pension qu’il recevait de la France portée à 150.000 francs ; il fit un voyage en France en 1865. Pendant la guerre de 1870-1871, apprenant que des Indigènes algériens se servaient de son nom pour tenter des soulèvements en Algérie, il leur écrivit pour les engager à se soumettre ; il écrivit en même temps au Gouvernement de la Défense Nationale : "Quand un grand nombre de nos frères (que Dieu les protège) sont dans vos rangs pour repousser l’ennemi envahisseur, et quand vous travaillez à rendre les Arabes des tribus libres comme les Français eux-mêmes, nous venons vous dire que ces tentatives insensées, quels qu’en soient les auteurs, sont faites contre la justice, contre la volonté de Dieu et la mienne ; nous prions le ToutPuissant de punir les traîtres et de confondre les ennemis de la France "

La défaite de la France l’affecta profondément. Des voyageurs étrangers reçus chez. lui s’étant permis de faire à ce sujet des réflexions déplacées, Abd el Kader sortit sans mot dire, puis revint peu après, revêtu de son grand cordon de la Légion d’honneur...

Ce qui avait permis ce rapprochement avec la France, c’est le fait qu’Abd el Kader avait réfléchi sur sa religion elle-même ; il l’avait mieux comprise et il était arrivé à la conviction qu’elle n’impose pas cette haine que son père et les autres marabouts avaient cru y découvrir. Resté profondément pieux, devenu même d’une piété ascétique, il se déclarait l’ami de la France, et il écrivait, dans l’ouvrage philosophique qu’il envoyait en 1855 à la Société Asiatique à Paris : " Si les Musulmans et les Chrétiens me prêtaient l’oreille, je ferais cesser leur divergence, et ils deviendraient frères à l’extérieur et à l’intérieur ".

Puissent les méditations et les conclusions de ce grand soldat, de ce pieux Musulman, de ce profond penseur, servir à montrer le vrai chemin à tous les Indigènes de l’Afrique du Nord.



Dernière édition par Admin le Mer 14 Mai - 21:08, édité 1 fois

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admin"SNP1975"

admin
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Le portrait de son petit fils l'emir Khaled qui est le symbole du nationalisme algerien.

Document sur la personnalité de l'Emir Khaled petit fils de Abdelkader.



Annexe 8







Opinion d' "Al Gharib " sur le départ d'Algérie de l'Emir Khaled dans l'été 1923 exprimée dans le journal anarchiste algérois Le Flambeau.
Un depart sans bruit, sans cris, sans protestation, est aussi blamable qu'un autre arbitraire du gouvernement. Khaled a laché ceux qui ont placé leur confiance en lui et fondé leur espoir sur sa personnalité ; il les a quitté sans leur dire adieu... Nous avons voulu faire de Khaled un Zaghloul, il a preféré Ben Ghabrit. Tant pis pour lui . Mr Speilmann(le resident generale de la france) nous parle des terres séquestrés à la famille d'Abdelkader pour justifier les 90 000 ( et non 36 000 que Khaled touche pour lui ... Quelle est la famille algéroise ou algérienne qui n'avait pas été éprouvéepar la conquete et son bien confisqué ? spyez persuadé que le jours ou le gouvernement français voudrait faire appliquer ce principe ( celui qui a démoli doit construire ) pour indemniser tous les Algériens éprouvés par sa faute , tous les milliards du Rhun , de la Ruhr et celui qu'il touchera de l'allemagne ne lui suffiraient pas . Il a déja payé les amendes de l'ancien gérant de L'Ikdam ( le journal de Khaled)....( 15 fevriér 1924).
Le réveil brusque de Khaled dans les rangs des communistes ne surprend pas ceux qui est certain , ce n'est point du tout les interéts des opprimés qui ont guidé ce prince rétribué vers le camp du prolétariat ; c'est l'espoir de se servir de la crédilutédes naifs pour assouvir son appétit de plus en plus dévorant .
Le tort des souteneurs de marianne est de lui avoir refusé le quatriéme galon ,tous le mal vient de là .
Malgré sa fidélité , son loyalisme , les grands services qu'il a rendu , lui et sa famille en Algérie , au Maroc et en syrie, il s'était trouvé ,( lui prince ) soumis à un réglement qui le rendait l'égal du fils d'un vulgaire colporteur .
Ainsi , tous ses efforts ne lui ont pas servi ; ni sa conduite au maroc , ou il a guerroyé pour la civilisation , en héros , contre les fréres musulmans , ou il se déguisait en montagnard pour se'introduire dans leurs ( les marocains ) milieux, au profit des conquérant , tout ce qu'il a pu faire pour la grandeur de la France et l'asservissement des ses compatriotes et coreligionnaires ne lui a pas été profitable. Peine inutile , espoir évéporé comme une promesse d'un fonctionnaire bourgeois.
Khaled qui est d'une nature vive, emporté et surtout impatiente , a voulu à tout prix venger son propre -amour, et ...il a lancé dans la foule plus ou moins musulmane son titre d'Emir et la " Baraka" du Chérif , deux garanties suffisantes pour conduire le troupeaux à l'abbatoir.
S'il nétait pas aux yeux des musulmans un Cherif, descendant du prophéte... il se serait fait naturaliser mais il craignait de perdre leur confiance , qui pouvait lui servir un jour ou l'autre . Il voulait avec son titre , etre au- dessus des réglements et des lois des vainqueurs et malgré ses ambitions et ses illusions, ou plutot son erreur , il est resté inferieur à un Ben Daoud , à un Cadi ou un Guellati... Ce qui a fait de la politique un marché.
Je ne lui en veux pas pour cela , s'il avait continué la carriére militaire , capitaine ou géneral , il serait classé parmis les gens de son rang et ses mémoires ne seraient embrouillés avec des contradictions flagrantes entre sa conduite passée et les principes qu'il veut adopter pour le présent.
Avant de porter le kepi et la panache , ne savait il pas qu'un musulman ne doit pas porter volontairement les armes dans les rangs des etrangers à sa foi ?
Ne savait - il pas non plus qu'un Bicot ne peut dépasser les trois galons décoratifs .?
Depuis 1830 , jusqu'au jour ou Khaled commençait à gouter les biens faits de la France , aprés vingt deux ans de service , la situation des indigénes n'etait ignorée de personne . Ce n'est pas quand on se sent gené Qu'on exhalte la générosité des gens, c'est quand on est riche et puissant , jeune et vigoureux , qu'on pratique le bien . Machiavel n'est il pas mort ?
La politique indigéne n'est pas un refuge pour les désepérés, ni pour les aspirants dictateurs.
Plus d'espoir dans l'armée, pas de superieur dans l'administration , Khaled a fondé son espoir dans la dictature ; mais , prenez garde , ce n'est pas la dictature du prolétariat , c'est celle de la bourgeoisis maraboutique , plus funeste et plus criminelle que toutes les autres dictatures . Camarades, méfiez vous !
Et musulmans ouvrez l'oeil" 15 aout 1924
Extrait du livre de Koulakssis et menyier.
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Dernière édition par Admin le Jeu 19 Juin - 22:31, édité 1 fois

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admin"SNP1975"

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Ce qu'aurait fait l'Emir 125 ans après sa mort

par Kamel Daoud
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Dans quelques jours, on fêtera la mort de l'Emir. Lequel ? Pas celui tôlier des années 90, mangeur d'enfants et de policiers, mais celui de l'histoire : l'Emir Abd El-Kader. Dans une mauvaise synchronisation entre son histoire et sa géographie, l'Algérie a eu un président légitime (l'Emir) avant d'avoir un pays, et possède, aujourd'hui, un pays qui n'arrive pas à produire un Président légitime. L'autre détail est que l'Emir n'est pas mort il y a 125 ans, mais des décennies avant. Auteur du plus pur geste d'ascétisme que l'on puisse imaginer, celui de renoncer à un Royaume pour une illumination, le bonhomme est mort une première fois le jour où il a déposé les armes et choisi de finir une histoire qui n'arrivait pas à commencer. Mort deux fois, le jour de son choix majeur et le jour de sa mort physique, il sera donc enterré deux fois : d'abord, là où il voulait, puis, là où il s'y attendait le moins.

Contrairement à ceux qui l'ont hérité donc, l'Emir a fabriqué la monnaie algérienne et ne l'a pas volé. Il a aimé les livres au lieu de les surveiller. Il avait des chefs militaires sous la main et pas sur le dos. Il aimait les chevaux, pas les ânes.

Il avait été élu, pas désigné. Il avait été déçu et trahi, pas démis et renvoyé. Cela arrive souvent lorsqu'un homme naît avant son peuple. La balle reçue par Boudiaf dans le dos, l'Emir semble l'avoir reçu des années durant, par ses tribus, la France et le reste. Rien n'a été aussi douloureux pour le chroniqueur, lors de ses périples de lecteur désordonné, que ces lettres et récits d'un Emir lâché de toute part, par ses tribus comme par son étoile, cerné par des généraux français nobles massacreurs, trahi par les voisins et inquiété par ses proches. Des lettres qu'il échangeait presque avec lui-même, faute d'un interlocuteur à sa hauteur céleste. C'est même le moment le plus fascinant et le plus bouleversant dans l'histoire de cet homme, que ce jour où il pensa aux femmes et aux enfants de smala, pour signifier à ses adversaires qu'il était fatigué en choisissant l'exil au Royaume. Cela laissa dans l'esprit de l'histoire nationale quelques réflexes et réflexions : l'Emir n'avait pas suffi autrefois comme le pétrole aujourd'hui, pour transformer la fatalité en destin. L'Algérie est un ensemble de tribus qui peuvent trahir ou s'unir. Il faut un Saint pour sauver l'Algérie, mais dès que le Saint réalise sa sainteté, il songe d'abord à sa peau et à son âme. Les meilleurs et les plus honnêtes sont ceux qui renoncent et creusent la terre pour contempler les racines des choses. Question opportune : qu'aurait fait aujourd'hui l'Emir s'il était encore vivant ? Il ne se serait pas présenté pour un 3ème mandat, ni contre la France. Il aurait simplement accompli ce geste qui a accompli son humanité : comme en 1860 à Damas, lors des émeutes anti-chrétiennes, il se serait rendu à Tiaret, pour assister au procès d'intention d'une jeune Algérienne, du nom de Habiba, selon les journaux, et qui a été jugée pour possession de six bibles et pour conversion inexplicable dans un pays devenu très prompt aux intolérances faute d'une industrie valable. Là, l'Emir n'aurait pas craint d'être traité de soldat de l'Occident, de laïc, de chrétien ou d'athée.

Il aurait fait son devoir, en expliquant qu'il agissait « par devoir de religion et d'humanité », comme autrefois. Mort deux fois et enterré deux fois, il aurait ajouté qu'il n'avait pas peur d'une nouvelle inhumation. Même sous terre, il y a des gens qui ne meurent jamais.

Quotidien d'Oran

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admin"SNP1975"

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La tombe de l’Emir Abdelkader en Syrie « profanée »



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Ses descendants crient au scandale : La tombe de l’Emir Abdelkader en Syrie « profanée »

La tombe de l’Emir Abdelkader à Damas a été profanée. Vide depuis le transfert de sa dépouille au cimetière d’El Alia à Alger en 1966, la sépulture, qui porte toujours ce grand nom de l’histoire de l’Algérie, sert désormais de dernière demeure à l’imam Mohamed Tah Sokar, décédé le 13 août dernier.




Un « grand privilège » pour ce cheikh, grand parolier et exégète, qui était l’imam de la mosquée où fut enterré l’Emir Abdelkader en 1886 à côté du tombeau de Cheikh Mohieddine ibn Arabi al Andaloussi. Avant sa mort, l’imam Tah Sokar avait émis le vœu d’être enterré dans la tombe de l’Emir. Les autorités syriennes, qui avaient beaucoup d’estime pour lui, n’ont pas hésité à exaucer son vœu, décidant ainsi d’ouvrir la tombe et d’y déposer sa dépouille sans demander l’autorisation à la famille de l’Emir.

L’un des gardiens de cette mosquée qui porte le nom de Cheikh Mohieddine ibn Arabi al Andaloussi affirme que la décision a bien été prise en haut lieu, sans cependant la justifier. « L’imam Tah Sokar aimait beaucoup l’Emir Abdelkader et était, lui aussi, une figure très connue et appréciée par les Syriens », a-t-il lâché en direction de la veuve de l’un des descendants de l’Emir qui s’est déplacée sur place pour confirmer l’information qui lui est parvenue trois jours après les obsèques. Une plaque portant le nom de l’imam Tah Sokar est bien fixée sur le tombeau. La famille de l’Emir se dit « consternée par ce qui s’est produit », considérant cela comme « un événement grave qui porte préjudice au patrimoine algérien ». Pour Jala Al Hassani Al Jazaïri, qui représente la 6e génération des descendants de l’Emir, il s’agit d’une profanation. « Ce n’est pas la première fois qu’on nuit à la personne de l’Emir et à l’histoire de l’Algérie. Mais aller jusqu’à toucher à sa tombe, cela devient extrêmement grave », fulmine-t-elle.

La descendance de l’Emir ne compte pas se taire face à cette atteinte à « un symbole qui marque le combat de l’Algérie et sa libération ». « Nous envisageons de porter plainte contre les auteurs de cet acte injustifiable », affirme Jala Al Hassani, espérant avoir le soutien de l’Algérie officielle. Pour la famille de l’Emir, il s’agit d’un caveau familial qui ne doit être touché par personne, quel que soit le motif.

Pour rappel, l’Emir Abdelkader fut l’un des leaders de la résistance contre le colonialisme français. Exilé en Syrie dans les années 1800, il fut un apôtre de la paix et de la fraternité entre les différentes races et religions. Ce qui lui valut de nombreuses amitiés et l’admiration des plus grands hommes politiques du XIXe siècle. Il mourut le 26 mai 1886 à Doumer, dans la banlieue de Damas à l’âge de 76 ans.




Par Mokrane Ait Ouarabi
El Watan

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boujema kharraj



Boujemaa Kharraj
On dit que L'emir Abdelkader était Franc-Masson
Est ce vrai?
Merci de me répondre avec objectivité

becharelkhir

becharelkhir

Franc-Masson= ou bien Franc-maçon,il faut préciser pour avoir une idée unique.

clairefontaine1963

clairefontaine1963

[size=7]salut mes frères, je viens de lire et de répondre à The best, Samir, talal, Tindouf, Yaz, taz, ce qui fais que j'ai plus envie de retenir ce texte sur Abdelkader.
le passé ne change pas, qu'il était ou non franc maçon. soyons positif et de bonne humeur pour une fois.





Abdelkader
ya bou aâlam
Daq el hel aâlam
Dawi hali ya bou
aâlam
Soultan el awliya

Allah daqt m'chelloul
Naâya
n'challal wa n'goul
Naâya n'challal wa n'goul
Dimek dirli
mziya
Allah daqt m'chelloul
Naâya n'challal wa
n'goul
Naâya n'challal wa n'goul
Sultan el
awliya

Refrain :
Ya sidi el houari
Fi mqamek nekhi
dhari
Ya sidi el houari
Fi mqamek nekhi dhari
Ya sidi
belqacem
Dir medjoudek ou thesen
Enta radjelghanem
Men dimek
dirli mziya

Refrain

Ya sidi boumediène
Ana
fi ardhak an amman
Ya sidi boumediène
Ana bardhak an
amman
Ya soultan el awliya
Ya bou aâlam en ghali

Ya
soultan el awliya
Ya soultan el djilani

Refrain

Ya
hassan maghnia
Wa chfini abdallah
Wa chfini abdallah
Soultan
el awliya

Refrain

Ya sidi m'hamed benoûda
Sidi
erdha aâliya
Ya sidi m'hamed benoûda
Sidi erdha
aâliya
Ya sidi belkacem
Dir medjhoudek ou thesen
Enta
aâcher ghanem
Men dimek dirli mziya

Refrain

Wenzour
sid el bourhan
Sidi abderrahmane
Soultan el awliya
Bou aâlam
el ghali
Soultan el awliya

admin"SNP1975"

admin
Admin

Une réponse pour toi cher ami B . kharraj.
Ramadhan Moubarek


L’Emir Abdelkader, l’Algérien, musulman de tradition sunnite malékite, était soufi et fils du cheikh (chef) de l’ordre soufi des Qâdîri dans l’ouest algérien.

Ce n’est pas l’Emir qui a choisi d’appartenir à la franc-maçonnerie, c’est elle qui l’a choisit. En effet le statut de l’homme, sa vaste culture, sa tolérance légendaire forçait le respect même chez ses ennemis. La franc-maçonnerie française l’appelait de vive voix et le réclamait de toutes ses forces ; l’homme de par ses actions était aux yeux de la franc-maçonnerie le symbole même du franc-maçon. L’événement historique qui accéléra les choses était la position de l’homme durant la crise meurtrière qui secoua la Syrie entre les chrétiens maronites et les druzes (communauté syncrétique affiliée à l’Islâm) ; l’Emir AbdelKader s’est installé à Damas en 1855. Le 10 juin 1860, il écrit à L’Aigle de Paris : « En ce moment, un désordre épouvantable règne parmi les Druzes et les Maronites. Partout le mal a des racines profondes. On se tue et l’on égorge en tous lieux. Dieu veuille que les choses aient une meilleure fin. ». L’émir écrit aussi : « Si quelqu’un d’entre vous voit un mal, qu’il intervienne pour le changer ; s’il ne le peut pas, qu’il le condamne par la parole ; s’il ne le peut non plus, qu’il le désapprouve, au moins en son cœur, c’est le moins qu’il puisse accomplir comme acte de foi. ». Joignant l’acte à la parole, AbdelKader et ses combattants se portent au secours des chrétiens maronites de Damas en 1860. Ce geste lui vaut une immense popularité en Occident.

Le 20 septembre 1860, les membres de la loge Henri IV à Paris (Grand Orient de France) suggèrent de lui manifester leur reconnaissance pour « ses actes éminemment maçonniques ». Reconnaissant en AbdelKader les qualités du Maçon, ils lui adressent le 16 novembre 1860 une missive approuvée par le Grand Maître, dans laquelle ils lui offrent de s’affilier à leur atelier. L’offre fut acceptée par l’homme, car à l’époque la franc-maçonnerie déclarait dans ses principes obéir à Dieu (le Grand Architecte du Monde) et croyait à l’immortalité de l’âme. Donc, on le remarque assez bien, la franc-maçonnerie, dans ces termes, ne pouvait pas être en contradiction avec la foi religieuse de l’Emir.

Les événements qui s’en suivent et les interprétations erronés que les francs-maçons ont fait de l’œuvre de l’Emir ont fini par rebuter l’homme de cet ordre. En effet alors que l’homme, personne imbue de sa foi islamique jusqu’à la moelle, croyait agir selon les règles de sa foi et sa religion, alors que les francs-maçons ont vu dans l’acte de l’homme (la crise syrienne de 1860) le symbole de la victoire du "drapeau de la tolérance face à l’étendard du prophète" ! Un autre facteur qui finit par rompre le lien, était l’évolution de la franc-maçonnerie, elle-même : d’obédience religieuse (principe de morale: l’existence de Dieu; et l’immortalité de l’âme) elle avait en effet fini par abandonner progressivement la philosophie religieuse pour une philosophie laïque étrangère à l’esprit d’AbdelKader, qui avait vu dans l’institution maçonnique une société de pensée pouvant être le trait d’union entre chrétiens et musulmans.





Sources :

Développements à partir « Abd el-Kader le magnanime » de Bruno Etienne et François Pouillon, éd. Découvertes Gallimard, 2003

http://www.marocainsdalgerie.net

yacoub

yacoub

La francv-maçonnerie existe-elle au Maroc ?
Je sais que la Turquie l' admet.

clairefontaine1963

clairefontaine1963


AVIS A LA POPULATION DU FORUM

UNE GRANDE NOUVELLE
L'AGENT CLAIREFONTAINE DE RENSEIGNEMENTS DES DEPORTES MAROCAINS(RDM)
A LE PLAISIR DE VOUS ANNONCER QU'IL A RETROUVE NOTRE FRERE TALAL EN COMPAGNIE DE SA CHIENNE.

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Il ressemble à Saddam

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