Mohamed Abdelaziz: "Le maroc est un etat pauvre qui depend de la vente du hashish"
--------------------------------------------------------------------------------
Sahara occidental : Le président Abdelaziz appelle à l'application des résolutions de l’ONU
26-05-2008 à 21:30 EL MOUDJAHID
Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a appelé à la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu pour la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental afin que le peuple sahraoui puisse "obtenir ses droits légitimes de manière pacifique", dans une interview parue hier dans le journal espagnol Diario de Noticias de Navarre.
"La Cour internationale de justice de La Haye, la 4e Assemblée et le Conseil de sécurité ont tous conclu qu'il s'agit d'un problème qui doit être résolu à travers l'application du droit à l'autodétermination et c'est sur la base de ces résolutions que travaille l'Onu", a souligné le président Abdelaziz, affirmant que le conflit sahraoui "ne peut être réglé d'aucune autre manière qui ne soit pas celle de la libre décision du peuple sahraoui".
"Toutes ces années de lutte ont démontré que le peuple sahraoui existe, a ses droits et qu'ils est prêt à lutter pour eux. Après 35 ans, les personnes qui connaissent le problème sont parvenues à la conclusion que le peuple sahraoui est une réalité irréversible aux plans régional et international", a ajouté le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Cependant, les retards dans la mise en application des résolutions onusiennes et la politique de fuite en avant du Maroc, sans que les Nations unies ne fassent pression sur ce pays pour l'amener à respecter ses résolutions, ont provoqué la "déception" et la "frustration" chez le peuple sahraoui, a relevé le secrétaire général du Front Polisario. Il a qualifié par ailleurs de "nouvelle méthode de lutte qui va du sud du Sahara occidental jusqu'à Rabat", l'Intifadha sahraouie pacifique entamée en mai 2005 et dont l'objectif, a-t-il dit, est de "revendiquer publiquement" à travers des manifestations "le respect des droits humains dans les territoires occupés et l'organisation d'un référendum d'autodétermination".
"Depuis cette date, le Maroc s'est livré à une féroce répression" contre la population sahraouie dans les territoires occupés, au point où le peuple sahraoui, a-t-il indiqué "nous demande aujourd'hui de reprendre les armes, mais heureusement nous sommes en train de réussir à le sensibiliser pour que nous continuons à donner une chance à la paix, à l'Onu et à la communauté internationale afin de pouvoir exercer nos droits de manière pacifique et par le biais de la légalité internationale".
«35 ans de résistance sont suffisants pour que le monde sache»
Le président Abdelaziz, qui a fait part de son "espoir" quant à l'avènement d'un "règlement pacifique" du conflit, a ajouté que toute la génération sahraouie, née après l'occupation de 1975 et le cessez-le-feu en 1991 "a la même disposition que nous pour obtenir la liberté (à), et les jeunes aujourd'hui sont prêts, eux aussi, à donner leur vie pour la liberté du Sahara occidental". Interrogé pour savoir si une éventuelle reprise des armes pourrait être une excuse pour le Maroc pour "criminaliser" le Front Polisario, le dirigeant sahraoui a affirmé que "35 ans de résistance sont suffisants pour que le monde sache et comprenne ce qu'est le Front Polisario, et il sait qu'il n'est pas un groupe terroriste. C'est un mouvement de libération qui lutte contre l'occupation de son pays".
"Nous sommes un peuple qui a une crédibilité et qui a toujours lutté dans la transparence. C'est cela notre carte de visite. Elle est irréversible", a-t-il encore affirmé. Le dirigeant sahraoui a estimé, d'autre part, que "malgré la pression de la France et des Etats-Unis, le rôle de l'Onu va être décisif dans ce processus", ajoutant qu'en ce qui les concerne, les Sahraouis "tenteront d'être à la hauteur de la conjoncture internationale, mais sans oublier que l'objectif principal demeure le respect de leurs droits légitimes".
A la question de savoir si la situation actuelle bénéficie plus au Front Polisario qu'au Maroc, le président sahraoui affirme d'emblée que "chaque jour qui passe bénéficie davantage au peuple sahraoui qu'au régime marocain", expliquant qu'avec le cessez-le-feu "nous sommes en train de renforcer notre population et d'avoir une structure bien organisée qui est aussi une forme de résistance".
"Ainsi, nous affaiblissons le gouvernement marocain qui consacre une bonne part de ses ressources à financer l'occupation du Sahara occidental", a-t-il ajouté, estimant que le Maroc est un "Etat pauvre qui dépend des aides européennes et de la vente du haschich, un pays non-démocratique qui veut imposer son occupation à un pays voisin en plein XXIe siècle". Le président sahraoui a affirmé enfin que la solution du conflit "doit passer inévitablement par la libre décision du peuple sahraoui", et aucune autre solution "ne peut lui être imposé en dehors de la légalité internationale".
http://www.elmoudjahid.com/em/monde/7857.html
__________________
--------------------------------------------------------------------------------
Sahara occidental : Le président Abdelaziz appelle à l'application des résolutions de l’ONU
26-05-2008 à 21:30 EL MOUDJAHID
Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a appelé à la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu pour la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental afin que le peuple sahraoui puisse "obtenir ses droits légitimes de manière pacifique", dans une interview parue hier dans le journal espagnol Diario de Noticias de Navarre.
"La Cour internationale de justice de La Haye, la 4e Assemblée et le Conseil de sécurité ont tous conclu qu'il s'agit d'un problème qui doit être résolu à travers l'application du droit à l'autodétermination et c'est sur la base de ces résolutions que travaille l'Onu", a souligné le président Abdelaziz, affirmant que le conflit sahraoui "ne peut être réglé d'aucune autre manière qui ne soit pas celle de la libre décision du peuple sahraoui".
"Toutes ces années de lutte ont démontré que le peuple sahraoui existe, a ses droits et qu'ils est prêt à lutter pour eux. Après 35 ans, les personnes qui connaissent le problème sont parvenues à la conclusion que le peuple sahraoui est une réalité irréversible aux plans régional et international", a ajouté le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Cependant, les retards dans la mise en application des résolutions onusiennes et la politique de fuite en avant du Maroc, sans que les Nations unies ne fassent pression sur ce pays pour l'amener à respecter ses résolutions, ont provoqué la "déception" et la "frustration" chez le peuple sahraoui, a relevé le secrétaire général du Front Polisario. Il a qualifié par ailleurs de "nouvelle méthode de lutte qui va du sud du Sahara occidental jusqu'à Rabat", l'Intifadha sahraouie pacifique entamée en mai 2005 et dont l'objectif, a-t-il dit, est de "revendiquer publiquement" à travers des manifestations "le respect des droits humains dans les territoires occupés et l'organisation d'un référendum d'autodétermination".
"Depuis cette date, le Maroc s'est livré à une féroce répression" contre la population sahraouie dans les territoires occupés, au point où le peuple sahraoui, a-t-il indiqué "nous demande aujourd'hui de reprendre les armes, mais heureusement nous sommes en train de réussir à le sensibiliser pour que nous continuons à donner une chance à la paix, à l'Onu et à la communauté internationale afin de pouvoir exercer nos droits de manière pacifique et par le biais de la légalité internationale".
«35 ans de résistance sont suffisants pour que le monde sache»
Le président Abdelaziz, qui a fait part de son "espoir" quant à l'avènement d'un "règlement pacifique" du conflit, a ajouté que toute la génération sahraouie, née après l'occupation de 1975 et le cessez-le-feu en 1991 "a la même disposition que nous pour obtenir la liberté (à), et les jeunes aujourd'hui sont prêts, eux aussi, à donner leur vie pour la liberté du Sahara occidental". Interrogé pour savoir si une éventuelle reprise des armes pourrait être une excuse pour le Maroc pour "criminaliser" le Front Polisario, le dirigeant sahraoui a affirmé que "35 ans de résistance sont suffisants pour que le monde sache et comprenne ce qu'est le Front Polisario, et il sait qu'il n'est pas un groupe terroriste. C'est un mouvement de libération qui lutte contre l'occupation de son pays".
"Nous sommes un peuple qui a une crédibilité et qui a toujours lutté dans la transparence. C'est cela notre carte de visite. Elle est irréversible", a-t-il encore affirmé. Le dirigeant sahraoui a estimé, d'autre part, que "malgré la pression de la France et des Etats-Unis, le rôle de l'Onu va être décisif dans ce processus", ajoutant qu'en ce qui les concerne, les Sahraouis "tenteront d'être à la hauteur de la conjoncture internationale, mais sans oublier que l'objectif principal demeure le respect de leurs droits légitimes".
A la question de savoir si la situation actuelle bénéficie plus au Front Polisario qu'au Maroc, le président sahraoui affirme d'emblée que "chaque jour qui passe bénéficie davantage au peuple sahraoui qu'au régime marocain", expliquant qu'avec le cessez-le-feu "nous sommes en train de renforcer notre population et d'avoir une structure bien organisée qui est aussi une forme de résistance".
"Ainsi, nous affaiblissons le gouvernement marocain qui consacre une bonne part de ses ressources à financer l'occupation du Sahara occidental", a-t-il ajouté, estimant que le Maroc est un "Etat pauvre qui dépend des aides européennes et de la vente du haschich, un pays non-démocratique qui veut imposer son occupation à un pays voisin en plein XXIe siècle". Le président sahraoui a affirmé enfin que la solution du conflit "doit passer inévitablement par la libre décision du peuple sahraoui", et aucune autre solution "ne peut lui être imposé en dehors de la légalité internationale".
http://www.elmoudjahid.com/em/monde/7857.html
__________________