l'affaire Mecili a connu de multiples péripéties judiciaires grâce à l'infatigable volonté de la veuve de Maître Mécili qui ne s'est jamais résignée,exactement comme il le cas de la famille BenBarka.
Patrick Pesnot: "La démocratie s'arrête là où commence l'intérêt de l'Etat ". La phrase est signée Charles Pasqua, et justement dans le dossier qu'ouvre Monsieur X aujourd'hui, il va beaucoup être question de Charles Pasqua alors qu'il était ministre de l'intérieur du premier gouvernement de cohabitation dirigé par Jacques Chirac.
André Mecili était un avocat Français d'origine algérienne. En 1987, il a été assassiné sur le sol Français, et le tueur, rapidement identifié par la police (française) a été expulsé en urgence absolue vers Alger. Exactement comme si Paris ne voulait pas s'impliquer dans une affaire algérienne, ou plutôt, exactement comme si la France ne voulait pas contrarier l'Algérie avec laquelle elle entretient des rapports aussi houleux que passionnels. Pendant plus de vingt ans et malgré les efforts incessants de la veuve de Mecili, le dossier de ce crime d'État, car c'est bien de cela qu'il s'agit, n'a guère progressé. La justice ne s'est pas hâtée et à même à plusieurs reprises essayé d'enterrer purement et simplement l'affaire. En octobre 1992, par exemple, la cour d'appel de Lyon juge irrecevable la plainte d'Annie Mecili au motif qu'elle ne saurait prétendre avoir personnellement souffert de préjudice.
Et bien sûr aussitôt après,le juge d'instruction prononce un non lieu. Mais, enfin cet été, l'affaire rebondit de façon spectaculaire. Un certain Hasseni est appréhendé à l'aéroport de Marseille. C'est lui, ancien officier de la sécurité militaire algérienne qui aurait peut-être payé le tueur. Monsieur X qui avait déjà évoqué cette affaire il y a plusieurs années rends compte des derniers développement et rappelle les faits.
Patrick Pesnot: "La démocratie s'arrête là où commence l'intérêt de l'Etat ". La phrase est signée Charles Pasqua, et justement dans le dossier qu'ouvre Monsieur X aujourd'hui, il va beaucoup être question de Charles Pasqua alors qu'il était ministre de l'intérieur du premier gouvernement de cohabitation dirigé par Jacques Chirac.
André Mecili était un avocat Français d'origine algérienne. En 1987, il a été assassiné sur le sol Français, et le tueur, rapidement identifié par la police (française) a été expulsé en urgence absolue vers Alger. Exactement comme si Paris ne voulait pas s'impliquer dans une affaire algérienne, ou plutôt, exactement comme si la France ne voulait pas contrarier l'Algérie avec laquelle elle entretient des rapports aussi houleux que passionnels. Pendant plus de vingt ans et malgré les efforts incessants de la veuve de Mecili, le dossier de ce crime d'État, car c'est bien de cela qu'il s'agit, n'a guère progressé. La justice ne s'est pas hâtée et à même à plusieurs reprises essayé d'enterrer purement et simplement l'affaire. En octobre 1992, par exemple, la cour d'appel de Lyon juge irrecevable la plainte d'Annie Mecili au motif qu'elle ne saurait prétendre avoir personnellement souffert de préjudice.
Et bien sûr aussitôt après,le juge d'instruction prononce un non lieu. Mais, enfin cet été, l'affaire rebondit de façon spectaculaire. Un certain Hasseni est appréhendé à l'aéroport de Marseille. C'est lui, ancien officier de la sécurité militaire algérienne qui aurait peut-être payé le tueur. Monsieur X qui avait déjà évoqué cette affaire il y a plusieurs années rends compte des derniers développement et rappelle les faits.