Alors que les Algériens vivant au Maroc bénéficient des mêmes droits que leurs frères marocains, la communauté marocaine résidant en Algérie,elle, est privée de droits aussi élémentaires que ceux de la propriété ou d’accès à l’emploi.
Le pouvoir algérien essaye, depuis l’arrivée au pouvoir du président Abdelaziz Bouteflika, de maquiller l’image de l’Algérie pour la présenter comme un pays moderne, ouvert et prospère. Orchestrée par les autorités et exécutée par les médias publics algériens et la presse écrite aux ordres du pouvoir, une opération de propagande a pour objectif de convaincre les Algériens qu’ils vivent dans un pays démocratique où les libertés sont garanties et qui est un exemple à suivre dans la région maghrébine.
Toutefois, outre le fait que les Algériens ne gobent certainement pas ce que le pouvoir en place essaye de leur faire croire, puisqu’ils vivent dans une situation totalement différente de cette image paradisiaque prétendue par les patrons d’Alger, les restrictions des libertés à la fois politiques et économiques sont tellement flagrantes qu’elles dépassent les frontières et se font connaître au-delà de l’Algérie de Bouteflika. Des restrictions qui violent les principes élémentaires des droits de l’Homme comme le droit à la propriété et au travail. Car aucun Etat qui se veut démocratique, libéral et respectueux d’un minimum des droits humains, ne peut tolérer qu’il y ait sur son sol des pratiques aussi injustes que l’interdiction d’accès à la propriété ou à l’emploi pour des raisons d’origine ethnique, raciale ou tout simplement de nationalité.
Or, en Algérie, ces pratiques existent encore et le pouvoir algérien manque de courage voire de bonne volonté pour les abolir. Il s’agit du cas, entre autres, des citoyens de nationalité marocaine résidant en terre algérienne. Une communauté qui s’y est installée depuis plusieurs décennies pour des raisons familiales, puisqu’il existe des milliers de couples mixtes maroco-algériens, ou politiques, puisque des milliers de Marocains avaient rejoint les rangs de l’armée de libération algérienne pour soutenir le combat de leurs frères pour l’indépendance et avaient fini par s’y installer après la fin de la guerre.
Cette communauté vit une situation des plus difficiles au point que, pour les spatialités des phénomènes migratoires de la société marocaine, elle est considérée comme "la plus misérable des communautés marocaines à l’étranger".
Un citoyen marocain vivant en situation régulière en Algérie n’a même pas le droit de travailler ou d’acheter un appartement. S’il désire travailler, c’est dans la clandestinité qu’il doit le faire. Et s’il veut acheter une maison, c’est au nom de son conjoint algérien qu’il doit le faire. Pour ceux qui ne sont pas mariés à des algériennes, pas la peine d’en rêver. Pour ceux qui ont fait des études universitaires, leurs diplômes ne leur sont d’aucune utilité, puisqu’ils sont interdits d’exercer les métiers pour lesquels ils ont été formés. C’est le cas des médecins, par exemple, qui, une fois leurs études terminées et le diplôme de doctorat en médecine obtenu, ils ne peuvent aspirer à intégrer les services hospitaliers de la Santé publique, puisque la loi algérienne interdit leur intégration dans la fonction publique. Aussi, doivent-ils se contenter, dans le meilleur des cas, d’un contrat d’emploi de droit privé, qui n’est autorisé que très rarement par les autorités algériennes.
Pour ceux qui ont choisi une profession libérale, leur situation n’est pas meilleure. L’exercice du commerce par un Marocain en Algérie est soumis à des conditions très restrictives et à l’accomplissement de procédures très compliquées. Ainsi, pour être autorisé à faire du commerce en Algérie, un citoyen marocain doit formuler une demande et l’adresser au wali de la région où il réside. Et, si, au bout d’un calvaire administratif fastidieux, il arrive à obtenir l’autorisation escomptée, celle-ci n’est valable que pour deux ans seulement. Il sera donc obligé, au bout de deux ans, de tout recommencer à zéro. Ce qui est décourageant pour toute initiative d’investissement de la part des Marocains résidant dans ce pays. S’agissant du droit à la propriété, pourtant garanti par toutes les conventions internationales en matière des droits de l’Homme, il est à signaler qu’en lacerie, les Marocains n’ont pas le droit d’acheter une propriété immobilière. Ceux qui sont mariés à des Algériennes ont la possibilité d’inscrire leur propriété au nom de leur épouse. Sans oublier, évidemment, le cas des Marocains dont les propriétés avaient été expropriées au lendemain de l’expulsion massive des ressortissants marocains résidant en Algérie, après la récupération par le Maroc de ses provinces du Sud. Ces victimes, qui se comptent par milliers, n’ont jamais pu récupérer leurs biens, puisque le pouvoir algérien refuse toujours de les indemniser pour les préjudices qu’il leur a causés.
Contrairement à la situation de la communauté marocaine résidant en Algérie, les citoyens algériens vivant au Maroc bénéficient des mêmes droits que leurs frères marocains. Et nul ne peut prétendre le contraire. Aussi, le gouvernement algérien doit-il remédier à cette situation car, au-delà du fait qu’elle constitue une violation des droits de l’Homme, elle porte atteinte aux relations fraternelles entre les deux peuples et à leur histoire commune..
Aujourd'hui Le Maroc
Le pouvoir algérien essaye, depuis l’arrivée au pouvoir du président Abdelaziz Bouteflika, de maquiller l’image de l’Algérie pour la présenter comme un pays moderne, ouvert et prospère. Orchestrée par les autorités et exécutée par les médias publics algériens et la presse écrite aux ordres du pouvoir, une opération de propagande a pour objectif de convaincre les Algériens qu’ils vivent dans un pays démocratique où les libertés sont garanties et qui est un exemple à suivre dans la région maghrébine.
Toutefois, outre le fait que les Algériens ne gobent certainement pas ce que le pouvoir en place essaye de leur faire croire, puisqu’ils vivent dans une situation totalement différente de cette image paradisiaque prétendue par les patrons d’Alger, les restrictions des libertés à la fois politiques et économiques sont tellement flagrantes qu’elles dépassent les frontières et se font connaître au-delà de l’Algérie de Bouteflika. Des restrictions qui violent les principes élémentaires des droits de l’Homme comme le droit à la propriété et au travail. Car aucun Etat qui se veut démocratique, libéral et respectueux d’un minimum des droits humains, ne peut tolérer qu’il y ait sur son sol des pratiques aussi injustes que l’interdiction d’accès à la propriété ou à l’emploi pour des raisons d’origine ethnique, raciale ou tout simplement de nationalité.
Or, en Algérie, ces pratiques existent encore et le pouvoir algérien manque de courage voire de bonne volonté pour les abolir. Il s’agit du cas, entre autres, des citoyens de nationalité marocaine résidant en terre algérienne. Une communauté qui s’y est installée depuis plusieurs décennies pour des raisons familiales, puisqu’il existe des milliers de couples mixtes maroco-algériens, ou politiques, puisque des milliers de Marocains avaient rejoint les rangs de l’armée de libération algérienne pour soutenir le combat de leurs frères pour l’indépendance et avaient fini par s’y installer après la fin de la guerre.
Cette communauté vit une situation des plus difficiles au point que, pour les spatialités des phénomènes migratoires de la société marocaine, elle est considérée comme "la plus misérable des communautés marocaines à l’étranger".
Un citoyen marocain vivant en situation régulière en Algérie n’a même pas le droit de travailler ou d’acheter un appartement. S’il désire travailler, c’est dans la clandestinité qu’il doit le faire. Et s’il veut acheter une maison, c’est au nom de son conjoint algérien qu’il doit le faire. Pour ceux qui ne sont pas mariés à des algériennes, pas la peine d’en rêver. Pour ceux qui ont fait des études universitaires, leurs diplômes ne leur sont d’aucune utilité, puisqu’ils sont interdits d’exercer les métiers pour lesquels ils ont été formés. C’est le cas des médecins, par exemple, qui, une fois leurs études terminées et le diplôme de doctorat en médecine obtenu, ils ne peuvent aspirer à intégrer les services hospitaliers de la Santé publique, puisque la loi algérienne interdit leur intégration dans la fonction publique. Aussi, doivent-ils se contenter, dans le meilleur des cas, d’un contrat d’emploi de droit privé, qui n’est autorisé que très rarement par les autorités algériennes.
Pour ceux qui ont choisi une profession libérale, leur situation n’est pas meilleure. L’exercice du commerce par un Marocain en Algérie est soumis à des conditions très restrictives et à l’accomplissement de procédures très compliquées. Ainsi, pour être autorisé à faire du commerce en Algérie, un citoyen marocain doit formuler une demande et l’adresser au wali de la région où il réside. Et, si, au bout d’un calvaire administratif fastidieux, il arrive à obtenir l’autorisation escomptée, celle-ci n’est valable que pour deux ans seulement. Il sera donc obligé, au bout de deux ans, de tout recommencer à zéro. Ce qui est décourageant pour toute initiative d’investissement de la part des Marocains résidant dans ce pays. S’agissant du droit à la propriété, pourtant garanti par toutes les conventions internationales en matière des droits de l’Homme, il est à signaler qu’en lacerie, les Marocains n’ont pas le droit d’acheter une propriété immobilière. Ceux qui sont mariés à des Algériennes ont la possibilité d’inscrire leur propriété au nom de leur épouse. Sans oublier, évidemment, le cas des Marocains dont les propriétés avaient été expropriées au lendemain de l’expulsion massive des ressortissants marocains résidant en Algérie, après la récupération par le Maroc de ses provinces du Sud. Ces victimes, qui se comptent par milliers, n’ont jamais pu récupérer leurs biens, puisque le pouvoir algérien refuse toujours de les indemniser pour les préjudices qu’il leur a causés.
Contrairement à la situation de la communauté marocaine résidant en Algérie, les citoyens algériens vivant au Maroc bénéficient des mêmes droits que leurs frères marocains. Et nul ne peut prétendre le contraire. Aussi, le gouvernement algérien doit-il remédier à cette situation car, au-delà du fait qu’elle constitue une violation des droits de l’Homme, elle porte atteinte aux relations fraternelles entre les deux peuples et à leur histoire commune..
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