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Le commanditaire de l'assassinat de Mecili est arrêté

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becharelkhir

becharelkhir

ALGÉRIE - 16 août 2008
- AFP



Un responsable du
protocole au ministère algérien des Affaires étrangères, Mohamed Ziane Hassani, soupçonné d'avoir commandité l'assassinat
à Paris en 1987 de l'opposant Ali Mecili,
a été inculpé vendredi pour "complicité d'assassinat", a-t-on appris
samedi de source judiciaire.



Cet homme, contre
lequel avait été délivré en décembre 2007 un mandat d'arrêt international et
qui a été arrêté jeudi à l'aéroport de Marseille-Marignane (sud-est), a été
remis en liberté par un juge des libertés et de la détention et placé sous
contrôle judiciaire, selon cette même source.



Ce contrôle judiciaire
est assorti d'une interdiction de quitter la région parisienne et de l'obligation
de justifier d'une résidence à Paris avant une prochaine convocation "fin
août" chez le juge d'instruction Baudouin Thouvenot.



Le parquet avait
requis contre une mise en examen.



Mohamed Ziane Hassani
est soupçonné d'être le commanditaire de l'assassinat de l'avocat algérien Ali
Mecili, exécuté en avril 1987 à Paris par Abdelmalek
Amellou, un petit truand algérien.



Ali Mecili, 47 ans, exilé
en France en 1965, avait été assassiné par balles le 7 avril 1987 dans le hall
de son immeuble à Paris.



Dès l'annonce du décès
de Me Mecili, Hocine Aït Ahmed, un des chefs
historiques de l'indépendance algérienne, alors en exil en Suisse, avait accusé
"les services spéciaux algériens" d'avoir
commandité cet assassinat.



L'avocat de la famille
Mecili, Me Antoine Comte, a exprimé auprès de l'AFP sa satisfaction. "C'est
une bonne nouvelle mais il ne faut pas qu'il se produise ce qu'il s'est déjà
produit dans ce dossier, à savoir l'expulsion vers l'Algérie de suspects avant
qu'ils puissent être jugés en France. La justice doit passer en France dans
cette affaire", a estimé Me Comte.



M. Mecili faisait
office de porte-parole d'Aït Ahmed, chef de file du Front des Forces
socialistes (FFS, opposition) et l'un des principaux opposants au régime d'Alger.



Ali Mecili avait joué
un rôle important entre Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne, qui
avait fondé en décembre 1985 à Londres un "Front uni des forces opposées"
au président Chadli Benjedid.






Pour Ben
Bella
, il ne
faisait pas de doute que le meurtre du défenseur des droits de l'Homme avait
été "télécommandé par Alger".






L'instruction menée en
France avait abouti à un non-lieu en 1993, déjà requis à l'époque par le
parquet, mais les parties civiles avaient fait appel et la chambre de l'instruction
de la cour d'appel de Paris avait décidé de reprendre l'enquête.






Le nom de
ce chef des cérémonies au service du protocole du ministère des Affaires
étrangères algérien était apparu dans le livre "Un crime d'Etats, l'affaire
Mecili", publié en avril 1993 par le journaliste Michel Naudy



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