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LES INTERËTS ETROITS ...FRANCE-MAROC

3 participants

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slimane

slimane

La campagne médiatique de dénigrement lancée par le Palais royal ces derniers jours à l’encontre de l’Algérie vise en fait deux objectifs.

Détourner l’opinion publique marocaine vers l’Algérie avec l’aide des puissances occidentales, particulièrement la France pour des considérations stratégiques

La situation devient complexe dans la région sahélo-sahélienne. Une série d’enlèvements de ressortissants étrangers au Sahel est perpétrée par Al Qaïda au Maghreb islamique.

Le dernier enlèvement de cinq Français, un Togolais et un Malgache – pour l’essentiel des collaborateurs d’Areva et de son sous-traitant Satom, filiale du groupe français Vinci – kidnappés à leur domicile se trouvant sur le site minier d’Arlit (nord du Niger), dans la nuit du 15 au 16 septembre, en rajoute davantage dans le désordre créé dans l’immensité du désert que se partage les pays de la région.

Une aubaine pour les pourfendeurs de l’Algérie, notamment le Maroc, d’affûter les armes, trouvant dans ces faits des arguments qui alimentent sa haine à l’égard de l’Algérie par presse interposée.

La campagne médiatique de dénigrement, lancée par le Palais royal ces derniers jours à l’encontre de l’Algérie, vise en fait deux objectifs. Détourner l’opinion publique marocaine vers l’Algérie afin de lui faire oublier les souffrances quotidiennes pour ne pas rendre de comptes sur l’échec de sa politique interne et avec l’aide des puissances occidentales, particulièrement la France pour des considérations stratégiques et imposer le Maroc dans le dossier du Sahel afin qu’elle puisse remettre les pieds dans la région. Ce que refuse l’Algérie, considérant que la lutte contre l’Aqmi est l’affaire des pays du Sahel, seuls concernés et ne souhaite pas l’implication de pays qui y sont étrangers.

Le Maroc n’en n’est pas à sa première attaque contre notre pays pour servir ses intérêts qui se confondent souvent aux intérêts des puissances occidentales. Déjà, aux premiers mois de l’indépendance de l’Algérie, le pays de sa Majesté a mené des attaques armées contre l’intégrité territoriale.

Pis, l’UMA (Union du Maghreb Arabe), censée résoudre les problèmes de l’intégration maghrébine sur tous les plans, s’est vidée de sa substance face aux agissements du Maroc envers le Sahara occidental. Aussi, durant la décennie noire, le royaume chérifien a été l’instigateur de nombreux événements tragiques qui ont secoué notre pays et il faut se rappeler que feu Hassan II a qualifié les évènements sanglants qui ont ébranlé l’Algérie de « laboratoire », refusant de faire jouer, « la solidarité » entre « frères ».

D’autres évènements survenus dans une période récente le long des frontières séparant les deux pays confirment l’attitude belliqueuse adoptée par le Maroc à l’égard de l’Algérie. L’affaire du Sahara Occidental, la situation sécuritaire au Sahel et le timing choisi par le Palais royal, pour lancer ses attaques contre l’Algérie, laissent à penser que ces faits sont intimement liés et obéissent à un plan global pensé et étudié dans des officines autres que ceux du Makhzen qui vise notre pays.

A partir de là, il est pertinent de se poser la question : pour qui roule le Maroc, nonobstant ses intérêts. Il est évident que les puissances, notamment la France qui veut se réimplanter dans la région, tirent les marrons du feu.

Pour les Français, l’enjeu est militaire d’abord et là le prétexte est trouvé, la lutte contre le terrorisme et économique ensuite pour exploiter les richesses du sous-sol de la région, menacées par l’intrusion des Américains et les Chinois.

Par : Sadek Belhocine

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Atavisme

Atavisme

Je crois que l'Algerie a 3 ennemis potentiels:

1- La France ancienne puissance coloniale berceau de nombreux lobbies anti-algeriens qui ont juré la perte et la ruine de l'Algerie (Harkis, pieds noirs...)

2- Israël: etat colonisateur de la Palestine et ennemi naturel des etats arabo-musulmans

3- Le Maroc: monarchie expansionnsite qui a fondé sa politique et son histoire sur le mensonge qui a endoctriné son peuple dans la haine de l'Algerie republicaine et legaliste.

- Je suis certain qu'un jour le conflit israelo-arabe prendra fin et l'Algerie fera la paix avec Israël.

- Je suis certain qu'un jour l'Algerie signera un traîté d'amitié avec la France et mettra fin à des années d'animosité

- Je ne suis pas sûr du tout qu'un jour les marocains seront de vrais amis pour l'Algerie, à moins qu'ils lavent leur conscience makhzenienne. Une demakhzenisation des esprits marocains est-elle possible???

Le Maroc actuellement est le receptacle de tous les ennemis de l'Algerie.
Tous ceux qui ne vivent que par la haine de l'Algerie ont tapis rouge au Maroc à l'image de ce Bernard Lugon, pied-noir anti-algerien notoire et eminence grise de la doctrine nauséabonde des makhzenis anti-algériens qui boivent la bave anti-algerienne de ce pied-noir comme du petit lait.

MJB



[quote="Atavisme"]

- Je ne suis pas sûr du tout qu'un jour les marocains seront de vrais amis pour l'Algérie, à moins qu'ils lavent leur conscience makhzenienne. Une demakhzenisation des esprits marocains est-elle possible??? quote.
TU VAS NOUS CITER CE QUE TU REPROCHES AU MAROC ET AUX MAROCAINS ET MOI OU QUELQU'UN D'AUTRE CITERONS ET REPROCHERONS A TES GOUVERNANTS LES MAUX QU'ILS FONT AU MAROC, AUX MAROCAINS ET A TOUS LES PEUPLES DE LA RÉGION.
OK. ALLEZ VAS Y.

slimane

slimane

................LE MAL EST ICI.............!!!

.................savez-vous que :
Au Sahara occupé, même le desert est interdit aux sahraouis

Le Sahara Occidental est en partie occupé par le Maroc de puis 1975. C'est la dernière colonie d'Afrique. En dépit de la quatrième convention de Genève, une forte proportion de la population sont des colons déplacés là par les autorités coloniales.
Les terres et matériaux sont données aux marocains comme incitations à se déplacer là, dans ce « paradis » sécuritaire. Ils reçoivent aussi des aides pour déménager et s'installer.
Une importante vague de plus de 120 000 d'entre eux étaient venus grossir en 1991 les effectifs du référendum annoncé et sont restés parqués pendant des décennies dans des campements de misère sur le route de Smara à l'entrée de El Aaiun. Ils ont depuis peu été déplacés vers le sud, ou logés dans des maisons, pour ne pas continuer à ternir l'image affichée par la propagande marocaine.

Les sahraouis restés dans leur propre pays ne peuvent bénéficier de leur terre, exploiter leurs ressources naturelles. Il n'ont pas accès au travail, mais peuvent bénéficier d'une petite aide de l'ordre de l'assistanat qui les rend dépendants du gouvernement colonial et de ses exigences.
Dans les villes artificiellement grossies du Sahara Occidental occupé, il est interdit à quiconque de posséder un potager ou un espace pour les animaux.
Pour se loger un sahraoui dans son pays doit acheter sa terre au colonisateur marocain, et il ne peut construire en dehors de plans et architectures qui lui sont imposés. Même la couleur des crépis est imposée, identique à celle de Marrakech.
Le blanc traditionnel des villes sahraouies est interdit. Les constructions datant de l'époque coloniale espagnole ont presque toutes été rasées, comme effacées.

À plusieurs reprises récemment, des jeunes et des familles sahaouis sont partis des villes pour aller s'installer dans le désert, organisés selon leurs traditions en groupements de tentes. Décisions de rejet ou de protestations, temporaires ou inscrites dans le temps, ces mouvements de la population sahraouie sont de toute façon étroitement surveillés et violemment empêchés par les autorités marocaines.
Ci-dessous trois récents épisodes de cela. Les premières fois, en juillet, dans l'enthousiasme de la décision, l'information avait circulé sans effort de confidentialité et les autorités coloniales avaient traqué et empêché toutes les tentatives suivantes en bloquant les routes.

Sur le fond, un dilemme persiste néanmoins pour les résistants : en territoire colonisé, partir c'est abandonner la ville aux colonisateurs, rester c'est être constamment surveillés discriminés et infiltrés. Partir dans le désert, c'est la possibilité de se regrouper et de jouir d'une forme de liberté de penser et d'expression, rester c'est assurer la résistance au quotidien, si mince soit elle.

Le 4 octobre 2010, 80 Sahraouis dont des femmes, enfants et jeunes sont partis s'installer à proximité de smara nord, sur le fleuve Saguia el Hamra.
ils sont partis après minuit pour ne pas être barrés par la police, et ont planté 14 tentes.
Ce sont jeunes chômeurs, techniciens et diplômés chômeurs sahraouis.

Leur volonté était de manifester pendant plusieurs jours pour dénoncer la situation qu'ils subissent.
Sur les slogans et pancartes, les chômeurs diplômes et les techniciens demandent le respect de leur droit au travail, les jeunes mariés demandent la possibilité d'avoir une maison.

120 agents de la police la gendarmerie, des forces axillaires, la DST (direction de la sécurité territoriale) et les RG (renseignements généraux) les ont encerclés avec 12 voitures et camions d'intervention rapide. Il n'y a eu ni pourparlers ni négociations, et les manifestants ont été dispersés par la force. Les tentes et la nourriture ont été confisqués.
Les manifestants sont toujours sur place, et disent ne pas vouloir rentrer à Smara tant que leurs revendication n'auront pas été satisfaites.

Le 3 octobre, un important groupe de sahraouis était parti à 25km au Sud est de El Aaiun pour planter la tente. Une quarantaine de tente avaient été installées selon l'association des familles de détenus et disparus sahraouis.

Les familles se sont exilées massivement dans le désert pour protester contre la politique de répression marocaine contre les civils sahraouis en lutte pacifique pour le droit à l'autodétermination et l'indépendance.
C'est aussi une protestation contre la politique de marginalisation et de destruction de leurs moyens de subsistance, du déni de leur droit à l'emploi, mais aussi contre les violences physiques contre les militants revendiquant pacifiquement pour le respect des droits de l'homme.
Les familles sahraouies revendiquent d'autre part de pouvoir profiter de la richesse de leurs terres.

Les différentes autorités sécuritaire de l'occupation marocaine, gendarmerie, police, forces auxiliaires, et groupement d'intervention rapide ont encerclé les tentes. Ils ont exigé d'inspecter toutes les voitures, et tenté d'empêcher le sit in des familles rejointes par les étudiants.

Le plus important pour les forces sécuritaires semblait être de convaincre les sahraouis de ne pas déployer les drapeau de la RASD. (République Arabe Sahraouie Démocratique)
Ils ont pour ce faire promis 35 emploi dans la promotion nationale.
Cette proposition a été rejetée par les sahraouis. Ils n'ont pas d'autres demandes envers d'état marocain que celle qu'il obéisse au droit international, cesse le pillage des ressources naturelles, et permettre au peuple Sahraoui l'application de son droit à l'autodétermination et l'indépendance.

Les autorités marocaines ont obligé par la force les manifestants à retourner à El Aaiun occupé.
Ceux ci ont cédé à l'inquiétude provoquée par la brutalité des autorités d'occupation et la peur des enfants et des femmes.
De retour en ville le groupe a provoqué différentes rassemblements dans plusieurs rues de la ville, criant son rejet de l'occupation. Les manifestations ont été violemment réprimées par la police marocaine et nombre d'entre eux ont été grièvement blessés.
Les membres du groupe ont affirmer qu'ils retourneraient dans le désert jusqu'au respect de leur revendications légitimes.

Au mois de juillet 2010 un important groupe de sahraouis avait tenté à plusieurs reprises de quitter la ville pour aller s'installer dans le désert.
Excédés par les discrimination et désabusés par l'impossibilité pour eux de trouver une place dans la ville et dans le tissu économique local, ils avaient décidé de partir vivre dans le désert, pour bénéficier au moins de la liberté de l'espace.
Ils avaient à chaque fois été empêchés ou rapatriés de force dans la ville par les autorités coloniales marocaines, qui avaient tenté de casser le mouvement en faisant des promesses d'assistances qui avaient été rejetées.

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