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De la Zetla à l’Iftar

2 participants

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1De la Zetla à l’Iftar Empty De la Zetla à l’Iftar Sam 21 Aoû - 15:27

admin"SNP1975"

admin
Admin

ACTUALITÉ
De la Zetla à l’Iftar Tp100810
LA TOXICOMANIE AUGMENTE DURANT LE MOIS SACRÉ
De la Zetla à l’Iftar
21 Août 2010 - Page : 2
Lu 594 fois


Selon les chiffres fournis par la Gendarmerie nationale, la plupart des drogués sont âgés entre 15 et 30 ans.

La consommation de la drogue fait rage en période de jeûne, selon de nombreux observateurs. «Après la prière d’El Icha fais ce que tu veux». Cela est une thèse dogmatique des jeunes drogués qui s’adonnent à la consommation du cannabis durant le mois de Ramadhan, d’après la psychologue de la cellule de prévention contre la toxicomanie dans le milieu juvénile de la Gendarmerie nationale.
Selon cette psychologue, «plus souvent les jeunes toxicomanes qui fument des joints lors des veillées ramdhanesques s’ingénient à trouver mieux dans leur procédé de mort lente». Pour perpétuer l’effet le lendemain, les jeunes et moins jeunes drogués, «avalent des petites quantités, voire des plaquettes de cannabis enrobées dans les feuilles à tabac».
«La plupart des jeunes sans réelle volonté de cesser, donc irrécupérables, sombrent dans leurs habitudes néfastes. Néanmoins, cela n’empêche pas certains d’entre eux de remonter la pente. Armés de volonté, des jeunes drogués se sont transformés en studieux élèves et ont même réussi dans leur examen du baccalauréat», estime la même psychologue tout en soulignant que «ces jeunes drogués ont surtout besoin d’écoute que d’autre chose».
Ainsi, la campagne de prévention entamée le week-end dernier, dans la salle des fêtes de la mairie de Kouba, n’a pratiquement drainé aucune assistance.
A cette initiative, la première du genre, organisée en coordination avec la mairie de Kouba on a remarqué la présence de Mme Saïda Bounab, la présidente de l’APC, et le responsable de la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Ayoub. L’assistance était réduite à quelques jeunes scouts acheminés pour la circonstance.
Même le reportage réalisé dans le milieu militaire, diffusé en cette occasion, porte beaucoup plus sur la cigarette que la consommation de drogue. Ce fléau a pris une ampleur inquiétante qui menace le corps social dans toutes ses dimensions. Les dealers ciblent leurs clients devant les mosquées, les cafés et les places publiques.
Longtemps classée phénomène sociologique invisible, la consommation de la drogue, jadis véritable tabou en Algérie, s’est installée insidieusement depuis des années dans le quotidien des Algériens. Désormais, personne n’est à l’abri. Toutes les catégories de la société sont exposées au phénomène ravageur.
Les écoles, les mosquées, les casernes, le milieu carcéral et les campus universitaires ne sont pas en reste. Les jeunes y trouvent un refuge à leur malvie.
Certes, la richesse de l’Algérie est sa jeunesse, mais il est incontestable, aujourd’hui, que cette richesse est sur la voie de son autodestruction. Au regard des chiffres livrés par les différents services de sécurité et des douanes, le phénomène a atteint un seuil très dangereux.
Les statistiques, établies au courant de la décennie écoulée, font ressortir une tendance évolutive des quantités de drogue annuellement saisies. Une récente enquête sur la drogue en Algérie a fait ressortir que 60% des chômeurs consommateurs de drogue se droguent d’une façon permanente contre 17,41% d’étudiants et 4,5% d’étudiantes.
En fait, la drogue ne constitue plus un tabou en Algérie. La plupart des drogués sont âgés entre 15 et 30 ans. On commence à consommer à partir de 12-13 ans.
On trouve facilement de la drogue dans les quartiers, villages ou douars. Il y a des réseaux de vente et receleurs partout. L’Algérie a saisi 76 tonnes de drogue en 2009 contre 1,5 tonne en 1992. Il y a une lutte contre le trafic de drogue, mais celle-ci peine à endiguer la prolifération de ce fléau. Pour cause, la production du Maroc, notre voisin de l’Ouest et fournisseur attitré, est de 30.000 tonnes par an. Un cinquième de cette quantité, soit plus de 6000 tonnes, transite par le territoire national.
On intercepte uniquement le sixième du cannabis marocain. En 2009, les services de sécurité ont saisi 74 tonnes de drogue, soit une hausse de 95% par rapport à 2008. «Nous estimons que 23% environ de ce qui transite par l’Algérie reste pour la consommation. Nous ne sommes pas à l’abri d’une catastrophe si nous ne prenons pas les choses à temps», a commenté dernièrement Abdelamlek Sayah, directeur général de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onlcdt).

Mohamed BOUFATAH

http://www.lexpressiondz.com/article/2/2010-08-21/79775.html

http://www.marocainsdalgerie.net

2De la Zetla à l’Iftar Empty Re: De la Zetla à l’Iftar Sam 21 Aoû - 17:33

boumedienne

boumedienne

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LA TOXICOMANIE AUGMENTE DURANT LE MOIS SACRÉ
De la Zetla à l’Iftar
21 Août 2010 - Page : 2
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Selon les chiffres fournis par la Gendarmerie nationale, la plupart des drogués sont âgés entre 15 et 30 ans.

La consommation de la drogue fait rage en période de jeûne, selon de nombreux observateurs. «Après la prière d’El Icha fais ce que tu veux». Cela est une thèse dogmatique des jeunes drogués qui s’adonnent à la consommation du cannabis durant le mois de Ramadhan, d’après la psychologue de la cellule de prévention contre la toxicomanie dans le milieu juvénile de la Gendarmerie nationale.
Selon cette psychologue, «plus souvent les jeunes toxicomanes qui fument des joints lors des veillées ramdhanesques s’ingénient à trouver mieux dans leur procédé de mort lente». Pour perpétuer l’effet le lendemain, les jeunes et moins jeunes drogués, «avalent des petites quantités, voire des plaquettes de cannabis enrobées dans les feuilles à tabac».
«La plupart des jeunes sans réelle volonté de cesser, donc irrécupérables, sombrent dans leurs habitudes néfastes. Néanmoins, cela n’empêche pas certains d’entre eux de remonter la pente. Armés de volonté, des jeunes drogués se sont transformés en studieux élèves et ont même réussi dans leur examen du baccalauréat», estime la même psychologue tout en soulignant que «ces jeunes drogués ont surtout besoin d’écoute que d’autre chose».
Ainsi, la campagne de prévention entamée le week-end dernier, dans la salle des fêtes de la mairie de Kouba, n’a pratiquement drainé aucune assistance.
A cette initiative, la première du genre, organisée en coordination avec la mairie de Kouba on a remarqué la présence de Mme Saïda Bounab, la présidente de l’APC, et le responsable de la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Ayoub. L’assistance était réduite à quelques jeunes scouts acheminés pour la circonstance.
Même le reportage réalisé dans le milieu militaire, diffusé en cette occasion, porte beaucoup plus sur la cigarette que la consommation de drogue. Ce fléau a pris une ampleur inquiétante qui menace le corps social dans toutes ses dimensions. Les dealers ciblent leurs clients devant les mosquées, les cafés et les places publiques.
Longtemps classée phénomène sociologique invisible, la consommation de la drogue, jadis véritable tabou en Algérie, s’est installée insidieusement depuis des années dans le quotidien des Algériens. Désormais, personne n’est à l’abri. Toutes les catégories de la société sont exposées au phénomène ravageur.
Les écoles, les mosquées, les casernes, le milieu carcéral et les campus universitaires ne sont pas en reste. Les jeunes y trouvent un refuge à leur malvie.
Certes, la richesse de l’Algérie est sa jeunesse, mais il est incontestable, aujourd’hui, que cette richesse est sur la voie de son autodestruction. Au regard des chiffres livrés par les différents services de sécurité et des douanes, le phénomène a atteint un seuil très dangereux.
Les statistiques, établies au courant de la décennie écoulée, font ressortir une tendance évolutive des quantités de drogue annuellement saisies. Une récente enquête sur la drogue en Algérie a fait ressortir que 60% des chômeurs consommateurs de drogue se droguent d’une façon permanente contre 17,41% d’étudiants et 4,5% d’étudiantes.
En fait, la drogue ne constitue plus un tabou en Algérie. La plupart des drogués sont âgés entre 15 et 30 ans. On commence à consommer à partir de 12-13 ans.
On trouve facilement de la drogue dans les quartiers, villages ou douars. Il y a des réseaux de vente et receleurs partout. L’Algérie a saisi 76 tonnes de drogue en 2009 contre 1,5 tonne en 1992. Il y a une lutte contre le trafic de drogue, mais celle-ci peine à endiguer la prolifération de ce fléau. Pour cause, la production du Maroc, notre voisin de l’Ouest et fournisseur attitré, est de 30.000 tonnes par an. Un cinquième de cette quantité, soit plus de 6000 tonnes, transite par le territoire national.
On intercepte uniquement le sixième du cannabis marocain. En 2009, les services de sécurité ont saisi 74 tonnes de drogue, soit une hausse de 95% par rapport à 2008. «Nous estimons que 23% environ de ce qui transite par l’Algérie reste pour la consommation. Nous ne sommes pas à l’abri d’une catastrophe si nous ne prenons pas les choses à temps», a commenté dernièrement Abdelamlek Sayah, directeur général de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onlcdt).

Mohamed BOUFATAH

http://www.lexpressiondz.com/article/2/2010-08-21/79775.html


ET OUI LA CADEAU DE SA MAJESTE LE ROI M 6...ET IL N'ARRRETTE PAS DE DIRE "ON EST DES FRERES"

3De la Zetla à l’Iftar Empty Re: De la Zetla à l’Iftar Mer 1 Sep - 0:12

admin"SNP1975"

admin
Admin

NUITS RAMADHANESQUES À ORAN

La chicha, la chamia, le café turc et la zetla
31 Août 2010 -


De la Zetla à l’Iftar Tp100811


Le papier-massa de type Bob Marley et le bout de la plaquette marocaine se substituent à la hrira épicée dès l’appel du muezzin.

«Ils s’abstiennent de prendre toute nourriture pendant la journée et se droguent chaque soir dès que les haut parleurs des mosquées retentissent pour annoncer la rupture du jeûne», déplorent plusieurs Oranais. La consommation de la drogue et des psychotropes a explosé pendant ce mois sacré, un peu partout dans la ville d’Oran. Aucun n’est épargné.
Le papier-massa, type Bob Marley, et le bout de plaquette marocaine remplacent la hrira épicée. Dès que le muezzin appelle à la rupture du jeûne, des jeunes, moins jeunes, adultes et même des jeunes filles accourent aussitôt vers leurs cachettes, retirent leur papier cigarette et des bouts de cannabis pour confectionner aussitôt leurs joints dont la consommation est interdite le jour pendant tout un long mois. Lorgnant les mouvements des Véto des policiers, ces drogués se mettent en groupe se passant leurs joints à tour de rôle, dans les entrées, caves et terrasses des immeubles.
Les occupants des immeubles ne savent plus à quel saint se vouer. D’autres à la fois libertins et audacieux adjoignent cette dose habituelle, comme ingrédient principal dans le menu du diner en clôturant le repas à la table même du diner. La consommation du kif constitue l’un des plus grands péchés interdits par toutes les lois, divines et humaines, tandis que sa commercialisation n’est pas un fait nouveau dans une wilaya qui est devenue une plaque tournante du trafic et de transit de cannabis vu sa mitoyenneté avec la wilaya frontalière, Tlemcen. Ce n’est pas tout. Mais où aller dans une cité où le théâtre de verdure, seule structure qui peut contenir des milliers de badauds, est fermé pendant cette saison des grandes chaleurs et de grande morosité?
Les animations culturelles improvisées par les services locaux du département de Khalida Toumi ne drainent pas tant de foules comme ce fut dans une époque où la ville était réellement radieuse le jour et animée la nuit. Destination est prise: les terrasses des cafétérias dont les consommations sont thé, café turc, chicha et chamia. Les noctambules peinent à choisir entre le salon nommé «Une heure à Beyrouth», celui appelé «Layali de Baghdâd» ou encore les salons ordinaires des rues Khemisti, Larbi Ben M’hidi et Canastel. Les salons à l’orientale sont les mieux prisés étant donné que ces derniers proposent le narguilé, appelé dans le jargon local la ranguila.
La chicha est cette petite machine à vapeur qui a pu avoir ses adeptes dans une ville où la consommation de la drogue est devenue banale. Ainsi donc, les villes orientales ainsi que la ville turque d’Istanbul, qui s’y sont invitées, se sont définitivement installées, arts et barda, dans la ville animée de jour comme de nuit. En effet, depuis l’installation des cafés, salons de thé et restaurants orientaux, la consommation de la chicha (ranguila) et le tabac parfumé est devenue un comportement sublime qu’il ne faut pas occulter. Cette nouvelle mode, ancrée dans la ville animée de jour comme de nuit, est pratiquée par les deux sexes de tous les âges. Il est minuit de la soirée de mercredi à jeudi.
Les serveurs, en sueur, des crémeries du Front de mer sont en alerte maximale, la demande des glaces et rafraichissants est accrue. De l’autre côté de la rue, hommes, femmes et familles entières, qui fuient les atroces chaleurs dégagées par les murs bétonnés des appartements, se bousculent et parfois se disputent les petits espaces du balcon qui domine le port d’Oran. Là, l’air, de la brise de mer, malgré chargé d’une humidité sensible, est frais. Au beau milieu du centre-ville, la course pédestre est des plus acharnées pour prendre place dans les cafés et salons de thé des rues Larbi-Ben Mhidi et Khemisti, en particulier les salons offrant les meilleures commodités tout en se permettant de déguster la succulente chamia tunisienne, aspirer la vapeur produite par la chicha égyptienne, le tout entrecoupé par le café turc sous la mélodie d’Oum Kaltoum, Meyada El Hannaoui, Magda Er Roumi, Farid Al Atrache, Abdelhalim Hafez, Mohamed Abdelouahab et tant d’autres. Ces endroits, devenus de véritables fumoirs, constituent les lieux de prédilection des amoureux de circonstance. Prendre place dans le salon «Layali de Baghdâd» ou encore dans celui appelé «Une heure à Beyrouth» n’est pas une mission simple. Vu la «notoriété» de ces lieux dans toute l’Oranie. Avant que la pratique de la ranguila ne soit adoptée par les Algériens, ce sont les étudiants palestiniens, ressortissants irakiens, syriens, égyptiens, turcs, qui noyaient leur chagrin en se réunissant autour d’une chicha, tout en débattant de la cause palestinienne et ses dernières évolutions. Adultes, jeunes et moins jeunes, garçons, filles, et mêmes des mineurs s’y rendent tout en pressant le pas, aussitôt sortis de la maison. Aux «Layali de Baghdâd» et «Une heure à Beyrouth», la guerre du Golfe, le conflit du Moyen-Orient ou encore le calvaire subi par les habitants de la bande de Ghaza sont oubliés un moment, laissant place aux filles et garçons dans toutes leurs belles toilettes pour se rencontrer après une longue journée d’abstinence, les garçons, eux, ne lésinent pas à exhiber leur look et leurs poches tout en se comportant comme des «vrais gentlemen».
La frime prime et les serveurs malicieux se mettent aux harcèlements. Le café turc ici, est préparé sur de la braise, vante-t-on, laissant les résidus de la poudre surfer sur les surfaces de la tasse. Dans toute cette multitude d’offres, la ranguila assène un coup dur à la santé. Plusieurs études, qui ont été effectuées, ont démontré que la chicha est plus toxique que la cigarette. Aspirer la vapeur de la chicha pendant 60 minutes est égal à 200 cigarettes fumées, soit 10 paquets de 20 grammes chacun. Les dégâts sur la santé sont irréversibles. La fumée du narguilé provoque le cancer des poumons.

Ait Ouakli WAHIB

http://www.lexpressiondz.com/article/2/2010-08-31/80125.html

http://www.marocainsdalgerie.net

4De la Zetla à l’Iftar Empty Re: De la Zetla à l’Iftar Mer 1 Sep - 18:49

admin"SNP1975"

admin
Admin

http://www.lexpression.dz/article/2/2010-09-01/80201.html


UNE SURCONSOMMATION CONSTATÉE PENDANT CE RAMADHAN
L’Algérien est-il devenu un tube digestif?


Au 15e jour du Ramadhan, 509 tonnes de poulet congelé ont été écoulées contre 335 durant tout le mois de jeûne 2009.

«509 tonnes de poulet congelé, sur les 4200 tonnes stockées ont été écoulées (donc consommées) au cours de la première quinzaine de Ramadhan par l’Office national des aliments de bétail (Onab)», a déclaré son directeur commercial, Sellidj à la presse.
Cet exemple est, à lui seul, explicatif quant au nouveau comportement du consommateur algérien, notamment pendant le mois de Ramadhan. Force cependant est de constater que la hausse de la consommation des foyers ne concerne pas uniquement le poulet, laquelle trouve son explication dans le prix élevé de la viande rouge locale.
Elle touche tous les secteurs alimentaires comme la viande rouge, les produits laitiers, les fruits, les légumes, etc. Cela sans parler des gâteaux et des sucreries de tous genres ou encore des boissons gazeuses et autres jus de fruits. Si chaque Ramadhan le constat alarmant est le même, c’est-à-dire une hausse de la consommation, il n’en demeure pas moins que cette année, elle est plutôt singulière et concerne la quasi-totalité des ménages quel que soit leur niveau social.
N’avons-nous pas assisté, au début du Ramadhan, à une carence dans la production et la distribution de pain? Ce n’était pas là, rappelons-le, un déficit dans la production, mais tout simplement une surconsommation de pain qui intervient au début de chaque mois sacré. Qui ne s’est pas retrouvé avec une panoplie de pains divers, d’orge, de son, de blé dur, de metlouh ou autres galettes achetées par «précaution», mais qui fait grimper la facture d’importation et les statistiques de consommation.
Une autre menace qui avait fait vaciller les pères de famille nombreuse, celle du lait. Là aussi, l’utilisation en hausse du lait se justifie par la consommation de beaucoup de lait ajouté au café comme apport supplémentaire au jeûneur, aux enfants et aux personnes âgées, au sein de beaucoup de familles à faible revenu. Il aide ainsi à combler un manque de viande, de poulet ou autre.
Il est, par ailleurs, fort utilisé dans la confection de mets à la base de lait ou de gâteaux. Surconsommation? La consommation en nette augmentation de l’Algérien se vérifie également par l’importation massive, dite d’appoint, de viandes rouges. Un stockage de 5000 tonnes de viandes rouges (ovine et bovine) avait été programmé pour le seul mois d’août.
Il est à signaler, par ailleurs, en amont des prévisions d’importations de produits alimentaires pour approvisionner correctement le marché, la livraison de 200 tonnes de poisson congelé importé d’Espagne, de Chine et du Maroc.
C’est là, faut-il l’avouer, une véritable frénésie d’importation de denrées alimentaires destinées à satisfaire les besoins multipliés de l’Algérien, devenu un grand consommateur.
Par consommation, il ne faut pas entendre simplement la capacité d’absorber une certaine quantité d’aliments, mais surtout cette frénésie d’achat qui s’empare de tout citoyen lambda pendant le mois de Ramadhan et après. Cette fièvre d’achat concerne tous les secteurs, comme si l’Algérien appréhende une disette.
Pourtant, avec ses 15,17% du volume global des importations, le secteur alimentaire a connu une baisse de 10,88%, selon le Cnis. Elles se sont établies à 2,99 milliards de dollars au cours du premier semestre de l’année en cours. L’année dernière, leur montant s’établissait durant la même période à 3,35 milliards de dollars. Le Cnis ajoute, que sur les six principaux produits du groupe des biens alimentaires importés, trois ont connu d’«importantes baisses» en termes de montant. Ce sont les céréales, la semoule et la farine, les viandes et les produits laitiers.
L’Algérien serait-il devenu «un tube digestif» qui avale tout? Ou alors compense-t-il les onze mois «rachitiques» qu’il a vécus précédemment?
L'expression



Dernière édition par admin le Mer 1 Sep - 19:05, édité 2 fois

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5De la Zetla à l’Iftar Empty Re: De la Zetla à l’Iftar Mer 1 Sep - 18:50

admin"SNP1975"

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Je l'ai bien observé cette carence des produits alimentaires comme le lait et le pain pendant le mois sacré.


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