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Les bni oui oui ont voté pour Bouteflika

4 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Le Parlement a adopté le projet de révision de la Constitution




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[justify]Le projet de révision de la Constitution algérienne a été adopté mercredi 12 novembre par le Parlement à une écrasante majorité, ouvrant la voie à un possible troisième mandat du président Abdelaziz Bouteflika au pouvoir depuis 1999, a constaté un journaliste de l'AFP.
[/justify]

Cinq-cents parlementaires ont voté en faveur du texte, vingt-et-un contre et huit se sont abstenus, selon le décompte officiel.


Le projet supprime en particulier la limitation des mandats présidentiels successifs que l'actuelle Constitution fixait à deux.


Elu en 1999 pour un premier quinquennat puis réélu en 2004, Abdelaziz Bouteflika, 71 ans, pourra donc briguer un troisième mandat à l'élection présidentielle prévue au printemps 2009, aux termes des nouvelles dispositions constitutionnelles



Dernière édition par Admin le Jeu 13 Nov - 15:17, édité 3 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Le Monde juge sévèrement Bouteflika : "Un mandat de trop"

Dans quelques jours, le président Abdelaziz Bouteflika, 71 ans, sera formellement autorisé à briguer en avril 2009 un troisième mandat à la tête de l'Etat algérien. Le Conseil constitutionnel a donné son feu vert, le 7 novembre, à une révision de la Constitution. Bientôt, le Parlement se réunira pour "débattre" de l'utilité de faire sauter le verrou de la Loi fondamentale limitant à deux le nombre de mandats présidentiels.

Car on y met les formes, à Alger. Personne n'est dupe, pourtant. L'issue d'un vote dans un Parlement sous contrôle ne fait pas le moindre doute. Voilà deux ans que les partis politiques autorisés militent pour un nouveau quinquennat de l'actuel président, affirmant qu'il s'agit là d'une "revendication nationale". L'opposition est quasiment sans voix ou marginalisée.
M. Bouteflika, quant à lui, a longtemps fait mine d'hésiter, avant de se laisser convaincre. Son plus proche voisin, le président tunisien Ben Ali, ne s'apprête-t-il pas, à 72 ans, à briguer le cinquième mandat d'un règne sans partage ? Le président algérien est diminué par la maladie depuis qu'il a été opéré il y a deux ans, à Paris, officiellement d'un ulcère hémorragique. Mais sa santé n'est pas le fond du problème. Serait-il en pleine forme que la question de son maintien au pouvoir se poserait de la même façon.
L'Algérie est dans une situation catastrophique - chômage, pauvreté, émeutes, persistance du terrorisme, corruption à une large échelle -, alors que les caisses de l'Etat sont pleines. Ce n'est pas un troisième mandat de M. Bouteflika qui remettra le pays debout. La Constitution n'a pas besoin d'être révisée. Elle a besoin d'être respectée, tout comme l'intelligence des Algériens. Comment un système qui affiche si ouvertement son immobilisme peut-il rendre un minimum d'espoir à ses administrés ? Dans ce pays où 70 % de la population a moins de 30 ans, le désespoir est inquiétant : le phénomène des harragas (ces jeunes prêts à tout pour émigrer clandestinement) et les attentats-kamikazes relèvent de la même logique suicidaire. Pourtant, dans certains cercles, à Alger, on persiste à dire que M. Bouteflika est "un moindre mal" et que lui seul peut "sauver" le pays. Vision à courte vue, qui ne rend service ni à l'Algérie ni à M. Bouteflika lui-même. Article paru dans l'édition du 09.11.08.

http://www.marocainsdalgerie.net

Slimani9002



Admin a écrit:
Le Parlement a adopté le projet de révision de la Constitution
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Le projet de révision de la Constitution algérienne a été adopté mercredi 12 novembre par le Parlement à une écrasante majorité, ouvrant la voie à un possible troisième mandat du président Abdelaziz Bouteflika au pouvoir depuis 1999, a constaté un journaliste de l'AFP.
Cinq-cents parlementaires ont voté en faveur du texte, vingt-et-un contre et huit se sont abstenus, selon le décompte officiel.
Le projet supprime en particulier la limitation des mandats présidentiels successifs que l'actuelle Constitution fixait à deux.
Elu en 1999 pour un premier quinquennat puis réélu en 2004, Abdelaziz Bouteflika, 71 ans, pourra donc briguer un troisième mandat à l'élection présidentielle prévue au printemps 2009, aux termes des nouvelles dispositions constitutionnelles


qu'ils se demerdent, on en a rien a branler !

tout ce qu'on peut leur dire c est bienvenue dans la monarchie republicaine !!!!!!


:lol!: :lol!: :lol!: :lol!:

Sidhoum

Sidhoum

Dégoûtant, dégoûtant, dégoûtant ! Changer la constitution d’un pays d’une manière aussi imbécile c’est l’équivalent d’un homme qui donne sa parole et ne pas la tenir. C’est un acte qui en dit long sur notre éducation tordue de d’jhas et notre manque d’honnêteté pathologique (regardez Tatal).

Ce qui est pire c’est que ce Mugabétisme burlesque et compulsif nous nuis a-nous tous en tant qu’Arabe car nous sommes la risée du monde. Je me souviens de la presse US qui se moquait du Fils d’Assad qui changea la constitution….tenez-vous bien….a minuit, littéralement la veille de son inauguration pour modifier l’age requis pour lui permettre d’être président et remplacer son père.

Il y a aussi le spectacle de l’idiot de Libye qui prépare son fils au trône.

Il faut aussi ajouter SH qui préparait ses 2 morveux débiles a perpétuer son règne et la Tunisie ou le raïs était atteint d’Alzheimer (c’est vrai !) et il continua de gouverner tout en croyant qu’il dormait avec une nouvelle nana chaque soir.

L’ironie dans tous ça, c’est que ce sont les monarques Arabes, du Maroc jusqu'à la Jordanie + les émirats, qui font aujourd’hui des progrès immenses en matière de réformes démocratiques. Cela veut dire que si la Libye avait gardé le Roi Idriss, il y aurai….euh…eu plus de démocratie aujourd’hui ( ?!?!?). Et ce sont les soi-disant "rivolissiounaire prougrisisites" des années 70 qui pataugent aujourd’hui dans le Mugabétisme comme le président de la RASD/Machin.

….…..aaaah ya ouehd les khorotos….Hassan II, c’est mon héros, il n’était pas un dictateur du tout, c’était l’homme de son temps, lui il a vite compris qu’il fallait naviguer d’une main de fer son royaume durant ces temps difficiles de hyènes galleuses qui frappaient à la porte avec ces idéologies bidons a la mode …"bla dîne e'm.o.u.k yen a pas Manhasset, yen a pas "li nigoussiassious dial tézak", yen a pas "l’ONi"….la matraque ya h’bibi la matraque! …zwiing…La batterie + les Beatles sur la tît tête" des khorotos…ou es-tchî ya Hassan II..il n’y avait que toi qui comprenait le langage des khorotos.

memoire54



Encore jeune à Oujda, avant que Boumediene ne commet l’irréparable, nous avions nous autres marocains un espoir immense dans la jeune révoltions Algérienne.
Celle qui allait donner un peu plus de dignité aux opprimés, nous croyions aux slogans de jeune république Populaire et démocratique.
Nous nous disions voilà un pays Maghrébin qui va nous servir de locomotive, prendre dans son sillage de liberté et d'égalité un Maroc sclérosé par les années de plomb et une Tunisie qui se cherche sans cesse.
Que reste il aujourd'hui de cet espoir, un immense gâchis, Boumediene avait fait de populaire un slogan populiste et surtout population sélectionnée.
Aujourd'hui Bouteflika se moque de ce passé où l'espoir de la démocratisation était un souhait.
Il nous fait rentrer dans les rangs ; le rang déjà pléthorique des républiques bananières.
Quel dommage pour nous autres Maghrébins.

Nous sommes vraiment , une gènèration de sacrifiés.

admin"SNP1975"

admin
Admin

Rachid Benyellès, général à la retraite. Ancien chef d'état-major de la marine algérienne


Dans les semaines qui avaient suivi sa désignation à la tête de l'Etat, M. Bouteflika menaçait à tout propos de "rentrer chez lui en laissant les Algériens à leur médiocrité". Cela, jusqu'au jour où des voix, excédées par tant d'impudence, se sont élevées pour lui dire "chiche !" Depuis, il n'est plus jamais revenu sur ce sujet.

Après avoir passé un premier quinquennat à sillonner la planète et une grande partie du second à lutter contre une maladie qui l'a contraint à suspendre toute activité des mois durant, le voilà maintenant, malgré ce lourd handicap, qui se prépare à un troisième quinquennat. A l'instar de beaucoup d'autres potentats, ailleurs dans le monde, M. Bouteflika a toujours voulu être un président à vie. La seule question pour lui était celle de choisir le moment opportun pour annoncer le changement d'une Constitution qui limite le nombre de mandats à deux.

Hélas !, la démocratie et l'alternance ne font pas partie du lexique de l'Algérie de M. Bouteflika, ni d'ailleurs de celui de toutes les contrées arabes qui, sans exception aucune, demeurent dirigées par des régimes autocratiques. Encore que, à la différence de l'Algérie de M. Bouteflika, ces pays puissent néanmoins se prévaloir de réalisations qui font pâlir d'envie nos concitoyens. Ceci est particulièrement vrai pour les pétromonarchies du Golfe. Plus proches de nous, le Maroc et la Tunisie sont parvenus à de bien meilleurs résultats, sans pour autant disposer de nos ressources naturelles et de notre formidable manne pétrolière.

En fait, l'Algérie de M. Bouteflika a connu une régression accélérée, pour ne pas dire une dégénérescence. Cela tient, pour l'essentiel, à la qualité du chef et à ce qu'on appelle aujourd'hui la "gouvernance". Or l'Algérie de M. Bouteflika se distingue précisément par la non-gouvernance. Le pays est abandonné à lui-même, dérivant sans cap et sans destination, frémissant aux seules pulsions du prince et à son bon vouloir.

Le bilan de M. Bouteflika au cours de ces dix années passées à la tête de l'Etat est malheureusement catastrophique, n'en déplaise à ses courtisans. S'il fut un temps où l'Algérie jouait un rôle moteur dans le monde arabe, force est aujourd'hui de constater qu'elle ne pèse plus rien ! Traités comme des pestiférés, nos concitoyens n'ont jamais été autant humiliés pour obtenir un visa et aussi mal accueillis à l'étranger, particulièrement dans certains pays dits "frères" où ils sont malmenés, et parfois agressés, sans que cela ne provoque la moindre réaction officielle. Classée par Transparency international parmi les pays les plus corrompus de la planète, loin devant les pays voisins du Maghreb, l'Algérie affiche aussi les plus mauvais résultats en matière de développement humain et de liberté d'expression.

De quel succès M. Bouteflika et ses encenseurs peuvent-ils se prévaloir lorsque les gouvernements des grandes puissances recommandent à leurs ressortissants d'éviter notre pays et à ceux, très peu nombreux, qui y résident encore, de le quitter ? De quel résultat peuvent-ils se prévaloir lorsque le peu d'entreprises étrangères présentes en Algérie ne prennent aucun risque et se limitent à l'ouverture de simples comptoirs commerciaux ?

Quelle image de l'Algérie peuvent-ils donner à l'extérieur lorsque des milliers de jeunes et moins jeunes Algériens (les harragas), poussés par le désespoir, tentent, au péril de leur vie, de traverser la Méditerranée à bord d'embarcations de fortune pour rompre avec un pays qui ne leur offre plus aucune perspective ?

M. Bouteflika aurait été bien mieux inspiré s'il avait consacré un peu de son temps à restaurer l'image de l'Algérie auprès des Algériens tout d'abord, en les retenant chez eux, en leur donnant confiance en leur pays et en leurs dirigeants. Pour ce qui est du rétablissement de la paix et de la sécurité, l'autre chantier prioritaire de M. Bouteflika, cet objectif n'a pas été atteint. Malgré le décuplement des effectifs des forces de sécurité, tous corps confondus, et l'allocation de budgets exorbitants, le terrorisme n'a pas été vaincu. La situation n'est certes plus celle du début des années 1990, mais la paix et la sécurité sont loin d'être rétablies. Par contre, sous le règne de M. Bouteflika, un phénomène nouveau, inconnu jusqu'alors dans la région, est apparu - celui des attentats kamikazes.

Au plan politique, tous les acquis démocratiques d'octobre 1988 ont été balayés au cours de la dernière décennie. L'état d'urgence a été maintenu et ses dispositions les plus restrictives ont été renforcées, à seule fin d'interdire les manifestations et réunions publiques. La vie politique a été réduite à néant, et les institutions du pays, ou ce qui en tient lieu, ont été marginalisées et traitées avec mépris comme cela ne s'était jamais produit auparavant. Les quelques partis politiques autorisés à fonctionner ne sont que des coquilles vides. Aucune organisation politique, même lorsqu'elle a rigoureusement rempli les exigences fixées par la loi, n'a été agréée. Toujours par le même fait du prince. Les syndicats libres ne sont pas reconnus, et leurs dirigeants font l'objet de mesures coercitives scandaleuses.

La liberté d'expression a été muselée ; les journalistes qui osent porter un jugement critique sur les pratiques du régime sont jetés en prison sous divers prétextes. Les innombrables émeutes qui éclatent régulièrement dans l'ensemble du pays sont réprimées avec la plus grande brutalité. Le régime de M. Bouteflika ne se montre performant que lorsqu'il s'agit de briser des manifestations, renier les droits de l'homme et les libertés fondamentales ou susciter la zizanie et la discorde dans les rangs des organisations et partis politiques qui refusent de jouer le rôle de satellites du système.

Dans les autres secteurs, le bilan de M. Bouteflika n'est, hélas, pas plus brillant. Aucun des pays de la région n'affiche une dépendance alimentaire aussi prononcée, et la situation ne fait qu'empirer. Au cours de la décennie écoulée, l'Algérie a enflé de manière anarchique, au mépris des règles d'urbanisme les plus élémentaires. D'une densité urbaine démentielle, des cités-dortoirs émergent aux quatre coins du pays. Elles sont construites à grands frais et dans la précipitation par des entreprises étrangères venues de tous horizons.

En matière de santé, il fut un temps où l'Algérie était à l'avant-garde des pays maghrébins. Des étudiants de tout le continent étaient formés dans nos universités, et des patients de toutes les nationalités étaient soignés dans nos établissements hospitaliers. Aujourd'hui, la situation s'est inversée. Lorsqu'ils veulent des soins de qualité, les agents du pouvoir en place, et ceux de nos concitoyens qui en ont les moyens, sont obligés d'aller dans les pays voisins. Alors que, dans ces mêmes pays, les besoins en médicaments sont couverts à plus de 80 % par la production locale, l'Algérie de M. Bouteflika importe pour près d'un milliard de dollars de produits pharmaceutiques. Une poignée de gros importateurs se partagent ce marché juteux en bénéficiant de facilités surprenantes.

L'Algérie ne produit presque plus rien et importe presque tout, aussi bien les produits manufacturés que les produits alimentaires. Au cours de la décennie écoulée, le secteur productif national public ou privé a été démantelé pour laisser le champ libre aux importateurs. Il n'y a pas de place pour un secteur productif créateur de richesses et d'emplois durables. Les entreprises publiques, grabataires pour la plupart d'entre elles, ont été maintenues en l'état, ni privatisées ni assainies, à la grande satisfaction des importateurs.

L'Algérie de M. Bouteflika est celle des scandales financiers, de l'affaire dite Khalifa et des banques publiques, des détournements massifs entraînant des milliards de dollars de préjudice pour le pays, de l'économie informelle dominante. Malgré ce bilan désastreux et les aléas liés à son état de santé, M. Bouteflika projette de se maintenir au pouvoir. A 72 ans, il veut un troisième quinquennat qu'il terminera à 77 ans, c'est-à-dire en vieillard, dans l'acception universelle du terme. C'est le pire fléau qui puisse frapper le pays !

Pour empêcher le viol qui se prépare, on ne peut malheureusement compter ni sur les dirigeants des démocraties occidentales, qui soutiennent à bras-le-corps un régime qui préserve leurs intérêts, ni sur des manifestations, même pacifiques, interdites au titre de l'état d'urgence. Peut-on pour autant accepter le fait accompli, abdiquer et se taire ?
Article paru dans Le Monde du 11 novembre 2008

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