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«Les immeubles des Marocains expulsés ont été exploités durant plus de 35 ans»

4 participants

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admin"SNP1975"

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La photo de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] El Baraka qui appartient à une famille algéro-marocaine à l'ouest algérien


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Miloud Chaouch : «Les immeubles des Marocains expulsés ont été exploités durant plus de 35 ans»

Miloud Chaouch explique que les autorités algériennes veulent à travers l’article 42 de la loi de Finances algérienne 2010, qui prévoit l’expropriation des biens des Marocains expulsés, trouver une base juridique pour justifier ce qu’elles ont fait.


ALM : Pouvez-vous nous parler de votre réunion avec le secrétaire général du ministère de la Justice ?
Miloud Chaouch : La réunion que nous avons tenue avec le secrétaire général du ministère de la Justice le 15 avril dernier, constitue le prolongement de la réunion que nous avons eue avec le conseiller du ministre de la Justice le 3 février dernier. Nous avons exposé au secrétaire général du ministère de la Justice les différentes initiatives de l’association et les objectifs de la constitution de celle-ci. Ces objectifs sont l’ouverture d’une enquête sur l’expulsion arbitraire des Marocains d’Algérie. En 1975, nous avons demandé à ce que l’Etat algérien procède à la restitution des biens que les Marocains possédaient sur le territoire algérien, ou l’équivalent de ces biens en argent. Nous avons demandé aussi à ce que l’Etat algérien présente officiellement ses excuses. 45.000 familles soit un total de 500.000 personnes ont subi le préjudice causé par le crime d’expulsion arbitraire par les autorités algériennes. Il faut absolument que les coupables soient jugés pour ce crime.

Quels sont les moyens de soutien que le ministère de la Justice mettra à votre disposition?
Nous avons sollicité du secrétaire général de nous fournir tous les articles des conventions bilatérales signées entre le Maroc et l’Algérie, en matière des droits de l’Homme et en particulier les droits des ressortissants marocains établis en Algérie et les ressortissants algériens établis au Maroc, qui déterminent les obligations des deux parties dans ce domaine. Nous voulons un soutien financier de la part de l’Etat, au même titre que les associations qui militent dans le domaine des droits de l’Homme. Notre association a pour mission la défense des droits de l’Homme, puisqu’elle défend la cause de 500.000 Marocains victimes de l’expulsion arbitraire de l’Algérie. Nous avons déposé une demande auprès du ministère de la Justice pour avoir droit au soutien financier. Et la semaine prochaine nous déposerons le rapport moral de l’association au ministère de la Justice. Nous souhaitons également que les Marocains victimes de l’expulsion d’Algérie bénéficient d’une aide comme celle qui a été accordée aux Marocains rentrés d’Irak. À côté du soutien financier, nous avons besoin aussi du soutien en matière de logistique. J’entends par là, le soutien du ministère de la Justice dans les événements que nous organisons à travers le territoire national. À titre d’exemple, nous comptons organiser une campagne de communication pour rencontrer les victimes de l’expulsion d’Algérie, dans toutes les villes du Royaume, du Nord au Sud. Tout cela se fait via les moyens matériels et logistiques. Il en est de même pour les voyages que nous effectuons à l’étranger. Cela nécessite forcément des moyens logistiques et matériels qu’il faut mobiliser.

Quel commentaire faites-vous de l’article 42 de la loi de Finances algérienne 2010, qui prévoit l’expropriation des biens des Marocains expulsés?
Vous savez les autorités algériennes voulaient à travers l’article 42 de la loi de Finances algérienne 2010, trouver une base juridique pour justifier ce qu’elles ont fait, à savoir transformer tout ce que possédaient les Marocains expulsés arbitrairement d’Algérie (les maisons, les magasins, les immeubles...), en bâtiments relevant de l’administration publique. Et ceux qui n’ont pas été transformés ont été vendus à plusieurs reprises en utilisant des titres falsifiés. Nous avons été en Algérie et avons pu constater ces faits. Le Maroc avait exposé le problème des Marocains victimes d’expulsion d’Algérie en 1991 lors de la réunion de la Commission mixte maroco-algérienne qui était chargée des biens et propriétés. En 2003, les deux parties ont convenu de dresser les listes des personnes victimes de l’expulsion arbitraire. Et en 2004, la commission mixte a insisté sur la nécessité de trouver des solutions aux problèmes de ces personnes. Un groupe de travail avait été chargé de cette question. Mais malheureusement, depuis 2004, la commission mixte ne s’est plus réunie. Il y a une contradiction entre ce que cette commission avait décidé et la position des autorités algériennes.

Quelles seront vos démarches pour les mois à venir ?
La réunion avec le secrétaire général du ministère de la Justice a été pour nous une occasion pour informer le ministère de la Justice à travers son secrétaire général de notre intention d’intenter deux actions en justice. La première devant les juridictions civiles algériennes. Nous voulons l’annulation de l’article 42 de la loi de Finances algérienne pour l’année 2010. Pour nous cet article est une déclaration ouverte de la part de l’Etat algérien pour mettre la main sur les biens des Marocains expulsés arbitrairement d’Algérie. Ces biens immeubles des Marocains ont été exploités durant plus de 35 ans, et nous tenons à ce que une indemnisation soit versée aux Marocains qui ont subi ce préjudice. Nous voulons de même que les sommes correspondantes aux pensions de retraite auxquelles des Marocains victimes de l’expulsion avaient droit, et qui ont été suspendues depuis 1975. Ces sommes sont toujours dans les caisses de la Trésorerie algérienne et leur montant se chiffre en millions de dirhams. Notre association dispose de preuves irréfutables concernant ces pensions de retraite. Nous sommes en train de préparer un rapport qui porte sur la qualification de l’expulsion arbitraire, du point de vue de la législation internationale en matière de droits de l’Homme, pour ensuite intenter une action devant les juridictions internationales. Notre but est que les responsables de ce crime soient poursuivis, jugés et sanctionnés. Et si jamais des responsables ne sont plus en vie, et bien ce sont les autorités algériennes qui doivent être jugées à leur place. Maître Mohamed Belmahi, qui a été élu récemment en Espagne, vice-président de l’Union fédérale, se chargera de ce dossier et c’est lui qui déposera la demande devant le Tribunal pénal international. C’est la commission juridique de l’association que préside Maître Hafid Ben Rachid, qui est avocat au barreau de Rabat et notre conseiller juridique, qui a décidé des démarches juridiques de notre association. Me Ben Rachid appartient lui aussi à l’une des familles victimes de l’expulsion d’Algérie.


L’article 42 de la loi de Finances algérienne

L’article 42 de la loi de finances algérienne pour l’année 2010, dont l’association des Marocains victimes d’expulsion arbitraire d’Algérie demande l’annulation, dispose que «il est procédé à l’apurement de la documentation tenue à la Conservation foncière des annotations qui ont perdu leur caractère d’actualité suite à la dévolution à l’Etat de la propriété de certains biens immobiliers, consécutivement à des mesures de nationalisation, d’étatisation ou d’abandon par leur propriétaire».




Le 23-04-2010 à 10:20
Par : Bachir HAJJAJ

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Mohamed El Harouachi : «Le soutien politique dont nous bénéficions est insignifiant»











[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Mohamed El Harouachi affirme que l’Algérie a sorti une fausse affaire sur des propriétés algériennes qui auraient été spoliées au Maroc.


 
ALM : L’Algérie a entamé récemment une opération d’expropriation des biens des marocains expulsés d’Alger. Qu’en dites-vous?
Mohamed El Harouachi : Il s’agit d’une démarche injuste et d’un crime commis contre les Marocains expulsés d’Algérie. En procédant de la sorte, l’Algérie a violé les dispositions d’une convention conclue entre le Maroc et l’Algérie le 15 mars 1963. En vertu de ce document juridique, les deux Etats signataires s’engagent à respecter les propriétés des ressortissants des deux Etats respectifs. Ainsi, l’Algérie ne doit en aucun cas procéder à l’expropriation des biens des Marocains. Ceci dit, Alger fait toujours preuve d’une politique provocatrice à l’égard du Maroc.

Comment avez-vous réagi face à cette démarche d’Alger?
Le jour où l’Algérie a ordonné l’expropriation des biens des Marocains expulsés d’Alger à travers l’article 42 de la loi de Finances 2010, nous avons interpellé le ministre des Affaires étrangères pour qu’il intervienne. Ainsi, nous avons adressé une lettre à Taïeb Fassi Fihri le 20 février dernier. Mais, étonnamment, le chef de la diplomatie marocaine ne nous a pas répondus. Nous avons aussi adressé une lettre au Premier ministre Abbas El Fassi, et le 25 février nous avons rendu public un communiqué intitulé «A tous ceux qui seraient intéressés par notre cause». A travers ce communiqué, nous avons interpellé le Parlement, le gouvernement, les partis politiques, les syndicats...  pour qu’ils soutiennent notre cause. Mais, ce soutien reste presque insignifiant. Par contre, côté algérien, le pouvoir de ce pays a sorti une fausse affaire sur des propriétés algériennes qui auraient été spoliées au Maroc.

Comment expliquez-vous cela?
«L’équipe qui rate une occasion, encaisse un but», dit-on dans le langage du football. C’est la politique du chantage et de la surenchère d’Alger. L’Algérie veut tenir tête au Maroc.
Le Maroc défend une cause noble et  crédible et surtout réelle alors que l’Algérie a créé un scandale du néant. Je me demande, comment se fait-il que l’on accuse le Maroc de s’emparer des propriétés des Algériens au Maroc. Il s’agit d’allégations mensongères de la part d’Alger. Feu Hassan II avait recommandé à plusieurs reprises de réserver un bon traitement à nos frères algériens résidant au Maroc. D’ailleurs, nous avons recensé au Maroc plusieurs cas de maisons menaçant ruine appartenant aux Algériens et malgré cela les autorités marocaines n’ont pas voulu toucher à ces maisons par respect au droit de la propriété.
Le 23-04-2010 à 09:37
Par : Mohamed Aswab

Source : ALM

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3«Les immeubles des Marocains expulsés ont été exploités durant plus de 35 ans» Empty Miloud CHAOUCH sort ses griffes Mer 28 Avr - 18:34

MJB



 


Les Marocains réclament leurs droits spoliés par l’Algérie








source: aujourd'hui le maroc du 23 avril 2010 par BACHIR HAJJAJ



Les Marocains expulsés d’Algérie persévèrent pour obtenir leurs droits 35 ans après leur expulsion. Ils demandent que les coupables soient jugés pour leur crime odieux.


Les Marocains victimes d’expulsion d’Algérie poursuivent leur combat pour obtenir leurs droits. Lors d’une récente réunion avec le secrétaire général du ministère de la Justice, Mohamed Lididi, l’Association des Marocains victimes d’expulsion arbitraire d’Algérie (AMVEAA) a attiré l’attention du ministère sur les conséquences de l’intégration, par le gouvernement algérien, dans la loi de Finances 2010 de l’article 42. Un article qui ordonne à la Conservation foncière de radier les noms des propriétaires des biens immobiliers «abandonnés». Cette mesure vise essentiellement l’expropriation des Marocains victimes d’expulsion arbitraire d’Algérie. «Les autorités algériennes voulaient à travers l’article 42 de la loi de Finances 2010 trouver une base juridique pour justifier ce qu’elles ont fait, à savoir transformer tout ce que possédaient les Marocains expulsés arbitrairement d’Algérie (les maisons, les magasins, les immeubles...), en bâtiments relevant de l’administration publique», a expliqué Miloud Chaouch, président de l’AMVEAA dans un entretien accordé à ALM. Mohamed El Harouachi, président de l’Association de défense des Marocains expulsés d’Algérie a souligné, pour sa part, qu’«il s’agit d’une démarche injuste et d’un crime commis contre les Marocains expulsés d’Algérie. En procédant de la sorte, l’Algérie a violé les dispositions d’une convention conclue entre le Maroc et l’Algérie le 15 mars 1963». Quant à Me Lahbib Mohamed Hajji, président du bureau exécutif de l’Association de défense des droits de l’Homme, il a affirmé que «l’Algérie a commis le plus grand crime de son histoire en expropriant les biens des Marocains expulsés». «L’Algérie vient aujourd’hui d’aggraver la situation en procédant à l’expropriation des expulsés. Cette décision est nulle. Tout ce qui est fondé sur la nullité est nul et non avenu. Il s’agit là d’une règle juridique», ajoute-t-il. Pour obtenir leurs droits, les Marocains expulsés d’Algérie estiment qu’ils ont besoin davantage de soutien de l’Etat. «Nous voulons un soutien financier de la part de l’Etat, au même titre que les associations qui militent dans le domaine des droits de l’Homme. Notre association défend la cause de 360.000 Marocains victimes d’expulsion arbitraire d’Algérie», a précisé Miloud Chaouch, président de l’AMVEAA. L’histoire tragique des Marocains victimes de l’expulsion arbitraire d’Algérie remonte à 1975. Les Marocains d’Algérie, au nombre de 360.000, ont en effet vécu le 8 decembre 1975 (jour de l’Aïd Al Adha) un drame. Les autorités algériennes ont ordonné cette expulsion arbitraire suite à la Marche Verte. Les victimes demandent aujourd’hui que les coupables soient jugés pour leur crime odieux et que les autorités algériennes présentent officiellement leurs excuses.

MJB



MJB a écrit:

 


Les Marocains réclament leurs droits spoliés par l’Algérie








source: aujourd'hui le maroc du 23 avril 2010 par BACHIR HAJJAJ



Les Marocains expulsés d’Algérie persévèrent pour obtenir leurs droits 35 ans après leur expulsion. Ils demandent que les coupables soient jugés pour leur crime odieux.


Les Marocains victimes d’expulsion d’Algérie poursuivent leur combat pour obtenir leurs droits. Lors d’une récente réunion avec le secrétaire général du ministère de la Justice, Mohamed Lididi, l’Association des Marocains victimes d’expulsion arbitraire d’Algérie (AMVEAA) a attiré l’attention du ministère sur les conséquences de l’intégration, par le gouvernement algérien, dans la loi de Finances 2010 de l’article 42. Un article qui ordonne à la Conservation foncière de radier les noms des propriétaires des biens immobiliers «abandonnés». Cette mesure vise essentiellement l’expropriation des Marocains victimes d’expulsion arbitraire d’Algérie. «Les autorités algériennes voulaient à travers l’article 42 de la loi de Finances 2010 trouver une base juridique pour justifier ce qu’elles ont fait, à savoir transformer tout ce que possédaient les Marocains expulsés arbitrairement d’Algérie (les maisons, les magasins, les immeubles...), en bâtiments relevant de l’administration publique», a expliqué Miloud Chaouch, président de l’AMVEAA dans un entretien accordé à ALM. Mohamed El Harouachi, président de l’Association de défense des Marocains expulsés d’Algérie a souligné, pour sa part, qu’«il s’agit d’une démarche injuste et d’un crime commis contre les Marocains expulsés d’Algérie. En procédant de la sorte, l’Algérie a violé les dispositions d’une convention conclue entre le Maroc et l’Algérie le 15 mars 1963». Quant à Me Lahbib Mohamed Hajji, président du bureau exécutif de l’Association de défense des droits de l’Homme, il a affirmé que «l’Algérie a commis le plus grand crime de son histoire en expropriant les biens des Marocains expulsés». «L’Algérie vient aujourd’hui d’aggraver la situation en procédant à l’expropriation des expulsés. Cette décision est nulle. Tout ce qui est fondé sur la nullité est nul et non avenu. Il s’agit là d’une règle juridique», ajoute-t-il. Pour obtenir leurs droits, les Marocains expulsés d’Algérie estiment qu’ils ont besoin davantage de soutien de l’Etat. «Nous voulons un soutien financier de la part de l’Etat, au même titre que les associations qui militent dans le domaine des droits de l’Homme. Notre association défend la cause de 360.000 Marocains victimes d’expulsion arbitraire d’Algérie», a précisé Miloud Chaouch, président de l’AMVEAA. L’histoire tragique des Marocains victimes de l’expulsion arbitraire d’Algérie remonte à 1975. Les Marocains d’Algérie, au nombre de 360.000, ont en effet vécu le 8 decembre 1975 (jour de l’Aïd Al Adha) un drame. Les autorités algériennes ont ordonné cette expulsion arbitraire suite à la Marche Verte. Les victimes demandent aujourd’hui que les coupables soient jugés pour leur crime odieux et que les autorités algériennes présentent officiellement leurs excuses.
RECTIFICATIF: il s'agit apres verification de 500 000 marocains et de 46 000 familles et non comme presumé 45 000 familles et de 360 000 persones.

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admin"SNP1975"

admin
Admin

جمعية المغاربة ضحايا الترحيل التعسفي تُدين محاولة الْتفاف الجزائر على قضيتهم

L'association des marocains expulsés d'Algérie basée à Nador dénonce les autorités algériennes d'avoir oublié les spoliations des biens des marocains expulsés en 1975.

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الخميس 26 غشت 2010 -17:25


أصدرت وزارة الخارجية الجزائرية، في الأيام القليلة الماضية، بلاغا تطالب فيه، رسميا، الحكومةَ المغربية بدفع مليا أورو، قيمة الممتلكات العقارية التي تدّعي أن المغرب

صادَرها من المقيمين الجزائريين في المغرب، في منتصف السبعينيات، عليى خلفيات التوتر المغربي الجزائري آنذاك .
وبناء عليه، أصدرت جمعية الدفاع عن المغاربة ضحايا الترحيل التعسفي من الجزائر بلاغا، يوم الاثنين 23 غشت الجاري، تشير فيه إلى أنه بقدر ما تتضامن مع الأشِقّاء الجزائريين الذين فقدوا أملاكهم، حسب زعم البلاغ الجزائري، بقدر ما تستهجن محاولة النظام الحاكم في الجزائر الالتفافَ على الواقع والهروب إلى الأمام، موضِّحة أن النظام الجزائري يحاول تغليط الرأي العام الجزائري والدولي بإيهامه بأن المغرب بلد يعتدي على الإنسان وينتهك حقوقَه ويسلبه متاعه، «لكن النظام الجزائري فشل في إقناع حتى نفسه، فما بالك بالاخرين».
وأضاف بلاغ الجمعية، الذي تم استصداره بالمناسبة، أن وزارة الخارجية الجزائرية، ومعها الإعلام الرسمي، لم تقدم ولو مواطنا جزائريا واحدا تستشهد به، بتعبير البلاغ، على أكاذيبها، التي يريد بها النظام الجزائري التغطية علي الجرائم التي ارتكبها في حق الإنسانية، منذ «مذابح السبخة» سنة 62، إلى نكبة المغاربة سنة 1975.
وأكد محمد الهرواشي، رئيس المكتب الوطني، أن جمعية الدفاع عن المغاربة ضحايا الترحيل التعسفي من الجزائر تعلن عن إصرارها التام على مواصلة مسيراتها النضالية من أجل إحقاق الحقّ وإنصاف الضحايا الذين «أذاقهم النظام الحاقد في الجزائر كلَّ أصناف القهر والإذلال، كما تدعو المنظماتِ الحقوقيةَ والأحزابَ السياسية وممثلي المجتمع المدني إلى مدّ يد العون للجمعية حتي تؤدي رسالتها الإنسانية على أكمل وجه».
ودعا المكتب الوطني لجمعية الدفاع عن المغاربة ضحايا الترحيل التعسفي، من الجزائر، مكاتبَ الفروع، داخل الوطن وخارجه، إلى فتح نقاش مع الاحزاب السياسية والجمعيات الحقوقية، خاصة لدى دول الاتحاد الأوربي، لشرح أهداف الجمعية وأداوات اشتغالها وآفاقها المستقبلية.

عبدالقادر كتـــرة جريدة المساء

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boumedienne

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Des Algériens dépossédés de leurs terres au Maroc

par Amine L.

La dépossession des Algériens de leurs terres au Maroc sans aucune forme d'indemnisation préoccupe le gouvernement algérien. La question a été évoquée par Halim Benatallah, secrétaire d'Etat en charge de la communauté nationale à l'étranger, lors de sa visite, mercredi dernier, au Maroc. «La question des ressortissants algériens établis au Maroc dépossédés de leurs terres agricoles, représentant des centaines d'hectares et non indemnisés, est au centre des préoccupations du gouvernement algérien, d'autant plus qu'à l'inverse, des ressortissants européens dans la même situation ont pu recouvrer leurs droits.» C'est ce qu'a déclaré M. Benatallah qui a exprimé sa «disponibilité à examiner tous les dossiers en suspens, pour peu que le partenaire affiche un tel état d'esprit».

Benatallah a émis cette déclaration lors d'un entretien tenu dans la capitale marocaine, Rabat, avec son homologue marocain, Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger. Hier vendredi, le secrétaire d'Etat s'est rendu à Berkane, à 60 km au nord d'Oujda, où il a visité une famille algérienne victime d'expropriation prise par les autorités marocaines, en vertu du Dahir royal du 2 mars 1973. La décision des autorités marocaines a affecté près de 20.000 hectares de terres agricoles appartenant à des ressortissants algériens détenteurs de titres fonciers, indique un communiqué du ministère des affaires étrangères qui souligne que «de nombreux ressortissants algériens ayant bénéficié du droit de jouissance sur des terres ne dépassant pas les 10 hectares ont été amenés à renoncer à ce droit». La communauté algérienne établie dans cette région du Maroc compte 7250 ressortissants immatriculés auprès du consulat, dont 70 % sont des femmes âgées et sans ressources, a indiqué la même source qui a affirmé, dans le même ordre d'idées, que parmi cette communauté, 5500 sont sans emploi et ne comptent que sur le secteur de l'informel, les petits métiers et les tâches à la commission pour subvenir à leurs besoins.

Benatallah a rencontré des ressortissants algériens établis à Rabat, Oujda et à Casablanca. «Cette première visite du genre étant, par ailleurs, en elle-même un signal fort en direction des autorités du pays d'accueil», relève le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. A cette occasion, Benatallah a manifesté «un grand intérêt qu'accordent les plus grandes autorités du pays à la communauté algérienne au Maroc et plus généralement au Maghreb». Cette visite, effectuée en plein mois de Ramadhan, «se veut également un geste de solidarité envers notre communauté vivant au Maroc dont les conditions économiques et sociales sont particulièrement difficiles», a soutenu M. Benatallah. Et ce dernier d'indiquer que «la défense des droits économiques et sociaux de notre communauté revêt la plus haute importance pour le gouvernement algérien».

Le secrétaire d'Etat s'est également dit «disposé pour une concertation et un échange sur les expériences respectives des pays maghrébins en matière de gestion des problèmes liés à la communauté expatriée». Aussi, M. Benatallah a plaidé pour «une concertation maghrébine en prévision de la tenue, en décembre prochain au Caire, d'une rencontre sur les communautés maghrébines dans le monde». En prévision de ce rendez-vous maghrébin, le secrétaire d'Etat s'est dit partisan d'un «Maghreb des communautés», idée qui a été favorablement accueillie par son homologue du royaume chérifien.

M. Benatallah a mis à profit cette visite au Maroc pour rencontrer les Algériens établis à Rabat et à Casablanca. Dans son allocution, le secrétaire d'Etat a exprimé «le vif intérêt qu'accordent le président Bouteflika et le gouvernement à la communauté algérienne établie à l'étranger, particulièrement celle résidant dans les pays du Maghreb». Il a, du coup, affirmé que les autorités algériennes «seront à l'écoute de la communauté algérienne au Maroc, quelque peu oubliée». De leur côté, les Algériens ayant rencontré M. Benatallah ont fait part à ce dernier de leurs préoccupations ainsi que des difficultés auxquelles ils sont confrontés au Maroc. Les Algériens résidents au Maroc ont notamment souhaité que l'Etat subventionne les frais du transport aérien pour leur permettre de garder attache avec leur patrie. Des étudiants algériens au Maroc vivant dans des conditions financières difficiles ont sollicité l'octroi de bourses d'études.

Face à ces doléances, le secrétaire d'Etat s'est dit «en prendre acte» et a réitéré «la disponibilité des autorités algériennes d'accorder l'attention nécessaire à ces difficultés» et a invité notre communauté à «s'organiser dans un cadre lui permettant de mieux défendre ses droits et intérêts». M. Benatallah s'est, enfin, félicité de l'initiative prise par certains de nos ressortissants pour la création d'un club devant regrouper et représenter la communauté algérienne établie au Maroc.

admin"SNP1975"

admin
Admin

L'ADMEA critique vivement la demande d'Alger de "récupérer des terres agricoles qui appartenaient à des Algériens"


Rabat, 31/08/10 - L'association des Marocains expulsés d'Algérie (AMEA) a vivement critiqué la demande d'Alger de "récupérer des terres agricoles qui appartenaient à des citoyens algériens", estimant qu'il s'agit d'une fuite en avant à laquelle l'Algérie ne cesse de recourir quand il s'agit de régler la question des Marocains victimes d'expulsion arbitraire de son territoire en 1975.


En réaction à un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères réclamant à l'Etat marocain "des centaines d'hectares de terres agricoles appartenant à des algériens qui en ont été dépossédés par le Maroc", l'association souligne dans un communiqué que l'Algérie recourt à cette politique à chaque fois qu'il s'agit d'évoquer l'expulsion de 500.000 Marocains qui séjournaient légalement sur son territoire.
La sortie médiatique d'Alger en même temps que la visite au Maroc de son secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger, qui a d'ailleurs suscité la provocation de la société marocaine en soulevant la question d'indemnisation d'Algériens "dépossédés de leur terre", intervient suite à la pression internationale exercée sur l'Algérie, notamment après que le Comité pour la protection des droits des travailleurs migrants, relevant de l'ONU, ait invité ce pays à régler la situation des travailleurs marocains victimes d'expulsion arbitraire, précise l'association.
Le Comité onusien a également appelé à réunir les familles marocaines restées en Algérie, insistant sur le caractère illicite de l'articule 42 de la loi de finances algérienne 2010 qui prévoit l'expropriation des biens des Marocains expulsés d'Algérie, sous prétexte qu'ils ont été abandonnés.
La démarche d'Alger intervient aussi à la suite de la pression qu'exerce l'AMEA qui est entrée en contact avec plusieurs instances internationales et régionales des droits de l'Homme pour inciter l'Algérie à régler ce dossier en suspens depuis plus 35 ans, ajoute-t-on.


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admin a écrit:L'ADMEA critique vivement la demande d'Alger de "récupérer des terres agricoles qui appartenaient à des Algériens"


Rabat, 31/08/10 - L'association des Marocains expulsés d'Algérie (AMEA) a vivement critiqué la demande d'Alger de "récupérer des terres agricoles qui appartenaient à des citoyens algériens", estimant qu'il s'agit d'une fuite en avant à laquelle l'Algérie ne cesse de recourir quand il s'agit de régler la question des Marocains victimes d'expulsion arbitraire de son territoire en 1975.


En réaction à un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères réclamant à l'Etat marocain "des centaines d'hectares de terres agricoles appartenant à des algériens qui en ont été dépossédés par le Maroc", l'association souligne dans un communiqué que l'Algérie recourt à cette politique à chaque fois qu'il s'agit d'évoquer l'expulsion de 500.000 Marocains qui séjournaient légalement sur son territoire.
La sortie médiatique d'Alger en même temps que la visite au Maroc de son secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger, qui a d'ailleurs suscité la provocation de la société marocaine en soulevant la question d'indemnisation d'Algériens "dépossédés de leur terre", intervient suite à la pression internationale exercée sur l'Algérie, notamment après que le Comité pour la protection des droits des travailleurs migrants, relevant de l'ONU, ait invité ce pays à régler la situation des travailleurs marocains victimes d'expulsion arbitraire, précise l'association.
Le Comité onusien a également appelé à réunir les familles marocaines restées en Algérie, insistant sur le caractère illicite de l'articule 42 de la loi de finances algérienne 2010 qui prévoit l'expropriation des biens des Marocains expulsés d'Algérie, sous prétexte qu'ils ont été abandonnés.
La démarche d'Alger intervient aussi à la suite de la pression qu'exerce l'AMEA qui est entrée en contact avec plusieurs instances internationales et régionales des droits de l'Homme pour inciter l'Algérie à régler ce dossier en suspens depuis plus 35 ans, ajoute-t-on.


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une fuite en avant!!!!DEMANDER QUE LES ALGERIENS SOIT INDEMNIS2 SERAIT INDECENT ?ET POUR LES MAROCAINS 9A SERAIT DE LA JUSTICE...

la m.a.p.(makhzen a probleme))

admin"SNP1975"

admin
Admin

L’état coupe l’herbe sous le pied des anciens colons



Annulant tous les jugements prononcés en leur faveur
L’état coupe l’herbe sous le pied des anciens colons

Le gouvernement vient en effet d’annuler toutes les décisions administratives et judiciaires prononcées en Algérie en faveur des anciens colons français qui avaient entamé des démarches pour la restitution de milliers de leurs biens immobiliers avant l’indépendance, et impose de lourdes peines de prisons et de fortes amendes à toute personne ou partie leur fournissant une couverture juridique,
et ce selon l’article 42 de la loi de finance complémentaire
L’état ne pouvant se constituer partie civile dans des affaires concernant des biens immobiliers qui ne lui appartiennent pas et les parties qui se sont vues octroyés le permis d’exploiter n’ayant pas d’actes de propriétés- a permis à certains colons ont d’ailleurs pu obtenir des jugements en leur faveur pour la restitution de biens immobiliers pour lesquels l’Etat avait accordé des permis d’exploitation, par de simple décisions administratives, à des institutions et administration publiques, des associations, des organismes et même des partis politiques, comme ça a été le cas pour de grands immeubles du centre ville à l’instar du siège de la direction général d’Air Algérie, de l’ancien siège de la commune de Sidi m’hamed, ainsi que des dizaines d’appartements et d’habitations.
El Khabar

http://www.marocainsdalgerie.net

oranaisfier

oranaisfier

Comme on dit, c'est la réponse du berger à la bergère. Le pouvoir français avait bien voté, des lois d'amnistie qui effacent totalement leurs criminels dont ceux de l'OAS, par exemple.

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