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EL HARBA (Désenchantement)

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1EL HARBA (Désenchantement) Empty EL HARBA (Désenchantement) Mer 18 Juin - 19:45

admin"SNP1975"

admin
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Ouvrez les frontiéres
Laissez nous partir
Il n'ya aucune goutte de pluie
Le fond du puit est sec
Laissez nous manger à notre faim.
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2EL HARBA (Désenchantement) Empty Re: EL HARBA (Désenchantement) Jeu 19 Juin - 19:03

admin"SNP1975"

admin
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Les reconduites à la frontière en hausse de 80% en France : les Algériens en tête des expulsés


Par hayet zitouni le 19/06/2008 à 13:24


Le ministre français de l’Immigration et de l’Identité nationale Brice Hortefeux a publié aujourd’hui son bilan. Sur les cinq premiers mois de l’année 2008, 14660 expulsions sont intervenues, en hausse de 80% par rapport à la même période de l’année dernière. Depuis le début de l’année, le nombre de cartes de séjours délivrées pour motif professionnel a lui augmenté de 16%, selon les chiffres du ministère français.

Globalement, le nombre d’étrangers en situation irrégulière aurait baissé de 8% selon Brice Hortefeux qui se base sur des chiffres fournis par l’aide médicale gratuite. De juin 2007 à mai 2008, période où Brice Hortefeux est devenu ministre, il y a eu 29729 reconduites à la frontière soit une hausse de 31% en un an.

Interrogé par toutsurlalgerie.com, le ministère français de l’Immigration et de l’identité nationale n’a pas souhaité indiquer le chiffre des Algériens expulsés durant cette période. « Nous ne comptabilisons pas par nationalité », a indiqué un porte-parole de ce ministère.

Mais selon nos informations, les Algériens arrivent largement en tête des étrangers reconduits à la frontière par le gouvernement français depuis le début de l’année. Selon une source algérienne, la police française arrête en moyenne une soixantaine d’Algériens par mois rien que dans la région parisienne. Selon la même source, plusieurs centaines d’Algériens sont arrêtés tous les mois à travers toute la France. La bonne coopération des consulats algériens facilitent leurs expulsions vers l’Algérie.

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3EL HARBA (Désenchantement) Empty Re: EL HARBA (Désenchantement) Dim 22 Juin - 15:10

admin"SNP1975"

admin
Admin


LA JEUNESSE FACE AUX PROBLÈMES
Entre hogra et harga
22 Juin 2008 - Page : 7
Lu 486 fois

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Des jeunes racontent leurs déboires tout en faisant part de leurs espoirs. Paradoxe!

Les jeunes sont-ils une richesse ou une source à problèmes en Algérie? La question mérite une étude plus approfondie en ces temps de colère et de révolte. Pour essayer de comprendre quelque peu l’attitude de ces jeunes, nous sommes partis à la rencontre de certains d’entre eux. Les langues se déliant, ils parlent de leur désarroi, et partant de leur mécontentement, tout en faisant part de leurs rêves et de leurs cauchemars. L’Algérie, ce beau pays aux richesses énormes, est en pleine mutation. La jeunesse veut imprimer au pays, par ricochet à sa vie, un cap que les aînés semblent n’avoir pas pris en compte, occupés qu’ils étaient par les impératifs de la construction nationale. Hamid, Lounès, Leïla, Mohand, Omar et les autres racontent leurs déboires en faisant part de leurs espoirs

Le sentiment d’exclusion
Hamid et Omar sont diplômés, le premier est ingénieur agronome et le second informaticien, tous deux frais émoulus des universités algériennes.
Hamid, ingénieur en agronomie, réservé et timide, est en fait un rat de bibliothèque. Des connaissances à en revendre et surtout un idéal dans la vie qu’il cherche à matérialiser: s’installer comme fermier dans le Grand Sud. Mais affirme-t-il, «pour cela, il faut avoir des connaissances et du répondant pour le prêt bancaire. Auparavant, il faut acquérir un espace à cultiver dans ce Grand Sud magique et plein de promesses.» Dès qu’il s’agit d’expliquer son rêve, Hamid est intarissable. «Avec des moyens on peut tout faire dans le Sud. L’eau existe, il suffit d’aller la chercher souvent loin en profondeur et pour cela, seul l’Etat avec ses moyens peut le faire.» Il rêve de pratiquer l’agriculture et surtout l’élevage bovin dans le Grand Sud. «Vous savez, la tomate, les autres légumes, avec de l’eau, des soins et des engrais peuvent facilement s’exporter. Mais le gros problème est d’abord et avant tout celui des démarches à effectuer pour avoir la terre, les crédits et aussi prévoir les moyens d’ alimenter les marchés du Nord.» A la remarque que le pays est justement demandeur de ce genre de choses, Hamid réplique, un sourire désolé au coin des lèvres, «oui, mais il est difficile de faire admettre aux banques qu’un jeune ne peut rien offrir d’autre comme garantie que son rêve. Et les banques, elles, ne rêvent pas.»
Puis, sur un air de désolation, il avoue son attrait pour l’étranger: «Vous voyez, c’est presque antinomique mais c’est ainsi, des fonctionnaires imbus de leur petite autorité nous poussent à rechercher des cieux plus cléments.» Scrutant l’horizon, Hamid se rappelle des réponses de certains fonctionnaires qui lui ont ri au nez quand il leur exposa pour la première fois ses projets. Depuis, il ne croit plus aux promesses. «Pour moi, ces plans sont tirés sur la comète de Halley. Les jeunes ne sont plus qu’un faire-valoir politique. Et pourtant, les hauts responsables du pays font le maximum pour répondre justement à leurs attentes», soutient Hamid avant de replonger dans le silence de son monde fait de rêves mais aussi de lassitude. Leïla quant à elle, est chirurgien dentiste, elle travaille dans une unité de soins. Elle affirme «partager le fauteuil dentaire avec trois autres dentistes». Ce qui l’oblige à n’exercer en somme que deux jours sur sept. Selon elle, «c’est une perte colossale pour le pays si au niveau des centres de soins du pays le problème est le même. Alors que sans doute des régions du pays sont privées de dentistes».
Mais voilà, pour une fille, aller travailler loin de sa région est encore très mal vu par les parents. Leïla étouffe. Elle songe même à quitter le pays pour retrouver, un tant soit peu, une liberté de mouvement. «La vie ne se résume pas au travail. Je veux aller au théâtre, au cinéma, dans un jardin, flâner dans la rue sans être inquiétée et aussi pouvoir voyager. C’est ce qui me pousse à essayer d’aller ailleurs, là où je pourrais vivre enfin et me sentir femme, toute femme», affirme-t-elle.
Puis comme pour parer à toute «tentative de classement» de notre part, elle ajoute: «Vivre ne veut pas dire autre chose que ce que je conçois, c’est-à-dire: pouvoir aller librement dans le monde sans pour autant oublier ma culture, les fondements de notre société et notre religion. Mais essayer d’aller au cinéma dans nos villes, pour voir le plus petit des films, il faut se déplacer à Alger et encore. Alors, parler de théâtre...» Mohand a un corps d’athlète et un coeur en or comme il aime le préciser. Mohand n’a pas fait d’études supérieures. «J’ai quitté le lycée en terminale. Vous savez, les études ne sont pas mon fort.» Mohand qui n’hésite pas à «étaler ses états de service lors du Printemps noir» comme quand il affirme, qu’il avait alors participé à toutes les émeutes et le cocktail Molotov n’a plus de secret pour lui. Mohand précise, cependant: «Je n’ai rien contre les policiers, encore moins contre les gendarmes en tant que personnes. Mais les comportements de certains d’entre eux sont inadmissibles. Ils utilisent et usent de la violence envers, notamment les jeunes. Quand on vous arrête pour une raison ou pour une autre, c’est tout juste s’ils ne vous fusillent pas sur-le-champ. Rien ne nous est épargné: les mots orduriers, les bousculades et le mépris c’est notre ration. Passe encore pour ces policiers, mais même dans les services publics, c’est tout juste si on ne vous fait pas sentir que vous n’êtes pas du même bord qu’eux.»
Demander un emploi relève d’une «erreur de stratégie». Il vaut mieux essayer de le faire par l’intermédiaire d’une connaissance. Espérer un logement relève de la folie furieuse! «Pour toutes ces raisons, dès 2003 j’ai essayé de demander un visa! Mais là aussi autant rêver de trouver un portefeuille garni de billets de banque.» Mohand se laisse aller et vide son coeur que l’on sent «plein à craquer». Mohand parle. Mohand dénonce la «tchippa». «Pour se livrer une copie intégrale des actes de naissance à la mairie, nécessite, au bas mot, 200DA de pot-de-vin! Il faut aussi payer pour figurer sur la liste de l’autoconstruction! En somme, tout est contre espèces sonnantes et trébuchantes!» soutient-il avant de reconnaître «et si on prend son courage à deux mains pour aller déposer plainte, c’est tout juste si l’on ne vous enferme pas, car un jeune c’est forcément suspect!» Omar, quant à lui, refuse carrément de parler avec la presse: «...Vous ne faites que dire du bien des gens qui administrent, la presse n’a que faire des jeunes et de leurs problèmes!».

La harga ou la mort
Un de ses camarades intervient pour lui expliquer que «les journalistes sont là pour faire leur travail et qu’ils ne sont en rien responsables des malheurs qui affectent la jeunesse». Omar, rassuré quelque peu, se livre: «Je suis un ancien harrag! J’ai vu la mort de près, quand on a accosté les côtes espagnoles, on étaient attendus par la police, après la dure traversée ce fut le traitement quasi inhumain de la police espagnole. J’en ai ma claque mais je suis obligé de retourner dès que je le pourrais cette fois-ci je vais essayer de mettre toutes les chances de mon côté!»
Omar raconte la «traversée», ses préparatifs, l’accueil par la police espagnole et le retour au pays et surtout son envie de recommencer! Le visage fermé, Omar se remémore les préparatifs. C’était en 2002. Ils étaient cinq camarades à avoir décidé de tenter la harga après moult refus de visa. Pour ce faire, ils ont pris contact avec des gens, à Alger, qui les ont renseignés sur les filières. Il fallait partir sur Oran, plus exactement à Mdina Jedida. Sur place, d’autres personnes, d’autres préparatifs. Il fallait d’abord s’acquitter de 5 millions de centimes chacun puis attendre le feu vert. Le moment venu, le groupe s’est équipé en eau, en nourriture, généralement des conserves. En plus d’être armé de beaucoup de courage, il fallait être bon nageur. Condition sine qua non, imposée par le chef de la traversée.
La mer était calme. C’était l’été. Durant une journée et demie, ce fut une véritable croisière. A l’approche des côtes espagnoles, les choses se gâtent. La houle balançait l’embarcation qui, frêle esquif, est ballottée dans tous les sens. «Même les plus endurants d’entre nous sont tombés malades», se remémore Omar avant de rendre hommage à leur capitaine de fortune grâce à qui leur embarcation s’en tira miraculeusement. Cependant, leur embarcation accosta loin du point prévu! Ils ont été accueillis aussitôt par la Guardia civile. Et là, il ne s’agissait plus de ruser. Ils ont été soumis à une véritable épreuve. N’ayant pas de quoi se payer le billet de retour, ils ont été embarqués à destination d’Alger. Retour à l’envoyeur. «Cette traversée m’est restée en travers de la gorge; tant d’argent gaspillé, en somme, pour rien», reconnaît Omar avec amertume. Il ne désespère pas.
Loin de s’avouer vaincu, Omar affirme qu’il retentera l’aventure. Il y travaille d’arrache-pied. Il a eu vent d’un réseau de harga à partir des plages de Kabylie. Il fouine. Il se renseigne. Il veut entrer en contact avec ce réseau qui semble s’être évaporé depuis que la traque a été lancée par les services maritimes. Comme ses camarades, Omar affirme qu’il travaille comme «un dingue» pour amasser le pécule nécessaire à l’aventure. Salem, qui s’était tu jusque-là, intervient dans la discussion «On fait tout, surtout on travaille dans le bâtiment, les gens nous connaissent on ne rechigne pas à la peine et celui qui veut couler une dalle fait appel à nous. C’est ainsi que l’on amasse le pécule nécessaire». Les jeunes gens affirment que maintenant, mêmes les jeunes filles désirent tenter l’aventure de la harga, elles ont raison; on dit bien en arabe «yakoulni rougi mayakouinich doud» (On préfère être bouffées par le poisson que par les vers).
Omar se remet à rêvasser. Il espère atteindre le sol français et se marier même avec une vieille. Après, vogue la galère. Omar, Salem et les autres disent en fait tous les malheurs traversés par la jeunesse qui se sent délaissée. Omar conclut sur une note pessimiste: «Aujourd’hui, on affirme qu’on pense aux jeunes, un discours vieux de plus de quarante ans, aussi vieux que mon rêve!»

A. SAÏD
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L'Editorial
Israël pousse à l’apocalypse
CONFIDENTIAL
On remet ça
Priorités

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4EL HARBA (Désenchantement) Empty Re: EL HARBA (Désenchantement) Dim 22 Juin - 15:30

admin"SNP1975"

admin
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Le phénomène a pris de l’ampleur
Après le hittisme… le harraguismeA
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Ces derniers temps, l’on assiste au phénomène de l’exil volontaire vers des horizons nouveaux, non pas guidé par l’envie de la découverte, mais par le ras-le-bol de la vie quotidienne sans attrait.

Voilà ce que pense une grande partie de la population (des jeunes en particulier) qui s’est rendue compte de la morosité des jours qui se suivent et se rassemblent étrangement depuis le 5 juillet 1962.
Pourquoi cet exil volontaire ? C’est la question clé que doivent se poser justement nos instances dirigeantes qui semblent avoir l’esprit ailleurs… sûrement à l’horizon 2020. Cette fièvre du départ massif nous renseigne sur le fait que l’Algérie vit une profonde situation chaotique laquelle se lit sur le visage de cette jeunesse malheureuse désabusée et exclue des grands projets que connaît le pays, une jeunesse qui souffre en se sentant ignorée. L’exclusion !
Voilà justement ce que ressent le jeune algérien adossé au mur de l’indifférence, sans travail et sans ressources, sans loisir et sans aucune perspective d’avenir. Franchissant le cap de la trentaine d’années, un âge où il devait fonder un foyer, notre jeune a perdu la notion du temps et l’espoir avec. En fait, il n’espère plus rien depuis qu’il a a pris conscience de son existence vide. Ce jeune vit la misère du martyr et ne connaît aucune joie de celui qui vit. Donc, il a fait son mea culpa et n’attend plus rien. Par conséquent, il ne songe qu’à partir.
Partir n’importe où… même en enfer. Par le suicide. Et il pense effectivement que la vie en enfer est préférable à la vie en Algérie. Mais, comment sommes-nous donc arrivés à connaître ce chagrin à grande échelle justement au moment où l’économie nationale se porte bien grâce à une conjoncture favorable qui, hélas ! Ne saurait durer éternellement. Il paraît désormais que cette fortune subite ne fait pas le bonheur du peuple algérien puisque seuls les riches en profitent de l’aubaine… comme toujours d’ailleurs.
Pourtant, nos hittistes, devenus des harragistes, ne demandent qu’à vivre dignement sur leur terre natale, à la force de leurs bras et à la sueur de leurs fronts. Ils veulent que l’Etat jette un regard dans leur direction, qu’il s’occupe d’eux et qu’il prenne leurs doléances au sérieux en ne les obligeant pas à chercher sous d’autres cieux ce que leur pays leur refuse bêtement. Pour ces jeunes exclus, l’entrée de l’Algérie à l’OMC ne constitue pas une performance, s’offrir une place au Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas un succès, l’horizon 2020 est extrêmement loin et que le 3e mandat n’est que la continuité de la misère pour eux.
Ces jeunes ne votent pourquoi devraient-ils se donner cette peine ? Que doivent-ils récolter en retour ? Ils se savent considérés comme la deuxième roue de la brouette. Voilà le mal qui ronge l’Algérie profonde… Cette Algérie que ne montre pas la télé.
Ces Algériens là savent parfaitement que “ces belles choses réalisées par des étrangers sont exclusivement réservées à ces mêmes étrangers qui viennent uniquement en Algérie pour reprendre leur argent et repartir ensuite.
Il s’en va dans la nuit noire, à bord d’une embarcation de fortune.
Il y a une grande part de vérité ici. Ces jeunes, quoique réduits à l’ignorance et à suivre les cours d’une école sinistrée, sont conscients des enjeux de l’heure. Ils sont issus d’un milieu révolutionnaire qui a combattu avec foi pour libérer le pays et ils n’hésiteront pas une seconde pour suivre le chemin de leurs aînés si la patrie est en danger. Ces harragistes ne détestent pas leur pays.
Qui est leur sang et leur chair… Et si aujourd’hui ils décident de le quitter, ils le font la mort dans l’âme. Ce jeune s’en va le cœur brisé et les larmes aux yeux en laissant derrière lui tous les êtres chers qu’il ne reverra sans doute plus jamais sur cette terre de misère. Il s’en va dans la nuit noire, à bord d’une embarcation de fortune, affronter la mer et ses vagues tumultueuses en priant le ciel que celle-ci ne chavire pas. ll jette un dernier regard vers les récifs, imaginant son enfant qui dort dans le berceau, le regard larmoyant de sa femme, de ses parents et des frères et sœurs.
N’est-ce pas cruel ? Si par malheur l’embarcation se retournait, il se retiendra de crier au secours, préférant mourir rapidement que d’être ramené sur la côte pour mourir lentement après avoir être jugé tel un criminel. N’est-ce pas injuste ?
Oui ! C’est injuste et pénible à la fois. Dans un pays où l’on applique une politique sociale équitable, l’Etat protège justement les couches les plus démunies, ainsi que les veuves et les orphelins en leur octroyant des avantages sociaux et c’est les couches aisées qui paient l’impôt sur la fortune. Malheureusement, nous sommes encore loin de ce niveau de civisme sachant toutefois que la justice sociale absolue n’existe nulle part en ce monde.
Si par malheur l’embarcation se retournait, il se retiendra de crier au secours.
Néanmoins, concernant notre pays, l’Etat devrait revoir sa copie sociale et d’y apporter des changements conséquents pour améliorer le niveau de vie des citoyens démunis en les exonérant par exemple de la facture d’électricité, d’accorder la gratuité du transport pour leurs enfants scolarisés, de leur venir en aide durant les périodes cruciales (Aïd, rentrée des classes…) sans oublier l’octroi des allocations familiales à tous les enfants algériens en âge de les percevoir.
Ceux-ci doivent être égaux en droit et en devoir. Il est clair que beaucoup d’Algériens vivent sous le seuil de la pauvreté et l’Etat se doit de leur venir en aide et de réparer cette injustice qui prend des proportions alarmantes. Sur un autre chapitre, des solutions existent pour redresser la situation. Il suffit d’y songer avec 2 milliards de dollars nous pouvons créer 250 000 emplois permanents, des emplois productifs et producteurs de richesses, loin de la méthode Ansej qui aura montré ses limites en favorisant surtout le fast-food, le taxiphone, travail individuel en passant par le cybercafé. Nous devons regarder la réalité en face pour comprendre que la mauvaise gouvernance a engendré une catastrophe énorme.
Donc, arrêtons les dégâts et investissons dans l’homme qui demeure véritablement l’outil le plus rentable et le plus sûr pour l’heure, il faut stopper le phénomène harraga, qui prend de l’ampleur, déjà qu’une partie de notre élite a décampé en laissant un vide effrayant. Retenons jeunes hittistes. Car semblable à une veine coupée, la nation se vide peu à peu de sa substance essentielle et de vitalité.


Mohand Arab Boughide, poète-écrivain.

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5EL HARBA (Désenchantement) Empty Re: EL HARBA (Désenchantement) Mer 25 Juin - 17:26

admin"SNP1975"

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Des dizaines d'Africains tentent d'entrer Melilla en provenance du Maroc
Plusieurs dizaines d'immigrants clandestins ont forcé dimanche un point de passage frontalier entre le Maroc et Melilla, pour tenter d'entrer dans l'enclave espagnole, où des affrontements se sont produits avec les forces de l'ordre, selon les autorités espagnoles. Quelques-un des 70 Africains qui ont forcé le passage pour entrer à Melilla, sur la côte nord du Maroc, se sont montrés violents à l'égard des policiers, a indiqué la représentation du ministère espagnol de l'Intérieur, ajoutant qu'un agent avait été blessé.

Le ministère n'a pas fourni de détails sur ces violences, mais des médias espagnols ont fait état de clandestins armés de bâtons et de projectiles en tous genres. Au final, peu ont réussi à franchir la frontière et trois ont été arrêtés et transférés vers un centre de rétention pour clandestins.

Selon la radio Cadena Ser, certains s'étaient installés dans des arbres ou s'étaient cachés dans des poubelles pour éviter d'être repérés après être entrés dans l'enclave avant l'aube, mais la police espagnole les a interpellés. Un communiqué de la direction de migration et de la surveillance des frontières au ministère marocain de l'Intérieur cité par l'agence de presse marocaine MAP, a de son côté annoncé qu'un groupe de 58 Subsahariens avait tenté, dimanche matin, de forcer le dispositif de sécurité mis en place au passage de Beni-Ansar à Nador pour passer au préside de Melilla.

Grâce à la vigilance des éléments en poste, cette tentative a été avortée, d'après la même source, qui a ajouté que sept cas d'évanouissement avaient été enregistrés et que les ressortissants avaient été évacués à l'hôpital de Nador pour des soins légers. Les autorités marocaines continueront à lutter sans relâche contre les réseaux de trafic d'êtres humains, souligne le communiqué.

Onze immigrants clandestins étaient morts en 2005 dans des affrontements avec les forces de sécurité en tentant d'entrer à Melilla et à Ceuta, autre enclave espagnole. Trois autres sont décédés l'année suivante alors qu'ils essayaient de gagner Melilla.

source : AP

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