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Cette drogue de l'ouest qui a changé de cap

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admin"SNP1975"

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Question d’approche

Editorial (Lundi 27 Septembre 2010)

Par : Omar Ouali


Le plus dramatique est que la courbe de la consommation ne cesse de monter d’année en année avec en sus la circulation de drogues dites “hard” comme la cocaïne et le cannabis. Et au train où arrivent les choses à partir de la frontière ouest, l’Algérie sera bientôt au hit-parade des pays qui se “défoncent”, à la recherche de paradis artificiels.

La consommation de la drogue, qui reste pourtant un délit aux yeux de la loi, a atteint un tel niveau de banalisation que son évocation ne choque quasiment plus personne. C’est devenu par la force des choses un phénomène de société, à caractère pathologique, qui n’épargne aucune catégorie sociale, aucune région du pays.
Les saisies opérées régulièrement par les services de police et de gendarmerie, et qui font les premières pages des journaux, en donnent un peu la mesure. Et encore, car ces saisies représentent à peine 10% des quantités qui entrent, selon Abdelmalek Sayah, le directeur de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie.
Mais le plus dramatique est que la courbe de la consommation ne cesse de monter d’année en année avec en sus la circulation de drogues dites “hard” comme la cocaïne et le cannabis. Et au train où arrivent les choses à partir de la frontière ouest, l’Algérie sera bientôt au hit-parade des pays qui se “défoncent”, à la recherche de paradis artificiels.
Abdelmalek Sayah, qui sait de quoi il parle pour avoir été en première ligne depuis des années sur le front de la lutte contre la drogue, tire encore la sonnette d’alarme. En effet, de l’argent a été investi sans compter par l’État pour la mise en place de centres de désintoxication à travers le pays, des campagnes de sensibilisation sont régulièrement lancées, mais force est de constater que ces mesures sont comme cataplasme sur jambe de bois.
Faut-il alors capituler devant la fatalité ? Certainement pas ? Il faut, cependant, une autre approche du phénomène qui doit jouer à la fois sur le levier des répressions, de la prévention et de la sensibilisation. Mais avec d’autres moyens, d’autres méthodes pour plus d’efficacité, avec l’espoir d’inverser à terme la tendance de cette malédiction qui fait des ravages dans notre société en butte à la perte de repères identificatoires.

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=143213

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

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Avant la résine de cannabis a été acheminée par des marocains et algériens à Maghnia et les environs en utilisant des sacs à dos et en marchant la nuit loin de la chaussée pour atteindre le client algérien.
Dernièrement en Algérie et en revenant chez moi en provenance de Beni Saf par taxi . J'ai rencontré un douanier en civil et on a ouvert ce sujet qui empoisonnent les relations algéro-marocaines. Je veux dire la drogue . Il m'a dit," Maintenant la drogue douce ou dur est acheminée par voie maritime à travers des Zodiaques et des bateaux de pêche."

Il a même cité l'endroit que les harragas et les contrebandiers utilisent pour fuir ou débarquer de la drogue



Il s'agit de la seul plage parmi les six du littoral temouchentois qui n'est pas sécurisé par la gendarmerie.
Il s'agit de cette plage sauvage:


Le baron de la drogue de Nador s’appelle “Pokémon”


Visitez notre blog de mémoire
http://0z.fr/5tknP



Dernière édition par admin le Mar 28 Sep - 1:55, édité 2 fois

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Cafétérias, marchés, ruelles et cités

Le cannabis se vend librement à Alger

La drogue ne cesse de faire des ravages dans les quartiers de la banlieue algéroise.

Le trafic a tendance à devenir courant de par l’astuce et les réseaux de narcotrafiquants qui redoublent d’intensité pour inonder les quartiers, malgré la présence très musclée des policiers qui ont accentué la lutte contre ce fléau. Durant l’année 2010, plus de 1000 kg de résine de cannabis ont été saisis par la police algéroise dans différentes opérations coup-de-poing effectuées dans les quartiers d’Alger. Par ailleurs, près de 2 150 personnes ont été arrêtées au cours de ces opérations anti-drogue. Les quartiers de la capitale sont devenus des lieux privilégiés pour les toxicomanes. Ces consommateurs de cannabis s’adonnent à cette drogue dans des lieux discrets, surtout durant la nuit, loin du regard des policiers. Ces quartiers

«dortoirs» abritent plusieurs jeunes toxicomanes. Ces derniers achètent discrètement la résine de cannabis auprès des vendeurs en détail. Pour 500 DA les 10 grammes, les jeunes toxicomanes n’hésitent pas à consommer cette drogue dans leurs quartiers. D’autres lieux sont également pris d’assaut par les toxicomanes. Il s’agit des cafétérias et mêmes les marchés. Ces nouveaux lieux, aujourd’hui devenus des espaces idéals pour la consommation de la drogue sont, toutefois, pris en considération par la police algéroise. Plusieurs opérations coup-de-poing ont été opérées à travers les cafétérias de la ville d’Alger. Soupçonnés d’être des lieux de consommation de drogue, ces lieux de commerce ont été pris pour cible par les éléments de la police lors du mois de ramadhan passé. C’est dans le cadre du plan «Alpha» que les services de sécurité, police et Gendarmerie nationale ont redoublé d’efforts pour lutter contre ce fléau dans ces lieux. Descentes en ville, contrôle des mosquées, incursions dans les cafétérias, irruptions dans les quartiers, en résumé, le mois de ramadhan a été pris très au sérieux par les services de sécurité afin de lutter contre ce fléau. Ainsi, depuis déjà deux mois plusieurs toxicomanes ont été arrêtés en flagrant délit à l’intérieur des cafétérias de la ville d’Alger. Les éléments de la BMPJ ont, cette fois-ci, adopté un nouveau mode opératoire. Il s’agit d’effectuer des descente-surprises dans les cafétérias et les cités. Ces lieux sont considérés par les policiers de nid pour les jeunes drogués. Il y a deux semaines, la police anti-stupéfiant a effectué une incursion durant la nuit au niveau de certaines cafétérias de la ville. Le but est de localiser des consommateurs de drogue à l’intérieur de ces commerces dans le cadre du plan

«Alpha». La mission a été qualifiée de succès puisque durant cette irruption plusieurs personnes ont été arrêtées en flagrant délit, la résine de cannabis entre les mains ou dans les poches. Les jeunes toxicomanes n’ont pas eu le temps nécessaire pour dissimuler les quantités de drogue qu’ils possédaient, car en face, l’incursion des policiers a été très rapide. Dans la commune de Réghaia, sept personnes ont étationr de cannabis dans une cafétéria populaire. Elles ont été écrouées. 100 grammes de résine de cannabis ont été récupérés au cours de cette descente. Durant la même nuit (12 septembre dernier) trois autres toxicomanes ont été pris en flagrant délit, cette fois-ci, dans une autre cafétéria à Rouiba. 30 grammes de cannabis ont été saisis au cours de cette irruption. Les cafétérias de la ville d’Alger sont des lieux très propices pour la consommation de cannabis, d’ailleurs c’est la raison pour laquelle les policiers et gendarmes comptent investir ces lieux dans chaque descente à Alger. Face à cette présence de plus en plus musclée de la police de la wilaya d’Alger dans les quartiers de la capitale, les trafiquants de drogue ont redoublé de vigilance. Ces derniers n’opèrent plus en plein jour. Ils préfèrent des endroits encore plus discrets et loin des yeux attentifs des services de sécurité. Devant la ténacité des policiers, la résine de cannabis est devenue très rare dans les milieux de la drogue. Face à cette «pénurie» de cannabis, la demande a dépassé tous les records durant ces dernières semaines, selon une source policière. Des raisons suffisantes qui ont permis l’impulsion des prix de cette matière mortelle. Le prix de la résine de cannabis a triplé aujourd’hui. A titre d’exemple, le prix d’un petit morceau de cannabis de 10 grammes seulement est passé de 200 à 500 dinars depuis le premier jour du ramadhan. Toutefois, et face à ce renforcement, les trafiquants de drogue arrivent, malgré ce terrain «miné» à vendre leur cannabis. Ils ont utilisé de nouvelles méthodes sur le terrain pour contrarier les policiers, mobilisés dans chaque point sensible d’Alger. Parmi les solutions adoptées par les trafiquants, la location d’appartements dans des quartiers discrets. Loin des yeux vigiles des policiers, ces trafiquants peuvent transporter leurs marchandises sans s’inquiéter. Mais avant cela, ces réseaux de malheur recrutent généralement un

«bouclier humain», en d’autres termes, une nouvelle personne pour faire transporter la drogue. Souvent en petits morceaux de 100 grammes, la nouvelle recrue, généralement un étudiant ou un jeune chômeur à la recherche d’un travail, sera exploitée par les trafiquants contre une somme d’argent rudimentaire accompagnée de quelques grammes de cannabis. La consommation de cette drogue a doublé aussi, et la quantité de cannabis est de plus en plus rare dans certains quartiers de la capitale, là où les milieux de toxicomanes sont implantés. Aujourd’hui, plus de 50 000 jeunes algérois s’adonnent à la drogue, selon une enquête de l’ONLCDT. En plus de ce chiffre effrayant, plus de 150 000 jeunes ont été traduits devant la justice en dix ans pour des affaires de drogue, estime l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Durant le mois sacré, la consommation de cette drogue mortelle a doublé, car la demande est beaucoup plus importante que l’offre. Pour ce ramadhan, les brigades anti-stupéfiants ont déjà opéré quelques descentes dans divers quartiers d’Alger. Ces irruptions ont permis l’arrestation de plusieurs personnes impliquées dans le trafic de résine de cannabis. Dernièrement, une jeune fille résidant à Saoula a été arrêtée avec 36 kg de cannabis et ce, à l’intérieur de son véhicule de type Chevrolet. L’étau se resserre de plus en plus sur les réseaux de trafic de drogue, à Alger. A Scala comme à Alger-Centre, la traque contre les poches de trafic de drogue s’est intensifiée ces derniers jours. Plusieurs jeunes ont été arrêtés au cours de ces descentes dans l’algérois.

S.A.

http://www.lejourdalgerie.com/Editions/280910/Rubriques/evenement.htm#1

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