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Guerre confessionnelle en Algérie

3 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Aprés la violence Islamiste c'est autour de la confession que les algériens se dechirent

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Deux morts et des dizaines de blessés en deux jours d’affrontements : Berriane piégée par la violence




La localité de Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, semblait hier assise sur un volcan. Les affrontements entre les communautés mozabite (les ibadites) et arabophone (les malékites) qui ont commencé vendredi se sont poursuivis hier dès le lever du jour, faisant un autre décès et des dizaines de blessés (58, selon le bilan officiel). En outre, plusieurs locaux commerciaux ont été incendiés et saccagés. Ce qui porte le nombre de morts à deux. L’on signale également une personne se trouvant dans un état grave. La personne décédée hier, Kerouchi Omar, a été achevée avec un pavé par un groupe de personnes. Sans électricité, Berriane est depuis deux jours plongée dans le noir. Une situation qui a ajouté de la frayeur au drame vécu par la population. Il était 14h, quand nous sommes arrivés hier à Berriane.



Berriane (Ghardaïa). De notre envoyé spécial
A l’entrée de cette ville, qui se trouve à 40 km au nord de Ghardaïa, plusieurs camions de la Gendarmerie nationale et de la police antiémeute plantaient déjà le décor. Au fur et à mesure que l’on s’engouffre dans la ville, des pneus brûlés sur la chaussée de la RN1 étaient encore visibles. La chaussée était couverte de pierres. Toutes les routes débouchant sur la RN1 et qui partagent les deux communautés sont bouclées. A quelques mètres de ces cordons de sécurité, au quartier Baba Essaad, des jeunes encagoulés s’affrontent à coups de pierres. La bataille fait rage. Dans ce décor apocalyptique, les blocs de pierre fusent de partout. Près de là, en contrebas, se trouve le quartier des Mozabites. Le climat est électrique. Les membres de la police antiémeute se tiennent à l’écart sans intervenir. La maison de Omar Youb Aïssa était encore en feu. C’est dans cette demeure qu’a été assassiné, la veille, le jeune Bachir Benzait (la première victime), selon des témoins. Le même jour, soit vendredi, une autre personne, Abbès, a été grièvement blessée par balle, témoigne-t-on. Selon des habitants du quartier, « Bachir Benzait a été jeté du haut d’une terrasse ». Il a succombé à ses blessures à l’hôpital de Berriane. Mais qui est dernière ces hostilités ? « Ce sont eux qui ont commencé les premiers », témoigne un Mozabite. A un autre de l’interrompre : « Nous avons appris la veille (jeudi ndlr) qu’ils (les gens de l’autre communauté) se préparaient, car il y a eu une attaque isolée contre trois personnes de notre communauté. » « Cela s’est passé dans trois endroits différents pour nous provoquer », a-t-il ajouté. La première victime de cette provocation, racontent-ils, était un infirmier qui rentrait de son travail à minuit. C’était un handicapé de 42 ans.« Ils ne veulent pas nous laisser en paix », indique dépité Saïd, le visage encagoulé. Celui-ci témoigne de l’absence totale des autorités sur les lieux. Ali, lui, accuse carrément les policiers de vouloir empêcher les autres Mozabites de porter secours à leurs concitoyens venus défendre leurs maisons contre les incendies et le saccage. Il ajoute : « Il y a des doutes sur la manière avec laquelle ils (les policiers) travaillent. » Pour notre interlocuteur, « il y a une force qui dirige cette situation, il y a des intérêts qu’on ignore. Nous ne comprenons plus rien. C’est un problème politique ! », lance un de ses compagnons. « Hna, nous n’avons pas l’esprit de revanche, c’est eux qui s’acharnent sur nous », poursuit-il, se désolant du fait qu’une vieille a été délestée de tous ses bijoux la veille. Chez les arabophones, l’on retrouve bien évidemment une autre version des faits. Bien que les victimes se trouvent beaucoup plus du côté de la communauté mozabite. « Ce sont eux qui ont commencé », réplique un témoin rencontré hors des quartiers mozabites.
Il raconte : « Alors que deux de nos concitoyens sont partis faire leur prière, à la mosquée Atiq El Malek, ils ont été roués de coups par des hommes encagoulés. » Et d’autres, selon lui, « ont été piégés à l’intérieur de la mosquée. Cela avant que ça ne dégénère à Baba Essaad ». « Ils nous interdisent de prier dans nos mosquées », ajoute une autre personne rencontrée sur les lieux. « Franchement, nous sommes inquiets », souligne de son côté un enseignant, accosté au centre-ville de Berriane. C’est dans ce quartier qu’ont été incendiés, la veille, plusieurs locaux commerciaux. Pour notre interlocuteur, « l’origine de ces affrontements est raciale ». « C’est une suite logique des derniers événements qui ont eu lieu il y a une année », estime pour sa part un élu de l’APC de Berriane. Sauf que, selon lui, « les gens semblent s’y être préparés ». Notre interlocuteur explique que cette « guerre » entre les deux communautés trouve ses causes dans les conflits d’origine raciale, ethnique et politique. A ses yeux, « le fameux pétard du mois de mars 2008 n’a été qu’un prétexte. Les gens étaient chargés. Il y avait de l’électricité dans l’air ». « Cette rancœur a été aggravée par les problèmes sociaux. » Une rancœur qui, faute de solutions pacifiques, a fini par s’exprimer de manière violente. « Il y a une ‘’chahna’’ (esprit de vengeance) qui est née entre les deux communautés », a-t-il expliqué, regrettant le fait que « les fauteurs » de troubles courent toujours. Notre interlocuteur estime qu’il y a une « connivence de la police » en mettant du temps à intervenir et à s’interposer entre les deux communautés. « Sinon comment peut-on expliquer le fait que sur un périmètre de 500 m, les forces de sécurité assistent au saccage des cafés et commerces sans broncher ? » Hier, vers 15 h, un renfort impressionnant de la Gendarmerie nationale est arrivé sur les lieux. Ils ont procédé au bouclage de toute la ville. Suite à quoi le calme est revenu. Mais une forte tension était encore perceptible. Une tension qui, si une solution urgente n’est pas trouvée, peut mener les choses au pourrissement.




Par Rabah Beldjenna

http://www.marocainsdalgerie.net

Tamanart

Tamanart

Je vois que la charogne qui pleurniche sur les frontières feremées continue son lynchage programmé de l'algerie, pourquoi tu ne publies poas des articles sur ton pays et des massacres de Sidi Ifni, espèce de non-soi regarde d'abord la bosse de ton pays avant de regarder la bosse de l'Algerie.

Idris

Idris

Tamanart a écrit:Je vois que la charogne qui pleurniche sur les frontières feremées continue son lynchage programmé de l'algerie, pourquoi tu ne publies poas des articles sur ton pays et des massacres de Sidi Ifni, espèce de non-soi regarde d'abord la bosse de ton pays avant de regarder la bosse de l'Algerie.

Pour parler de massacre il faudrait déjà qu'il y est des mort ?
Ensuite il me semble que admin à posté un article sur Sidi Ifni et les commentaires non pas été tendre.
Donc tu vois h'liwa l'Algérie étant ce quelle est et le Maroc aussi, nous en débattons ... et la Frontières c'est une connerie ... comme tes commentaire Lol !

Tamanart

Tamanart

ya h'liwa, tu aimes parler de l'Algerie, autrement dit tu aimes parler de ce qui ne te concerne en rien, n'attends pas de moi, citoyen algerien, que je vienne debattre avec des etrangers de la situation en algerie, pour cela je le fais dans un cercle de compatriotes, moi je suis ici que pour souligner vos anomalies et votre haine, et vous rappeler à l'orde.

imagine que des mauritaniens passent leur temps à epier le maroc et à compiler tous les articles de presse negatifs qu'ils trouvent sur ton pays...comment reagirais-tu??

Mais comme tu es aveuglé par ta haine de l'Algerie tu ne peux comprendre cela

Idris

Idris

Tamanart a écrit:ya h'liwa, tu aimes parler de l'Algerie, autrement dit tu aimes parler de ce qui ne te concerne en rien, n'attends pas de moi, citoyen algerien, que je vienne debattre avec des etrangers de la situation en algerie, pour cela je le fais dans un cercle de compatriotes, moi je suis ici que pour souligner vos anomalies et votre haine, et vous rappeler à l'orde.

imagine que des mauritaniens passent leur temps à epier le maroc et à compiler tous les articles de presse negatifs qu'ils trouvent sur ton pays...comment reagirais-tu??

Mais comme tu es aveuglé par ta haine de l'Algerie tu ne peux comprendre cela

Ya h'liwa, tout s'explique ! La prédominance du Nif, en France vous répétez "Ah qu'il est joli mon pays, Ah k'il est jolie My Bladi ... Nâ, Nâ ..." [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]et entre vous : "Si la merde, le président il est à vie Maintenant, le Taux de Chômage est plus important qu'au Maroc, Nous avions le pétrole pourtant ex ...."

En faite parler de l'Algérie devant un auditoire se serait une marque de faiblesse ! NIF Nâ Îpouis Nâ Fives time minute ...... ça c'est plus enrichissant !

Idris

Idris