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Hocine Ait Ahmed réfute la thése du complot

3 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

les allégations de Mohamed Hassanine Haykal sur de prétendues complicités marocaines
Rabat, 26/05/08- Le leader historique du Front des Forces Socialistes (FFS-Opposition), M. Hocine Ait Ahmed, a réfuté les allégations du journaliste égyptien, Mohamed Hassanine Haykal sur de prétendues complicités marocaines dans le détournement de l'avion qui transportait en 1956 les dirigeants du FLN (Front de libération nationale) de Rabat à Tunis.

"Il était exclu qu'il y ait une complicité au sein du pouvoir marocain, puisque le Prince héritier a transmis au Roi Mohammed V (à) ma mise en garde et ma crainte contre les risques qu'encourait le Roi", qui souhaitait prendre le même avion que les leaders algériens et "j'ai moi-même suggéré de prendre un 2-ème avion", a affirmé le président du FFS, dans une émission de la chaîne internationale de télévision Medi-1 Sat, diffusée lundi matin.

Invité de l'émission "Aujourd'hui rencontre avec", intitulée "A propos d'un détournement de l'histoire: rétablir la vérité", Hocine Ait Ahmed qui vit en exil volontaire en Suisse, a qualifié de "mensonges ridicules et excentriques les récentes allégations du journaliste égyptien sur la chaîne Al Jazeera sur les circonstances du détournement de l'avion marocain, mis à la disposition des dirigeants du FLN.

"La responsabilité du détournement sur Alger de l'avion devant se rendre en Tunisie, le 22 octobre 1956, et à bord duquel se trouvait cinq dirigeants du FLN algérien, incombe au SDECE", les services de renseignements français, a notamment affirmé Hocine Aït Ahmed.

"Vous savez, en tant qu'Algérien, j'ai l'habitude de ne plus m'étonner de voir ressurgir des mensonges ridicules et excentriques dont la seule fonction est de totalement travestir les réalités", a-t-il dit, soulignant qu'aujourd'hui, "l'essentiel est de faire en sorte que l'opinion maghrébine puisse retrouver la vérité", a souligné Hocine Ait Ahmed, un des leaders charismatiques de la révolution algérienne.

Il a rappelé que cet "acte de piraterie" aérienne contre des hôtes du Maroc, qui venait de recouvrer son indépendance, a été fermement condamné par le Royaume du Maroc et la communauté internationale. "C'était une levée de boucliers formidable", s'est remémoré M. Aït Ahmed, soulignant la fermeté de la réaction de SM le Roi Mohammed V qui est allé jusqu'à proposer d'"échanger son fils contre la libération de ses hôtes".

"Au Maroc, ce qui était important du point de vue diplomatique et politique, c'est la réaction très ferme aussi bien du Roi que du Prince héritier qui ont dénoncé cet acte", a-t-il dit, lors de cette émission, enregistrée depuis l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris. Il a souligné que le SDECE, "n'avait pas besoin de complicité", puisque implanté alors partout, au "Maroc, en Tunisie et même au Caire".

Les propos de Hocine Aït Ahmed, qui ne sont pas nouveaux, sont également étayés par le témoignage, fait quelques années auparavant, par Max Lejeune, Secrétaire d'Etat français aux forces armées au moment des faits, en 1956, qui est revenu sur cette journée du 22 octobre 1956, dans l'émission, "les dossiers de l'écran", diffusée en 1982 par la 2-ème chaîne française et à laquelle M. Hocine Aït Ahmed avait pris part.

"Il s'agissait de l'interception d'un avion, qui était demandée par le général commandant en chef en Algérie et le Général commandant de la région aérienne en Afrique du nord".

Dans ce témoignage, Max Lejeune avait expliqué qu'il ne pouvait laisser "passer cet avion, alors que les militaires en réclamaient l'interception. Je dis que n'importe quel ministre n'aurait pas pu donner un autre ordre que celui que j'ai donné", car, a-t-il dit, il "s'agissait bien d'une guerre en Algérie et non pas d'une opération de maintien de l'ordre".

Dans cette même émission, le journaliste-écrivain, Raymond Tournoux, avait indiqué que le général commandant de la région aérienne en Afrique du Nord a "joué un rôle capital beaucoup plus que l'armée de terre dans cette affaire, avec l'objectif de porter un coup terrible à la rébellion".

Pour Hocine Aït Ahmed, ces témoignages "dénoncent de manière catégorique l'accusation de Haykal, car les militaires français considéraient qu'ils étaient engagés dans une guerre totale et que dans cette dynamique, ils ne pouvaient qu'arrêter et priver la révolution algérienne de ses dirigeants".

En effet, expliquera, Hocine Aït ahmed, le but de l'armée française qui entendait en finir avec la révolution algérienne, était de mener des offensives dans les montagnes pour désagréger totalement l'organisation intérieure, mais également au plan extérieur, en "décapitant la direction du FLN" en réaction contre les objectifs de la conférence maghrébine qui était "de modifier l'équation politique".

De fait, a-t-il expliqué, il s'agissait "d'en finir avec le tête-à-tête Algérie-France. Pour ce faire, il fallait absolument que le problème devienne essentiellement maghrébin".

Le ministre français des Affaires étrangères de l'époque, Christian Pineau (1956), reconnaîtra également dans les "Dossiers de l'écran", que le "Roi du Maroc ne nous a jamais pardonné cet acte (à). Nous avons donc perdu de, ce côté là, un certain nombre d'espoirs et nous avons mécontenté l'opinion internationale".

"Les Américains (à) étaient absolument hors d'eux lorsque cet événement s'est passé, ce qui a fortement contribué, selon lui, au comportement des Américains dans l'affaire de Suez , a-t-il dit.

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Aït Ahmed revient sur l'enlèvement des cinq historiques
par Mohamed Salah Boureni

Sous l'intitulé, Hocine Aït Ahmed répond à Hassanaine Haikel, la chaîne de télévision franco-marocaine Medi 1 SAT a consacré, hier, une émission sur le détournement, par les autorités françaises, de l'avion qui transportait cinq des chefs historiques de la Révolution algérienne, le 22 octobre 1956 de Rabat à Tunis.

L'émission réalisée à partir de l'Institut du Monde arabe comme l'indique son intitulé est la réponse du leader du FFS qui était parmi les cinq historiques qui se trouvaient dans l'avion arraisonné, aux accusations formulées par le journaliste vedette égyptien Hassanaine Haikel contre Hassan II. Ce dernier, selon Haikel, aurait été le complice des services français dans le détournement le 22 octobre 1956 de l'avion marocain, transportant les cinq chefs historiques de la Révolution algérienne. « L'histoire vous rattrape, M. Aït Ahmed, vous êtes au centre d'une polémique », interpellait l'animatrice de l'émission son invité tout en enchaînant «Haikel a réécrit l'histoire». Hocine Aït Ahmed répondra quand il prit connaissance des accusations contre le prince héritier du Maroc, «en tant qu'Algérien, je suis habitué à ces mensonges ridicules et excentriques, dont la seule fonction est de travestir les réalités ». Et d'ajouter que l'essentiel pour lui, c'est que les peuples du Maghreb prennent connaissance de la vérité.

Interrogé sur le motif de leur déplacement à Tunis, Aït Ahmed dira qu'il devait assister lui et ses compagnons à une conférence maghrébine. Une conférence dont l'objectif était d'associer la Tunisie et le Maroc à d'éventuelles négociations avec la France sur le statut futur de l'Algérie. « Fini le tête-à-tête avec Paris. Il fallait modifier l'équation politique » dira-t-il. L'animatrice, évoquant l'accusation de l'ancien patron du journal Al Ahram contre le Roi Hassan II, invitera Aït Ahmed à donner sa version des faits. « Le roi Mohamed V devait nous prendre dans son avion, et c'est moi qui ai suggéré au prince héritier, le changement d'appareil » a-t-il affirmé, en précisant avoir fait état à Hassan II de ses «craintes» de faire «prendre des risques» au roi Mohammed V en le faisant voyager dans le même avion que les dirigeants algériens, poursuivis par les services français. Il balayera toute complicité du futur roi du Maroc en disant que « Le SDEC était sur place, il était à Tunis et au Caire. Il était exclu qu'il eut une complicité ».

Rappelons que le leader du Front des forces socialistes était en compagnie de quatre autres dirigeants de la Révolution algérienne à savoir Ben Bella, Boudiaf, Khider et Lacheraf qui étaient à bord de l'avion DC-3 marocain arraisonné par l'armée française, alors qu'il survolait l'Algérie en se rendant de Rabat à Tunis où ils devaient assister à une conférence maghrébine. Hocine Aït Ahmed a confirmé ainsi que toute la responsabilité « incombait au SDEC». «Ne parlons pas de la France, mais de l'armée qui voulait en finir avec les dirigeants de l'extérieur », dira Aït Ahmed quand il a été invité à confirmer l'implication toute entière de la France dans le détournement. Selon le leader du FFS, la stratégie de l'armée française était d'empêcher à tout prix la tenue de la conférence maghrébine parce qu'elle pouvait avoir des conséquences autres que ce que désirait cette armée. Interrogé sur les réactions de la communauté internationale à la suite du détournement de l'avion, l'invité de l'émission parlera d'une réaction impressionnante pour dire ensuite que la réaction du roi du Maroc a été très ferme. Il acquiescera quand l'animatrice rappela que Mohamed V avait proposé aux Français d'échanger son fils contre les cinq leaders algériens. L'animatrice jalonnait son émission de morceaux choisis de séquences où intervenaient des acteurs français de la guerre d'Algérie, pour abonder dans le sens d'une implication entière de la France dans le détournement de l'avion. En ce sens, a été montrée une émission tournée en 1982, où Hocine Aït Ahmed affirmait déjà qu'il n'y avait pas eu de complicité du futur roi avec le SDEC dans le détournement. Revenant aux objectifs de la conférence maghrébine de Tunis à laquelle il devait assister avec ses quatre compagnons, Aït Ahmed a affirmé que l'indépendance de l'Algérie était devenue une affaire maghrébine. En soulignant que le rapport de force avait changé. Devant des séquences montrant la journaliste Eve Paris Deschamps à laquelle il avait confié des documents juste après son arrestation par les autorités françaises, Aït Ahmed abondera dans le même sens que cette dernière. Il confirma avoir donné un document de la révolution sur le Congrès de la Soummam et un autre sur un navire d'armes qu'il devait ramener des Etats-Unis vers le Maroc avec le consentement de Mohamed V. Ce qui lui permit de parler de la révolution qui devait concerner non seulement l'Algérie mais tout le Maghreb.



Le Quotidien d'Oran

http://www.marocainsdalgerie.net

deporté75

deporté75

الخبر الذي أذاعه هيكل فنّده كذلك السيد بوطالب المسشار السابق للمغفور له الحسن الثاني في مذكّراته الأخيرة و قد نعت بوطالب هيكل ب"حاطب الليل"...ليتكلّم هيكل إن كان فعلا شاهدا على التاريخ ونزيها في إدعااته، ليتكلم عن جمال عبد الناصر و جبروته في حق الإخوان الملمين و هزيمة 67 التي لم ينطفئ الى حدّ الآن لهيبها...

http://jamalelatmani@yahoo.fr

becharelkhir

becharelkhir

Déporté répond aux allégations de Hassanine Haikal
au sujet de détournement de l'avion qui transportait des léaders Algériens en 1956.



La nouvelle que Haiykal a diffusée, est catégoriquement démentie
par Mr. Boutaleb ancien conseiller du regretté Hassan II dans ses dernières mémoires, et ce dernier
a qualifié Haiykal de " bûcheron de Nuit " ...



Que Haiykal parle, si vraiment il est un témoin de l’histoire et honnête
dans ses prétentions.



Qu’il parle de Jamal Abdenasser et ses arrogances concernant les
atrocités qu’il avait commis aux frères musulmans, et qu’il parle également des
causes de la défaite de 1967,dont les cendres ne sont pas éteints à ce jour ...

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