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[France] Nicolas Sarkosy, l'ami d'Israel !

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admin"SNP1975"

admin
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Alors que Nicolas Sarkozy ne tarit pas d’éloges sur l’État hébreu
Israël, le nœud gordien de l’Union pour la Méditerranée

[size=7]Par :Abdelkamel K.


Tant que le président français persistera à soutenir inconditionnellement Israël, il sera confronté au refus des pays arabes de siéger aux côtés de l’État hébreu à l’Union pour la Méditerranée, considérée par beaucoup comme une tentative de normalisation israélo-arabe qui ne dit pas son nom.



Avant son arrivée hier après-midi à Jérusalem, Nicolas Sarkozy a versé dans des éloges sans fin envers Israël, en déclarant à la presse locale : “L’existence d’Israël n’est pas discutable, sa sécurité n’est pas négociable et le peuple israélien doit savoir qu’il pourra toujours compter sur la France dès lors que sa survie ou sa sécurité serait menacée.” Cet alignement total sur les thèses israéliennes, bien qu’il ait promis de dire à ses interlocuteurs israéliens que leur sécurité et la paix dans la région passent par “le gel total de la colonisation et la création d’un État palestinien”, risque de durcir davantage la position des pays arabes hésitant à adhérer à l’Union pour la Méditerranée, le projet cher au patron de l’Élysée. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les réticences des Arabes à intégrer cet ensemble sont liées à leur refus de s’asseoir à la même table que les dirigeants israéliens tant que le conflit du Proche-Orient n’est pas réglé. Estimant que l’UPM n’est qu’une “normalisation rampante” des relations israélo-arabes, alors que l’offre de paix arabe, lancée lors du Sommet de la Ligue arabe de Beyrouth en 2002 et renouvelée par le récent Sommet de Damas, une bonne partie des États arabes riverains de la mer Méditerranée est loin d’accepter d’en faire partie. Cette visite de Sarkozy en Israël, qui intervient à huit jours du début de la présidence française de l’Union européenne et à trois semaines avant le sommet de lancement de l’Union pour la Méditerranée, le 13 juillet prochain à Paris, n’est pas faite pour assurer le maximum de présence arabe à ce rendez-vous. En effet, alors qu’il tente de faire le forcing pour renforcer la présence de Paris au Proche-Orient, ainsi que la dernière visite de soutien au nouveau président libanais, Michel Souleïmane, sans oublier les contacts avec Damas, le chef de l’État français pourrait tout perdre vis-à-vis des Arabes à cause de ce séjour israélien. Lors de la dernière réunion de préparation d’Alger, la France n’avait pas réussi à convaincre ses interlocuteurs arabes, notamment l’Algérie, laquelle avait exigé des “clarifications” sur un projet qu’elle a jugé flou. Juste avant la visite du Premier ministre français à Alger, le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a réitéré la position algérienne dans un entretien accordé au journal Le Monde. Il avait notamment déclaré : “Si l’Algérie est favorable à une union de projets à géométrie variable, il ne faut pas que ces projets soient une couverture pour une normalisation rampante avec Israël.” Le fait qu’il soit considéré en Israël comme le président français à ce jour le plus pro-israélien pourrait coûter cher à Nicolas Sarkozy, à travers une adhésion arabe très limitée à son “Union pour la Méditerranée”.

K. ABDELKAMEL




Dernière édition par Admin le Lun 23 Juin - 19:39, édité 1 fois

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admin"SNP1975"

admin
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Reussira t il ,là ou' les autres ont echoué et faire assoir les Arabes et les Israeliens autour d'une table de négociation.



Dernière édition par Admin le Lun 23 Juin - 19:56, édité 2 fois

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admin"SNP1975"

admin
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MOYEN-ORIENT • Pour Sarkozy, le destin de Jérusalem est d'être la capitale de deux Etats
[France] Nicolas Sarkosy, l'ami d'Israel ! Espaceur
La statut de Jérusalem, la colonisation, la poursuite du processus de paix, l'Union pour la Méditerranée, les relations avec la Syrie… Lors de sa visite en Israël et dans les Territoires occupés, Nicolas Sarkozy s'est expliqué devant le quotidien palestinien Al-Quds.
[France] Nicolas Sarkosy, l'ami d'Israel ! Espaceur







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Nicolas Sarkozy écoute les députés israéliens, 23 juin 2008
AFP
[France] Nicolas Sarkosy, l'ami d'Israel ! Espaceur
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Al-Quds : Alors que les constructions de colonies se multiplient, pensez-vous qu'il sera possible de parvenir à un accord avant la fin de l'année comme l'a affirmé le président des Etats-Unis George Bush ?
Nicolas Sarkozy : Aujourd'hui, cette paix est à portée de main et à la portée du peuple palestinien et du peuple israélien. C'est une question de volonté et de courage.

On a parlé de négociations entre la France et le Hamas. Qu'en est-il ?
Il ne doit pas y avoir d'ambiguïté : Il n'y a aucun lien politique, aucune négociation entre la France et le Hamas. Pour le gouvernement français et pour la communauté internationale, le Hamas doit respecter les conditions du Quartet [ONU, Union européenne, Etats-Unis et Russie], dont les premières sont de renoncer à la violence et de reconnaître Israël. Je ne nie pas que le Hamas fait partie de la réalité palestinienne. Il est donc important de l'amener vers la voie politique. La France encourage le dialogue entre le Fatah et le Hamas, et l'unité palestinienne derrière le président Mahmoud Abbas, dont la démarche pour la paix mérite plus de soutien.

Comment qualifiez-vous la contribution française au processus de paix ?
La France est engagée aux côtés des Palestiniens et des Israéliens sur la voie de la paix. Nous serons également avec les Palestiniens pour construire l'Etat auquel ils ont droit. Mais cette paix ne viendra que des Palestiniens et des Israéliens. Le montant des sommes exceptionnelles qui ont été mobilisées en décembre 2007 lors de la conférence de Paris des pays donateurs a été un signe très fort de la confiance internationale dans l'établissement d'un Etat palestinien. La France, qui prend la présidence de l'Union européenne dans quelques jours, a la volonté de jouer un rôle actif. On peut donc offrir des garanties internationales pour les principaux points d'un règlement final : les frontières, la sécurité, la question des réfugiés palestiniens et le statut de Jérusalem.

Le suivi de la conférence de Paris, se passe-t-il selon les attentes de la France ? Quel a été le rôle de la France dans la conférence de Bethléem [21-25 mai 2008] pour l'investissement ? L'économie palestinienne peut-elle croître malgré les restrictions israéliennes ?
Jusqu'à fin mai, plus de 700 millions de dollars [environ 450 millions d'euros] ont été versés à l'Autorité palestinienne. C'est un engagement exceptionnel. Evidemment, les pays qui n'ont pas encore payé leurs contributions doivent le faire sans tarder, notamment les pays de la région.
La conférence de Bethléem pour l'investissement en Palestine a été un succès. Elle a permis de montrer au monde entier les capacités du secteur privé palestinien, grâce au talent des chefs d'entreprise locaux. Nous sommes tous conscients que seule l'amélioration des conditions de circulation des personnes, des services, des capitaux et des marchandises en Palestine permettra au secteur privé de jouer complètement son rôle. C'est ce que je dis en toute franchise aux Israéliens : il faut que la vie quotidienne des Palestiniens s'améliore. Le démantèlement des barrages est une nécessité.

Quelle est la position de la France à propos de l'avenir de Jérusalem ? Quel est votre point de vue à propos de l'extension des colonies et de la construction du mur de séparation ?
La position de principe de la France est constante au sujet de Jérusalem. La France et le reste de la communauté internationale considèrent que cette question doit s'inscrire dans le cadre d'un règlement négocié entre les parties dans le respect du droit international. Il ne peut y avoir de paix sans Jérusalem, "ville de la paix", dont le destin est, à mon avis, de devenir la capitale de deux Etats. La colonisation est un obstacle fondamental pour la paix. Nous condamnons toute décision unilatérale qui préjuge du règlement final. Je voudrais redire ici notre demande, inscrite dans la feuille de route à laquelle les parties ont souscrit lors de la conférence d'Annapolis [novembre 2007], d'un gel total de la colonisation, y compris les constructions liées à la "croissance naturelle", y compris à Jérusalem-Est.

Et pour ce qui concerne Gaza ?
Je n'oublie pas Gaza, qui fera partie du futur Etat palestinien. Il y a 1,5 million d'hommes, d'enfants et de femmes enfermés dans cette bande. La poursuite du blocus n'est pas productive. C'est une punition collective. Evidemment, le cessez-le-feu est nécessaire, le terrorisme doit s'arrêter, et l'Autorité doit rétablir l'ordre. Israël doit ouvrir les points de passage et assurer l'approvisionnement de ce territoire. Dans ce cadre, je salue la médiation égyptienne. L'UE continuera à aider la population de Gaza.

Certains pays arabes ont fait preuve de réserves à propos de l'Union pour la Méditerranée, pour le simple fait qu'Israël y est également invité. Cela peut-il constituer un obstacle qui empêchera de réaliser votre projet ?
Je suis très attaché à ce projet. L'Autorité palestinienne et Israël auront évidemment à jouer un grand rôle, surtout dans les secteurs de l'eau et du développement durable. Le président Abbas m'a confirmé sa présence au sommet du 13 juillet.

Y a-t-il des changements dans la position de la France vis-à-vis de la Syrie ?
J'avais souligné clairement, le 30 décembre, au Caire, que je ne rétablirais le contact avec le président Assad qu'après des évolutions positives et tangibles au Liban. C'est ce que j'ai fait. Il y a eu de telles évolutions qui ont permis l'élection du président libanais Michel Sleimane. Les négociations qui ont commencé avec Israël sont aussi un pas dans la bonne direction. Je l'ai donc invité au sommet de l'Union pour la Méditerranée. Quant au défilé du 14 juillet, le président Assad y est invité comme les autres participants au sommet, c'est-à-dire environ cinquante chefs d'Etat et de gouvernement. L'invité d'honneur sera Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies.

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Maher El-Cheikh
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Par Nadège PULJAK et Philippe ALFROY 23/06/2008 - 19:54
Sarkozy plaide pour un Etat palestinien devant le parlement israélien
[France] Nicolas Sarkosy, l'ami d'Israel ! Espaceur

[France] Nicolas Sarkosy, l'ami d'Israel ! Photo_1214228240558-8-1
Nicolas Sarkozy, le 23 juin 2008 à la Knesset - AFP
Nicolas Sarkozy a plaidé lundi pour la création d'un Etat palestinien et l'arrêt de la colonisation dans un discours devant le parlement israélien où il a assuré l'Etat hébreu de son soutien.
Devant une Knesset archi-comble à Jérusalem, le président français a énuméré les conditions nécessaires à ses yeux pour une relance de "l'espoir de paix" né fin 2007 à la conférence d'Annapolis aux Etats-Unis, mais qui s'estompe.
"Comme tous les peuples, le peuple israélien a le droit de vivre en sécurité dans des frontières reconnues et garanties (...) La France ne transigera jamais avec la sécurité d'Israël", a déclaré M. Sarkozy, au deuxième jour de sa visite d'Etat en Israël.
A ce titre, il a répété, sous les applaudissements des députés, qu'un Iran doté de l'arme nucléaire était "inacceptable" et assuré que la France serait toujours là pour "barrer la route" à ceux qui appellent à la destruction d'Israël, évoquant les menaces répétées du président Mahmoud Ahmadinejad.
"Mais on doit la vérité à ses amis", a poursuivi M. Sarkozy, qui a redit son "amitié" et son "respect" à Israël. "La vérité, c'est que la sécurité d'Israël ne sera véritablement assurée que lorsqu'à ses côtés, on verra enfin un Etat palestinien indépendant, moderne, démocratique et viable".

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Nicolas Sarkozy et la présidente du Parlement israélien Dalia Itzik à leur arrivée le 23 juin 2008 à la Knesset - AFP
"Il ne peut y avoir de paix sans l'arrêt de la colonisation" en Cisjordanie, a-t-il ajouté. La poursuite de la colonisation, notamment à Jérusalem-est, qu'Israël entend garder sous sa souveraineté dans le cadre d'un éventuel accord avec les Palestiniens, constitue la principale entrave au processus de paix.
"Il ne peut y avoir de paix si les Palestiniens ne combattent pas eux-mêmes le terrorisme (...) il ne peut y avoir de paix sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale des deux Etats", a également affirmé Nicolas Sarkozy.
Convaincu que "la paix est possible", le président français a appelé Israéliens et Palestiniens à faire des gestes et, une semaine avant de prendre les rênes de l'Union européenne (UE), a proposé aux deux camps la contribution de la France et de l'Europe.
"Vous devez savoir que vous pouvez compter sur l'Europe pour vous aider à aller vers un accord final", a-t-il dit.

[France] Nicolas Sarkosy, l'ami d'Israel ! Photo_1214198771390-8-1
Mitterrand à la Knesset le 4 mars 1982 - AFP/Archives

Les dirigeants israéliens n'ont pas publiquement réagi au discours de M. Sarkozy.
"Aucun député n'a quitté l'hémicycle lorsque le président a parlé de gel de la colonisation", a-t-on remarqué dans son entourage, rappelant que certains députés s'étaient levés lorsque François Mitterrand avait prôné devant la Knesset en 1982 la création d'un Etat palestinien.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a salué le discours de M. Sarkozy, qu'il doit accueillir mardi à Bethléem en Cisjordanie, au dernier jour de la visite du président français.
"Les positions exprimées par le président Sarkozy traduisent le soutien français à la cause palestinienne en vue de parvenir à un règlement de paix dans la région", selon son porte-parole Nabil Abou Roudeina.
Attentif depuis le début de sa visite à respecter un strict équilibre entre les deux camps, M. Sarkozy a reçu une dizaine de personnalités palestiniennes de Jérusalem-est, puis les parents du soldat franco-israélien Gilad Shalit, enlevé en 2006 par un commando palestinien à la lisière de la bande de Gaza.
"Il faut libérer Gilad", a-t-il lancé devant la communauté française à Jérusalem, "on ne construira pas la paix ainsi en retenant des otages. Nous allons multiplier les initiatives pour obtenir sa libération".
Il a par ailleurs promis que la justice française punirait "avec sévérité" les agresseurs d'un jeune juif samedi à Paris, affirmant que "l'antisémitisme est une tâche sur le drapeau tricolore".
Le chef de l'Etat français et son épouse Carla devaient achever leur journée par un dîner d'Etat offert par le président israélien Shimon

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