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Lecture sociologique du clan d'Oujda

5 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

C'est le clan d'Oujda.
Ce sont les algériens nés ou qui ont vécu au Maroc avant l'indépendance en 1962.
Ce qui nous intéresse dans ce sujet ce sont les algériens nés au Maroc avant le déclenchement de la guerre de libération algérienne en 1954.
On les appellent au Maroc 2éme franciss ou Wasti.
Ce sont des enfants issus de la communauté de l'Emir Abdelkader qui est resté au royaume après la soumission de ce dernier à la France en 1848.
L'autre communauté est composée de la tribu de Ouled Sid Echiekh.
Après la défaite de leur chef Echiekh Bouamamama en 1908 contre la France le reste de sa communauté s'est réfugiée au Maroc. Elle s'est installés à Ain Bni Mathar , Taourirt et Guercif.
Une 3ème composante des algériens nés au Maroc est issus des algériens enrôles dans l'armée française pour faire imposer le protectorat au sultanat en 1912.
Parmi ces militaires on peut citer le cas du capitaine l'emir Khaled petit fils de l'Emir Abdelkader , le colonel Bendaoud , le Spahi Bencherif et si Kaddour Benghabrit l'ancien recteur de la mosquée de Paris dans les années 20.
Le 1ér de ces militaires algériens ayant trahi ses coreligionnaires marocains est l'Emir Khaled le père du nationalisme algérien. Je cite son comportement pendant le débarquement à Casa Blanca en 1908 avec Lyauté:"Malgré sa fidélité, son loyalisme, les grands services qu'il a rendu, lui et sa famille en Algérie , au Maroc et en syrie, il s'était trouvé, ( lui prince ) soumis à un règlement qui le rendait l'égal du fils d'un vulgaire colporteur.
Ainsi , tous ses efforts ne lui ont pas servi ; ni sa conduite au maroc , ou il a guerroyé pour la civilisation , en héros , contre les frères musulmans , ou il se déguisait en montagnard pour s'introduire dans leurs ( les marocains ) milieux, au profit des conquérant , tout ce qu'il a pu faire pour la grandeur de la France et l'asservissement des ses compatriotes et coreligionnaires ne lui a pas été profitable. Peine inutile, espoir évasé comme une promesse d'un fonctionnaire bourgeois.
On les appelaient au Maroc 2ème franciss ou Wasti.
Deuxième francis parce que c'étaient des français de deuxiéme collège.
Puisqu' ils avaient rendu à leurs maîtres colons des services en jouant le rôle de Wastis c'est à dire des interprètes entre les indigènes marocains et l'armée françaises. Lisant Adelkader Dehbi un des leurs"Des algériens que nos frères marocains appelaient “Wasta”, par référence aux Maghrébins du Centre, “wassat”. Ou alors, (quand il y avait rixe dans les cours de récréation, on nous traitait hargneusement de “deuxièmes français”; ce qui constituait pour nous autres algériens, la pire des insultes….


Ne pas confondre ces algériens nés au Maroc avec les réfugiés de la guerre de libération.
Souvent la première à quitter l'Algérie avant 54 et pour des raisons souvent mercantiles. C'est une notabilité francophone et de nationalité française.
La deuxième à quitté l'Algerie après le déclenchement de la guerre en 54 pour eviter les représailes de l'armée française. Elle a été parqué et contrôlé par le FLN dans des camps de réfugiés à Oujda , ahfir et Nador .
C'etaient des apatrides . Leurs enfants ont suivi des etudes en Arabe avec les indigénes marocains.
En 1962 cette catégorie de réfugiés arabophone à été écarté par le clan d'Oujda francophone.
Ces arabophones ont occupé souvent des postes dans l'enseignement primaire ou dans des tribunaux (service du statut personnel)
Par contre les francophones du MALG ont accaparé les ministères et la sécurité militaire et l'appareil du FLN .
Ce sont des hommes politiques issus souvent de l'ouest algérien en comparaison avec l'armée originaire de l'est.
Ils sont souvent des féodaux possédant des terres agricoles et des commerces. On peut citer la famille de Kasdi Merbeh qui est propriétaire des terres agricoles et une pharmacie à Meknes.
L'origine de ces actes de propriétés est plus que douteux. Généralement ce sont des algériens au sein de l'armée française qui avaient bénéficie de privilèges de la part de la France pour service rendu à la mère patrie.
Pour cette raison à l'indépendance du maroc en 1956 ces algériens ont été exproprié de leur terre .Ces derniers étaient naturalisés français. On les avaient considéré comme des colons.
Ces algeriens du MALG en 1962 ont fait main basse sur le rouages de l'Etat. En s'octroyant les ministeres , la sécurité militaire et le parti du FLN plus tard
Il etaient de l'ordre de 10 000 selon les affirmations du colonel Bencherif . Je cite " : « La première corruption est venue de ceux qui ont monnayé leur attestation de moudjahid et des dix mille Algériens qui travaillaient dans l’administration marocaine et qui étaient rentrés au pays en 1962 (...). »
Résumons le clan d'Oujda avait squatter des posts politiques plus la SM laissant l'armée aux gens de l'est surtout les Chaouias.
Bouteflika lui même confirme cette thése. J'etais temoin d'une scéne ou Bouteflika au début des années 90 déclarait qu'il avait conseillé les familles de l'ouest d'envoyer leurs enfants à l'armée en 1962. Mais ils ont préferé les envoyés à l'université pour finir dans la sociologie.
C'etait à l'occasion se sa visite à Ain Témouchent pour l'enterrement de sa mére ou sa tante.
On peut dire que le clan d'Oujda est d'essence politique. C'est lui qui gére l'Etat puisqu'il est detenteur d'un savoir technique.
Alors que l'Armée est détentrice ou source du pouvoir.
Ce sont ces politiques natifs du Maroc qui avaient une mentalité belliqueuse contre leur voisin de l'ouest.
Hassan II lui même confirme cette sensation en disant dans ses memoires "Qu'il n'avait pas des problémes avec des militaires algériens . Mais plutot avec les politiques.
Derniérement Le general Khaled Nezzar emboite le pas dans le même sens en ce qui concerne le probleme du sahara." nous en tant que militaire nous n'avons pas un contentieux avec le Maroc , c'est les politiques qui se focalisent sur le conflit du sahara."
à suivre



Dernière édition par admin le Mar 14 Sep - 13:00, édité 2 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

La reconnaissance de notre algérianité de fait a été nié par ces haineux du clan d'Oujda.
Ils ont violé les lois octroyant la nationalité algérienne.

Le code de la nationalité disait " est algérien toutes personnes nés sur le sol avec le statut de musulmans.
Nos parents sont nés musulmans sur ce sol beni par le sang du chouhada algero-marocains. Ils ont fait cette guerre de libération.
Pourtant ils ont eté privés de cette identité algérienne et en plus on les avaient ejecté un certain decembre 1975 cheg essalk.
Il nous ont sciement desintegré . C'est un acte xénophobe.



Dernière édition par Admin le Dim 28 Sep - 1:33, édité 2 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

lurchar21

lurchar21

Il y avait un article qui a parru sur le journal liberte quelque jours passes . Le ministre Algerien , par la voie de (l'Ambassadeur Algerien a Rabat ) avait depose une plainte reclamant l'indemnisation des terres et biens confisques par le gouvernement marocain aux Algeriens.
Est-ce-que c'est pour cette raison que le regime Algerien a decide de se venger de nous , pillant nos biens et nous deprivant de nos droits? Nous ,les Marocains d'Algerie.



Ils sont souvent des féodaux possedant des terres agricoles et des commerces. On peut citer la famille de Kasdi Merbeh qui est propriétaire des terres agricoles et une pharmacie à Meknes.
L'origine de ces actes de propriétés est plus que douteux. Generalement ce sont des algeriens au sein en de l'armée française qui avaient béneficie de previlleges de la part de la france pour service rendu à la mére patrie.
Pour cette raison à l'indépendance du maroc en 1956 ces algeriens ont été exproprié de leur terre .Ces derniers étaient naturalisés français. On les avaient considéré comme des colons.

lurchar21

lurchar21

En hommage de Bouteflika.


Le vieil homme et le Président
par Ahmed Saïfi Benziane

Allongé sur la banquette du salon qui lui est réservée pour égrener les instants qui lui restent à relire les images irréversibles de sa vie, perdu dans ses pensées que le temps fige malgré les promesses d'une éternité dorée, il succombe au seul geste que ses yeux savent encore faire : orienter le regard vers la télévision. Ce soir est un grand soir. Comme chaque soir. Le vieil homme a suffisamment vieilli pour transcender la peur d'une fin proche, le corps sonne ses douleurs à de plus en plus de membres, le pas a disparu entre les pantoufles et les babouches encore neuves. Ce soir, le Président s'adresse aux élus des communes, égarés entre maires et chefs de tribus, un écart difficile à combler. Il appelle quelqu'un pour augmenter le son face à cette surdité cruelle qui a pris tout l'espace dans sa mémoire. Un enfant, courant après sa balle, s'arrête, comprend le geste et exécute la demande. Un enfant ça fait du bruit, ça perturbe la sérénité mais ça comprend contrairement à l'adulte, que parfois, le son doit augmenter de volume. L'écran diffuse un discours rédigé pour être lu. L'autre lit dans une langue qui est devenue officielle et rarement compréhensible sinon comment expliquer qu'il faille toujours la traduire. Une langue purifiée de tout risque de dire la vérité. Il lit des chiffres et des mots qui n'étonnent plus personne pour avoir été trop dits, pour avoir été entremêlés en un ordre incohérent, d'une insolence devenue germinative, s'arrête, regarde l'assistance droit dans la foule, puis, accusateurs il annonce l'échec. Annonce son impuissance à changer l'ordre des choses. Le vieil homme sourit d'insatisfaction et d'attente. Son mal dépend de la mort. Il relève péniblement le tronc, pose son dos sur l'oreiller, fixe un peu plus le tube cathodique comme pour deviner ce qui va être dit. L'autre, condamné par un gros plan affirme être arrivé avec un programme grand comme l'Algérie, beau comme l'indépendance, mais falsifié par ceux qui avaient la charge de le réaliser, ceux qui ont falsifié une guerre pour en faire un outil de rabotage. Il s'implique parmi les responsables en suspendant sa lecture et use enfin d'une langue qui sent la rue et le quartier, celle des mères avec leurs enfants, celle avec laquelle on gronde le voisin indiscipliné et les brus fauteuses. Une langue au parfum de la résistance, celle qui a mis tous les envahisseurs hors d'état de fuir, pendant que les nuisances prenaient la place qu'il ne fallait pas. « S'il faut demander des comptes, c'est à tout le monde qu'il faut les demander ». Le vieil homme sourcille en froissant un peu plus son front fripé, fait une moue que seule la douleur sait dessiner sur une bouche cousue depuis longtemps, soupire du plus profond l'air que ses poumons peuvent encore contenir et lance entre ses lèvres édentée « pourquoi tout le monde ? ». L'habitant de la chaîne nationale faite par lui et pour lui, reprend dans la langue d'Ibnou El Moukafaâ ses verbes alignés comme une armée sans gloire. Le discours redevient glorificateur, teinté d'eau de rose, remerciant les uns pour les efforts qu'ils sont sensés faire, remerciant les autres pour avoir gardé leurs mains en éternelle position d'applaudissements, puis s'arrête à nouveau pour contredire les rédacteurs de ses dires. Pour leur signifier son malaise à déchiffrer un texte anodin, qu'il aurait pu rédiger avec seulement sa bouche et son exaspération. Le vieil homme commence à entrevoir quelques images floues que sa cataracte laisse passer à travers ses épaisses lunettes et se réfugie dans un mot aussi martyrisé que lui, « chouhada ». L'autre, sur le temps du regret qui prend l'allure d'un procès social touche à la fonction la plus adaptée à une jeunesse en perpétuelle infantilisme : agent de sécurité. On devine d'où vient sa colère à la direction que prend son regard : tout le monde. Tout le monde est complice et c'est peut-être la seule vérité qui plaît au vieil homme alité pour l'ultime repos. Mais alité on ne peut plus rien changer. Il s'invente alors un autre discours et fait dire au Président « vous m'avez ramené de mon exil volontaire pour vous jeter dans les bras, l'un de l'autre omettant de me dire que vous n'aviez plus de bras. Vous m'avez choisi pour mon verbe facile à comprendre par la foule et vous m'avez emprisonné dans une feuille de papier sachant la baisse de ma vue. Vous avez pris la santé et vous m'avez exposé aux urgences médicales dans un pays compliqué pour être vrai. Vous avez formé des médecins et vous faites confiance à ceux des autres. D'ailleurs, vous n'avez fait confiance qu'à ceux des autres dans tous les domaines. Vous m'avez fait signé des lois de finances et des programmes de développement aussi truqués qu'un jeu de cartes. Vous avez jeté en prison des innocents et mis en liberté des imposteurs. Vous me demandez de rester pour un troisième mandat pour vous sucrer plus encore, pendant que les jeunes de mon pays se noient en mer faute de devenir des agents de sécurité. Et moi, j'ai accepté ». Le vieil homme, seul dans une chambre faite pour ses derniers adieux, s'endort au ronronnement du discours, l'indexe droit pointé vers le ciel. L'enfant se rapproche du corps inerte, l'embrasse sur le front par complicité habituelle l'appelle par son titre familial et repart jouer. Bien plus tard, au moment d'éteindre la télévision on se rendra compte que le vieil homme est mort sans que personne dans son entourage n'ait pris connaissance du discours qu'il avait inventé pour le Président.

Slimani9002




Posté le 08.05.2008 par cestleclandoujdaquimatuer


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Les échecs diplomatiques de Bouteflika

Depuis l'installation de Bouteflika au palais d'El
Mouradia, en Avril 1999, notre pays, qui était, il est vrai, isolé et
peu fréquenté à cause de la tragédie qu'il vivait en raison de la lutte
fratricide sanglante pour le pouvoir, qui s'y déroulait à huis clos,
n'a cessé de collectionner les échecs diplomatiques.

De plus en plus en déphasage avec la réalité du monde
d'aujourd'hui, dont ils ignorent les clés d'entrée majeures,
Bouteflika, ses "hommes d'Etat", ses Conseiller Diplomatique et
Ambassadeurs "chevronnés", octogénaires et septuagénaires, interprètent
les tendances fortes des relations internationales à travers leur
grille de lecture désuette.

Autistes et cupides, les « Papis » se trompent d’époque et font de
la résistance passive à tout ce qui qu'ils estiment contraire à leurs
intérêts personnels.

Même leur légitimité préhistorique ne peut plus cacher leurs multiples déficiences criardes.

Ils commettent fatalement erreur sur erreur.

En voici quelques unes :

1- Afrique


Sahara Occidental : l'avance du Maroc

Grâce au rajeunissement de sa classe politique, à la modernisation
de son appareil diplomatique et à l'assistance "technique" des pays
amis et alliés, auxquels la monarchie alaouite reste fidèle, dévouée et
reconnaissante et sans avoir les moyens financiers et humains de
l'Algérie, le Maroc a enregistré, ces dernières années, des points
positifs auprès de plusieurs pays africains notamment, qui ont retiré
leur reconnaissance à la République Arabe Sahraouie Démocratique et
auprès des puissances occidentales, qui soutiennent aujourd'hui
activement son "Plan pour une large autonomie du Sahara Occidental".

Notre Diplomatie, enferrée dans des "principes" archaïques et
minée par la bureaucratie, le régionalisme et le clientélisme,
s'accroche désespérément au "Plan Baker" que les Etats Unis eux-mêmes
jugent dépassé.

" C'est une chèvre, même si elle s'est envolée ".

Bouteflika pourrait toujours rétorquer, à juste titre, que ce sont
des Chaouis et des Kabyles qui gèrent ce dossier au MAE et à New York.

Hasard ou nécessité ?


Médiations : charité bien ordonnée commence par soi même

Malgré le tapage médiatique qui les a entourées, les médiations
entreprises par notre pays entre l’Ethiopie et l’Erythrée et entre le
Gouvernement malien et les rebelles Touaregs, sont dans l’impasse ou
battent de l'aile.

C'est la Libye qui en tire avantage, sur le plan diplomatique.

Pour pouvoir assurer une médiation crédible et durable entre les
autres, qui seront inévitablement appelés à faire des concessions
mutuelles, il faut d’abord avoir le courage et la probité morale de
demander pardon à son propre peuple pour les dénis, abus et drames dont
il a été victime depuis 1962.

S’il cherche donc réellement l’intérêt du pays, comme il ne cesse
de le déclarer, sans vraiment convaincre, le Président Bouteflika, qui
est un des géniteurs du système imposé au pays en 1962 par le Clan
d’Oujda, devrait faire ce mea culpa.

Ce geste, honorable et hautement symbolique, lui vaudra aux yeux
des Algériens et de la postérité tous les mandats et Prix Nobel du
monde.

Mais est-il capable de résister à ses pulsions égocentriques et aux pressions du clan ?

Avant d' être crédible à l’étranger, il faut d'abord l’être chez
soi.


NEPAD

A part la photo-souvenir que la rencontre annuelle G8-NEPAD permet
à Bouteflika de prendre avec les dirigeants des nations les plus
puissantes du monde et de la Russie, le NEPAD, qui va être "restitué" à
l'Union Africaine, n'a engendré que des obligations sonnantes et
trébuchantes pour notre pays.


2- Accord d'Association avec l'Union Européenne : la navigation à vue

Pour l'instant, notre pays ne subit que les effets négatifs et les contraintes de cet Accord.

En effet, contrairement à ses voisins de l'Est et de l'Ouest,
l'Algérie n'a profité ni des fonds MEDA ni de la mise à niveau de ses
entreprises.

Au contraire, la production nationale hors hydrocarbures, déjà
insignifiante, est à l'agonie à cause de la suppression des barrières
douanières qui la protégeaient relativement contre la concurrence
déloyale des produits étrangers.

En outre, l'Union Européenne veut nous forcer, en vertu de cet
Accord, à signer avec elle un accord stratégique en matière d'énergie
pour garantir sa sécurité énergétique et reste sourde à nos demandes
répétées pour l'établissement d'une meilleure circulation des personnes
entre les deux rives de la Méditerranée.

Elle cherche, en quelque sorte, à faire des pays du Maghreb des
camps de concentration pour l'immigration clandestine en provenance
d'Asie et d'Afrique sub-saharienne.

L'émigration algérienne en France a même perdu le statut
spécifique dont elle jouissait jusqu'à la signature de l'Accord
d'Association, en 2002.



3-Pays Arabes : Promesses, promesses...

Malgré tous les sacrifices consentis par notre pays pour les
différentes causes arabes, jamais les pays "frères" de la Ligue Arabe,
ne nous ont appuyé sur la question du Sahara Occidental ni n'avaient
condamné le terrorisme islamiste.

Pire, de l'Egypte à l'Arabie Séoudite, ils ont toujours soutenu
activement le Maroc et les groupes terroristes islamistes, jusqu'à
récemment encore, ouvertement incités et financés par cette dernière.

Pour casser le mythe cultivé par les baathistes, M. Daho Ould
Kablia, Président de l'Association des anciens du MALG, vient de
révéler que les pays arabes s'étaient, dans leur grande majorité,
abstenus d'apporter la moindre aide et assistance financière,
diplomatique et encore moins militaire à la Révolution algérienne.

Bien au contraire, certains pays "frères" comme la Tunisie, le
Maroc ou l'Egypte se sont sucrés sur son dos en prélevant un quota
important sur les armes acquises par le GPRA et destinées à l'ALN

A l'exception donc de la corruption, dont les noms des "grands"
bénéficiaires commencent à être sussurés ici et là, rien, absolument
rien n'explique les concessions juteuses qui ont été ou qui vont être
octroyées à certaines compagnies des pays "frères".


4- Pays occidentaux :


Etats Unis d'Amérique : la valse-hésitation

A cause des contradictions du gouvernement algérien sur les
questions de l'Africom, de l'Irak et de l'Iran notamment, les Etats
Unis d'Amérique, qui ont entamé avec nous une coopération prometteuse
en matière de lutte contre le terrorisme, qui devait s'étendre à
d'autres domaines stratégiques, semblent s'éloigner de plus en plus de
notre pays et opter, après une période d'hésitation, pour le
renforcement de leurs relations stratégiques avec le Maroc, considéré
comme un allié traditionnel plus fiable, qu'ils soutiennent fermement
dans la question du Sahara Occidental.

En effet, non seulement notre gouvernement n'adhère pas aux thèses
américaines sur ces questions et d'autres mais il les dénonce
activement dans les fora régionaux et internationaux.

C'est la meilleure manière de pousser cette hyperpuissance dans les bras du Maroc.

C'est peut être l'objectif recherché par certains ?


France et Union Pour la Méditerranée


France

Repentance: le grand gâchis

Avec la France, l'affaire de la "Repentance", que Bouteflika et
Belkhadem voulaient utiliser à des fins politiciennes, s'est
lamentablement retournée contre eux et, à cause de leur comportement
infantile, notre pays se retrouve, aujourd'hui, dans une position plus
que précaire concernant une question majeure des relations
algéro-françaises.

Les meilleurs alliés de la France n'auraient pas mieux fait pour elle sur cette question.

Selon le Colonel Khatib, qui connait bien les deux hommes, ni
Bouteflika ni Belkhadem n'avaient le profil ni le droit d'aborder la
question de la repentance avec le Gouvernement français d'une manière
aussi légère et quasi-irresponsable.

Union Pour la Méditerranée : le nécessaire réalisme


Par ailleurs, les manoeuvres visant à un isolement régional de
notre pays se sont accentuées avec le projet de l'Union Pour la
Méditérranée.

Il vaut mieux donc être parmi les premiers adhérents à cette
organisation pour pouvoir défendre nos intérêts en son sein et ne pas
être marginalisé dans la région.

Les réticences et la méfiance exagérées, héritées de la
"diplomatie des maquis", l'absence de vision claire et l'hésitation
maladive se payent cher en politique et en diplomatie.

La valse-hésitation constatée au sujet de notre adhésion à la
Politique Européenne de Voisinage en témoigne largement.

En tout état de cause, la "Diplomatie Attentiste" adoptée, ces
dernières années par le gouvernement algérien a considérablement porté
préjudice au pays car il se contente de réagir mollement et souvent
confusément aux initiatives et mutations sous-régionales, régionales et
internationales, qui le concernent pourtant directement, au lieu d'agir
sur elles, de manière constructive, pour en tirer profit.


5- Chine et Russie :

Elles cherchent uniquement leurs intérêts.

Connaissons-nous vraiment les nôtres ?



6- Organisation Mondiale du Commerce : l'occasion manquée


A cause d'une mauvaise évaluation par le Gouvernement SIFI, qui
avait conseillé, en 1994, au Président Zéroual de ne pas signer l'Acte
de Marrakech portant création de l'Organisation Mondiale du Commerce,
notre pays a raté, une fois encore, l'occasion d'entrer par la grande
porte dans cette Organisation.

Aujourd'hui, pour y être admise par la petite porte, l'Algérie
doit faire d'énormes concessions qui la dépouillent pratiquement de
pans entiers de sa souverainté économique.

Il ne faut donc surtout pas croire Chakib Khelil lorsqu'il dit que
le gouvernement algérien ne va pas augmenter le prix du gaz domestique
car cette exigence, qui émane de nos partenaires à l'OMC, sera tôt ou
tard satisfaite, comme toutes les autres conditions.


Ces échecs symptomatiques montrent, s'il en est besoin, les
limites atteintes par une diplomatie bureaucratisée, accaparée par une
seule personne et livrée à ses humeurs changeantes.

Le miracle promis en 1999 n'a pas eu lieu. Dix ans après, la désillusion et la déception sont grandes.

Des observateurs avertis et neutres avaient pourtant tiré la
sonnette d'alarme sur la démarche archaique empruntée par le Président
Bouteflika "pour redonner à l'Algérie sa place dans le concert des
nations", en signalant avec force arguments, que les "shows"
diplomatiques présidentiels relevaient beaucoup plus du folklore que de
l'analyse et de l'action mûrement réfléchie.

A cause de l'autisme et de l'improvisation de ses dirigeants, notre pays renoue avec l'isolement.

En sont-ils, au moins, conscients ?

Que faire donc pour sauver d'urgence une Diplomatie visiblement en
panne d'imagination et à la dérive, qui a perdu la capacité
d'initiative et d'action qu'elle avait jadis ?


Amine Benrabah

admin"SNP1975"

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sujet: Re: Lecture sociologique du clan d'Oujda [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mer 6 Aoû 2008 - 13:41[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


En 1963 on a été trahi par ces algériens natifs du Maroc plutot ces marocains d'origines algerienne qui ont été à la tête des services de la nationalité au sein des tribunaux.

http://www.marocainsdalgerie.net

deporté75

deporté75

كيفما كان الحال فنحن كنا الضحية و أدّين الثمن و صرنا بين المطرقة و السندان ..بين الجزائر و المغرب صيحة في واد....نعم مجموعة وجدة فعلتها لكن لا ننسى أنّ الشعب الجزائري صفّق لها كذلك

http://jamalelatmani@yahoo.fr

becharelkhir

becharelkhir

déporté's idea :

En tout cas nous étions nous les victimes et on a payé les pots cassés, nous étions mis entre l'enclume et le marteau...,entre l'Algérie et le Maroc,comme un cri dans une tempête...,oui c'est vrai le groupe d'Oujda l'avait bien combiné,mais le peuple Algérien les ont applaudi également .

Invité


Invité

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becharelkhir a écrit:déporté's idea :

En tout cas nous étions nous les victimes et on a payé les pots cassés, nous étions mis entre l'enclume et le marteau...,entre l'Algérie et le Maroc,comme un cri dans une tempête...,oui c'est vrai le groupe d'Oujda l'avait bien combiné,mais le peuple Algérien les ont applaudi également .

Tu l'as dis....entre le marteau et l'enclume....mais tu n'aboies que contre le marteau, parles un peu de l'encclume...tu seras plus credibles

le clan de oujda n'a de sens que pour vous, les algeriens ne percoivent pas le pouvoir algerien comme vous êtes en train de vous le fantasmer et representer....vos chimères ne sont pas nos réalités!!

deporté75

deporté75

بلادي احبها..امضغها و لا ابلعها و ان جارت علي...مت بغيظك و طرطق

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