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Libye: L'Attitude honteuse de l'union africaine.

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bacharalkhir

bacharalkhir

Trois pays africains ont à ce jour condamné la répression sanglante en Libye. La Mauritanie, le Maroc, et le Sénégal.
Tandis que :
Les algériens, gouvernement, classe politique et société civile se taisent et regardent se rendant ainsi complices d’un massacre programmé.
L'Union africaine s'est contentée d'une déclaration a-minima, alors que la Ligue arabe, elle, a suspendu la Libye et que le monde entier condamne Kadhafi. Un silence embarrassé règne au sud du Sahara.
Si l'embarras domine en Afrique à propos de Mouammar Kadhafi, c'est que beaucoup d'opposants et de dirigeants africains sont des obligés du guide. Le « roi des rois d'Afrique » a signé beaucoup de chèques et distribué d'innombrables valises en 41 ans de règne.

Les pétrodollars libyens financent des chantiers de Dakar à Niamey, en passant par Ouagadougou et Bamako. L'argent n'est pas le seul lien, la Cen-Sad, la Communauté des Etats sahélo-sahariens, qui regroupe 28 pays, traduit sur le plan politique l'influence du colonel Kadhafi.

Le 21 février le guide a fait savoir qu'il avait reçu des appels de soutiens de la part de cinq chefs d'Etat, Abdelaziz Bouteflika, Mohamed ould Abdel Aziz, Amadou Toumani Touré, Abdoulaye Wade et Alpha Condé. Une information qui a provoqué une forte gène à Dakar et Nouakchott notamment, où l'on a depuis dénoncé la répression sanglante contre les manifestants.

Reste que si l'Union africaine a fait le minimum en condamnant l'usage de la force, elle est loin de l'attitude de la Ligue arabe qui a suspendu la Libye et des grandes puissances qui prennent des sanctions envers Tripoli.

Quant aux responsables libyens qui rejoignent la dissidence, ils mettent en garde les dirigeants africains contre un soutien trop appuyé au guide. Un diplomate dissident, contacté par RFI, rappelle d'ailleurs que l'argent versé par Kadhafi aux Africains est avant tout celui du peuple libyen.
(RFI)

bacharalkhir

bacharalkhir


Libye : en attendant l’Union africaine
Dans les positions de principe qui pleuvent aujourd’hui sur le régime de Kadhafi, une voix manque à l’appel. Mais où est passé l’Union africaine ?


De l’Union africaine, il n’en sera question depuis le 15 février, début du soulèvement en Libye, que dans le discours de Kadhafi. Le guide réclame une enquête internationale dirigée par l’Union africaine pour, argue-t-il, rétablir la réalité des faits. Seul problème, l’Organisation panafricaine donne l’impression de vouloir perpétuer son silence assourdissant sur la Libye, au nom du principe de la non ingérence et, ajoute un habitué de ses us et coutumes, de ce penchant des présidents africains à vouloir à tout prix protéger leurs pairs en exercice. Une inclination renforcée d’ailleurs dans l’épisode Omar El Béchir vs CPI et qui vaut à l’organisation le surnom peu flatteur de «syndicat des chefs d’Etat africains ». L’Union africaine se méfie aussi d’une justice internationale à plusieurs vitesses et d’un principe moral de devoir d’ingérence souvent dévoyé vers des intérêts particuliers des grandes puissances. Le président sud-africain Jacob Zuma, en raison de son passé d’ex prisonnier des geôles de l’Apartheid n’est pas loin de cette ligne de principe partagée par d’autres de ses pairs africains, restés plus militants anticolonialistes que chefs d’Etats. Soutiendraient-ils Kadhafi ?

Selon la transcription faite par l’Agence de presse libyenne (JANA) de l’entretien qu’il a eu, lundi, avec Mouammar Kadhafi, le successeur de Thabo Mbekki aurait mis l’accent sur la nécessité pour l’Union africaine (UA) d’agir pour dévoiler la vérité des événements que connaît la Libye, «exposée à une conspiration visant sa sécurité, sa stabilité et la quiétude de sa population ». Selon la même source, le président sud-africain approuve l’envoi d’une commission d’enquête en vue de se rendre compte sur place de la réalité des événements. A noter que seuls trois pays africains ont jusque-là condamné les événements en Libye.

Il s’agit du Maroc, qui a quitté l’organisation panafricaine en 1984 lors de l’admission de la RASD, du Sénégal et de la Mauritanie. Ce dernier pays qui a signé une éphémère union avec la Libye en 1984 évolue dans une sphère d’influence où le poids de Tripoli n’est pas la portion congrue. Le silence de l’Union africaine tranche aussi avec la réaction rapide de la Ligue arabe, qui s’est empressée de suspendre la Libye : erreur stratégique ou signe des temps nouveaux ? Ce dont on est pour le moins sûr, s’agissant de l’Union africaine et des Etats africains à l’égard de la situation en Libye, c’est que à trop vouloir lier leurs attitudes au seul paramètre des pétrodollars distribués par Kadhafi en 40 ans de règne, l’on rate une belle occasion de cerner la toile de fond de la diplomatie africaine, battue avant tout sur le rejet du devoir d’ingérence.
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