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Le clan d’Oujda continue à diviser les algériens

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kenadssa-marocaine

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Le clan d’Oujda continue à diviser les algériens

Par Saâd Lounès |

Dans les Etats arabo-africains post-coloniaux, les situations de crise extrême de régime ne mettent pas en jeu une confrontation entre institutions ou élus, mais entre peuples, clans, tribus, ethnies. Un retour implicite, irrationnel et brutal à la féodalité précoloniale et aux conflits moyenâgeux.

L’Algérie n’est pas entrée dans un scénario tunisien ou égyptien, d’un peuple uni contre un régime. Mais dans celui d’une rébellion anarchique en ordre dispersé, plus intéressée par la dilapidation de la rente que par des idéaux politiques. Elle se rapproche dangereusement des scénarios libyen et ivoirien, très proche d’une guerre civile, comme si elle était téléguidée vers cette issue tragique.

Le clan Laurent Gbagbo, chrétien évangélique, accuse Al Hassane Ouattara et ses partisans d’être burkinabés, donc étrangers à la Côte d’ivoire. Le clan Kadhafi bombarde son propre pays, paye des mercenaires, et menace ouvertement de monter les tribus les unes contre les autres jusqu’à la guerre civile et la partition de la Libye.

En Algérie, le clan d’Oujda reste, comme d’habitude, menteur, faussaire et hypocrite sur ses origines, ses intentions et son avenir. Il ne conçoit que deux scénarios, le maintien de son clan au pouvoir ou le chaos, la division du peuple et la partition de son immense territoire.(*)

Les semaines se suivent et se ressemblent pour les manifestants du samedi. La stratégie du clan d’Oujda reste la même depuis l’indépendance: empêcher les démocrates de «gagner la bataille d’Alger».

Depuis que des marocains, opposants à la monarchie alaouite, engagés politiquement avec le FLN, ont quitté leur pays pour «envahir» les institutions du nouvel Etat algérien indépendant, seuls des «kabyles de service», les «harkis du système», prêts à trahir leur berbérité, sont admis dans les coulisses du pouvoir.

Les autres, sourcilleux sur la revendication identitaire, sont combattus avec un acharnement meurtrier. Cela a commencé dès 1958 avec les assassinats et les trahisons (Abane Ramdane, Amirouche, …). Puis en 1963, avec l’exil ou l’emprisonnement des leaders historiques (Krim Belkacem, Hocine Ait-Ahmed,…).
De 1965 à 1978, Boumediene et sa main de fer, la Sécurité Militaire, héritière du MALG, contrôlée intégralement par les marocains du clan d’Oujda, surveilla étroitement les berbéristes en les laissant à peine respirer.

Une génération florissante de militants berbéristes, formée par le FFS d’Ait-Ahmed et le PRS de Boudiaf a été littéralement broyée par la SM. Le 1er printemps berbère d’avril 1980, puis le 2ème de 2001 ont été durement réprimés, étouffés… dans l’indifférence du reste du pays désinformé.
Le drame de la situation tragi-comique des algériens est qu’ils ignorent l’origine et l’histoire réelle des gouvernants de ce pays. Le pouvoir du clan d’Oujda est basé sur le mensonge et la falsification de l’Histoire que la presse aux ordres, formatée par le parti unique et encadrée par le DRS, hésite à transgresser, bien que soit venue l’heure des choix dramatiques que doit faire la Nation.
Peu d’algériens savent que le 1er Président de la République, Ahmed Ben Bella, est un tirailleur marocain déjà accusé, par Abane Ramdane, d’être un agent colonial infiltré dans le FLN.
Qui savait en 1965 que le nom du 2ème Président, le colonel Houari Boumediene, n’était qu’un pseudonyme et qu’il s’appelait en réalité Mohamed Boukharouba. Il a aussi caché ou effacé l’origine et le passé de son entourage politique et militaire, venant de l’armée des frontières au Maroc.
Qui sait si le 3ème Président, le colonel Chadli Bendjedid, né à Bouteldja à la frontière tunisienne est vraiment algérien ou plutôt tunisien ?
Qui sait encore que le 4ème Président, le général Liamine Zeroual, le seul à démissionner de son poste, est politiquement paralysé parce qu’il avait un frère harki qui a atteint le grade de général dans l’armée française et récemment décédé.

Qui sait enfin que le 5ème Président, Abdelaziz Bouteflika, est un marocain né à Oujda, alors que le site officiel de la présidence ne mentionne pas son lieu de naissance. De nombreux algériens croient encore qu’il est né à Tlemcen, comme cela est encore mentionné dans sa biographie sur le site de l’ONU, dont il fut en 1974, Président de l’Assemblée Générale.
Treize ministres du 1er gouvernement de Bouteflika en 1999 seraient nés à M’Sirda ou Tlemcen, la bonne blague. C’est du faux et usage de faux. Ils sont plutôt nés au Maroc et ont falsifié les registres d’actes de naissance.

Durant toutes les années de plomb jusqu’à la mort de Hassan II en 1999, les membres du clan d’Oujda ont continué à faire venir des membres de leurs familles du Maroc pour les intégrer dans les rangs de l’armée, la police ou l’administration, en falsifiant leur état-civil. Et qui sait si tous ces gens-là portent leur véritable nom.

Dans le listing gouvernemental, c’est très drôle de constater le sentiment de culpabilité qui précise l’origine des ministres nés à l’étranger.

Comme Nouredine Yazid Zerhouni «né en 1937 à Tabarka-Tunisie, originaire de Tlemcen», Chakib Khelil «né le 8 Août 1939 à Oujda-Maroc, originaire de Tlemcen», Daho Ould Kablia «né le 04 Mai 1933 à Tanger-Maroc originaire de Tlemcen», El Hadi Khaldi «né le 30 septembre 1956 à Tunis, originaire d'El Oued».

Zerhouni n’est pas né en Tunisie. Dans un article de Jeune Afrique, mentionnant qu’il est natif de Meknès, il révèle qu’il avait lui-même recruté en 1962 le général Mohamed Mediene, dit Toufik, patron du DRS, «lorsqu’il était sous-lieutenant d’artillerie», sans préciser dans quelle armée (?)

Cet aveu indique que Toufik fait bien partie intégrante du clan d’Oujda, et que dans les supposés conflits de l’armée avec Bouteflika, il gère des arbitrages avec les autres chefs militaires au profit de son clan.

Force est de constater que de tous les conflits d’autorité ou décisionnels survenus depuis 1999, notamment les élections, c’est toujours le clan d’Oujda qui en sort vainqueur.

Le clan d’Oujda a investi et verrouillé toutes les institutions de l’Etat : Administration, affaires étrangères, justice, police, presse, patronat,… Ainsi que les milieux culturels, comme l’université orpheline d’un Malek Bennabi ou d’un Mouloud Maameri, le théâtre orphelin d’un Kateb Yacine, le cinéma…

L’interdiction totalement anachronique de radios et télés privées dans un monde parabolisée est un crime infâme qui a empêché des générations d’algériens de s’exprimer, créer, faire carrière et s’émanciper.

Près de 50 ans de monopole du pouvoir, de répression et de corruption ont fait perdre aux élites civiles le sens des réalités dans les luttes politiques. On le re-découvre encore en ce premier week-end du mois de mars.

L’image donnée par le FFS à la salle Atlas se voulait unitaire avec d’autres partis maghrébins, mais elle est en fait ridicule, par son exclusion des partis algériens, notamment du RCD.

Le coup de couteau asséné à Said Sadi, qui s’est débarrassé de la garde rapprochée du DRS, est un message policier très clair: «sans notre protection, tu risques ta vie!»

Il est plus que temps pour les politiciens et les journaux de dire la vérité aux algériens afin de mettre un terme à une des plus grandes mystification de l’histoire politique.

admin"SNP1975"

admin
Admin

Il parait que Saad Lounés est atteint du syndrome de son collègue Anouar Malek. Deux sbires du Beylek qui veulent tromper le maghzen en seproclamant opposant. Saad a tellement une haine maladive contre le clan d'Oujda, qu'il prend ses membres pour des marocains.

http://www.marocainsdalgerie.net

bacharalkhir

bacharalkhir

Et voici ce qu'il relève encore le 7/3/2011 sur freealgérie,au sujet de ce même clan d'Oujda:
Quand Bouteflika ruinait l’Algérie pour amoindrir le Maroc
Par Free Algérie


Dans la déclaration commune des travaux de Madrid du 7 janvier 2010, on ne retient dans le verbiage diplomatique qu’un seul marchandage. Le bradage du gaz algérien contre une simple promesse de soutenir «le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui».
Pour arracher cette déclaration de principe qui ne coûte rien à Zapatero, Bouteflika a posé sur la table des négociations le gazoduc sous-marin Medgaz classé par l’Espagne comme projet prioritaire. Alors que les travaux sont pratiquement achevés, la mise en service du projet reste tributaire de deux dossiers lourds: le prix du gaz et la part qui revient à Sonatrach dans la commercialisation en Espagne et en Europe des 8 à 16 milliards de m3/an qui transiteront à terme par ce gazoduc.
Même le lourd contentieux de Gassi Touil, qui coûte à l’Algérie un retard considérable, a été pardonné et balayé d’un revers de main. On rappelle que ce mégaprojet gazier intégré GNL, initialement confié aux firmes espagnoles Repsol et Gaz Natural, avait été saboté. Les espagnols voulaient retarder sa réalisation tant que le gazoduc Medgaz ne serait pas opérationnel et les contrats de livraison sécurisés.
On ne sait toujours pas quelle est la part du gaz dans les recettes d’exportation d’hydrocarbures. L’indexation de son prix sur celui du pétrole cause à l’Algérie des fluctuations perturbantes et des pertes énormes que personne n’a pu chiffrer, en raison de l’opacité de gestion de Sonatrach, le secret des contrats commerciaux et l’absence totale de débat sur ce sujet sensible. Bouteflika et son ministre de l’énergie Chakib Khellil ont même contrarié la proposition russo-iranienne de créer une OPEP du gaz pour définir et défendre une stratégie de prix.
José Luis Rodriguez Zapatero, qui entame son semestre à la présidence de l’UE, est placé en première ligne pour négocier au mieux les intérêts gaziers de l’Europe. Il est donc prêt à signer des deux mains n’importe quelle déclaration que lui demandera Bouteflika, même sur l’autodétermination des aborigènes d’Australie ou des pingouins de l’Antarctique.
Comme le cadeau gazier ne suffit pas, la déclaration de principe relève que «l’Espagne est devenue l’un des investisseur de référence en Algérie et souhaite stimuler davantage les investissements espagnols dans des secteurs moteurs de développement en Algérie». Bouteflika souhaite que «les entreprises espagnoles participent et s’impliquent dans le vaste programme national algérien d’équipements publics 2010-2014», c’est-à-dire jusqu’à la fin de son mandat. Le peu d’hommes politiques et de parlementaires conscients en Algérie se doivent de dénoncer le bradage du gaz et des intérêts algériens dans une opacité totale, et remettre en cause ce que cache cette déclaration de Madrid.
En fait, Bouteflika n’a qu’une seule obsession: que l’ex-colonisateur espagnol et voisin maghrébin l’accompagne dans le combat de sa vie contre son pays natal pour que le Maroc continue à souffrir.Il est tellement honteux de son origine marocaine qu’il a effacé son lieu de naissance, Oujda, qui était auparavant mentionné dans sa biographie sur le site de la présidence algérienne ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il a lié la politique énergétique de l’Algérie au destin de quelques enturbannés d’un Polisario fantôme présidé depuis 33 ans par un marocain, et dont la plupart des membres fondateurs ont réintégré le royaume.
Saâd Lounès

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