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Le 9 Mars 2011 est désormais une date historique au Maroc

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bacharalkhir

bacharalkhir

C’était une sortie très attendue. C’était le premier grand discours royal après les manifestations du 20 février dont les revendications semblent être parvenues au plus haut sommet de l’Etat. Le 9 Mars 2011 sera-t-il une date historique ?

Un revival de la Révolution du Roi et du Peuple ?

Constatons:
Louange à Dieu.

Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,.
Cher peuple,.

Je M'adresse à toi aujourd'hui pour t'entretenir de l'amorce de la phase suivante du processus de régionalisation avancée, avec tout le potentiel dont il est porteur pour la consolidation de notre modèle de démocratie et de développement, et ce qu'il induit comme révision constitutionnelle profonde. Nous tenons celle-ci pour être la clé de voûte des nouvelles réformes globales que Nous entendons lancer, toujours en parfaite symbiose avec la nation dans toutes ses composantes.

Nous tenons tout d'abord à saluer la pertinence du contenu du rapport de la commission consultative de la régionalisation que Nous avions chargée, le 03 janvier de l'an passé, d'élaborer une conception générale d'un modèle marocain de régionalisation avancée.

A cet égard, Nous rendons hommage à la commission, son président et ses membres, pour la consistance et le sérieux du travail accompli. Nous saluons, au même titre, la contribution constructive que les organisations politiques, syndicales et associatives ont apportée à ce chantier fondateur.

Faisant suite à l'annonce faite dans Notre Discours du 20 août 2010, à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, Nous invitons chacun à s'inscrire dans le processus qui est à l'œuvre pour assurer la maturation de cette conception générale et ce, dans le cadre d'un débat national aussi large que constructif.

Suivant une démarche progressive, la commission a proposé la possibilité d'instaurer la régionalisation avancée au moyen d'une loi, dans le cadre institutionnel actuel, en attendant que mûrissent les conditions de sa constitutionnalisation.

Or, Nous estimons que le Maroc, au vu des progrès qu'il a réalisés en matière de démocratie, est apte à entamer la consécration constitutionnelle de la régionalisation avancée.

Il Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux, parce que Nous tenons à ce que la régionalisation avancée soit l'émanation de la volonté populaire directe, exprimée à travers un référendum constitutionnel.

Aussi, avons-Nous décidé, dans le cadre de la réforme institutionnelle globale pour laquelle Nous nous sommes attaché, dès Notre accession au Trône, à créer les conditions propices, de faire en sorte que la consécration constitutionnelle de la régionalisation puisse s'opérer selon des orientations fondamentales, permettant notamment de :.



- Conférer à la région la place qui lui échoit dans la Constitution, parmi les collectivités territoriales, et ce, dans le cadre de l'unité de l'Etat, de la nation et du territoire et conformément aux exigences d'équilibre et de solidarité nationale entre et avec les régions.



- Prévoir l'élection des conseils régionaux au suffrage universel direct, et la gestion démocratique des affaires de la région.



- Conférer aux présidents des conseils régionaux le pouvoir d'exécution des délibérations desdits conseils, en lieu et place des gouverneurs et des walis.



- Renforcer la participation de la femme à la gestion des affaires régionales et, d'une manière générale, à l'exercice des droits politiques. A cet effet, il convient de prévoir des dispositions à même d'encourager, par la loi, l'égal accès des hommes et des femmes aux fonctions électives.



- Procéder à la refonte de la composition et des attributions de la Chambre des conseillers, dans le sens de la consécration de sa représentativité territoriale des régions. Quant à la représentation des organisations syndicales et professionnelles, elle reste garantie au moyen de plusieurs institutions, dont et au premier chef, le Conseil Economique et Social et ce, dans le cadre de la rationalisation de l'action des composantes du paysage institutionnel. Notre objectif ultime reste de consolider les fondements d'une régionalisation marocaine à travers tout le Royaume, avec, en tête, les provinces du Sahara marocain , une régionalisation fondée sur une bonne gouvernance propre à garantir une nouvelle répartition équitable, non seulement des attributions, mais aussi des moyens, entre le centre et les régions.

En effet, Nous ne voulons pas de régionalisation à deux vitesses : des régions privilégiées dotées de ressources amplement suffisantes pour leur essor, et des régions démunies sans atouts pour réaliser leur propre développement.


Cher peuple,.

Attaché à ce que la régionalisation dispose des atouts nécessaires pour atteindre sa pleine efficience, Nous avons décidé d'inscrire ce processus dans le cadre d'une réforme constitutionnelle globale vouée à la modernisation et la mise à niveau des structures de l'Etat.

Le Maroc a assurément réalisé d'importants acquis nationaux, grâce à l'action que Nous avons résolument conduite en faveur d'un concept renouvelé de l'autorité, et pour mettre en Âœuvre de profondes réformes et de grands chantiers dans le domaine politique et en matière de développement.

Nous avons, parallèlement, mené à bien des réconciliations historiques avant-gardistes, à travers lesquelles Nous avons consolidé les fondements d'une pratique politique et institutionnelle qui se trouve désormais en avance par rapport aux possibilités offertes par le cadre constitutionnel actuel.

Si Nous avons pleinement conscience de l'ampleur des défis à relever, de la légitimité des aspirations et de la nécessité de préserver les acquis et de corriger les dysfonctionnements, il n'en demeure pas moins que Notre engagement est ferme de donner une forte impulsion à la dynamique réformatrice profonde qui est en cours, et dont le dispositif constitutionnel démocratique constitue le socle et la quintessence.

La sacralité de nos constantes qui font l'objet d'une unanimité nationale, à savoir l'Islam en tant que religion de l'Etat garant de la liberté du culte, ainsi que la commanderie des croyants, le régime monarchique, l'unité nationale, l'intégrité territoriale et le choix démocratique, nous apporte un gage et un socle solides pour bâtir un compromis historique ayant la force d'un nouveau pacte entre le Trône et le peuple.

A partir de ces prémisses référentielles immuables, Nous avons décidé d'entreprendre une réforme constitutionnelle globale, sur la base de sept fondements majeurs :.

- Premièrement : la consécration constitutionnelle de la pluralité de l'identité marocaine unie et riche de la diversité de ses affluents, et au cÂœur de laquelle figure l'amazighité, patrimoine commun de tous les Marocains, sans exclusive.

- Deuxièmement : La consolidation de l'Etat de droit et des institutions, l'élargissement du champ des libertés individuelles et collectives et la garantie de leur exercice, ainsi que le renforcement du système des droits de l'Homme dans toutes leurs dimensions, politique, économique, sociale, culturelle, environnementale et de développement.

Cela devrait se faire notamment à travers la constitutionnalisation des recommandations judicieuses de l'Instance Equité et Réconciliation (IER), ainsi que des engagements internationaux du Maroc en la matière.

Troisièmement : La volonté d'ériger la Justice au rang de pouvoir indépendant et de renforcer les prérogatives du Conseil constitutionnel, le but étant de conforter la prééminence de la Constitution et de consolider la suprématie de la loi et l'égalité de tous devant elle.

- Quatrièmement : La consolidation du principe de séparation et d'équilibre des pouvoirs et l'approfondissement de la démocratisation, de la modernisation et la rationalisation des institutions, à travers :.

- Un parlement issu d'élections libres et sincères, au sein duquel la prééminence revient à la Chambre des représentants - avec une extension du domaine de la loi-, tout en veillant à conférer à cette institution de nouvelles compétences lui permettant de remplir pleinement ses missions de représentation, de législation et de contrôle.

- Un gouvernement élu, émanant de la volonté populaire exprimée à travers les urnes, et jouissant de la confiance de la majorité à la Chambre des représentants.

- La consécration du principe de la nomination du premier ministre au sein du parti politique arrivé en tête des élections de la Chambre des représentants et sur la base des résultats du scrutin.

- Le renforcement du statut du Premier ministre en tant que chef d'un pouvoir exécutif effectif, et pleinement responsable du gouvernement, de l'administration publique, et de la conduite et la mise en œuvre du programme gouvernemental.

- La constitutionnalisation de l'institution du Conseil de gouvernement, la définition et la clarification de ses compétences.



- Cinquièmement : Le renforcement des organes et outils constitutionnels d'encadrement des citoyens, à travers notamment la consolidation du rôle des partis politiques dans le cadre d'un pluralisme effectif, et l'affermissement du statut de l'opposition parlementaire et du rôle de la société civile.



- Sixièmement : La consolidation des mécanismes de moralisation de la vie publique et la nécessité de lier l'exercice de l'autorité et de toute responsabilité ou mandat publics aux impératifs de contrôle et de reddition des comptes.



-Septièmement : La constitutionnalisation des instances en charge de la bonne gouvernance, des droits de l'Homme et de la protection des libertés.


Cher peuple,.

Suivant l'approche participative dont Nous avons consacré le principe dans toutes les réformes majeures engagées, Nous avons décidé de constituer une commission ad hoc pour la révision de la Constitution, en tenant compte, dans le choix de ses membres, des critères de compétence, d'impartialité et d'intégrité.

Nous en avons confié la présidence à M Abdeltif Mennouni, notoirement connu pour sa sagesse, sa grande maîtrise académique du droit constitutionnel, sa vaste expérience et son expertise juridique.

Nous invitons, par ailleurs, la commission à être à l'écoute et à se concerter avec les partis politiques, les syndicats, les organisations de jeunes et les acteurs associatifs, culturels et scientifiques qualifiés, en vue de recueillir leurs conceptions et points de vue à ce sujet.

Il appartient ensuite à la commission de soumettre les résultats de ses travaux à Notre Haute appréciation dans le courant du mois de juin prochain.

A travers ces orientations générales, Nous entendons mettre en place un cadre référentiel pour le travail de cette Commission. Cela ne la dispense pas, pour autant, de faire preuve d'imagination et de créativité pour proposer un dispositif constitutionnel avancé pour le Maroc d'aujourd'hui et de demain.

En attendant que le projet de la nouvelle Constitution soit soumis au référendum populaire, qu'il entre en vigueur après son approbation, et que soient mises en place les institutions qui en seront issues, les institutions actuelles continueront à exercer leurs fonctions dans le cadre des dispositions de la Constitution actuellement en vigueur.

A cet égard, Nous appelons à une mobilisation collective pour faire aboutir ce grand chantier constitutionnel. Nous devons tous être animés en cela de confiance, d'audace et d'une ferme volonté de placer les intérêts supérieurs de la nation au dessus de toute autre considération.

Nous exprimons également toute la fierté que Nous inspire le sens élevé de patriotisme dont fait preuve Notre peuple fidèle, avec toutes les catégories et les régions, tous ses partis et ses syndicats responsables, et avec sa jeunesse ambitieuse. Nous formons, en outre, le vœu que le débat national élargi couvre toutes les questions cruciales pour la patrie et les citoyens.

En lançant aujourd'hui le chantier de la réforme constitutionnelle, nous franchissons une étape majeure dans le processus de consolidation de notre modèle de démocratie et de développement.

C'est une étape que Nous entendons renforcer en poursuivant la réforme globale engagée dans les domaines politique, économique, social, culturel et de développement.

Nous nous y emploierons en veillant à ce que toutes les institutions et les instances remplissent au mieux le rôle qui leur incombe respectivement, et en demeurant attaché à la bonne gouvernance, à la justice sociale renforcée et à la consolidation des attributs d'une citoyenneté digne.

"Ma volonté est d'aller de l'avant sur la voie de la réforme, autant que je le puis. Puisse Dieu m'accorder Son soutien et gratifier mon action de succès. Je me confie à Lui et je reviens repentant vers Lui ". Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh".
Sa Majesté MohamedVI


bacharalkhir

bacharalkhir

Analysons:
Le Mouvement du 20 février, à défaut d’avoir été entendu par les défenseurs du statut quo, semble avoir été attentivement écouté par le Roi. Le souverain a d’ailleurs salué « le sens élevé de patriotisme dont fait preuve le peuple fidèle, avec sa jeunesse ambitieuse ».
Il semble d’ailleurs que les principales revendications de cette jeunesse rentrent dans le projet de réformes annoncé dans le discours de ce mercredi. Ainsi la plus emblématique sera la réforme constitutionnelle qui réconciliera enfin le cadre institutionnel avec les réalités de la société marocaine.
Le Roi a, de ce fait, annoncé un agenda clair : une commission ad hoc devra rendre les résultats de ses travaux dans le courant du mois de juin prochain. Cette commission sera présidée par Abdelatif Mennouni qui entamera une concertation large avec « les partis politiques, les syndicats, les organisations de jeunes et les acteurs associatifs, culturels et scientifiques qualifiés ».

Le sujet de la régionalisation, également très attendu, a servi de rampe de lancement à la réforme constitutionnelle. Le Roi a insisté sur une refonte profonde, marquée par la constitutionnalisation de l’amazighité du Maroc, une nouvelle brique dans l’édifice l’identité nationale marocaine. Une demande légitime des mouvements amazighs mais aussi du Mouvement du 20 février.

L’indépendance de la justice constituera vraisemblablement un pilier important de la réforme. Il est prévu également le renforcement des prérogatives du Conseil constitutionnel afin de « consolider la suprématie de la loi et l'égalité de tous devant elle ». Une étape importante dans l’édification de l’Etat de droit sera ainsi entamée.

La séparation des pouvoirs, qui commence à s’esquisser sera clairement déclinée par l'initiative visant à renforcer constitutionnellement la Chambre des représentants, et les prérogatives du gouvernement. La constitution garantira ce processus démocratique et transformera le Premier ministre en « chef d'un pouvoir exécutif effectif, et pleinement responsable du gouvernement, de l'administration publique, de la conduite et la mise en œuvre du programme gouvernemental ».

Ce n’est pas tout puisque dans le discours du souverain, il a été évoqué « la consolidation de l'Etat de droit et des institutions, l'élargissement du champ des libertés individuelles et collectives, ainsi que la garantie de leur exercice. Cela devrait se faire notamment à travers la constitutionnalisation des recommandations judicieuses de l'Instance Equité et Réconciliation (IER), ainsi que des engagements internationaux du Maroc en la matière ».

Enfin, la corruption, le népotisme et la dilapidation des deniers publics n’ont pas été oubliés. Le nouveau projet de constitution devra viser « la consolidation des mécanismes de moralisation de la vie publique et la nécessité de lier l'exercice de l'autorité et de toute responsabilité ou mandat publics aux impératifs de contrôle et de reddition des comptes ».

Ces quelques grands axes de la réforme constitutionnelle figurent parmi les sept qui ont été cités par le Roi Mohammed VI dans son discours. Ils témoignent de la volonté sans faille du souverain de voir son pays accéder au rang de nation moderne et démocratique. Le Roi, contrairement à de nombreux dirigeants des pays de la région, s’est montré à l’écoute de son peuple. Ce discours pourrait ainsi servir à donner une voix à cette « exception marocaine ». Le gouvernement, les partis politiques, les institutions étatiques, comme tous les décideurs partisans du statu quo, devront désormais être à la hauteur des reformes demandées par le peuple et le Roi. Ainsi ce discours du 9 mars sera gravé dans le marbre de la constitution de notre royaume.

Comme l’a précisé le souverain qui n’a pas oublié ce qui fait le fondement de ce pays depuis l'indépendance, cette réforme profonde de la constitution constituera « un socle solide pour bâtir un compromis historique ayant la force d'un nouveau pacte entre le Trône et le peuple ».
De Mohammed V à Mohammed VI, la Révolution au Maroc a toujours été conjuguée au pluriel, entre le Roi et son Peuple
La voix des Marocains

bacharalkhir

bacharalkhir

Et que maintenant tout est là:

Les jeunes sont descendus dans la rue, ils ont lancé un appel de détresse, un SOS, le roi vient de lancer une bouée de secours. il ne peut nager à la place des autres maintenant c'est à cette jeunesse marocaine qui a montré tellement de bon sens et de maturité de s'en saisir et d'en faire bon usage.
Il serait malheureux de voir encore les même prendre le relais, les jeunes doivent continuer leur démarche positive selon leur besoins et non pas selon les désirs de leurs ainés qui ont démontré leur incapacité à conduire la chose publique.
La jeunesse doit profiter de cette écoute active pour passer les messages justes et construire les ponts qui vont la relier au développement dans le cadre d'une économie concertée sociale et solidaire.
Bon courage et si nous pouvons apporter un peu de notre modeste expérience nous mettrons la main avec les jeunes mais uniquement à leur demande
.

bacharalkhir

bacharalkhir


Mohamed VI et nos rois roturiers

Lui, est un jeune roi, nos "présidents de républiques", eux, sont des rois roturiers qui ne descendent d'aucune lignée, des parvenus qui se voient en monarque archaïque, rêvent de remplacer les rois de l'ancien temps...Ils regardent derrière eux !

Même si on devait lui prêter quelques calculs politiciens, même si le Maroc reste une terre où l'on réprime encore le journaliste et où la précarité reste une réalité, force est de reconnaître que le roi Mohamed VI a osé, prendre le chemin inverse des présidents de "républiques" du Maghreb, voire du monde arabe : il va amender la Constitution pour concéder de ses pouvoirs au profit d'un futur Premier ministre désigné par les urnes (chef de la future majorité) à l'heure où Abdelaziz Bouteflika amende la Constitution pour étendre ses pouvoirs.

C'est le grand paradoxe : une monarchie va dévancer sur la route démocratique, des "républiques" dont c'est la vocation pourtant, de mettre en pratique les vertus démocratiques.

La raison est très simple : un royaume peut s'engager dans la modernité sous la houlette d'un jeune roi qui regarde devant lui ; nos "républiques" elles, sont bloquées car ce sont des "royaumes pervertis", des régimes politiques autoritaires et travestis qui ont pris l’apparence de la République occidentale moderne mais qui, dans le fond, ont surtout pris son archaïsme à la monarchie orientale. A la différence d'un jeune roi, nos "président de républiques", des rois roturiers qui ne descendent d'aucune lignée, des parvenus qui se voient en monarque archaïque, rêvent de remplacer les rois de l'ancien temps...Ils regardent derrière eux !

Alors l'Algérie royaume ou république ?
Non, une joumloukia.
La belle langue arabe a tout prévu. La royauté s’y dit mouloukia, c’est-à-dire l’appropriation du pays par un seul homme : le malik, littéralement « le propriétaire » Et nos joumloukiates ne sont que cela : une propriété privée. Une propriété privée hermétique où le pouvoir absolu est sans limites et où l’autoritarisme se présente à l’état pur.
Il aurait été une monarchie classique, comme celles qui continuent à régner au Maroc, en Jordanie, en Arabie Saoudite ou dans les États du golfe, notre pays aurait eu un roi ! Il aurait été une République moderne telles qu’elles fonctionnent en Occident, en Inde, ou en Amérique latine, il aurait un président élu !
N’étant qu’une monarchie archaïque sur le modèle de l’Irak, de la Libye, de la Syrie, de l’Égypte ou de la Tunisie, l'Algérie aura un roi roturier et éternel que personne n’a choisi et qui règnera par une dictature de la pire espèce, par l’incurie, la gabegie, l’incompétence et le désordre destructeur .
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