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Cette Algérie qui ne « piffre » pas le Maroc
La presse algérienne continue toujours sur sa lancée. Après s'être acharnée sur le PSOE espagnol pour ne pas avoir adopté la position d'El Mouradia concernant les événements de Laâyoune, elle retourne au bon vieux disque anti-français. Selon cette presse, la France, cet "ancien colon" qui continue de coloniser certains esprits à Alger, même s'il en est sorti il y a plus de 60 ans, est la source du malheur de tout ce qui advient au Maghreb.
Il faut croire que le pouvoir algérien n'arrive toujours pas à avaler la décision du conseil de sécurité de ne pas élargir les prérogatives de la MINURSO aux droits de l'homme dans le Sahara, même après une propagande bien préparée, parfaitement huilée, soutenue et fortement financée en pétrodollars. La prestation de MAE
marocain M. Fassi-Fihri qui a remis les pendules à l'heure au parlement européen ainsi que les déclarations récentes de la commission UE-Maroc qui félicite le Maroc pour ses avancées en matière de droits de l'homme sont en train de pousser le leadership algérien hors de lui. D'aucuns penseraient qu'après les révélations très crousillantes de Wikileaks qui détaillent cette politique d'hostilité et de basses oeuvres, le leadership algérien serait embarassé ou gêné que soient étalées à la communauté internationale ses actions belliqueuses envers le pays voisin...
Rajoutant à ces signaux politiques encourageants émanant de l'UE qui ne font que valider et accélérer la dynamique opérée au Maroc depuis bientôt 11 ans, l'annonce cette semaine de la concrétisation du projet de TGV avec l'achat de 14 rames et les multitudes de projets structurants lancés par Mohamed VI au nord du pays ne sont pas pour calmer les crises d'inimité d'un régime algérien en fin de vie qui est mis à mal
à l'intérieur comme à l'extérieur du pays et qui regarde impuissant ce Maroc continuer sa marche vers le développement et la démocratie, d'autant plus qu'elle vient d'un voisin dépourvu de richesses pétrolières. L'irritation est facilement palpable dans les emplettes des journaux du pouvoir. Rien n'y est
épargné. Tout y passe. Le Maroc est LE sujet du jour, de tous les jours, déclarations sorties de leur contextes, sous-entendus dénigrants, propos insultants, tout est bon pour « casser du marroki ».
Aussi, la stratégie anti-Maroc du mois s’articule actuellement sur la France et sa relation exemplaire avec le Maroc. Dans quasiment tous les journaux proches du régime, on essaie de faire comprendre au lecteur algérien, que la France, "ce grand méchant ex-colon", bloque la création d'une République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) dans le Maghreb et empêche 150.000 âmes - l'équivalent de deux stades de
football - de prendre le contrôle d'un territoire aussi grand que la Grande Bretagne dans l'une des zones les plus instables du monde.
La raison de ces attaques contre le pays de Molière ? Le soutien français au plan d'autonomie
marocain. Après avoir mal digéré le refus de la France de parler de repentance, la préférence de Renault à s'installer à Tanger Med, le pouvoir algérien pense prendre sa revanche en pointant du doigt la position de la France concernant le dossier sahraoui et plus particulièrement la solution d'autonomie marocaine.
Sachant que toutes les chancelleries qui comptent ont affiché un soutien clair à cette initiative de paix "sérieuse et crédible" telle que décrite par les résolutions mêmes de l'ONU, la France semble ne pas se soucier outre-mesure des mini-crises d'un pouvoir algérien adolescent qui cherche coûte
que coûte à faire diversion face à la situation interne catastrophique que vit le peuple algérien. Un peule pauvre dans un pays riche.
Devant une fin de règne qui est tout sauf rassurante d'un Bouteflika qui a failli à répondre aux
attentes du peuple algérien, et ce, même avec plus de 200 milliards de dollars en caisse, tout porte à croire que le signal a été donné par les généraux algériens afin de « concocter » des ennemis externes et de raviver l'épouvantail de la victimisation, de la "main étrangère" qui cherche à nuire aux intérêts algériens. Intérêts, que ce leadership, n'arrive toujours pas à définir, 60 ans après que la France ait quitté son ancienne province nord africaine.
Source : Forum-dz.com
Le conflit du Sahara est un écran de fumée et quand cette fumée se dissipe . On aura Lahmada et le Touat intelligemment.
Nous sommes fidèles à notre devise monarchique.
Allah El Watan El Malik
