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La presse algerienne et la question du sahara

3 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

La presse algerienne de ce mercredi et la nouvelle sur le sahara

L’ENVOYÉ SPÉCIAL DE L’ONU VIOLE SES PRÉROGATIVES DE MÉDIATEUR
La bavure de Van walsum
Par :Abdelkamel K.
Lu : (10 fois)

Allant à contre-courant du rapport de Ban Ki-moon, lequel exhorte les parties à poursuivre
leurs négociations directes sous l'égide de l'ONU “pour tenter de trouver une solution de consensus”, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU outrepasse le rôle de facilitateur que lui assigne sa mission dans le conflit et se “disqualifie” comme médiateur, selon le Front Polisario.

Dans un document remis au Conseil de sécurité, reflétant son opinion personnelle, Peter van Walsum évoque une “option irréaliste”, selon laquelle “l'indépendance pourrait être hors d'atteinte pour le peuple sahraoui”.
Par cette prise de position inattendue et incompatible avec sa mission de facilitateur dans le conflit du Sahara occidental, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU se range du côté d’une des deux parties en conflit, en l’occurrence le Maroc, en violation des dispositions des résolutions sur le dossier. Plus grave, Peter van Walsum se met en porte-à-faux avec le rapport remis par Ban Ki-moon au Conseil de sécurité dans lequel il recommande aux parties de poursuivre leurs négociations directes sous l'égide de l'ONU “pour tenter de trouver une solution de consensus”.
C’est d’ailleurs ce qu’a relevé l'ambassadeur d'Afrique du Sud, Dumisani Kumalo, qui préside le Conseil de sécurité en avril, en indiquant à la presse qu'à l'occasion de consultations sur la question du Sahara occidental lundi, le Conseil avait reçu deux documents, “apparemment contradictoires”, de la part de M. Van Walsum et du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. L’émissaire onusien s’est même permis d’affirmer que le Front Polisario devrait renoncer à l’option d’indépendance.
Les craintes des dirigeants sahraouis de voir l'émissaire des Nations unies pour le Sahara occidental, Peter van Walsum, s'employer à favoriser le plan marocain d'autonomie sous souveraineté marocaine de ce territoire étaient donc fondées. Dans notre édition d’hier, Brahim Ghali, l’ambassadeur sahraoui à Alger avait pourtant mis en garde contre tout dépassement du diplomate batave en affirmant : “Le rôle de M. Van Walsum est de trouver une solution respectant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, et j'ajoute que toute solution ignorant la volonté et le droit du peuple sahraoui est vouée à l'échec.” De son côté, le représentant en France du Front Polisario, Omar Mansour, a souligné, hier dans un communiqué de presse, que l’émissaire spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Peter Van Walsum, qui a estimé “irréaliste l’indépendance sahraouie, se disqualifie comme médiateur”. Insistant sur le fait qu’au moment où les débats du Conseil de sécurité se poursuivaient, à la lumière des recommandations du secrétaire général des Nations unies, le représentant sahraoui dira : “M. Walsun a donné son appréciation selon laquelle l’indépendance n’est pas une solution réaliste et que les deux positions (l’indépendance et l’autonomie) doivent être écartées pour rechercher une option qui ne soit pas l’indépendance totale.” Il rappellera que “le Conseil de sécurité a passé en revue le rapport du secrétaire général des Nations unies sur le Sahara occidental qui préconise la poursuite et l’intensification des négociations entre le Front Polisario et le Maroc, engagées à Manhasset, ainsi que la prolongation du mandat de la Minurso de six mois”. Selon M. Mansour, avec “ce genre de déclarations, qui cherchent à influer les débats, M. Walsun annonce sa couleur et se disqualifie comme médiateur”, alors que “son rôle est de défendre le rapport du secrétaire général et d’agir dans son contexte”.
Poursuivant son raisonnement, il expliquera qu’“il ne faut pas oublier que la question du Sahara occidental n’est pas un conflit frontalier, dans lequel il faut chercher le compromis”, mais un “problème de décolonisation d’un territoire non autonome interrompu par l’invasion du Maroc” qui a violé “l’avis du Tribunal international de justice et les résolutions des Nations unies”.
Enfin, mettant l’accent sur le fait que “nul ne peut se substituer au peuple sahraoui dans le choix de son destin en toute liberté et démocratie”, il s’interrogera : “Au nom de quel droit peut-on défendre l’indépendance du Kosovo et faire des acrobaties pour justifier l’occupation illégale du Maroc au Sahara occidental.” Il conclura en réaffirmant que le Front Polisario “continuera à coopérer avec les Nations unies et poursuivra son engagement en faveur des négociations substantielles et sans préalable dans le cadre des résolutions 1754 et 1783 du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance”.

K. ABDELKAMEL

Liberté



Dernière édition par Admin le Jeu 24 Avr - 14:22, édité 1 fois

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Compromission
Par :Zahir Benmostepha
Lu : (19 fois)

La légèreté du propos illustre l’inconsistance du raisonnement de l’émissaire de l’ONU Peter van Walsum, réduisant le conflit entre le Maroc et le Polisario, presque, dirions-nous, à une simple querelle où il s’agit de ramener une des parties à la raison.

Plus royaliste que le roi du Maroc, Peter van Walsum, envoyé spécial de Ban Ki- moon pour le Sahara occidental, tire un trait sur trente-deux ans de combat du peuple sahraoui, pour lui dénier ce que lui reconnaît la légalité internationale. Et c’est au nom d’un réalisme douteux, qui s’abreuve à la mamelle de la compromission dont les relents se confondent avec les basses manœuvres du Makhzen, que cet émissaire de l’ONU décrète le rêve d’indépendance de tout un peuple irrecevable parce que irréaliste.
L’argumentaire de Peter van Walsum procède d’un échafaudage intellectuel qui échoue lamentablement à l’examen de l’histoire contemporaine, prenant à témoin la révolution algérienne pour soutenir désormais à bout de bras, le droit pour les peuples du monde à décider en toute souveraineté de leur avenir. La légèreté du propos illustre l’inconsistance du raisonnement de l’émissaire de l’ONU Peter van Walsum, réduisant le conflit entre le Maroc et le Polisario, presque dirions-nous, à une simple querelle où il s’agit de ramener une des parties à la raison. Paternaliste à souhait, l’émissaire, sans savoir qu’il tord le cou à la volonté du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, qu’il viole la légalité internationale, et qu’il entre par effraction dans un rêve du peuple sahraoui, forgé dans la souffrance, pour demander avec une telle candeur au Front Polisario de renoncer à l’indépendance.
“L’indépendance du Sahara occidental n’est pas un objectif réaliste et le Front Polisario devrait y renoncer”. C’est la meilleure trouvaille de l’émissaire de l’ONU soutenue par une logique désarmante. Celle qui voudrait que le Polisario abandonne la partie parce que Walsum estime qu’il est impossible de faire pression sur le Maroc pour qu’il abandonne sa revendication de souveraineté sur le Sahara occidental.

Liberté

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admin"SNP1975"

admin
Admin

SAHARA OCCIDENTAL
Van Walsum roule pour Mohammed VI
23 Avril 2008 - Page : 24
Lu 37 fois


Le représentant personnel de Ban Ki-moon estime l’indépendance du Sahara occidental irréaliste.

Réponse du berger à la bergère. «Nul ne peut se substituer au peuple sahraoui dans le choix de son destin...», a répondu Omar Mansour, représentant du Polisario en France. Les propos de l’émissaire de l’ONU, l’Organisation des Nations unies, concernant le Sahara occidental, ont été révélés par l’ambassadeur d’Afrique du Sud. M.Dumisani Kumalo a déclaré, avant-hier à la presse, que le Conseil de sécurité qu’il préside a reçu deux documents «apparemment contradictoires». L’un émanant du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies et l’autre de M.Van Walsum, son représentant personnel pour le Sahara occidental. Dans son document reflétant en toute apparence une «opinion personnelle», ce dernier «évoque ce qu’il appelle l’option réaliste, selon laquelle l’indépendance pourrait être hors d’atteinte pour le peuple sahraoui, affirmant que le Front Polisario devrait devenir réaliste», a fait savoir M.Kumalo. La pilule est dure à avaler. 32 ans après une longue lutte et de lourds sacrifices qui doivent mener le peuple sahraoui à son indépendance. Les réactions à ce type de pirouette ne se sont pas fait attendre. Ce n’est toutefois pas encore la volée de bois vert.
M.Omar Mansour, représentant du Front Polisario en France, a vivement réagi «avec ce genre de déclarations qui cherchent à influer sur les débats, M.Van Walsum annonce sa couleur et se disqualifie comme médiateur». Van Walsum out pour le prochain round de négociations entre le Maroc et le Polisario? Gaffe involontaire ou gaffe tout court? Celui qui devait servir de médiateur entre les deux parties en conflit, a visiblement outrepassé ses prérogatives. Le facilitateur de l’ONU était chargé, notamment d’essayer de faire appliquer les résolutions 1754 et 1783 du conseil de sécurité.
Ces dernières appellent à une solution pacifique négociée, juste et durable, qui respecte le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum. Pour rappel, les quatre précédentes tentatives pour essayer de rapprocher les points de vue des délégations marocaine et sahraouie se sont soldées par un échec. Le Royaume chérifien campe sur ses positions et ne jure que par son plan d’autonomie sous souveraineté marocaine. Peter Van Walsum s’y serait-il plié? Les Américains y ont déjà manifesté de l’intérêt. «L’idée de M.Van Walsum mérite d’être sérieusement prise en considération», a déclaré le représentant américain au Conseil de sécurité de l’ONU, Zalmay Khalilzad. «Si nous nous engageons dans cette voie, nous devrions aussi dire aux Palestiniens de renoncer», a déclaré, pour sa part, l’actuel président du Conseil de sécurité, le Sud-Africain Dumisani Kumalo.
Le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental a pourtant été qualifié de «rapport équilibré» par l’ambassadeur de la République arabe sahraouie à Alger. Ce rapport est équilibré...«Il constitue une avancée en comparaison des rapports publiés précédemment», a déclaré M.Brahim Ghali à un quotidien de la presse nationale. Comment alors dans ce cas-là, deux sons de cloche puissent intervenir d’une institution internationale telle que l’Organisation des Nations unies? L’ONU serait-il ce «machin», comme l’avait qualifié le général de Gaulle en son temps? La détermination du Front Polisario est sans égale pour mener le peuple sahraoui à son indépendance. «Nul ne peut se substituer au peuple sahraoui dans le choix de son destin en toute liberté et démocratie», a tenu à souligner et à rappeler le représentant du Front Polisario en France, Omar Mansour. Et comme pour mettre l’Organisation des Nations unies devant la politique du deux poids, deux mesures, il ajoute: «Au nom de quel droit peut-on défendre l’indépendance du Kosovo et faire des acrobaties pour justifier l’occupation illégale du Maroc au Sahara occidental?»
Les déclarations de Peter Van Walsum risquent de mettre un peu plus d’huile sur le feu à un conflit qui dure depuis plus de 32 ans. Une remise à l’ordre du représentant personnel de Ban Ki-moon n’est pas à écarter.

Mohamed TOUATI

L'expréssion

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admin"SNP1975"

admin
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Peter Van Walsum écarte l’hypothèse de l’indépendance
du Sahara occidental
Le Front Polisario dénonce l’alignement du représentant de l’ONU sur la position marocaine


Par Kamel Aït Bessaï
Le représentant du Front Polisario en France, Oumar Mansour, a dénoncé hier les déclarations de l’envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara occidental, Peter Van Walsum, estimant qu’«elles sont alignées sur la position marocaine et [ne sont pas] conformes à l’esprit des négociations directes entre le Maroc et le Polisario, sous les auspices de l’ONU, devant aboutir à une solution qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».


Dans une déclaration transmise à l’agence sahraouie SPS, le diplomate sahraoui a indiqué que le Conseil de sécurité, qui devrait adopter mardi (hier, Ndlr) une résolution présentée par les amis du secrétaire général, a exposé le rapport du SG de l’ONU et l’évaluation des négociations directes entre les deux parties.
A cet égard, M. Mansour a relevé que l’envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara occidental, Walsum, a donné son appréciation selon laquelle «l’indépendance n’est pas une solution réaliste et que les deux positions (l’indépendance et l’autonomie) doivent être écartées pour rechercher une position qui ne soit pas l’indépendance totale».
M. Mansour a rappelé, à cette occasion que la question du Sahara occidental n’est pas un conflit frontalier dans lequel il faut chercher le compromis.
Mais un problème de décolonisation d’un territoire non autonome interrompu par l’invasion du Maroc, en dépit de l’avis du Tribunal international de justice et des résolutions des Nations unies. Le responsable sahraoui a réaffirmé que «nul ne peut se substituer au peuple sahraoui dans le choix de son destin en toute liberté et démocratie», s’interrogeant de savoir «au nom de quel droit on peut défendre l’indépendance du Kosovo et faire des acrobaties pour justifier l’occupation illégale du Maroc au Sahara occidental». Dans la foulée, le diplomate sahraoui dit que le Front Polisario continuera à coopérer avec les Nations unies et poursuivra son engagement en faveur de négociations substantielles et sans préalable dans le cadre des résolutions 1754 et 1783 du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. De son côté, Mohamed Khaddad, qui est membre de la délégation sahraouie aux négociations directes avec le Maroc sous les auspices de l’ONU et également coordinateur avec la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a qualifié de «stupides» lundi soir à une chaîne satellitaire arabe les déclarations de M. Van Walsum, et qu’elles ne cadraient pas du tout avec le rapport remis la veille par M. Ban Ki-moon au Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental. M. Khaddad a tenu à préciser à l’opinion publique internationale que M. Wasum «n’est qu’un représentant personnel du secrétaire général des Nations unies», ajoutant qu’il y a eu 5 ou 6 représentants personnels du SG de l’ONU pour le Sahara occidental», depuis le cessez-le feu de 1991. K. A. B.

Le jeune Independant

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admin"SNP1975"

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L'ÉMISSAIRE DE L'ONU AU SAHARA OCCIDENTAL DÉFEND L'OPTION MAROCAINE
Van Walsum a choisi son camp
Coup de théâtre au sein des instances onusiennes au sujet de l'épineux problème du Sahara Occidental. Alors que le dernier rapport du secrétaire général des Nations Unis, Ban Ki- moon qui préconise entre autres la poursuite et l'intensification des négociations entre le Front Polisario et le Maroc, engagé à Manhasset, ainsi que la prolongation du mandat de la Minurso de six mois, a été jugé par la partie sahraouie de « rapport équilibré » qui constitue « une avancée » pour la solution du conflit. L'émissaire spécial de l'organisation, Peter Van Walsum, a estimé, contre toute attente, que l'indépendance du Sahara Occidental n'est pas un objectif réaliste et que le Front Polisario devrait y renoncer. Deux rapports qui ont atterri sur les bureaux du diplomate sud -africain Dumisani Kumalo, qui préside le Conseil de sécurité en avril. Ce dernier, mis dans l'embarras, a considéré « apparemment contradictoires » les deux rapports. L'ambassadeur d'Afrique du Sud, l'un des rares pays qui ont affiché ouvertement leur soutien à l'indépendance du Sahara Occidental, a critiqué le point de vue de l'émissaire onusien en faisant le parallèle avec un autre « casus belli » non encore résolu à savoir la question palestinienne. « Si nous nous engageons dans cette voie, nous devrions aussi dire aux Palestiniens de renoncer », a-t-il dit. De son côté, le représentant en France du Front Polisario, Omar Mansour, est allé plus loin en suggérant de mettre hors course Peter Van Walsum dans toute médiation. Il a estimé qu'avec « ce genre de déclarations, qui cherchent à influer sur les débats,Walsun annonce sa couleur et se disqualifie comme médiateur » alors que son rôle est de défendre le rapport de son secrétaire général. « Nul ne peut se substituer au peuple sahraoui dans le choix de son destin en toute liberté et démocratie », a-t-il souligné en s'interrogeant : « Au nom de quel droit peut-on défendre l'indépendance du Kosovo et faire des acrobaties pour justifier l'occupation illégale par le Maroc du Sahara Occidental ? » Le représentant sahraoui à Paris a assuré, malgré les profondes divergences qui apparaissent au sein de l'ONU, que le Front Polisario « continuera à coopérer avec les Nations unies et poursuivra son engagement en faveur des négociations substantielles et sans préalable dans le cadre des résolutions 1754 et 1783 du Conseil de sécurité »De son côté, l'ambassadeur de la RASD à Alger a averti, hier, dans une communication téléphonique avec un collaborateur du « Courrier d'Algérie », que « dans le cas d'un conflit armé, chacun doit en assumer les conséquences historiques, notamment l'ONU et deux des membres de son Conseil de sécurité, la France et les Etats-Unis d'Amérique ». Par ailleurs, dans le clan des soutiens inconditionnels au Maroc, le représentant américain à l'ONU, Zalmay Khalilzad a, en revanche, considéré que les idées de Van Walsum « méritaient d'être sérieusement prises en considération ». Ainsi, l'instance onusienne ne parvient plus à parler le même langage. La France et les Etats-Unis, qui soutiennent ouvertement le Maroc, cherchent- ils à bloquer le processus de paix enclenché sous l'égide des Nations unies et imposer par- là même une « solution » qui arrangera leur allié, en violation des résolutions onusiennes et des propositions consignées dans le rapport Baker, seul à même de trouver une issue équitable au conflit vieux de 33 ans ? Le 5ème round des négociations pourtant décidé entre le Front Polisario et le Maroc, le 18 mars dernier à Manhasset risque d'être sérieusement compromis.

Saïd Mekla
Le courrier d'Algerie

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admin"SNP1975"

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Sahara Occidental Le grand écart du représentant de l'ONU
par M. Saâdoune

Peter Van Walsum, l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, a mis les pieds dans le plat en demandant, dans un avis «personnel», aux Sahraouis de renoncer à l'indépendance au motif qu'elle serait un objectif non réalisable. Il donne ainsi une idée très claire de l'objectif qu'il cherche à atteindre par les pourparlers de Manhasset. Pour lui, le but de Manhasset n'est donc pas de chercher à aller vers l'objectif, toujours proclamé par l'Onu, de l'exercice de l'autodétermination mais d'amener le Front Polisario à transiger. En clair, supprimer l'option de l'indépendance au nom du «respect de la réalité politique» qui supplanterait la légalité internationale. Car, on le sait, les partisans du Maroc ont un problème avec la légalité internationale qui reconnaît que les Sahraouis doivent exercer leur droit à l'autodétermination.

Sans surprise, le Polisario a vivement réagi à la sortie de Peter Van Walsum qu'il a accusé de chercher «à influer» sur les débats. «M. Van Walsun annonce sa couleur et se disqualifie comme médiateur», alors que «son rôle est de défendre le rapport du secrétaire général et d'agir dans son contexte», a déclaré Omar Mansour, représentant du Front Polisario en France. «Au nom de quel droit peut-on défendre l'indépendance du Kosovo et faire des acrobaties pour justifier l'occupation illégale du Maroc au Sahara Occidental». La réaction du Polisario est d'autant plus vive que la sortie «personnelle» de M. Van Walsum, saluée immédiatement par les Américains, prend l'allure d'une escalade dans la pression sur les Sahraouis. Les idées personnelles de Peter Van Walsum «méritent d'être sérieusement prises en considération», a déclaré l'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU, Zalmay Khalilzad.




Le Polisario: « irrecevable ! »




«C'est un homme qui a passé beaucoup de temps à travailler sur ce dossier et il a présenté une analyse et des suggestions franches qui méritent une considération sérieuse», a-t-il déclaré. Voilà une assertion qui s'appliquerait plus sérieusement à James Baker qui a travaillé longuement sur le dossier et qui a présenté une solution qui porte son nom. La différence fondamentale est que James Baker travaillait en conformité avec la légalité internationale, c'est-à-dire dans le sens de l'autodétermination. Abandonner l'option d'indépendance ? La réponse du ministre sahraoui des Affaires étrangères Mohamed Ould Salek est sans ambages: «L'indépendance du peuple sahraoui est irréversible. C'est le colonialisme et l'occupation étrangère par la force qui sont dépassés». Il a estimé que la position de Peter Van Walsum est «une opinion personnelle qui ne reflète pas la position des Nations unies. Elle est irrecevable». L'écart du représentant personnel du secrétaire général est si grand qu'on se demande s'il peut désormais assumer sa mission de médiateur dans les négociations entre le Maroc et le Polisario.




Manoeuvre délibérée




L'ambassadeur d'Afrique du Sud, Dumisani Kumalo, qui préside le Conseil de sécurité en avril, a noté le caractère contradictoire des discours de M. Van Walsum et du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Sur le fond, il récuse le principe avancé par Van Walsum de l'impératif de renoncer à la légalité internationale afin de tenir compte de la «réalité politique». C'est comme si la légalité internationale aurait dû renoncer au mouvement de décolonisation de l'Afrique au nom de la «réalité politique». Or, la légalité internationale a pour vocation de changer la réalité politique et non à s'y plier. A juste titre, M. Kumalo a exprimé son désaccord de fond avec le point de vue de M. Van Walsum. «Si nous nous engageons dans cette voie, nous devrions aussi dire aux Palestiniens de renoncer». Van Walsum n'a pas commis une erreur professionnelle. Sa sortie est délibérée et obéit clairement aux desiderata des Occidentaux: que le Polisario se plie aux exigences du Maroc. C'est à Ban Ki-moon de gérer désormais les conséquences de ce formidable

Le quotidien d'Oran

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Sahara occidental / ONU
Pour qui roule le médiateur ?





Hors-jeu n Les déclarations de Peter Van Walsum «le disqualifient automatiquement en sa qualité de médiateur», a estimé le président sahraoui.

Mohamed Abdelaziz s'est dit étonné par ces déclarations en violation de la légalité internationale, alors qu'il s'agit d'un problème de décolonisation, selon les différentes résolutions du Conseil de sécurité. Ces déclarations constituent, selon lui, un chaos pour tous les efforts de l'ONU devant aboutir à une solution pacifique du conflit.
«Le Front Polisario et le peuple sahraoui n'avaient pas renoncé dans le passé et ne renonceront pas à l'indépendance à moins que cela ne soit le résultat d'une consultation libre et démocratique à travers un référendum organisé sous l'égide de l'ONU», a affirmé le président sahraoui, hier, mardi, à la presse espagnole.
«Walsum, au lieu d'encourager le dialogue et le respect du droit international, s'est limité à soutenir gratuitement la proposition marocaine dans son occupation illégale du Sahara occidental», a déploré Abdelaziz. Le Front Polisario réitère sa disponibilité à poursuivre le dialogue afin d'aboutir à une solution politique et pacifique du conflit sur la base du respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. «Toute autre solution devant exclure l'option de l'indépendance est catégoriquement rejetée et est vouée à l'échec», a précisé Abdelaziz. C'est la première fois q'un responsable d'une organisation internationale comme l'ONU présente l'idée de «réalisme» pour imposer au peuple sahraoui le fait accompli colonial marocain. «Nous nous sentons victimes d'une position injuste, provocatrice et intolérable de la part de Walsum qui doit se rappeler qu'il s'agit d'une question de décolonisation», a indiqué le président sahraoui. «Cette position a été accueillie avec déception chez les Sahraouis, ce qui créera un manque de confiance en la crédibilité de l'ONU», a-t-il conclu.
L'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Peter Van Walsum, a, au cours de consultations à huis clos tenues lundi dernier, tenté vainement de convaincre les membres du Conseil de sécurité que l'autonomie était la seule base réaliste pour le règlement du conflit du Sahara occidental. En effet, deux pays seulement traditionnellement alliés du Maroc et qui ont publiquement soutenu son plan d'autonomie, ont exprimé leur appui à cette approche. Tous les autres pays ainsi que la présidence du conseil exercée par l'Afrique du Sud pendant ce mois d'avril, ont réaffirmé leur attachement à la légalité internationale et à l'égalité de traitement des deux propositions qui sont sur la table des négociations.

«Position équilibrée» de la Grande-Bretagne l Le Royaume-Uni adopte «une position équilibrée» à l'égard de la question du Sahara occidental et de l'autodétermination ont indiqué, hier, mardi, des responsables sahraouis. Ces derniers ont qualifié de diversion les allégations de soutien et d'appui au plan marocain d'autonomie attribuées au représentant du Royaume-Uni à l'ONU, John Swears. Interrogé sur sa position vis-à vis des conclusions de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Peter Van Walsum qui a qualifié l'indépendance du Sahara occidental d'«irréaliste», le représentant du Royaume-Uni a répondu : «Je crois que la situation au Sahara occidental est difficile et sensible et qu'il y a un processus de négociations en cours qui s'étalera sur plusieurs mois.» «Nous estimons qu'il doit y avoir une reconnaissance, mais aussi qu’il faille faire quelque chose pour l'autodétermination», a ajouté le représentant britannique, précisant que les recommandations à soumettre au peuple du Sahara occidental «est une question laissée aux négociations en cours». A une question sur la teneur des déclarations de Van Walsum tendant à limiter les négociations à la proposition marocaine, Swears a affirmé que «Van Walsum veut aller de l'avant et de la meilleure manière et nous appuyons ses efforts, mais cela n'implique pas nécessairement que nous adhérons à ses jugements». Pour le représentant britannique, les négociations reposent sur les propositions marocaines et sahraouies. «Nous croyons que les négociations reposent sur une base pour aller de l'avant avec ce processus», a-t-il dit, rappelant que la partie marocaine a formulé une proposition et qu'une autre proposition du côté du Polisario est depuis longtemps soumise à la négociation.

Espagne

Exploitation illégale des ressources sahraouies l Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dernièrement à Huelva au sud de l’Espagne pour demander à deux entreprises espagnoles, la FMC Foret et Ership, de «suspendre immédiatement leurs activités d’acquisition du phosphate du Sahara occidental occupé», a indiqué, hier, mardi, une source sahraouie. La manifestation a été organisée à l’appel de la Fédération andalouse des associations solidaires avec le Sahara occidental (Fandas), la Fédération provinciale de Huelva des associations de soutien au peuple sahraoui et de l’Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (WSRW, en anglais). Les organisateurs de cette marche ont dénoncé la FMC Foret qui, avec la collaboration de la compagnie maritime Ership, procède à l’importation illégale du phosphate de plus de 500 000 tonnes /an depuis 1980. Le Sahara occidental «est un pays occupé illégalement par le Maroc et déclaré par les Nations unies comme territoire non autonome dans l’attente d’une décolonisation», soulignent-ils, en rappelant que l’acquisition de ressources naturelles d’un territoire non autonome est illégale du point de vue international. «Avec l’exploitation et le transport du phosphate sahraoui, ces deux entreprises sont en train d’envoyer un message clair de soutien à l'occupation marocaine, perpétuer et approfondir la domination coloniale du territoire ainsi que la souffrance de la population sahraouie, en faisant obstacle au règlement de ce conflit», ajoute le communiqué.

Info soir

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Sahara occidental

Van Walsum jettera-t-il l’éponge ?

Par Yassine Mohellebi


La solution au conflit du Sahara occidental n’évolue point. La dernière sortie de l’envoyé spécial du SG de l’ONU, M. Peter Van Walsum, a constitué un élément déterminant pour la poursuite du processus des négociations en cours entre les deux belligérants que sont le Front Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui, et le royaume du Maroc, puissance occupante d’un territoire non autonome.


Au cours de l’examen du rapport de Ban Ki-moon par le Conseil de sécurité, les masques semblent définitivement tombés. Entre ceux qui demeurent attachés à la légalité internationale et ceux qui prônent la realpolitik, la question sahraouie paraît être en otage.
Les Etats-Unis et plus particulièrement la France, qui se déclare, sans aucune retenue qu’exigent en ces moments les mœurs diplomatiques, «ambassadrice» du projet d’autonomie marocain, n’ont pas réussi à décrédibiliser l’ONU. Les quinze membres du Conseil de sécurité ont décidé de ne s’en tenir qu’au rapport de Ban Ki-moon, désavouant ainsi Peter Van Walsum.
La Russie, la Chine et dans une moindre mesure le Royaume-Uni ont réitéré leur volonté d’avancer vers une solution qui garantit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination en consacrant les résolutions pertinentes que le Conseil de sécurité avait naguère adoptées.
L’ambassadeur d’Afrique du Sud, Dumisani Kumalo, président en exercice du Conseil de sécurité, s’est dit étonné par les déclarations de l’envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara occidental, Peter Van Walsum, qui avait estimé que «l’indépendance du Sahara occidental n’est pas un objectif réaliste et que le Front Polisario devrait y renoncer». M. Kumalo, dont le puissant pays reconnaît la République sahraouie, a indiqué à la presse qu’à l’occasion des consultations sur la question du Sahara occidental lundi dernier, le Conseil avait reçu deux documents, «apparemment contradictoires», de la part de M. Van Walsum et du secrétaire général de l’ONU.
Le revers essuyé par le diplomate batave s’ajoute à un premier échec, puisque le SG a refusé de le suivre dans son raisonnement et de reprendre son évaluation dans son rapport au Conseil de sécurité préférant s’en tenir à défendre la légalité internationale telle qu’incarnée par les résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité et consacrée par la doctrine et la pratique des Nations unies en matière de décolonisation.
Plus grave encore, Peter Van Walsum, censé défendre la position onusienne de neutralité en pareil conflit, a perdu de sa crédibilité vis-à-vis des Sahraouis en tant que facilitateur aux négociations après avoir outrepassé ses prérogatives.
En effet, le président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, a indiqué avant-hier, en réaction aux propos de Van Walsum, que ses déclarations «le disqualifient automatiquement en sa qualité de médiateur et encouragent le retour aux hostilités» dans une déclaration à l’agence espagnol d’information EFE.
M. Abdelaziz a estimé que «ces déclarations sont un coup dur porté aux efforts de l’ONU quant à une solution pacifique du conflit» et s’est dit «étonné par ces déclarations qui sont en violation de la légalité internationale, alors qu’il s’agit d’un problème de décolonisation, selon les différentes résolutions du Conseil de sécurité».
En attendant la prorogation du mandat de la Minurso pour six mois encore, le Conseil de sécurité s’attelle à examiner le rapport de Ban Ki-moon, qui exhorte les deux parties, le Front Polisario et le Maroc, à poursuivre leurs négociations directes sous l’égide de l’ONU «pour tenter de trouver une solution de consensus sans conditions préalables». Quatre rounds ont déjà eu lieu à Manhasset, près de New York, depuis juin dernier mais sans aucune évolution de la situation à cause de l’intransigeance du Maroc. Un cinquième round est prévu entre les deux parties au conflit, toujours sous l’égide de l’ONU, mais aucune date n’a encore été fixée. L’ONU a défini la question du Sahara occidental comme relevant de la décolonisation et la Cour international de justice (CIJ) de La Haye a rejeté, en 1975, les allégations marocaines de «revendication historique» sur ce territoire. Y.M.

Jeune Independant

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slaker

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les chiens aboient et la caravane passe !!!!

admin"SNP1975"

admin
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CONFLIT DU SAHARA OCCIDENTAL
Ban Ki-moon désavoue Van Walsum
26 Avril 2008 - Page : 24
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Mme Michèle Montas, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a affirmé que Ban Ki-moon ne partage pas les opinions de son représentant personnel au Sahara occidental.

Crise ou mini-crise au sein de l’Organisation des nations unies? Les déclarations de la porte-parole du Secrétaire général des Nations unies en indiquent le chemin. Il est, en effet, difficile de croire qu’un diplomate de haut rang puisse se permettre une telle gaffe, une incartade de ce type. Les déclarations de Van Walsum ont été sévèrement commentées et condamnées par l’ensemble de la presse nationale. Et il y a de quoi. Elles vont à l’encontre des résolutions 1754 et 1783 du Conseil de sécurité, qui appellent les deux protagonistes, le Front Polisario et le Maroc à des négociations directes et sans conditions. Alors pourquoi cette sortie de Van Walsum? Serait-il ce lampiste malgré lui? A qui profite cette déclaration? L’option réaliste, selon le facilitateur de l’ONU serait que l’indépendance serait hors d’atteinte pour le peuple sahraoui. Le Front Polisario devrait devenir réaliste, a-t-il ajouté. Une option qui doit arranger en tout premier lieu le colonisateur marocain, soutenu par la France et les Etats-Unis d’Amérique. Des alliés traditionnels de Mohammed VI, qui s’est, sans aucun doute frotté les mains. La fête a cependant été de courte durée. Ne voilà-t-il pas que le Royaume-Uni par la voix de son secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, vient de remettre les pendules à l’heure au risque de déplaire au «cousin américain».
«Nous soutenons les négociations actuelles entre le Maroc et le Polisario sous l’égide des Nations unies», a déclaré devant la Chambre des communes Kim Howells. Une intervention publiée jeudi sur son site.
«Nous sommes soucieux de résoudre la question du Sahara occidental, le Royaume-Uni déclare son soutien total aux efforts déployés par le Secrétaire général des Nations unies et son envoyé personnel au Sahara occidental, Peter Van Walsum pour aider les deux parties, accepté par le Maroc et le Polisario...».
Le responsable de la diplomatie britannique poursuit et se fait plus précis «un règlement politique permettant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». Le représentant de la couronne britannique ne jure que par la légalité internationale.
L’application des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. En fin diplomate, Kim Howells n’a pas tenu à égratigner M.Peter Van Walsum. «Je crois que l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU tente de faire avancer les choses et de la meilleure manière qui soit. Nous appuyons les efforts qu’il déploie, mais cela ne signifie pas forcément que nous appuyons toutes ses opinions.» Mais, il y a ce mais important. Que veut-il signifier?
L’entrée en disgrâce de Van Walsum aux yeux de Ban Ki-moon? Il est très probable et même humain que celui qui s’oppose à son chef doit s’attendre à un retour de manivelle.
Van Walsum disqualifié en ce qui concerne la question du Sahara occidental? Il faut s’attendre peut-être à un atterrissage en douceur.
Van Walsum appelé à d’autres fonctions? Pourquoi pas. Cela arrangera (presque) tout le monde.

Mohamed TOUATI

L'expression

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becharelkhir

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Van Walsum sous le feu de la presse algérienne



Avant sa déclaration de du 21 Avril, la presse algérienne voyait dans l’émissaire l’homme qu’il fallait pour résoudre la question du Sahara et les qualificatifs ne manquaient pas pour le désigner comme haut responsable onusien aux qualités humaines irréprochables et au professionnalisme avéré et à toute épreuve.

La presse algérienne ne tarissait pas d’éloge sur lui, les extraits suivants en témoignent de façon très claire :

« Encore une fois, le Maroc est désavoué par un haut responsable onusien quant au déroulement des négociations avec le Front Polisario. Cette fois-ci, c’est l’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, Peter van Walsum, en personne, qui a réaffirmé que les négociations entre les deux parties se déroulaient avec sur la table les deux propositions présentées par les Marocains et les Sahraouis



La Liberté du Mercredi 06 Avril 2005 a écrit noire sur blanc un article très élogieux sur Peter van Walsum “L’Algérie a pris connaissance le 26 juillet de la nomination par le secrétaire général des Nations unies, M. Kofi Annan, de Sem Peter Van Walsum en qualité d’envoyé personnel de la question du Sahara occidental. L’Algérie se félicite de cette désignation et forme le vœu qu’elle contribuera à une solution rapide de la question du Sahara occidental fondée sur la légalité internationale afin que le peuple du Sahara occidental, trop longtemps éprouvé, puisse enfin pleinement jouir de ses droits nationaux, dont son droit inaliénable à l’autodétermination comme le prévoient les résolutions pertinentes des Nations unies. Les qualités humaines bien connues de l’ambassadeur Walsum et son professionnalisme prouvé constituent des motifs de satisfaction particulière, et le choix qui s’est porté sur la personne est assurément heureux ”

Depuis la déclaration du M. Peter van Walsum le lundi 21Avril 2008 devant le Conseil de sécurité, que "l'indépendance du Sahara occidental n'est pas une option réaliste", appelant les quinze à recommander la poursuite des négociations en tenant compte de la réalité politique et de la légalité internationale, la presse algérienne a consacré ses Unes et ses éditoriaux à cette déclaration. Une opération de lynchage médiatique est orchestrée par la presse visant à éclabousser sa rectitude et mettre en cause son objectivité.



El moujahid a fait une revue de presse sur les différentes réactions de la presse algérienne

« Les quotidiens de la presse nationale ont désavoué dans leur édition d’hier l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, M. Peter Van Walsum, pour ses propos selon lesquels l'indépendance du Sahara occidental "n'est pas un objectif réaliste".



Sous le titre "La bavure de Van Walsum", le quotidien Liberté note que Van Walsum "est allé à contre-courant du rapport de M. Ban Ki-moon, lequel exhorte les deux parties en conflit à poursuivre leurs négociations directes sous l'égide des Nations unies".

Le journal estime que l'émissaire onusien "a outrepassé le rôle de facilitation que lui assigne sa mission dans le conflit et se disqualifie comme médiateur".

La légèreté du propos, note encore Liberté, "illustre l'inconsistance du raisonnement de l'émissaire de l'ONU, réduisant le conflit entre le Maroc et le Polisario à une simple querelle où il s'agit de ramener une des parties à la raison".



Pour sa part, Le Quotidien d'Oran, sous le titre "Le grand écart du représentant de l'ONU", écrit que l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU "a mis les pied dans le plat en demandant aux Sahraouis de renoncer à l'indépendance au motif qu'elle serait un objectif non réalisable".

Le même journal suggère à M. Ban Ki-moon de "gérer désormais les conséquences de ce formidable écart".



L'Expression a, de son côté, relevé que les déclarations de Van Walsum "risquent de mettre un peu plus de l'huile sur le feu à un conflit qui dure depuis plus de 32 ans".

Sous le titre "Van Walsum roule pour Mohamed VI", l'Expression estime qu'"une remise à l'ordre du représentant personnel de Ban Ki-moon n'est pas à écarter".



De son côté, le Jeune Indépendant, dans un commentaire intitulé "Pitrerie juridique", écrit que Walsum "se montre plus performant et nous enseigne comment contourner le droit dans une initiative qui lui semble subtile, mais qui s'apparente à une bouffonnerie tout juste bonne pour la cour chérifienne".

Et le commentateur de s'interroger : "Quelle crédibilité reste-il à Walsum après qu'il ait fini par rallier à son tour la liste des honorables onusiens qui furent touchés avant lui par la grâce alaouite et se découvraient à mi-chemin une forte sympathie pour la colonisation et les colonisateurs".

"Peter Van Walsum serait, peut-être, mieux inspiré de planifier sa prochaine visite dans l'Odagen ou au Cachemire. Ici, où le concept d'indépendance a valeur de religion, il n'a pratiquement plus rien à faire", conclut le commentateur.



Le quotidien Ech-Chourouk a, quant lui, rapporté une déclaration de l'ambassadeur sahraoui en Algérie, Ibrahim Ghali, qui a qualifié la sortie de Van Walsum de "non surprenante", dans la mesure où, a-t-il estimé, cette sortie "traduit la tendance de certaines forces au sein du Conseil de sécurité voulant aller à l'encontre de la légalité internationale".

L'ambassadeur sahraoui cité par Ech-Chourouk, a accusé la France notamment d'avoir exercé des pressions sur l'émissaire onusien et de s'être toujours alignée sur la même position des Etats-Unis lors des débats au sein du Conseil de sécurité.

M. Ibrahim Ghali a indiqué, sur les colonnes du même journal, que la position de Walsum, "fermement condamnée par le Front Polisario, n'engage que lui-même et s'inscrit en porte-à-faux avec la légalité internationale".



D'autre part, El Khabar a indiqué, par la voix du ministre des Affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Saleck, que le point de vue de Van Walsum "est personnel et se contredit avec la position de l'ONU". Il a également dénoncé les "écarts" de l'émissaire onusien, tout en l'appelant à garder sa neutralité, affirmant, par ailleurs, que l'indépendance "est un droit historique du peuple sahraoui, qui sera assurément réalisé" ».



El Watan titre son éditorial du 24 avril 2008 par : L’erreur fatale il écrit que “le diplomate hollandais a décidé de remettre en cause, avec une déconcertante facilité. Cela s’appelle du parti pris. Plus simplement, dira-t-on, et au regard de son statut, et même si lui-même insiste sur le caractère personnel de l’opinion qu’il émet, et il a le droit d’en avoir, le fait même de l’exprimer publiquement, le place en porte à faux par rapport à sa mission. Il n’avait en aucun cas le droit de demander ou même de suggérer aux Sahraouis de renoncer à l’indépendance. A l’inverse, il encourage les Marocains à persister dans leur politique coloniale”

Dans un autre article, El Watan estime que « Walsum a miné le principe de la neutralité et de l’impartialité »

par Belhourari Hamid :Majorité silencieuse

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