La 4° commission de decolonisation du sahara a dit son mot et à l'unanimité: refonte de toutes les resolutions de l'ONU anterieures.
Que vont faire les polisalgeriens et la polisalgerie: le baril a perdu ses plumes et les chateaux batis en espagne en carton se sont ecroulés et vont etre emportés par les crues et les orages de la 4° commission de decolonisation
Raison garder à la 4e Commission de l'ONU
(Le Matin 24/10/2008)
L'adoption par consensus, mardi dernier, par la quatrième Commission des Nations unies de la résolution sur le Sahara marocain, constitue une étape significative dans l'évolution de ce lancinant dossier et le processus de négociations mis en œuvre et contre lequel s'acharnent l'Algérie et le polisario.
S'il fallait en effet résumer la teneur de cette résolution, le ministre des Affaires étrangères l'aura en réalité si bien décrite : « Elle conforte la résolution prise l'année dernière par la même Commission et procède à une réelle refonte des résolutions prises depuis 1965 sur cette question ». Taieb Fassi Fihri n'éprouve pas moins le désir de préciser, et c'est important, que la refonte en question est aussi celle « de la démarche et du langage » !
C'est donc à une métamorphose que l'on assiste depuis un an maintenant, la célèbre Commission dite de « décolonisation » ne faisant guère dans la dentelle avec le Royaume du Maroc.
A telle enseigne qu'il y a deux ans, on s'était demandé si la Commission n'était pas investie par ces ONG et associations qui, agitant sans conviction le drapeau des droits de l'Homme, manipulées jusqu'aux ongles par les propagandistes algériens et des cercles espagnols hostiles, s'évertuaient à présenter notre pays sous l'angle d'un Etat répressif. Aujourd'hui, la raison faisant valoir ses droits, la 4e Commission s'inscrit dans le droit fil des résolutions pertinentes votées par le Conseil de sécurité et entérinées par l'Assemblée générale. Ce pas évident vers la vérité, ce chemin laborieux vers la légalité, la 4e Commission l'a parcouru et franchi au nom du réalisme qui, dans l'affaire du Sahara, semble désormais estampiller la culture des Nations unies et s'inspirer de l'esprit qui souffle au Conseil de sécurité.
Or, ce dernier a pris nettement en compte la résolution du Maroc à régler une fois pour toutes cette question du Sahara qui semble servir de prétexte à nos adversaires pour figer à jamais les efforts des uns et des autres.
La recommandation des Nations unies aux protagonistes pour « des négociations intenses et substantielles sur la base du réalisme et de l'esprit de compromis » n'est pas une clause de style. Le Maroc s'y inscrit d'emblée, avec sincérité et une bonne foi sans faille. Il s'est appliqué, point par point, à respecter ses engagements comme le recommandent solennellement les résolutions 1754, adoptée à la quasi-unanimité le 30 avril 2007, et 1813, adoptée une année plus tard presque jour pour jour et qui appuie le processus politique de négociations mis en œuvre.
On ne peut, dans ces conditions, que se féliciter de l'esprit consensuel qui marque ainsi les travaux de la 4e Commission et l'adoption d'une résolution qui renforce pour ainsi dire l'espoir que représente cette volonté internationale affirmée d'encourager le processus politique en cours. Elle justifie l'optimisme, mais surtout nous éclaire sur la nouvelle lecture que les membres de cette même Commission opèrent quant au concept, controversé mais longtemps perçu de manière unilatérale par l'Algérie, de l'autodétermination. M. Taieb Fassi Fihri nous le rappelle bien et pertinemment : « La résolution adoptée mardi, indique-t-il, confirme une réalité soutenue par l'ensemble de la communauté internationale, à savoir que l'autonomie est une forme moderne d'autodétermination, conforme au droit international et à la pratique des Nations unies ». Dont acte ![i][u]
Que vont faire les polisalgeriens et la polisalgerie: le baril a perdu ses plumes et les chateaux batis en espagne en carton se sont ecroulés et vont etre emportés par les crues et les orages de la 4° commission de decolonisation
Raison garder à la 4e Commission de l'ONU
(Le Matin 24/10/2008)
L'adoption par consensus, mardi dernier, par la quatrième Commission des Nations unies de la résolution sur le Sahara marocain, constitue une étape significative dans l'évolution de ce lancinant dossier et le processus de négociations mis en œuvre et contre lequel s'acharnent l'Algérie et le polisario.
S'il fallait en effet résumer la teneur de cette résolution, le ministre des Affaires étrangères l'aura en réalité si bien décrite : « Elle conforte la résolution prise l'année dernière par la même Commission et procède à une réelle refonte des résolutions prises depuis 1965 sur cette question ». Taieb Fassi Fihri n'éprouve pas moins le désir de préciser, et c'est important, que la refonte en question est aussi celle « de la démarche et du langage » !
C'est donc à une métamorphose que l'on assiste depuis un an maintenant, la célèbre Commission dite de « décolonisation » ne faisant guère dans la dentelle avec le Royaume du Maroc.
A telle enseigne qu'il y a deux ans, on s'était demandé si la Commission n'était pas investie par ces ONG et associations qui, agitant sans conviction le drapeau des droits de l'Homme, manipulées jusqu'aux ongles par les propagandistes algériens et des cercles espagnols hostiles, s'évertuaient à présenter notre pays sous l'angle d'un Etat répressif. Aujourd'hui, la raison faisant valoir ses droits, la 4e Commission s'inscrit dans le droit fil des résolutions pertinentes votées par le Conseil de sécurité et entérinées par l'Assemblée générale. Ce pas évident vers la vérité, ce chemin laborieux vers la légalité, la 4e Commission l'a parcouru et franchi au nom du réalisme qui, dans l'affaire du Sahara, semble désormais estampiller la culture des Nations unies et s'inspirer de l'esprit qui souffle au Conseil de sécurité.
Or, ce dernier a pris nettement en compte la résolution du Maroc à régler une fois pour toutes cette question du Sahara qui semble servir de prétexte à nos adversaires pour figer à jamais les efforts des uns et des autres.
La recommandation des Nations unies aux protagonistes pour « des négociations intenses et substantielles sur la base du réalisme et de l'esprit de compromis » n'est pas une clause de style. Le Maroc s'y inscrit d'emblée, avec sincérité et une bonne foi sans faille. Il s'est appliqué, point par point, à respecter ses engagements comme le recommandent solennellement les résolutions 1754, adoptée à la quasi-unanimité le 30 avril 2007, et 1813, adoptée une année plus tard presque jour pour jour et qui appuie le processus politique de négociations mis en œuvre.
On ne peut, dans ces conditions, que se féliciter de l'esprit consensuel qui marque ainsi les travaux de la 4e Commission et l'adoption d'une résolution qui renforce pour ainsi dire l'espoir que représente cette volonté internationale affirmée d'encourager le processus politique en cours. Elle justifie l'optimisme, mais surtout nous éclaire sur la nouvelle lecture que les membres de cette même Commission opèrent quant au concept, controversé mais longtemps perçu de manière unilatérale par l'Algérie, de l'autodétermination. M. Taieb Fassi Fihri nous le rappelle bien et pertinemment : « La résolution adoptée mardi, indique-t-il, confirme une réalité soutenue par l'ensemble de la communauté internationale, à savoir que l'autonomie est une forme moderne d'autodétermination, conforme au droit international et à la pratique des Nations unies ». Dont acte ![i][u]