Actualité (Samedi 06 Décembre 2008)
Libertés religieuses en Algérie
Les inquiétudes des Britanniques
Par :Samia Lokmane-Khelil
Lu : (1315 fois)
Des parlementaires viennent d’interpeller le gouvernement de Gordon Brown sur les menaces ciblant l’exercice du culte non musulman en Algérie.
Bill Rammel a-t-il interpellé son homologue Abdelkader Messahel sur les menaces ciblant l’exercice du culte non musulman en Algérie, au cours de son séjour à Alger, la semaine dernière, dans le cadre de la tenue de la troisième session du comité mixte algéro-britannique ?
Si officiellement, cette question très délicate n’était pas à l’ordre du jour de la réunion, certains éléments d’information laissent penser qu’elle a été abordée par le ministre d’État britannique pour les Affaires étrangères et le Commonwealth. Et pour cause, le 25 novembre dernier — jour de l’arrivée de M. Rammel à Alger —, son collègue du Foreign Office, Lord Malloch-Brown, était présent à la Chambre des Lords à Londres pour répondre au souci exprimé par des parlementaires sur les restrictions imposées par la législation algérienne à la pratique de cultes non musulmans et l’injonction verbale ou écrite faite à des églises protestantes de fermer leurs portes.
Dans sa réponse, le ministre a révélé que M. Rammel “espérait pouvoir soulever cette question au cours de ses entretiens avec ses homologues algériens”. Par ailleurs, il a indiqué que Andrew Henderson, ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, a posé le problème à notre ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, le 27 juillet dernier. “Nous continuerons à accorder une attention particulière au durcissement des lois religieuses en Algérie et nous ferons en sorte de soulever auprès du gouvernement algérien les cas individuels qui se présentent”, a promis Lord Malloch-Brown, affirmant en outre que des responsables du Foreign Office ont eu une importante réunion le 22 juillet dernier avec les représentants d’organisations religieuses — protestantes notamment — préoccupés par les atteintes à la liberté de croyance en Algérie et partout ailleurs dans le monde. Le 6 novembre dernier, Bill Rammel était lui-même confronté aux questionnements de membres du Parlement qui voulaient s’informer sur le contenu d’entretiens éventuels qu’il aurait eus avec des représentants du gouvernement algérien autour des pressions exercées
sur la communauté chrétienne dans le pays et savoir s’il allait rendre publique une déclaration sur le sujet.
M. Rammel a souligné que ni lui ni le patron du Foreign Office, David Miliband, n’ont évoqué la question avec les autorités algériennes. Cependant, il a révélé détenir des rapports en provenance d’Algérie portant sur la fermeture d’églises non autorisées et la détention de chrétiens accusés d’évangélisation. À ce propos, il a signalé que la question des libertés religieuses en Algérie a été soulevée au cours de la session de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU, en avril dernier, et à laquelle un représentant du Royaume-Uni a pris part.
Par ailleurs, M. Rammel a expliqué aux parlementaires que le respect des libertés religieuses est un chapitre de l’Accord d’association que l’Algérie a conclu avec l’Union européenne et que celle-ci continuera à agir en vue de leur protection.
Les parlementaires britanniques ont interpellé leur gouvernement sur le sort de la communauté chrétienne en Algérie pour la première fois le 1er juillet dernier. Ils ont rendu publique une motion condamnant tout particulièrement la détention abusive de Habiba Kouider, arrêtée en possession de plusieurs copies de la Bible et accusée d’évangélisation. Les députés avaient proposé que cette affaire ainsi que d’autres cas d’intimidation de chrétiens soient inscrits à l’ordre du jour du Sommet de Paris sur la création de l’Union pour la Méditerranée qui a lieu le 13 juillet dernier.
S. L.-K
I think and hope people everywhere who value freedom and democracy will protest strongly at these actions. Why on earth should people like these be given the freedom to worship in our country (Great Britain) ? We have had to put up with the church in the street of my birth in the UK, where I attended as a child, being converted into a mosque. I have had to put up with my childrens' school cancelling traditional Christmas celebrations for the children in case they might 'offend' any Moslem children in the school (who were, in fact, a very very small minority) I have had to put up with shops at Christmas not being allowed to show the traditional Nativity scene of Mary and Joseph and Jesus in the stable with the animals. These are traditions which go back way beyond my lifetime or my parents' and grandparents' lifetimes too. The UK has just gone too far in pandering to the whims of whom I guess are a very small minority of Moslems in the UK. Is there any wonder that there is bad feeling between the religions? Why should we in the UK put up with this discrimination on our own soil, when there is such discrimination against us in Moslem lands?
Madame L...Lurchar
En français
Je pense et espère des personnes partout qui la liberté et la démocratie de valeur protesteront fortement ces actions. Pourquoi les gens comme ces derniers devraient-ils être donnés la liberté au culte dans notre pays (Grande-Bretagne) ? J'ai dû accepter l'église dans la rue de ma naissance où je me suis occupé et baptisee en tant qu'enfant, étant converti en mosquée. J'ai dû accepter la décommandation des célébrations traditionnelles de Noël pour les enfants au cas où elles pourraient ' facher les parents des enfants musulmans dans l'école (qui étaient, en fait, une minorité très très petite) j'ai dû accepter que les magasins à Noël n'étant pas laissé montrer la scène traditionnelle de nativité de Mary et Joseph et Jésus dans l'écurie avec les animaux. Ce sont des traditions qui datent depuis la Christianite au delà de ma vie ou de mes parents' ; et grandparents'. Le U K est juste entré trop loin en flattant bassement aux caprices desquels je devine suis une minorité de musulmans très petite au U K. Y a-t-il une merveille qu'il y a mauvais sentiment entre les religions ? Pourquoi devrions-nous au U K accepter cette discrimination sur notre propre sol, quand il y a une telle discrimination contre nous dans les terres musulmanes ? Madame L… Lurchar
Libertés religieuses en Algérie
Les inquiétudes des Britanniques
Par :Samia Lokmane-Khelil
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Des parlementaires viennent d’interpeller le gouvernement de Gordon Brown sur les menaces ciblant l’exercice du culte non musulman en Algérie.
Bill Rammel a-t-il interpellé son homologue Abdelkader Messahel sur les menaces ciblant l’exercice du culte non musulman en Algérie, au cours de son séjour à Alger, la semaine dernière, dans le cadre de la tenue de la troisième session du comité mixte algéro-britannique ?
Si officiellement, cette question très délicate n’était pas à l’ordre du jour de la réunion, certains éléments d’information laissent penser qu’elle a été abordée par le ministre d’État britannique pour les Affaires étrangères et le Commonwealth. Et pour cause, le 25 novembre dernier — jour de l’arrivée de M. Rammel à Alger —, son collègue du Foreign Office, Lord Malloch-Brown, était présent à la Chambre des Lords à Londres pour répondre au souci exprimé par des parlementaires sur les restrictions imposées par la législation algérienne à la pratique de cultes non musulmans et l’injonction verbale ou écrite faite à des églises protestantes de fermer leurs portes.
Dans sa réponse, le ministre a révélé que M. Rammel “espérait pouvoir soulever cette question au cours de ses entretiens avec ses homologues algériens”. Par ailleurs, il a indiqué que Andrew Henderson, ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, a posé le problème à notre ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, le 27 juillet dernier. “Nous continuerons à accorder une attention particulière au durcissement des lois religieuses en Algérie et nous ferons en sorte de soulever auprès du gouvernement algérien les cas individuels qui se présentent”, a promis Lord Malloch-Brown, affirmant en outre que des responsables du Foreign Office ont eu une importante réunion le 22 juillet dernier avec les représentants d’organisations religieuses — protestantes notamment — préoccupés par les atteintes à la liberté de croyance en Algérie et partout ailleurs dans le monde. Le 6 novembre dernier, Bill Rammel était lui-même confronté aux questionnements de membres du Parlement qui voulaient s’informer sur le contenu d’entretiens éventuels qu’il aurait eus avec des représentants du gouvernement algérien autour des pressions exercées
sur la communauté chrétienne dans le pays et savoir s’il allait rendre publique une déclaration sur le sujet.
M. Rammel a souligné que ni lui ni le patron du Foreign Office, David Miliband, n’ont évoqué la question avec les autorités algériennes. Cependant, il a révélé détenir des rapports en provenance d’Algérie portant sur la fermeture d’églises non autorisées et la détention de chrétiens accusés d’évangélisation. À ce propos, il a signalé que la question des libertés religieuses en Algérie a été soulevée au cours de la session de la Commission des droits de l’Homme de l’ONU, en avril dernier, et à laquelle un représentant du Royaume-Uni a pris part.
Par ailleurs, M. Rammel a expliqué aux parlementaires que le respect des libertés religieuses est un chapitre de l’Accord d’association que l’Algérie a conclu avec l’Union européenne et que celle-ci continuera à agir en vue de leur protection.
Les parlementaires britanniques ont interpellé leur gouvernement sur le sort de la communauté chrétienne en Algérie pour la première fois le 1er juillet dernier. Ils ont rendu publique une motion condamnant tout particulièrement la détention abusive de Habiba Kouider, arrêtée en possession de plusieurs copies de la Bible et accusée d’évangélisation. Les députés avaient proposé que cette affaire ainsi que d’autres cas d’intimidation de chrétiens soient inscrits à l’ordre du jour du Sommet de Paris sur la création de l’Union pour la Méditerranée qui a lieu le 13 juillet dernier.
S. L.-K
I think and hope people everywhere who value freedom and democracy will protest strongly at these actions. Why on earth should people like these be given the freedom to worship in our country (Great Britain) ? We have had to put up with the church in the street of my birth in the UK, where I attended as a child, being converted into a mosque. I have had to put up with my childrens' school cancelling traditional Christmas celebrations for the children in case they might 'offend' any Moslem children in the school (who were, in fact, a very very small minority) I have had to put up with shops at Christmas not being allowed to show the traditional Nativity scene of Mary and Joseph and Jesus in the stable with the animals. These are traditions which go back way beyond my lifetime or my parents' and grandparents' lifetimes too. The UK has just gone too far in pandering to the whims of whom I guess are a very small minority of Moslems in the UK. Is there any wonder that there is bad feeling between the religions? Why should we in the UK put up with this discrimination on our own soil, when there is such discrimination against us in Moslem lands?
Madame L...Lurchar
En français
Je pense et espère des personnes partout qui la liberté et la démocratie de valeur protesteront fortement ces actions. Pourquoi les gens comme ces derniers devraient-ils être donnés la liberté au culte dans notre pays (Grande-Bretagne) ? J'ai dû accepter l'église dans la rue de ma naissance où je me suis occupé et baptisee en tant qu'enfant, étant converti en mosquée. J'ai dû accepter la décommandation des célébrations traditionnelles de Noël pour les enfants au cas où elles pourraient ' facher les parents des enfants musulmans dans l'école (qui étaient, en fait, une minorité très très petite) j'ai dû accepter que les magasins à Noël n'étant pas laissé montrer la scène traditionnelle de nativité de Mary et Joseph et Jésus dans l'écurie avec les animaux. Ce sont des traditions qui datent depuis la Christianite au delà de ma vie ou de mes parents' ; et grandparents'. Le U K est juste entré trop loin en flattant bassement aux caprices desquels je devine suis une minorité de musulmans très petite au U K. Y a-t-il une merveille qu'il y a mauvais sentiment entre les religions ? Pourquoi devrions-nous au U K accepter cette discrimination sur notre propre sol, quand il y a une telle discrimination contre nous dans les terres musulmanes ? Madame L… Lurchar