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L'étrange itinéraire de Samir Kuntar

2 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

ISRAËL-LIBAN • L'étrange itinéraire de Samir Kuntar
L'étrange itinéraire de Samir Kuntar Espaceur
La libération du plus ancien détenu libanais en Israël, dans le cadre d'un échange de prisonniers entre l'Etat hébreu et le Hezbollah, a été accueillie avec joie au Liban. Le site Elaph brosse son portrait.
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Samir Kuntar
DR
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Qui est Samir Kuntar, le prisonnier le plus cher du monde ? Plus de 1 200 Libanais sont morts en son nom et une centaine de ponts et des milliers de maisons ont été détruits dans la guerre que le Hezbollah a déclenchée sous prétexte de vouloir le libérer, en enlevant deux soldats israéliens, le 12 juillet 2006, afin de les échanger contre des prisonniers libanais. Or le seul prisonnier libanais entre les mains des Israéliens était Samir Kuntar, incarcéré en 1979, alors qu'il était âgé de 16 ans.

Kuntar est né en 1962 dans la région [druze] d'Aley, dans la montagne libanaise. Son père avait pris une seconde femme, celle que les médias présentent comme sa mère et montrent avec une photo de lui. En réalité, il a connu une enfance et une adolescence difficiles et a quitté la maison familiale pour rejoindre, à 15 ans seulement, un des groupes armés qui proliféraient alors au Liban pour devenir membre du Front de libération de la Palestine (FLP), dont le chef, Mohammed Zaïdan, a fini dans une prison américaine d'Irak après la chute de Saddam Hussein.

Kuntar est arrêté une première fois le 31 janvier 1978 par les services de renseignements jordaniens au moment où il tente de franchir la frontière israélo-jordanienne avec deux autres membres du FLP afin de s'emparer d'un autocar israélien dont ils comptent échanger les passagers contre des prisonniers libanais. Relâché au bout de onze mois, il s'installe au Liban. Le 22 avril 1979, avec trois autres membres du FLP, il quitte le Liban par la mer à bord d'un Zodiac pour s'infiltrer en Israël.

Arrivés sur la côte qui borde la ville de Nahariya, ils ouvrent le feu sur une voiture de police et tuent un des agents. Puis ils prennent d'assaut une maison, celle de la famille Haran. La mère réussit à se cacher avec un des enfants, mais, afin qu'ils ne soient pas découverts, elle l'empêche de pleurer en lui couvrant la bouche, jusqu'à l'étouffer involontairement. Le père et sa fille [4 ans] sont enlevés et amenés sur la côte. Dans un échange de tirs avec la police, un second policier israélien et deux de ses collègues sont tués. Avant d'être maîtrisé, Kuntar tue ses deux otages [le père par une balle dans la tête devant sa fille, la fille en lui fracassant le crâne à coups de crosse, selon le témoignage de la mère de la victime, interviewée par Ha'Aretz ].

Il est arrêté et condamné, le 28 janvier 1980, à cinq peines de prison à perpétuité, plus quarante-sept années pour quintuple meurtre et blessures. En 1985, ses camarades cherchent à obtenir sa libération en détournant le bateau de croisière italien Achille Lauro, qui a à son bord des passagers israéliens et américains [dont un septuagénaire juif américain paraplégique qui est jeté par-dessus bord avec sa chaise roulante].

Lors d'un précédent échange de prisonniers, en 2003, Israël a refusé d'y inclure Kuntar, insistant sur sa volonté d'obtenir d'abord des informations sur Ron Arad, ce pilote de chasse israélien dont l'avion a été abattu en 1986 au Sud-Liban et dont on a plus reçu de nouvelles depuis.

Durant son séjour en prison, Kuntar a effectué des études de sciences humaines et sociales par correspondance jusqu'au niveau du magistère. En 1998, il aurait émis le vœu de s'inscrire dans une université étrangère, mais les autorités israéliennes ont refusé sa requête, préférant qu'il s'inscrive dans une université hébraïque, dont elles connaissaient les programmes et les matières enseignées. Kuntar s'est également intéressé de près à la politique libanaise, qu'il suivait à la radio et à la télévision.

Il a récemment déclaré qu'il ne se présenterait pas aux élections libanaises, mais certains insistent dès à présent pour qu'il se présente contre Walid Joumblatt [le leader druze libanais antisyrien]. Au Liban, un puissant courant politique et médiatique voudrait en faire une légende à la Che Guevara.

Quand on a interrogé son frère, qui travaille comme journaliste au quotidien Al-Akhbar [proche du Hezbollah], pour savoir si Kuntar acceptait que le Liban ait subi tant de destructions en son nom, il a répondu que ceux qui posaient ce genre de question étaient des agents de l'Amérique et des traîtres.
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Elie El Hage
Elaph
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http://www.marocainsdalgerie.net

yacoub

yacoub

L' habitude est prise chez ces fanatiques d'applaudir des assassins d'enfants. :twisted:

Le 16 juillet 2008, le stade de Beyrouth ressemblait à celui de Nuremberg en 1936



Mercredi, l’Etat d’Israël a échangé contre ses deux soldats Edad Regev et Ehoud Goldwasser des terroristes libanais vivants. Il a également restitué 199 corps de membres du Hezbollah, tués lors d’affrontements avec l’armée israélienne depuis 1982.

De façon assez générale, les Israéliens ont accepté avec beaucoup d’amertume le fait de libérer des assassins extrêmement dangereux en échange de deux soldats morts. Mais l’échange était fondé sur le principe qu’il faut tout faire et si nécessaire payer le prix le plus lourd pour ramener vivant ou mort nos soldats à la maison.

Le choc a été et reste extrêmement violent surtout lorsqu’on voit avec quelle haine, avec quelle violence, s’est exprimé celui qui a assassiné une petite fille de quatre ans en 1979, à Naharya, dans le nord d’Israël.

Samir Kuntar, membre à l’époque d’un groupe terroriste communiste libanais, a fracassé le crâne de la petite fille de quatre ans contre un rocher. Puis la voyant gémir, il a continué encore de plus bel à lui cogner la tête, sa toute petite tête contre un rocher. Cet homme là, qui a aussi tué le père de la petite fille et deux policiers, est aussi responsable de la mort de la sœur de la petite fille, étouffée par la main de sa mère qui voulait la protéger en lui évitant de pousser des cris de frayeur.

Cet assassin condamné à perpétuité, a passé prés de trente ans dans les prisons israéliennes et en sortant à l’âge de 45 ans, s’est exprimé dès sa sortie dans un grand stade au sud de Beyrouth. Il a dit vouloir revenir en Palestine, voir les Israéliens se languir du terroriste Imad Moughanieh. Il a dit enfin qu’il veut continuer à tuer les juifs.

Samir Kuntar, avec ses alliés chiites du Hezbollah, est devenu l’un des symboles du climat anti-israélien, antisémite et anti-occidental qui règne au Moyen-Orient et bien au-delà.

A Beyrouth, il a reçu un accueil royal du Premier ministre Fouad Siniora et du Président libanais Michel Sleimane. J’ai eu la nausée devant le défoulement de tant de haine exprimé par un seul homme mais surtout devant le respect, la joie, les accolades, les embrassades, que les responsables politiques libanais ont accordé à Samir Kuntar.

Comment est-il possible, même au nom de la fraternité ou de l’union entre les différentes communautés, de voir en Samir Kuntar le symbole du Liban ? Comment est-il possible que des hommes perçus comme modérés et intelligents comme Fouad Seniora puissent accorder à l’assassin d’une petite fille tant de respect ? Comment est-il possible que le président Michel Sleimane, qui a été applaudi par toute la communauté internationale lors de sa nomination, a été capable d’offrir son armée et son hélicoptère pour escorter officiellement un assassin. Ceci, dans l’indifférence la plus totale de la communauté internationale?

Je reste perplexe et profondément inquiet de la route que veut emprunter le Liban.
Je suis profondément attristé que la mort, la haine, la violence, le crime et l’extrémisme soient les valeurs que choisi le Liban aujourd’hui pour regarder vers l’avenir.
Ces deux leaders libanais qui ont hier accordé tout leur amour à Samir Kuntar, demain rencontreront des hommes d’Etat du monde entier. J’espère mais je ne suis pas naïf malheureusement que l’un d’entre eux leur dira peut-être à l’oreille qu’il ne faut pas confondre fraternité nationale et alliance avec le diable.

Hier soir, Beyrouth ressemblait à Nuremberg en 1936. Samir Kuntar et Nasrallah ressemblaient à Goebbels et à Hitler lorsque des milliers et des milliers de sympathisants criaient mort à Israël, portaient des uniformes noirs et levaient le bras en signe de salut. Ceci ne peut qu’apporter la violence, la guerre et le chaos.

Fouad Siniora et Michel Sleimane ont choisi mercredi soir, non pas un Liban libanais mais un Liban iranien et fasciste.

Les yeux de la petite fille de quatre ans ont vu le regard de Samir Kuntar avant qu’ils l’achèvent. Les yeux de la petite fille ont vu, mercredi soir, les acclamations et la joie du peuple de Beyrouth.
Nous et j’espère vous, nous n’oublierons jamais non plus les yeux de la petite fille de quatre ans froidement assassinée par Samir Kuntar.

En libérant Samir Kuntar parce que nous n’avions pas le choix, nous avons libéré le mauvais génie de la bouteille. Espérons que quelqu’un dans ce monde, nous peut-être, le remettra dans la bouteille à tout jamais.

Olivier Rafowicz

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