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Un Rapport Confidentiel Des Services De Sécurité Alerte Sur Les Mutations Du Gspc
03 Juin 2009 -
Une nouvelle cartographie de lutte antiterroriste a été tracée en fonction des nouvelles données sur le terrain.
Des sources sécuritaires très haut placées ont fait part de certaines prévisions, maintenant qu’on parle de l’après-maquis. Ces sources indiquent qu’un rapport confidentiel a été adressé par les responsables chargés de la lutte antiterroriste aux décideurs politiques et dans lequel il a été clairement fait état d’une dangereuse mutation du Gspc vers une guérilla urbaine. Selon ce document, l’organisation terroriste appelée le Gspc dirigée par l’obscur Droukdel est allée trop loin pour se rendre aussi facilement avec armes et bagages. Elle est en train de préparer sa reconversion totale dans le crime organisé financé par les barons du trafic de drogue. Les mêmes sources ajoutent que les attentats perpétrés dans certaines régions ne sont en fait qu’une tactique de diversion visant à desserrer l’étau sur les réseaux de trafiquants qui activent dans d’autres régions. Cette répartition des tâches est très inquiétante à plus d’un titre, comme il a été souligné dans ce rapport. Car les redditions et la relative sécurité retrouvée qui les a accompagnées ne doivent pas faire oublier une autre réalité à haut risque: le retour de dizaines de hors-la-loi dont la vie sociale est loin de constituer un fait banal ajoute ce rapport dont les conclusions sont à prendre très au sérieux.
En fait, les forces de sécurité veulent attirer l’attention sur une réalité qui risque d’être engendrée par les affres du terrorisme qu’elles appellent «l’insécurité urbaine».
Il est clair que des groupes de la guérilla vont naître au sein de la société si l’on ne fait rien en temps voulu. Au niveau de certaines sphères, on commence d’ores et déjà à parler de l’après-maquis comme d’anciens responsables qui parlent de l’après-pétrole. L’état-major, soulignent nos sources, est très conscient de ce phénomène et ne manquera pas de tracer une nouvelle cartographie du terrorisme tout à fait compatible avec la nouvelle réalité du terrain.
Une démarche qui répond techniquement et militairement aux nouvelles données.
Dans cette nouvelle cartographie figurent en priorité des wilayas comme Biskra, El Oued, Tébessa, Constantine et Tamanrasset, des régions que le Gspc présumé branche d’Al Qaîda utilise afin d’y fixer le plus grand nombre des forces de sécurité.
Cette stratégie employée par les sbires de Droukdel, numéro un du Gspc, a plusieurs objectifs, le plus important consistant à prêter main forte aux narcotrafiquants. Ainsi, le retour des terroristes dans une société qui a complètement perdu ses repères à cause de l’extension de la pauvreté et la propagation du crime organisé, doit donner à réfléchir maintenant sur la question et les pouvoirs publics doivent s’y impliquer.
Le butin de guerre ramassé dans les maquis et l’argent acquis grâce au racket et la contrebande dans les villes et les zones rurales seront automatiquement orientés vers les réseaux parallèles qui contrôlent déjà une bonne partie du commerce de loisirs nocturnes. Drogue, prostitution, boîtes de nuit et sociétés-écrans constitueront selon toujours les mêmes sources un grand enjeu pour les parrains d’une mafia algérienne en formation.Il est temps, ont souligné nos sources, de prendre sérieusement en charge les vrais problèmes qui rongent le pays. Chômage, mal-vie et disparition des valeurs morales sous les coups de boutoir d’une misère matérielle rampante seront, si on ne parvient pas à tracer une stratégie de lutte, fatalement exploités par les bandes organisées et leurs «porteurs de flingues» qui existent déjà. L’Algérie risque alors, et à ne pas en douter, de se retrouver face à un défi qui a constitué un réel frein aux efforts de développement qu’a engagés l’Etat.
De ce fait, le pays ressemblera à la Colombie, au Mexique ou encore au Brésil. Pour nos sources, cette insécurité urbaine prévue doit être prise en charge dès maintenant. Ce fait a été constaté par les forces de sécurité, notamment les forces de la Gendarmerie nationale, il y a déjà quelques années. Plusieurs rapports ont fait état d’une nette augmentation de la criminalité et qui pourrait atteindre des chiffres effarants.
Ikram GHIOUA
03 Juin 2009 -
Une nouvelle cartographie de lutte antiterroriste a été tracée en fonction des nouvelles données sur le terrain.
Des sources sécuritaires très haut placées ont fait part de certaines prévisions, maintenant qu’on parle de l’après-maquis. Ces sources indiquent qu’un rapport confidentiel a été adressé par les responsables chargés de la lutte antiterroriste aux décideurs politiques et dans lequel il a été clairement fait état d’une dangereuse mutation du Gspc vers une guérilla urbaine. Selon ce document, l’organisation terroriste appelée le Gspc dirigée par l’obscur Droukdel est allée trop loin pour se rendre aussi facilement avec armes et bagages. Elle est en train de préparer sa reconversion totale dans le crime organisé financé par les barons du trafic de drogue. Les mêmes sources ajoutent que les attentats perpétrés dans certaines régions ne sont en fait qu’une tactique de diversion visant à desserrer l’étau sur les réseaux de trafiquants qui activent dans d’autres régions. Cette répartition des tâches est très inquiétante à plus d’un titre, comme il a été souligné dans ce rapport. Car les redditions et la relative sécurité retrouvée qui les a accompagnées ne doivent pas faire oublier une autre réalité à haut risque: le retour de dizaines de hors-la-loi dont la vie sociale est loin de constituer un fait banal ajoute ce rapport dont les conclusions sont à prendre très au sérieux.
En fait, les forces de sécurité veulent attirer l’attention sur une réalité qui risque d’être engendrée par les affres du terrorisme qu’elles appellent «l’insécurité urbaine».
Il est clair que des groupes de la guérilla vont naître au sein de la société si l’on ne fait rien en temps voulu. Au niveau de certaines sphères, on commence d’ores et déjà à parler de l’après-maquis comme d’anciens responsables qui parlent de l’après-pétrole. L’état-major, soulignent nos sources, est très conscient de ce phénomène et ne manquera pas de tracer une nouvelle cartographie du terrorisme tout à fait compatible avec la nouvelle réalité du terrain.
Une démarche qui répond techniquement et militairement aux nouvelles données.
Dans cette nouvelle cartographie figurent en priorité des wilayas comme Biskra, El Oued, Tébessa, Constantine et Tamanrasset, des régions que le Gspc présumé branche d’Al Qaîda utilise afin d’y fixer le plus grand nombre des forces de sécurité.
Cette stratégie employée par les sbires de Droukdel, numéro un du Gspc, a plusieurs objectifs, le plus important consistant à prêter main forte aux narcotrafiquants. Ainsi, le retour des terroristes dans une société qui a complètement perdu ses repères à cause de l’extension de la pauvreté et la propagation du crime organisé, doit donner à réfléchir maintenant sur la question et les pouvoirs publics doivent s’y impliquer.
Le butin de guerre ramassé dans les maquis et l’argent acquis grâce au racket et la contrebande dans les villes et les zones rurales seront automatiquement orientés vers les réseaux parallèles qui contrôlent déjà une bonne partie du commerce de loisirs nocturnes. Drogue, prostitution, boîtes de nuit et sociétés-écrans constitueront selon toujours les mêmes sources un grand enjeu pour les parrains d’une mafia algérienne en formation.Il est temps, ont souligné nos sources, de prendre sérieusement en charge les vrais problèmes qui rongent le pays. Chômage, mal-vie et disparition des valeurs morales sous les coups de boutoir d’une misère matérielle rampante seront, si on ne parvient pas à tracer une stratégie de lutte, fatalement exploités par les bandes organisées et leurs «porteurs de flingues» qui existent déjà. L’Algérie risque alors, et à ne pas en douter, de se retrouver face à un défi qui a constitué un réel frein aux efforts de développement qu’a engagés l’Etat.
De ce fait, le pays ressemblera à la Colombie, au Mexique ou encore au Brésil. Pour nos sources, cette insécurité urbaine prévue doit être prise en charge dès maintenant. Ce fait a été constaté par les forces de sécurité, notamment les forces de la Gendarmerie nationale, il y a déjà quelques années. Plusieurs rapports ont fait état d’une nette augmentation de la criminalité et qui pourrait atteindre des chiffres effarants.
Ikram GHIOUA
