Auteur hocine - ayadi - un autre déporté de Hammam Bouhadjar
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Chers frères, chères sœurs, marocains d’Algérie !
Cela fait maintenant plus de trois décennies qu’une question trotte dans ma tête et à laquelle je n’arrive toujours pas à trouver une réponse. « Pourquoi à deux heures du matin ? » J’espère en trouver une plausible auprès de l’un de vous.
Tout ce dont je me rappelle, c’est qu’il était deux heures du matin quand on nous fait descendre du bus qui
nous transportait d’Aïn-Témouchent. A la frontière algéro-marocaine, la nuit était claire et limpide en ce mois de décembre 1975. Aussi, le froid qui descendait du ciel à ce moment-là était d’une rigueur à faire grelotter un ours polaire. J’avais fait le voyage debout faute de place disponibles
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Mes pieds et mes jambes étaient tellement transis que j’avais failli m’affaler par terre. Quant aux plaintes des vieillards, des femmes et des enfants, seuls ceux et celles qui ont vécu de tels événements peuvent les ressentir ;
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car « ne ressent pas la souffrance des autres qui ne l’a pas réellement vécue ! » Mais pourquoi toutes ces victimes innocentes étaient-elles déportées à deux heures du matin ? Telle est ma question qui demeure indéfiniment sans réponse !
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Chers frères, chères sœurs, marocains d’Algérie !
Cela fait maintenant plus de trois décennies qu’une question trotte dans ma tête et à laquelle je n’arrive toujours pas à trouver une réponse. « Pourquoi à deux heures du matin ? » J’espère en trouver une plausible auprès de l’un de vous.
Tout ce dont je me rappelle, c’est qu’il était deux heures du matin quand on nous fait descendre du bus qui
nous transportait d’Aïn-Témouchent. A la frontière algéro-marocaine, la nuit était claire et limpide en ce mois de décembre 1975. Aussi, le froid qui descendait du ciel à ce moment-là était d’une rigueur à faire grelotter un ours polaire. J’avais fait le voyage debout faute de place disponibles
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Mes pieds et mes jambes étaient tellement transis que j’avais failli m’affaler par terre. Quant aux plaintes des vieillards, des femmes et des enfants, seuls ceux et celles qui ont vécu de tels événements peuvent les ressentir ;
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car « ne ressent pas la souffrance des autres qui ne l’a pas réellement vécue ! » Mais pourquoi toutes ces victimes innocentes étaient-elles déportées à deux heures du matin ? Telle est ma question qui demeure indéfiniment sans réponse !