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L'Algerie presque epingléé par l'ONU

4 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

ATTENTATS DU 11 DÉCEMBRE
Pourquoi une enquête de l’ONU?
17 Janvier 2008 - Page : 2

L'Algerie presque epingléé par l'ONU TP080117-01

Les relations algéro-onusiennes risquent de traverser une période de froid après la décision controversée de Ban Ki-moon.

En instituant une «commission indépendante» pour enquêter sur les attentats du 11 décembre à Alger contre les représentations du Pnud et du HCR (organismes spécialisés des Nations unies à Hydra) à Alger Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, vient de créer un précédent, d’autant que cette décision a été prise sans consultation avec les autorités algériennes. C’est essentiellement le grief qui est fait à l’ONU après l’annonce de cette mesure.
Le premier à réagir a été le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem qui, en marge du forum sur l’Alliance des civilisations qui se tient à Madrid, a dénoncé cette mesure, indiquant que celle-ci «ne peut être accueillie favorablement, car l’Algérie fait son devoir au sujet de cette question». M.Belkhadem relève aussi que «l’ambassadeur d’Algérie auprès de l’ONU n’a pas été consulté et l’avis de l’Algérie n’a pas été pris» soulignant que les «règles n’ont pas été du tout respectées». Il y a donc, quelque part, problème dès lors que l’ONU n’a pas jugé utile de prendre attache avec l’Algérie sur son éventuelle participation, ou droit de regard, dans l’enquête menée par les services de sécurité algériens. Dès lors, Alger dénonce d’abord la manière unilatérale avec laquelle le secrétaire général de l’ONU a cru devoir faire appel à des «experts» internationaux pour enquêter sur les attentats d’Alger. Selon la porte-parole de M.Ban, Michèle Montas, la commission d’enquête sera composée «d’experts internationaux» ne travaillant pas pour le système des Nations unies et cherchera une coopération totale des autorités algériennes. Sa composition et sa mission détaillée seront annoncées prochainement, a-t-elle ajouté. Michèle Montas a précisé, d’autre part, que le rapport préliminaire reçu par Ban Ki-moon, réalisé par le sous-secrétaire général à la Sécurité, David Veness, «ne serait pas rendu public». Il a été également indiqué que les enquêteurs chercheront «une coopération totale» avec les autorités algériennes. Comment donc, l’ONU veut-elle coopérer avec Alger alors qu’elle n’a pas estimé nécessaire de la consulter avant d’instaurer une telle commission d’enquête? Nonobstant les problèmes qui sont ceux de l’Algérie, ses manques, voire ses dérives, ce pays est-il devenu un non-Etat, au point que l’on décide à sa place du bien-fondé d’une enquête externe sur son territoire? Il n’y a, en tout état de cause, aucune commune mesure avec ce qui s’est passé au Liban où c’est le gouvernement en place (dirigé par Fouad Siniora) qui demanda officiellement à l’ONU une enquête internationale indépendante pour élucider l’assassinat de l’ex-Premier ministre, Rafic Hariri. Aucune similitude non plus ne peut être trouvée entre l’attentat d’Alger et celui de Baghdad, en août 2003, qui coûta la vie à Sergio Vieira de Mello, représentant de l’ONU en Irak, pays (toujours) sous occupation étrangère et dont les institutions gouvernementales, notamment sécuritaires, avaient été alors démantelées par le pro-consul américain, Paul Bremer.
Dans tous les cas de figure, la décision du secrétaire général de l’ONU ne s’explique pas, d’autant plus qu’il n’est pas précisé si la commission désignée va procéder à une enquête interne à l’ONU destinée à relever les défaillances et failles dans les mesures de sécurité prises pour protéger les services de l’ONU à Alger, ou si les experts vont, plus largement, enquêter (aussi) sur les attentats du 11 décembre, notamment celui qui a visé le Pnud et le HCR à Hydra. Dans le premier cas de figure -enquête interne-, il est patent que l’Algérie donnera toute l’aide possible pour faciliter la mission des enquêteurs onusiens.
En revanche, si les envoyés de l’ONU viennent à Alger pour s’enquérir des attentats sus-mentionnés, on ne voit pas dans quel cadre et sous quels accords bilatéraux ou statut, une telle investigation peut intervenir, surtout que l’ONU n’a pas cru utile de consulter Alger ou les services compétents algériens, notamment l’ambassadeur d’Algérie auprès des Nations unies.
Cette affaire suscite, d’ores et déjà, beaucoup de questionnements d’autant plus que l’ONU n’a pas bougé le petit doigt durant les années de feu lors desquelles l’Algérie fit face, seule, au terrorisme islamiste qui, déjà, avait des ramifications internationales patentes, mais dont l’aspect de sa nuisance n’a été pris en compte qu’après le 11 septembre 2001.

Othmane SIDDIK

http://www.marocainsdalgerie.net

2L'Algerie presque epingléé par l'ONU Empty La troisième gifle! Sam 19 Jan - 17:28

Sidhoum

Sidhoum

La troisième gifle a été délivrée par l’ONU…..

Algérie : à quand la troisième gifle Sarkozy ?

Après avoir enterré, sans beaucoup de protocole, le projet de traité d'amitié avec la France, Nicolas Sarkozy inflige à l’Algérie une cuisante défaite diplomatique sur le dossier du Sahara Occidental. En tranchant hier pour le plan marocain d'autonomie du Sahara occidental sous la souveraineté marocaine, Le président français a signifié que l’Algérie n’a plus de poids sur l’arène internationale.

Jusqu’à quand refuser de voir ces faillites algériennes ? Elles seront suivies par d'autres car elles sont celles d'un monde ancien qui fait naufrage, un monde moribond qui a le visage, fatigué, de Bouteflika et le corps, usé, du système grabataire qui nous gouverne depuis un demi-siècle. Ce sont les déroutes d'une vieille façon de voir le monde, le désastre d'une conduite autoritaire et fermée des affaires de la nation. La défaite du despotisme. La défaite du fouet. La rançon, très coûteuse, de l'illégitimité autant que celle de l'impopularité. Le résultat du fossé qui s'est élargi entre un peuple et ses gouvernants. Le fiasco d'un régime qui ne se nourrit plus de la vitalité de sa société, de son génie, de sa force et de ses espoirs. Le régime de Bouteflika c'est, hélas pour nous, tout cela. Et rien que cela. L'homme croyait pouvoir encore faire de la “diplomatie à l'ancienne”, se suffire de sa ruse et de la qualité de ses connivences. Les derniers revers diplomatiques viennent lui rappeler deux leçons de ce nouveau siècle : d'une part que ce sont les opinions qui, de plus en plus, dictent les grandes décisions aux pouvoirs; d'autre part qu'un régime n'est écouté que s'il est fort de l'aval de sa propre société. Or, quelle image renvoie aujourd'hui l'Algérie de Bouteflika ? L'image vieillie et détestable d'un régime ankylosé, corrompu, autoritaire, qui manie le gourdin contre ses opposants et ses journalistes, détaché de son peuple. Isolé sur son perchoir. Et c'est ce régime impopulaire et aussi asséché qu'une salamandre de décoration, qui espérait arracher une repentance de l'Etat français ?

Le président algérien a cru pouvoir négocier habilement avec les vieilles recettes de Talleyrand. Le monde ne l'écoutait déjà plus. Avec le départ de Chirac s'enterre le rêve de la repentance et se noie le projet utopique de traité d'amitié. Cruelle défaite du despotisme algérien : aucun des trois successeurs potentiels de Chirac, de Sarkozy à Royal en passant par Bayrou, n'était favorable à l'idée de repentance ni ne partageait la perspective d'un traité d'amitié algéro-français. Ils tenaient, tous les trois, un discours nouveau émancipé des connivences chiraquiennes et conforme aux tendances des générations d'aujourd'hui, un discours qu'il faut savoir décrypter et utiliser au mieux des intérêts algériens et de la réhabilitation de notre mémoire.

Ce discours d'une nouvelle génération, le régime algérien, déphasé, ne le comprend pas mais le roi Mohammed VI, lui, a su habilement le capter pour l'utiliser à son tour, se faire écouter, améliorer l'image du Maroc et retourner à son avantage la situation diplomatique sur le Sahara Occidental. Le ralliement de l'Espagne aux thèses marocaines fut déjà un échec consommé pour Abdelaziz Bouteflika. Voilà que s’ajoute la gifle de Sarkozy ! On dira qu’il y a forcément, dans cette affaire, “une stratégie visant à isoler l’Algérie”. La belle affaire ! Le régime algérien s'est aussi isolé de ses propres mains, par son autisme, son immobilisme, son obsolescence, son autoritarisme d'un autre âge et, surtout, par sa vulnérabilité, celle d'un pouvoir quasi illégitime qui ne semble guère soutenu par sa propre population. Comment, dans le monde d'aujourd'hui, un régime tyrannique et oppresseur peut-il prétendre défendre avec succès une cause de décolonisation ? Nous ne sommes plus dans la diplomatie de Boumediene. Un monde ancien s'est écroulé. Et dans le nouveau monde, le Maroc de Mohammed VI, plus ouvert, plus dynamique, plus moderne, peut-être même plus démocratique, marque des points. Si Nicolas Sarkozy, après le gouvernement de Zapatero, défend avec succès la thèse marocaine auprès de ses pairs européens, c'est parce qu'il plaide la stabilité d'un Maroc familier aux générations d'aujourd'hui, c'est-à-dire d'un pays plus présent, plus moderne, plus prometteur, plus “lisible” sur le plan démocratique par les opinions occidentales. Il faut quand même reconnaître que dans un Maghreb où même la Mauritanie en vient à s'offrir de vraies élections présidentielles, avec un vrai second tour, que dans ce Maghreb-là, l'Algérie jure par son archaïsme. On ne remerciera jamais assez Ben Ali et Kadhafi d'atténuer pour nous les inattendus effets du contraste. Or, tout est là : aucun succès diplomatique ne peut, désormais, se bâtir sur les insuccès nationaux. Dans l'arène internationale, un pays n'est respecté que pour son aptitude à y donner l'image d'une nation et pas seulement d'un Etat, aussi indiscutables que soient ses allures régaliennes. L'image d'une entité cohérente, harmonieuse, soudée, forte de la cohésion entre un pouvoir et une société liés par un pacte de prospérité et de respect des libertés. On en est loin. Pour les plus indulgents de nos amis, l'Algérie de Bouteflika passe désormais pour le pays de l'immobilisme éclairé. Si le Nobel récompensait l'inaction, notre président y serait l'imbattable favori.
Comment, alors, ne pas préparer sa joue pour d’autres gifles?
Source: http://www.lematindz.net/Chroniques/algerie-a-quand-la-troisieme-gifle-sarkozy-.html

Oui, après Sarkozy, c’est maintenant le tour de l’ONU…….

yaz



le matin interdit ne peut etre un source fiable contre les affaires interieur de l Algerie..mr sidhoum ne precisent pas que le quatrieme round est une doleance du marocains colons et joue comme à sont habitude avec les mots..surtout que c est le president Bouteflika qui a occulter le projet d union med sans le reglement du conflit du sahara occidental et sans les escuses officiel de là france pour les crimes commit en Algerie pendant plus de 130 année de colonisation criminel...un algerien.... :arrow:

MJB



yaz a écrit:le matin interdit ne peut etre un source fiable contre les affaires interieur de l Algerie..mr sidhoum ne precisent pas que le quatrieme round est une doleance du marocains colons et joue comme à sont habitude avec les mots..surtout que c est le president Bouteflika qui a occulter le projet d union med sans le reglement du conflit du sahara occidental et sans les escuses officiel de là france pour les crimes commit en Algerie pendant plus de 130 année de colonisation criminel...un algerien.... :arrow:
Je ne comprends pas: vous etiez, etes et peut etre serez tjs colonisés.
IL PARAIT QUE VOUS AVEZ DU nif

Invité


Invité

MJB, soit adulte pour une fois, essaie de construire des phrases si tu sais le faire, et explique moi serieusement, si l'algerie est colonisée comme tu pretends, quel est le statut de ton pays, le maroc est-il libre à tes yeux?

si oui explique moi la liberté du maroc comparée à celle de l'Algerie.

Merci de repondre à ma question.

pour une fois tâche d'entretenir un dialogue

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