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Lettre de Abdelaziz à Sarkozy

3 participants

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1Lettre de Abdelaziz à Sarkozy Empty Lettre de Abdelaziz à Sarkozy Dim 19 Oct - 23:16

admin"SNP1975"

admin
Admin

Par source : SPS , le 19/10/2008 | réactions : 0

Tifariti 16 Octobre 2008
S.E. M. Nicolas Sarkozy
Président de la République Française
Président du Conseil de l’Union Européenne





Monsieur le Président,

C’est parce que nous sommes convaincus que l’Union Européenne que vous présidez est devenue, au cours des dernières années, le moteur et la vitrine d’une Europe démocratique qui, en réussissant à faire des valeurs de liberté, d’égalité et de bonne gouvernance la base et l’essence de son système, s’est imposée à la fois comme modèle et très puissant stimulant pour tous les autres peuples et nations en quête de liberté et de dignité. Et c’est parce que nous sommes persuadés que cette auguste et prestigieuse organisation , ne peut, au risque et de se déjuger et de se discréditer , se faire la complice, à l’orée du vingt énième siècle, d’une politique de colonisation et de répression perpétrée par le Royaume du Maroc au Sahara Occidental depuis des décennies, en violation flagrante et manifeste, de la légalité internationale et au mépris des droits les plus élémentaires de la femme et de l’homme sahraouis, que nous avons décidé de nous adresse à vous.

Monsieur le président,

Au cours des derniers jours, et contre toute attente, l’Union européenne a accordé un « statut privilégié » au Royaume du Maroc, et a approuvé un train de mesures destiné à renforcer son partenariat avec lui dans les domaines, entre autres, politiques et sécuritaires.

Ces mesures ne peuvent être jugées, si elles viennent à être traduites dans les faits sans contrepartie réelle de la partie marocaine sur des sujets aussi importants que celui des droits des hommes et des femmes sahraouis dans les zones occupées par le Royaume marocain et l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental toujours promis par la communauté internationale et constamment retardé par les autorités marocaines, que comme un encouragement manifeste à l’occupation illégale par le Royaume belliciste et expansionniste du Maroc. Sans oublier que ce statut spécial accordé par l’Union au Maroc et conforté par de nombreuses facilités dans plusieurs domaines, serait à coup sûr considéré, à juste titre, comme la manifestation ostentatoire d’une franche méfiance à l’égard des autres peuples de la région ; peuples qui, parce que, engagés dans de sérieux et prometteurs processus de consolidation démocratique auraient mérité de la part de l’Europe démocratique, de ses institutions et de ses représentants un soutien et une aide à la mesure des défis qu’ils affrontent.Monsieur le président,

Vous n’ignorez sans doute pas que le Sahara Occidental demeure aux yeux de la communauté internationale un territoire non autonome qui ploie, depuis 1975, sous le joug d’une occupation militaire entreprise en violation flagrante des principes de la charte et des résolutions des Nations unies.

Vous n’ignorez pas non plus que la cour internationale de justice (CIJ), saisie par les autorités marocaines , en l’absence pourtant des représentants légitimes du peuple sahraoui, pour se prononcer sur d’éventuels liens entre le Sahara Occidental et le Royaume du Maroc a affirmé solennellement et je le cite : « la cour conclut que les éléments de renseignements portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part. La Cour n’a donc pas constaté l’existence des liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514(XV) de l’Assemblée générale des Nations Unies quant à la décolonisation du Sahara Occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire. »

Avec le déploiement des forces de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour un référendum au Sahara Occidental) en 1991, le Sahara Occidental a été placé sous mandat des Nations Unies.

Faut-il vous rappeler, par ailleurs, M. le Président, que la question du Sahara Occidental est inscrite depuis 1966, sur l’agenda de la Commission des Questions Politiques Spéciales et de la Décolonisation (Commission de décolonisation) des Nations Unies, et que depuis lors, elle est en attente d’un dénouement heureux qui ne pourrait intervenir qu’en forçant l’occupant marocain à reconnaître ses torts et à permettre au peuple sahraoui, par le biais d’un référendum, juste, général et régulier, de choisir librement son devenir.


Monsieur le Président,

Depuis l’invasion militaire de son pays par le Royaume du Maroc, une partie importante de la population sahraouie a été forcée à l’exil où elle vit dans des conditions précaires et difficiles, alors que l’autre partie restée dans le territoire sous l’occupation marocaine, transformé en prison à ciel ouvert, est constamment l’objet d’une politique systématique de répression féroce et inhumaine qui se traduit, en règle générale, par des arrestations, des enlèvements, et des disparitions forcées au demeurant, régulièrement dénoncés par les Organisations Internationales des droits de l’homme et par des organisations non gouvernementales.

Le caractère aveugle et systématique des mesures répressives que font subir à nos populations civiles, les autorités coloniales marocaines dans les zones du Sahara Occidental sous leur occupation, a fait qu’il n’y a pas une seule famille sahraouie qui n’ait été touchée directement dans sa dignité ou souffert dans sa chair de la répression pratiquée, dans l’impunité totale, par les autorités d’occupation marocaine.

Il est à relever, par ailleurs, que le Maroc a procédé au cours des dernières années à la construction d’un mur, doté de moyens de surveillance sophistiqués et truffé de mines anti-personnelles. Ce mur long de 2300 km, divise le territoire sahraoui en deux parties.

En décidant de couper le territoire ainsi, les autorités marocaines ont lourdement accentué la souffrance des familles sahraouies en coupant tout lien entre elles. Elles se sont ainsi rendues responsables d’un crime dont elles doivent rendre compte devant La communauté internationale.


M. le président,

Le Front POLISARIO n’est pas, faut-il y insister contre le fait que l’union européenne ait des relations de coopération ou des rapports privilégiés avec le Maroc. Ce qu’il craint et redoute, et que vous pouvez aisément comprendre c’est que le Maroc profite de tels rapports et les considère comme un encouragement ou une caution de la part de votre organisation à son entreprise coloniale. Ce qui ne manquerait pas, vous conviendrez, d’engendrer de fâcheuses conséquences pour la stabilité et la paix dans la région du Nord Ouest de l’Afrique dans son ensemble et se répercuter négativement sur ses rapports avec l’Union Européenne.

Les pays de l’Union Européenne, en accordant un statut spécial et privilégié au Maroc, ne peuvent pas ne pas avoir mesuré ces sérieux risques, et prévu la manière de contenir cet éventuel grave dérapage porteur, à ne point douter, de réels dangers pour l’évolution de la question du Sahara Occidental et pour l’avenir et la stabilité de toute la région du Maghreb.

Dans le cas contraire, nous ne pouvons que les leur rappeler en espérant qu’ils sauraient à temps prendre les mesures appropriées pour désamorcer une situation qui risque de semer les germes d’une déstabilisation dans la région du Maghreb. Et l’une des premières mesures qui seront susceptibles à nos yeux d’éviter le pire est, en premier lieu, d’amener le Royaume du Maroc à mettre fin à sa politique de répression et aux pratiques dégradantes qu’il fait subir à nos populations civiles dans les zones du Sahara Occidental qu’il occupe illégalement, et, en second lieu, à honorer les engagements qu’il a solennellement et officiellement pris dans le cadre des Nations Unies pour permettre au peuple sahraoui d’exercer, loin de toute forme de pression et de coercition, son droit imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance.

Je vous prie de croire M. le Président de bien vouloir croire en l’expression de mes hautes et sincères considérations.

Je serais par ailleurs très reconnaissant à votre excellence qu’elle pourrait faire état du contenu de ma lettre à ses collègues dirigeants de l’Union Européenne



Mohamed Abdelaziz
Secrétaire Général du Front Polisario
Président de la République Arabe Sahraouie Démocratique.

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Sans oublier que ce statut spécial accordé par l’Union au Maroc et conforté par de nombreuses facilités dans plusieurs domaines, serait à coup sûr considéré, à juste titre, comme la manifestation ostentatoire d’une franche méfiance à l’égard des autres peuples de la région ; peuples qui, parce que, engagés dans de sérieux et prometteurs processus de consolidation démocratique auraient mérité de la part de l’Europe démocratique, de ses institutions et de ses représentants un soutien et une aide à la mesure des défis qu’ils affrontent

[u][i][b]Admin

Il parle de quel peuple ?

Si il parle du peuple algérien. Alors la dessus il se trompe. Ce peuple frére vit depuis 1992 l'état d'urgence.



Dernière édition par Admin le Dim 19 Oct - 23:37, édité 2 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

becharelkhir

becharelkhir

Admin a écrit:
Par source : SPS , le 19/10/2008 | réactions : 0

Tifariti 16 Octobre 2008
S.E. M. Nicolas Sarkozy
Président de la République Française
Président du Conseil de l’Union Européenne

Monsieur le Président,
...
Mohamed Abdelaziz
Secrétaire Général du Front Polisario
Président de la République Arabe Sahraouie Démocratique.
Devinez qui aurai rédigé cette doléance de Monsieur le président de (Tifaritti)...,moi je pari que c'est l'autre Monsieur le président d'El-Mouradia en personne,solidarité oblige...!!? .

Slimani9002



Admin a écrit:Par source : SPS , le 19/10/2008 | réactions : 0

Tifariti 16 Octobre 2008
S.E. M. Nicolas Sarkozy
Président de la République Française
Président du Conseil de l’Union Européenne





Monsieur le Président,

C’est parce que nous sommes convaincus que l’Union Européenne que vous présidez est devenue, au cours des dernières années, le moteur et la vitrine d’une Europe démocratique qui, en réussissant à faire des valeurs de liberté, d’égalité et de bonne gouvernance la base et l’essence de son système, s’est imposée à la fois comme modèle et très puissant stimulant pour tous les autres peuples et nations en quête de liberté et de dignité. Et c’est parce que nous sommes persuadés que cette auguste et prestigieuse organisation , ne peut, au risque et de se déjuger et de se discréditer , se faire la complice, à l’orée du vingt énième siècle, d’une politique de colonisation et de répression perpétrée par le Royaume du Maroc au Sahara Occidental depuis des décennies, en violation flagrante et manifeste, de la légalité internationale et au mépris des droits les plus élémentaires de la femme et de l’homme sahraouis, que nous avons décidé de nous adresse à vous.

Monsieur le président,

Au cours des derniers jours, et contre toute attente, l’Union européenne a accordé un « statut privilégié » au Royaume du Maroc, et a approuvé un train de mesures destiné à renforcer son partenariat avec lui dans les domaines, entre autres, politiques et sécuritaires.

Ces mesures ne peuvent être jugées, si elles viennent à être traduites dans les faits sans contrepartie réelle de la partie marocaine sur des sujets aussi importants que celui des droits des hommes et des femmes sahraouis dans les zones occupées par le Royaume marocain et l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental toujours promis par la communauté internationale et constamment retardé par les autorités marocaines, que comme un encouragement manifeste à l’occupation illégale par le Royaume belliciste et expansionniste du Maroc. Sans oublier que ce statut spécial accordé par l’Union au Maroc et conforté par de nombreuses facilités dans plusieurs domaines, serait à coup sûr considéré, à juste titre, comme la manifestation ostentatoire d’une franche méfiance à l’égard des autres peuples de la région ; peuples qui, parce que, engagés dans de sérieux et prometteurs processus de consolidation démocratique auraient mérité de la part de l’Europe démocratique, de ses institutions et de ses représentants un soutien et une aide à la mesure des défis qu’ils affrontent.Monsieur le président,

Vous n’ignorez sans doute pas que le Sahara Occidental demeure aux yeux de la communauté internationale un territoire non autonome qui ploie, depuis 1975, sous le joug d’une occupation militaire entreprise en violation flagrante des principes de la charte et des résolutions des Nations unies.

Vous n’ignorez pas non plus que la cour internationale de justice (CIJ), saisie par les autorités marocaines , en l’absence pourtant des représentants légitimes du peuple sahraoui, pour se prononcer sur d’éventuels liens entre le Sahara Occidental et le Royaume du Maroc a affirmé solennellement et je le cite : « la cour conclut que les éléments de renseignements portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part. La Cour n’a donc pas constaté l’existence des liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514(XV) de l’Assemblée générale des Nations Unies quant à la décolonisation du Sahara Occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire. »

Avec le déploiement des forces de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour un référendum au Sahara Occidental) en 1991, le Sahara Occidental a été placé sous mandat des Nations Unies.

Faut-il vous rappeler, par ailleurs, M. le Président, que la question du Sahara Occidental est inscrite depuis 1966, sur l’agenda de la Commission des Questions Politiques Spéciales et de la Décolonisation (Commission de décolonisation) des Nations Unies, et que depuis lors, elle est en attente d’un dénouement heureux qui ne pourrait intervenir qu’en forçant l’occupant marocain à reconnaître ses torts et à permettre au peuple sahraoui, par le biais d’un référendum, juste, général et régulier, de choisir librement son devenir.


Monsieur le Président,

Depuis l’invasion militaire de son pays par le Royaume du Maroc, une partie importante de la population sahraouie a été forcée à l’exil où elle vit dans des conditions précaires et difficiles, alors que l’autre partie restée dans le territoire sous l’occupation marocaine, transformé en prison à ciel ouvert, est constamment l’objet d’une politique systématique de répression féroce et inhumaine qui se traduit, en règle générale, par des arrestations, des enlèvements, et des disparitions forcées au demeurant, régulièrement dénoncés par les Organisations Internationales des droits de l’homme et par des organisations non gouvernementales.

Le caractère aveugle et systématique des mesures répressives que font subir à nos populations civiles, les autorités coloniales marocaines dans les zones du Sahara Occidental sous leur occupation, a fait qu’il n’y a pas une seule famille sahraouie qui n’ait été touchée directement dans sa dignité ou souffert dans sa chair de la répression pratiquée, dans l’impunité totale, par les autorités d’occupation marocaine.

Il est à relever, par ailleurs, que le Maroc a procédé au cours des dernières années à la construction d’un mur, doté de moyens de surveillance sophistiqués et truffé de mines anti-personnelles. Ce mur long de 2300 km, divise le territoire sahraoui en deux parties.

En décidant de couper le territoire ainsi, les autorités marocaines ont lourdement accentué la souffrance des familles sahraouies en coupant tout lien entre elles. Elles se sont ainsi rendues responsables d’un crime dont elles doivent rendre compte devant La communauté internationale.


M. le président,

Le Front POLISARIO n’est pas, faut-il y insister contre le fait que l’union européenne ait des relations de coopération ou des rapports privilégiés avec le Maroc. Ce qu’il craint et redoute, et que vous pouvez aisément comprendre c’est que le Maroc profite de tels rapports et les considère comme un encouragement ou une caution de la part de votre organisation à son entreprise coloniale. Ce qui ne manquerait pas, vous conviendrez, d’engendrer de fâcheuses conséquences pour la stabilité et la paix dans la région du Nord Ouest de l’Afrique dans son ensemble et se répercuter négativement sur ses rapports avec l’Union Européenne.

Les pays de l’Union Européenne, en accordant un statut spécial et privilégié au Maroc, ne peuvent pas ne pas avoir mesuré ces sérieux risques, et prévu la manière de contenir cet éventuel grave dérapage porteur, à ne point douter, de réels dangers pour l’évolution de la question du Sahara Occidental et pour l’avenir et la stabilité de toute la région du Maghreb.

Dans le cas contraire, nous ne pouvons que les leur rappeler en espérant qu’ils sauraient à temps prendre les mesures appropriées pour désamorcer une situation qui risque de semer les germes d’une déstabilisation dans la région du Maghreb. Et l’une des premières mesures qui seront susceptibles à nos yeux d’éviter le pire est, en premier lieu, d’amener le Royaume du Maroc à mettre fin à sa politique de répression et aux pratiques dégradantes qu’il fait subir à nos populations civiles dans les zones du Sahara Occidental qu’il occupe illégalement, et, en second lieu, à honorer les engagements qu’il a solennellement et officiellement pris dans le cadre des Nations Unies pour permettre au peuple sahraoui d’exercer, loin de toute forme de pression et de coercition, son droit imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance.

Je vous prie de croire M. le Président de bien vouloir croire en l’expression de mes hautes et sincères considérations.

Je serais par ailleurs très reconnaissant à votre excellence qu’elle pourrait faire état du contenu de ma lettre à ses collègues dirigeants de l’Union Européenne



Mohamed Abdelaziz
Secrétaire Général du Front Polisario
Président de la République Arabe Sahraouie Démocratique.

Il parle des droits de l'homme ?

Exclusif : Le reportage d’Euronews qui fait enrager le front Polisario.
Ecrit par Khalid ould Sidi Baba
09-09-2008
ImageC’est un véritable pavé dans la mare que la chaîne d’information en continu européenne « euronews » a lancé la semaine dernière lors de la diffusion de son magazine « reporter », entièrement consacré à la question des mauritaniens torturés par le front Polisario.
Fruit d’une enquête approfondie sur place, avec témoignages des victimes, et images insupportables de traces de sévices, ce reportage, qui décrit l’action de l’avocat belge Jean Abboud en faveur des victimes du mouvement révolutionnaire constitue un précédent très important dans le conflit du Sahara Occidental, puisque les accusations de torture étaient jusque là l’apanage du Front Polisario à l’encontre du Maroc.

Le Reportage a donc bouleversé la donne, et c’est bel et bien la guérilla située dans le sud ouest de l’Algérie qui est mise à l’index par des témoignages incontestables.
L’action de Jean Abboud est amplifiée par une future action en justice auprès du parlement européen, envisagée par l’association Euro Med Cap, ainsi qu’un courrier adressé au Secrétaire Général des Nations Unies, pour demander la constitution d’une commission d’enquête chargée de faire éclater la vérité quand aux tortures commises par le Front Polisario. Suite aux allégations très graves d’esclavage perpétrées au sein des camps de Tindouf, que droits-humains.org avait révélé en exclusivité, ces nouvelles accusations dont fait l’objet le Front Polisario fragilisent encore plus un mouvement dont le véritable visage, après plusieurs décennies de dissimulations et de propagande , est finalement en train de sortir au grand jour.

Slimani9002



Sahara : Pour le respect des droits humains des sahraouis
Ecrit par Khalid Ould Sidi Baba
24-06-2008
Depuis plusieurs semaines des voix s’élèvent pour dénoncer la forte dégradation des conditions de vie des sahraouis vivant dans les camps de Tindouf, administrés par le Front Polisario, avec le soutien logistique et financier de l’Algérie.
En effet, plusieurs O NG internationales estiment que la situation des droits de l’homme au sein des camps mérite qu’une commission d’enquête internationale soit constituée et se rende sur place afin d’évaluer l’étendue des violations des droits humains fondamentaux, et mesure également la portée des accusations d’esclavage qui ont été relayées par plusieurs vidéos sur Internet, diffusées par le média « Youtube ». Egalement, il est important de souligner que Le Comité américain pour les réfugiés et les immigrés (USCRI), dans son rapport annuel, a condamné les entraînements militaires auxquels sont forcés de participer les jeunes sahraouis, avant d’aller parfaire leur formation à cuba, auprès des forces spéciales. Cuba, depuis 33 ans, participe à la formation et l’entrainement militaire du Front Polisario, et a envoyé jusqu’à 200 commissaires politiques par an pour encadrer l’endoctrinement des cadres de la guérilla.
Malgré la maladie de Fidel Castro, ce mouvement s’est poursuivi, sous la férule de son frère Raul, nouvel homme fort du régime cubain.

Slimani9002



Le journal espagnol « Canarias 7 » publie un acte d’affranchissement par le Polisario en 2007
Ecrit par Khalid Ould Sidi Baba
09-01-2008
ImageC’est une véritable bombe médiatique qui a été lancée par le Journal Espagnol , qui a pu se procurer un document du Tribunal de 1ère Instance des camps de Tindouf qui formalise l’affranchissement de deux esclaves. Alors que les soupçons étaient grandissant, grâce notamment, aux témoignages vidéo de deux journalistes australiens Violetta Ayala et Daniel Fallshaw, cet acte d’affranchissement vient corroborer les accusations sérieuses de pratiques d’esclavage à grande échelle au sein des camps administrés par le Front Polisario en territoire Algérien. Plusieurs ONG étaient mobilisés pour que ce dossier émerge, mais il manquait jusque là une preuve formelle, administrative, qui vienne donner à ce sujet essentiel toute l’épaisseur qu’il mérite. Contresigné par le ministère de la justice et des affaires religieuses du Front Polisario, ce document accentue la différence fondamentale entre les protagonistes de l’affaire du Sahara. En effet, d’un côté, le Royaume du Maroc, avec des institutions fortes, des instances de recours, un état lucide, qui n’a pas hésité à effectuer le travail de mémoire sur les débordements du passé. De l’autre, un mouvement d’obédience marxiste, qui refuse de se réformer, et reste accroché à ses revendications historiques, ersatz de la guerre froide.
C’est donc un véritable choc des civilisations et des visions qui est en train de se dérouler en ce moment, avec un grand absent dont l’ombre tutélaire plane sur la non-résolution du conflit






Internacional
08/01/2008 Actualizada el 08/01 a las 18:42
Casos de esclavitud en los campos saharauis de Tinduf





Las Palmas de Gran Canaria
La esclavitud y la distinción racial van de la mano en pleno siglo XXI en muchas regiones africanas pero cuando ese régimen de asalto a los derechos humanos se produce en un frente popular de liberación como el Polisario, adquiere una inusitada expectación social y política.

CANARIAS7 publicará mañana en su edición de papel un documento de un tribunal de primera instancia de Tinduf, en una causa auspiciada por el Ministerio de Justicia y Asuntos Islámicos de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), que acredita la liberación de un ciudadano nacido en 1951 que compró su manumisión. El auto judicial está fechado en junio del pasado año y el asunto a tratar en el juzgado reza así: “La liberación de un esclavo”.

La esclavitud en los campos argelinos de Tinduf no es nuevo. En sólo nueve meses han saltado a la luz pública española dos casos más que cuestionan la estrategia del Frente Polisario en su anhelo por convertirse en un crisol de libertades.

En marzo de 2007, el periódico 'El País' publicó el proceso judicial que acusa una niña de 15 años, que se niega a volver a Tinduf por miedo a recibir de nuevo supuestos malos tratos y condiciones de esclavitud. La niña, de nombre Saltana, lleva en Cartagena desde 2002, bajo la custodia del matrimonio español Gregorio Martínez y Rosa Sánchez. La pareja, padres de dos hijos, recurrió a los tribunales, que le han dado la razón desde que se inició el procedimiento hace cinco años. Hoy, el caso sigue abierto porque la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de Cartagena ha recurrido ante la Audiencia Provincial de Murcia.

En declaraciones a 'El País', Saltana afirmó en un perfecto castellano: “Yo vivía con mi tío. Un día llegó una mujer, que venía de Tinduf y mi madre me dijo que me fuera con ella. Cuando llegué a esta ciudad me dijeron lo que tenía que hacer. Levantarme muy temprano y hacer las tareas de la casa, mientras el resto de niños de esa familia iba a clase. Por eso no quiero volver a Tinduf. El Sáhara no es mi país, y no volvería. Me tratarían tan mal como antes, y volvería a ser esclava de esa familia”.

En la actualidad, el matrimonio y la niña mantienen una pulcra discreción “por respeto a los tribunales de justicia”. Sin embargo, la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui interpuso un recurso ante la Audiencia de Murcia alegando “la ofensa” que supone mencionar “la presencia de esclavitud en los campamentos de refugiados, cuando no existe ningún informe que lo acredite”.

Pero los hechos posteriores demostrarían lo contrario. En julio de 2007, la Asociación Sáhara Marroquí (ASM) reclamó en una misiva enviada al presidente del Gobierno español, José Luis Rodríguez Zapatero, que abriese una investigación para esclarecer la situación de "esclavitud" en la que se encuentran "miles de saharauis" que residen en los campos de refugiados en Tinduf. Dos periodistas australianos, Violeta Ayala y Daniel Fallshaw, fueron retenido por el Polisario durante varias horas, tras haber sido "testigos de escenas y prácticas de esclavitud" en los campos argelinos. El presidente de la ASM, Mohamed Reda Taoujni, recordó entonces que desde la llegada al poder del PSOE, el Gobierno "ha multiplicado por cuatro su ayuda humanitaria hacia los campos de Tinduf en Argelia" donde, afirma, "miles de personas viven como esclavos". Según fuentes oficiales consultadas por Canarias7.es, el Frente Polisario gestiona al año unos 20 millones de euros procedentes de distintas administraciones españolas; sólo el Gobierno canario les transfiere cada año 750.000 euros.

Los periodistas australianos están terminando de montar una película-documental en la que se visualizan los presuntos casos de esclavitud en Tinduf. "Nos habíamos trasladado in situ a Tinduf para trabajar sobre la problemática de las familias separadas. Pero durante nuestra estancia, hemos sido testigos de escenas de esclavitud", declaró Violeta Ayala a la organización Reporteros sin Fronteras (RSF, con base en París).

Tras ser descubiertos en la realización de entrevistas a posibles afectados, los dos periodistas fueron conducidos a una jaima, donde los servicios de seguridad les aprehendieron parte del material gráfico.

Pero las denuncias no quedan sólo ahí. Un informe realizado por la organización no gubernamental mauritana SOS Esclavos pone de manifiesto que el régimen de esclavitud de Saltana tiene visos de ser cierto. “Tras varias entrevistas con Khana (la madre biológica) nuestro representante en Zuerat (el pueblo mauritano en el que nació la niña) piensa que es probable que los El Bardi sean los amos de Knana y de su hija”, apunta esta ONG. Añade, además, que “Knana no confirma que ella y sus hijos sean los esclavos de esa familia, pero dice que a su abuela la educó Gueiwarra El Bardi (la mujer saharaui que la envió como si fuera su auténtica madre a España a pasar el verano de 2002”. Esta ONG mantiene que tales explicaciones son “una confesión a medias sobre el estado de esclavitud de Knana y, por consiguiente, de Saltana, ya que “las mujeres serviles siempre han sido niñeras en la casa de sus amos”.

SOS Esclavos no es una organización cualquiera. Está presidida por Boubacar Messaoud, dedicado desde hace años de los casos de esclavitud que todavía perduran en este país, cuyo Gobierno abolió oficialmente esta lacra en 1981. Amnistía Internacional (AI) maneja en sus informes la información suministrada por SOS Esclavos, que ya ha destapado, al menos, cuatro casos flagrantes de servidumbre en Mauritania.

El informe de SOS Esclavos, resaltado por “El País”, subraya que la menor vivía en una situación de esclavitud y que Knana, la madre de Saltana, fue localizada en Zuerat, donde confirmó que la niña nació en Mauritania y no en Tinduf. También dijo que su hija “se fue por primera vez de Zuerat en julio de 2001, en compañía de Gueiwarra El Bardi, con destino al campamento saharaui de Smara (Tinduf), para ser matriculada en el colegio, ya que había sido expulsada de la escuela de Zuerat por falta de asistencia”. Knana afirma que Gueiwarra le prometió entonces que pasaría las vacaciones de verano de 2002 en Zuerat con su hija. Saltana lo niega. Asegura que nunca fue al colegio, ni en Tinduf ni en Mauritania.

Saltana llegó a Cartagena hace cinco años, dentro del programa estival de acogidas de niños que viven en los campos de refugiados. Tinduf es un asentamiento localizado en el suroeste de Argelia, a pocos kilómetros de El Sáhara Occidental, una ex colonia española hoy bajo jurisdicción marroquí. Alrededor de 100.000 personas viven en Tinduf. El grueso de la población son originarios saharauis que se oponen a que Marruecos gestione el territorio, una circunstancia que se mantiene desde hace 32 años.



Dernière édition par slaker75 le Lun 20 Oct - 12:09, édité 6 fois

Slimani9002



L’Union Européenne s’intéresse de près aux détournements dans les camps de Tindouf
Ecrit par Khalid ould Sidi Baba

29-01-2008
ImageSuite à la demande de plusieurs eurodéputés de rendre public le Rapport de l’OLAF (Office anti Fraude de l’Union Européenne), le parlement européen a décidé d’étudier la question, et envisagerait, très prochainement de publier ce document accablant pour les membres de la direction du Front Polisario, principaux responsables des détournements de l’aide humanitaire, qu’elle soit en provenance d’Europe ou d’ailleurs. En effet, depuis plusieurs années, les observateurs constatent que des marchandises estampillées du HCR (Haut commissariat aux réfugiés), du WFP (World Food Program), ainsi que de l’Union européenne, se retrouvent régulièrement sur les étals des marchés mauritaniens, sans que personne, en apparence, n’aie trouvé à y redire. En réalité, ces détournements massifs, qui servent à alimenter les fonds secrets des membres de la direction du Front Polisario, et à alimenter leur réseau d’activistes en poste en Espagne et dans le Nord de l’Europe, sont rendus possibles par les estimations données par le Front Polisario quand aux nombres de personnes vivant dans les camps. En effet, en surévaluant le nombre d’habitants dans les camps, le Front Polisario obtient une aide qui correspond à ce nombre, et peut donc revendre la partie destinée à une population qui … n’existe pas.
La bataille des chiffres semblait néanmoins d’essouffler après que des images satellites haute résolution des camps aient permis d’avoir les premiers chiffres fiables, qui seraient aux alentours de 70 000 personnes, soit bien loin des 140 000 avancés par le mouvement révolutionnaire. LE rapport de l’OLAF, très attendu par les observateurs du dossier, devrait permettre de chiffrer avec précision le montant des détournements.

Slimani9002



Sahara occidental : Sarkozy choisit le Maroc et fâche le Polisario

Le président français Nicolas Sarkozy a tranché : il est pour le plan marocain d'autonomie pour le Sahara occidental sous la souveraineté marocaine. Dans son discours devant le Parlement marocain, il a été sans nuances : « Le plan d'autonomie marocain existe, a-t-il dit, il est sur la table. Il constitue un élément nouveau de proposition après des années d'impasse. Je forme le souhait, a-t-il ajouté, qu'il puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable ». Pour Sarkozy, le plan d'autonomie proposé par le Maroc « est une approche nouvelle, un plan sérieux et crédible en tant que base de négociation ».
Le Polisario a réagi ce matin en jugeant ces déclarations "graves" et "inopportunes ».
Les déclarations de M. Sarkozy sont graves "parce qu'elles ignorent toutes les résolutions de l'Onu qui reconnaissent le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance et constituent un encouragement à l'intransigeance et un alignement sur la position de l'occupant marocain", a affirmé le Polisario dans une déclaration diffusée par l'agence APS.
Ces déclarations sont "inopportunes parce qu'elles interviennent au moment où le processus de négociations entre Polisario et le Maroc se trouve dans une phase qui appelle les membres du Conseil du sécurité à jouer un rôle positif", estime le mouvement indépendantiste.
"C'est cet alignement sur la politique de l'occupant marocain, depuis 1975, qui a fait échouer tous les efforts louables déployés par la communauté internationale pour la décolonisation du Sahara occidental", ajoute le Polisario.
Le mouvement regrette également que "le tout nouveau président français (...), persévère et perpétue, au mépris de la légalité internationale, une politique désuète, en contradiction flagrante avec les déclarations d'intention au sujet de l'Union du Maghreb et méditerranéenne, et néfaste pour les propres intérêts stratégique de la France".

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