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Solution pour une sortie de crise en Algérie

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kenadssa-marocaine

kenadssa-marocaine

Les événements qui ont secoué la Tunisie et qui secouent aujourd’hui l’Egypte sont un tournant historique dans l’évolution dans la région. Les deux prochains pays qui seront touchés seront l’Algérie et la Syrie. Ces événements expriment la colère des populations contre des dirigeants qui se sont écartés de la trajectoire historique des nationalismes issus des luttes de libération du 20èm siècle. Les générations des militants des années 1940 et 1950 avaient pour objectif de créer des Etats respectés au niveau international, développés économiquement et évolués socialement. Les élites postindépendance ont échoué et n’ont réalisé aucun de ces objectifs. Elles ont au contraire créé des régimes autoritaires coupés de la population et gangrenés par la corruption.
La protestation violente qui a commencé en Tunisie, et qui atteindra bientôt l’Algérie, a pour aspiration le rétablissement de la confiance des populations envers leurs Etats. Les Tunisiens, les Egyptiens, les Algériens… ne veulent plus avoir honte de leurs institutions, de leurs armées, de leurs polices…, détournées à ce jour de leur vocation à servir la Nation. Les régimes des pays arabes ont perdu leurs légitimités et la confiance des peuples. Ils n’ont pas les ressources pour évoluer et se transformer pour devenir des émanations de leurs sociétés. Le changement radical est inéluctable, avec une rupture totale avec des régimes qui ont gravement porté atteinte à l’orgueil de la Nation, à la dignité des citoyens, à l’avenir des futures générations et au passé de la résistance à la colonisation.
Du point de vue historique, les événements en Tunisie et en Egypte ont toujours eu des retombées en Algérie. Le renversement de la monarchie égyptienne par les Officiers Libres en 1952 a encouragé les nationalistes Algériens à préparer l’insurrection de 1954. Celle-ci a été précipitée par les soulèvements en Tunisie et au Maroc contre le Protectorat français. Il faut rappeler que le mot « fellaga » vient de Tunisie. Ce terme était employé par les colons Français pour désigner les fidaïnes Tunisiens qui frappaient les représentants de l’ordre colonial à la tête.
La déferlante populaire qui a commencé en Tunisie est imminente à Alger, Oran, Constantine… Il faut la canaliser, l’accompagner pour atteindre ses objectifs : l’établissement d’un Etat de droit et d’un régime démocratique. Il est de la responsabilité des citoyens et des fonctionnaires de l’Etat d’éviter le bain de sang qui risque d’endeuiller des milliers de familles. La haine qu’ont les jeunes Algériens à l’endroit de la nomenklatura n’a pas son équivalent dans la région. L’Algérie a vécu des événements sanglants qui ont coûté la vie à 200 000 personnes dans les années 1990 et les cicatrices sont encore vives. L’Algérie est un pays riche dont les richesses ont été dilapidées par des dirigeants cupides et véreux au-dessus des lois de l’Etat (Affaires Khalifa et Sonatrach entre autres). La population en veut à Bouteflika et au DRS pour avoir mené le pays à la ruine et au désastre.
Il n’y a cependant pas de fatalité et le bain de sang peut être évité. Il faut pour cela que le Commandement militaire ne commette pas une seconde erreur historique et qu’il accepte le changement du régime en aidant la société à restaurer les institutions de l’Etat. Les mesures à prendre dans l’immédiat pour calmer la population sont les suivantes :

-Destitution de Abdelaziz Bouteflika

-Radiation de l’ANP de Tewfik Médiène et de ses plus proches collaborateurs

-Dissolution de tous les services du DRS, à l’exception de ceux de l’espionnage et du contre-espionnage. Cette mesure est destinée à retirer l’armée des ministères, de la gendarmerie, de la police, de l’administration judiciaire et des médias.

-Formation d’un gouvernement de transition présidée par Abdelhamid Mehri et composée de personnalités nouvelles qui n’ont eu aucun lien avec le régime. Sa mission principale est de gérer les affaires courantes de l’Etat et de préparer des élections présidentielle et législatives dans un délai de trois à six mois.

-Dissolution de l’Assemblée nationale et du Sénat avec obligation aux députés et Sénateurs de reverser au Trésor leurs traitements depuis l’année 2008

-Retrait du soutien financier de l’Etat aux partis RND et FLN Le gouvernement de transition aura une autorité politique sur le Commandement militaire qui l’aidera à réaliser sa tâche de maintien de l’ordre et de protection des biens et des vies des personnes. Il invitera l’ensemble des citoyens à s’organiser en associations ou partis politiques pour apporter leur contribution à la mise en œuvre de la démocratie et de l’Etat de droit. A cet effet, aucune sensibilité politique ne sera exclue des institutions sous les conditions suivantes :
-Reconnaître le monopole de la violence à l’Etat qui l’exerce dans le cadre de la loi
-S’engager à respecter la liberté d’expression et la liberté de la presse dans le respect de l’honneur de tout citoyen
-Reconnaître l’égalité juridique entre les hommes et les femmes
-Accepter le système électoral à la proportionnelle
-S’engager à accepter le verdict des urnes quel que soit le résultat
L’Etat de droit de la démocratie appartiennent aux perspectives historiques de l’Algérie. Il serait vain de vouloir s’y opposer. Il vaut mieux accompagner ces évolutions sans violence comme l’ont fait les ex-pays socialistes de l’Europe de l’Est. La responsabilité des hauts fonctionnaires, en particulier des officiers supérieurs de l’armée, est grande. Ils sont appelés à être à la hauteur des défis de l’histoire.


Lahouari Addi, Universitaire

bacharalkhir

bacharalkhir

Le tournant historique dans l’évolution dans la région.
Les deux prochains pays qui seront touchés seront l’Algérie et la Syrie.
Ces événements expriment la colère des populations contre des dirigeants qui se sont écartés de la trajectoire historique du nationalisme issu des luttes de libération du 20èm siècle. Les générations des militants des années 1940 et 1950 avaient pour objectif de créer des Etats respectés au niveau international, développés économiquement et évolués socialement.
Les élites postindépendance ont échoué et n’ont réalisé aucun de ces objectifs. Elles ont au contraire créé des régimes autoritaires coupés de la population et gangrenés par la corruption.


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bacharalkhir

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Algérie:Emeutes et saccages - Les dégâts «se chiffrent en milliards» à Béjaïa



La spectaculaire flambée des prix des produits de première nécessité, opérée sans aucun préavis par les producteurs, les importateurs et les grossistes, a provoqué de violentes émeutes au début du mois de janvier dernier. Plusieurs wilayas du pays avaient été touchées par ce mouvement de colère qui s'est vite transformé en actes de pillage, de vandalisme et de saccage des biens publics et privés. Ces hostilités qui ont duré cinq jours à travers toutes les localités de la wilaya de Béjaïa se sont soldées par de lourds dégâts.



Même si aucun bilan exhaustif n'a été établi depuis par les autorités compétentes, les stigmates de cette explosion sociale sont encore visibles et se chiffrent en milliards de dinars, selon les autorités locales. Au chef-lieu de wilaya, les jeunes insurgés ont saccagé et incendié plusieurs agences bancaires, dont la BNA, la Badr, la Cnep, BNP Paribas et la Société Générale.



Le mobilier et les équipements de ces établissements ont été systématiquement pillés. L'agence centrale de Mobilis, l'opérateur historique de téléphonie, a été aussi vidée de tout le matériel avant d'être incendiée. Dans les rues, les panneaux de signalisation, les abribus, les lampadaires et les distributeurs automatiques de billets ont également été arrachés.



La localité voisine d'Amizour compte parmi les communes qui ont enregistré les plus gros dégâts. L'agence locale du CPA, le tribunal, le centre culturel Malek Bouguermouh, les locaux de l'Algérienne des eaux, ceux de la Sonelgaz et les services des impôts ont été ravagés par les feu. Alexo, une entreprise privée spécialisée dans la production de profilés d'aluminium, a subi aussi quelques dégradations.



Les trottoirs, les espaces verts et des magasins ont été défoncés. Akbou figure aussi parmi les villes les plus touchées dans la vallée de la Soummam. Le tribunal local, les locaux des services de sécurité, les bâtiments de la poste, les services du fisc et les agences commerciales des services publics de base comme l'électricité, le gaz, l'eau et le téléphone ont été sérieusement endommagés.



Dans la région du littoral, la ville de Kherrata a enregistré des pertes considérables. Le tribunal, le siège de l'APC, la recette des impôts, l'agence Cnep-Banque, l'agence Sonelgaz, celle de l'Algérienne des eaux, les bureaux des assurances et ceux de la poste ont été gravement sabotés et leurs biens emportés par la foule en furie.



Dans une dizaine d'autres communes, on peut énumérer - à peu près - les mêmes dégâts. S'exprimant sommairement sur le sujet au lendemain de ces émeutes, le wali avait parlé de 495 logements squattés, 4 tribunaux incendiés, de 7 établissements scolaires et d'un internat vandalisés, au moins 5 agences bancaires brûlées. Les agences de l'Algérienne des eaux (ADE) et celles de la Sonelgaz ont été également incendiées dans au moins 6 communes.



A cela s'ajoutent plusieurs recettes des impôts, des bureaux de poste, des établissements culturels, des sièges d'APC et de daïra, l'éclairage public et d'autres biens du patrimoine étatique.Afin de remédier à tout ce gâchis, le premier responsable de la wilaya avait promis de tout mettre en oeuvre pour réparer tous les dégâts dans les meilleurs délais. En attendant les réparations, qui vont certainement prendre un certain temps, les citoyens ressentent déjà les inconvénients de cette situation.

Liens Pertinents

Pour se faire délivrer un casier judiciaire ou un certificat de nationalité, par exemple, tous les citoyens de la wilaya de Béjaïa s'adressent au palais de la justice du chef-lieu de wilaya. Des files interminables y sont quotidiennement enregistrées. Pour régler une facture ou pour payer leurs impôts, les usagers éprouvent beaucoup de difficultés.



La pression sur les bureaux de poste épargnés se fait aussi sentir. Afin d'alléger quelque peu toutes ces contraintes, on a commencé à installer ces services publics de base dans des locaux provisoires en attendant la réhabilitation des infrastructures endommagées.



On trouve, par exemple, une maison des jeunes reconvertie temporairement en annexe de l'APC ou en tribunal. Des solutions d'urgence comme celles-là donnent cependant un semblant de satisfaction aux administrés.
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bacharalkhir

bacharalkhir

Tizi Ouzou : Imposante marche des étudiants



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]El Watan le le 01.02.11 | 13h53
A l’appel de la coordination locale des étudiants de l’université Mouloud Mammeri, des milliers de personnes ont battu le pavé, ce mardi 01 février, à travers les différentes artères de la ville de Tizi Ouzou.


La procession s’est ébranlée, à 11 heures, du campus de Hasnaoua jusqu’au siège de la wilaya. Durant tout l’itinéraire de la marche, les étudiants ont scandé des slogans hostiles au pouvoir. « Pour une véritable université », « pour les libertés démocratiques et un État de droit» et «non au système LMD », lit-on, entre autres, dans les banderoles brandies pas les marcheurs.
«Cette action a été une réussite puisqu’elle a drainé plusieurs milliers de personnes. Nous voulons, à travers cette marche, interpeller encore une fois, le pouvoir sur la situation que traverse l’université et nous demandons également un changement pacifique et démocratique», a déclaré un membre de la CLE.
Notons aussi que l’action de la CLE a été soutenue par les lycéens et le RCD. D’ailleurs, nous avons remarqué la présence du président de l’APW et des parlementaires de la formation de Saïd Sadi. «Nous avons pris part à cette marche parce que nous soutenons les revendications des étudiants. L’heure est à la mobilisation et à l’union», a estimé Mohamed Ikherbane, sénateur du RCD.

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