Faux moudjahidine
EVENEMENT
Histoire des faux Moudjahidine
Bougouba, Je demeure convaincu de mes actes
L’homme qui estime avoir fait partir le général-major Mohamed Lamari est sur le point de faire publier un livre sur une réalité dure à assumer par les responsables au plus haut niveau de l’Etat : celle des faux Moudjahidine. « Un livre où je fais remonter l’existence de ce phénomène de faux statut jusqu’au début de l’occupation française. » Mustapha Bougouba, 70 ans au début de l’année prochaine, ancien officier de l’ALN et de l’ANP d’où il démissonnera volontairement en 1967. « Un million de fausses attestations de Moudjahid » selon M. Bougouba, cela veut tout simplement dire que toute la population de l’époque était au maquis si on exceptait la forte densité d’enfants et de femmes dans les 9 millions d’Algériens recensés en 1962. L’ « Affaire » est aux mains de la justice, au niveau de la cour de Blida et vient d’être renvoyée au 28 octobre prochain. « Nous allons déjeuner avec son corps avant qu’il dîne avec les nôtres », sentence émise, selon l’ancien officier, par trois « faux » moudjahidine pour lesquels M. Bougouba a présenté des dossiers ficelés à la justice qui demande des compléments d’enquête. L’homme semble sûr de ce qu’il avance et s’était mis à écrire depuis trois ans un livre qui va sortir incessamment. « L’Organisation nationale des Moudjahidine est l’organisation la plus puissante d’Algérie et même le président Bouteflika en a peur » avance celui qui considère qu’il est capable de prouver qu’il existe un million de faux Moudjahidine, « des gens qui n’ont pas droit à l’attestation et si les premiers noms que j’avais cités avaient décidé leurs titulaires de défendre l’honneur de l’organisation ONM, nous aurions nettoyé ses rangs en grand nombre mais la réalité est toute autre, c’est-à-dire celle que j’avance. » affirmera avec force M. Bougouba, à qui une visite a été rendue à sa ville natale, Koléa. « J’ai eu la chance d’être né dans cette ville, celle-là même qui m’a permis d’observer l’évolution de la guerre d’Algérie et arriver amèrement au constat qu’un groupe de pression très puissant fait que le président Bouteflika ne peut pas avoir les mains libres alors qu’il avait appelé de ses vœux la purification des rangs. » Il continuera, sûr d elui : « La France est une puissance et elle a repris d’une main ce qu’elle avait donné de l’autre. » Il fut un temps où Bougouba aurait pu être chargé des archives de la Révolution mais « les intérêts de collaborateurs de la France en avaient décidé autrement » dira l’homme qui avait organisé plusieurs conférences sur la guerre d’Algérie, exposé à Koléa et ailleurs et fut invité par le président Chadli en 1991. « J’ai toujours été modeste et n’avais jamais pensé à m’enrichir ; je m’attendais à une vie meilleure pour tous les Algériens, surtout que nous avions pratiquement tous une confiance dans les actes des premiers dirigeants du pays.
En dehors des poursuites judiciaires, le livre sera, à coup sûr, un pavé jeté dans la mare Algérie où le vaste trafic de fausses attestations d’anciens combattants de la guerre de Libération assure à leurs bénéficiaires de nombreux droits et privilèges comme les pensions substantielles, la priorité dans l’accès au logement, les facilités pour l’importation de véhicules,...
Saïd Abadou (ONM), Tayeb Louh (ministre du travail et des affaires sociales), Mohamed Chérif Abbas (ministre des Moudjahidine) ont promis il y a quelques années des enquêtes et des révélations mais rien ne parvient au commun des citoyens contribuables. Ces derniers sont en droit d’exiger la vérité, une vérité synonyme également d’argent économisé ou non dépensé. « Pour quatre années de collaboration avec l’Allemagne nazie, la France a divulgué la liste de ses collabos alors que dire des 130 années d’occupation française de l’Algérie ? » estime dans un sourire celui qui veut ébranler les certitudes et la suffisance de nombre de responsables au plus haut niveau de l’Etat algérien. Pour M. Bougouba, « la multiplication démesurée des nombres d’anciens combattants a eu lieu lorsque les dossiers des anciens Combattants ont été transférés aux wilayate lors de l’avènement du parti dissous et c’est à ce moment qu’a débuté le pourrissement de l’Organisation. »
Y aurait-il une justice au pas avec l’affaire des faux magistrats que Mellouk avait fait éclater et celle du million de faux Moudjahid présentée par Bougouba ? Le livre de ce dernier apportera encore plus d’éclaircissements sur une page de l’Histoire de ce pays.
Amekelbled
in [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du 20 sept 2008
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Histoire des faux Moudjahidine
Bougouba, Je demeure convaincu de mes actes
L’homme qui estime avoir fait partir le général-major Mohamed Lamari est sur le point de faire publier un livre sur une réalité dure à assumer par les responsables au plus haut niveau de l’Etat : celle des faux Moudjahidine. « Un livre où je fais remonter l’existence de ce phénomène de faux statut jusqu’au début de l’occupation française. » Mustapha Bougouba, 70 ans au début de l’année prochaine, ancien officier de l’ALN et de l’ANP d’où il démissonnera volontairement en 1967. « Un million de fausses attestations de Moudjahid » selon M. Bougouba, cela veut tout simplement dire que toute la population de l’époque était au maquis si on exceptait la forte densité d’enfants et de femmes dans les 9 millions d’Algériens recensés en 1962. L’ « Affaire » est aux mains de la justice, au niveau de la cour de Blida et vient d’être renvoyée au 28 octobre prochain. « Nous allons déjeuner avec son corps avant qu’il dîne avec les nôtres », sentence émise, selon l’ancien officier, par trois « faux » moudjahidine pour lesquels M. Bougouba a présenté des dossiers ficelés à la justice qui demande des compléments d’enquête. L’homme semble sûr de ce qu’il avance et s’était mis à écrire depuis trois ans un livre qui va sortir incessamment. « L’Organisation nationale des Moudjahidine est l’organisation la plus puissante d’Algérie et même le président Bouteflika en a peur » avance celui qui considère qu’il est capable de prouver qu’il existe un million de faux Moudjahidine, « des gens qui n’ont pas droit à l’attestation et si les premiers noms que j’avais cités avaient décidé leurs titulaires de défendre l’honneur de l’organisation ONM, nous aurions nettoyé ses rangs en grand nombre mais la réalité est toute autre, c’est-à-dire celle que j’avance. » affirmera avec force M. Bougouba, à qui une visite a été rendue à sa ville natale, Koléa. « J’ai eu la chance d’être né dans cette ville, celle-là même qui m’a permis d’observer l’évolution de la guerre d’Algérie et arriver amèrement au constat qu’un groupe de pression très puissant fait que le président Bouteflika ne peut pas avoir les mains libres alors qu’il avait appelé de ses vœux la purification des rangs. » Il continuera, sûr d elui : « La France est une puissance et elle a repris d’une main ce qu’elle avait donné de l’autre. » Il fut un temps où Bougouba aurait pu être chargé des archives de la Révolution mais « les intérêts de collaborateurs de la France en avaient décidé autrement » dira l’homme qui avait organisé plusieurs conférences sur la guerre d’Algérie, exposé à Koléa et ailleurs et fut invité par le président Chadli en 1991. « J’ai toujours été modeste et n’avais jamais pensé à m’enrichir ; je m’attendais à une vie meilleure pour tous les Algériens, surtout que nous avions pratiquement tous une confiance dans les actes des premiers dirigeants du pays.
En dehors des poursuites judiciaires, le livre sera, à coup sûr, un pavé jeté dans la mare Algérie où le vaste trafic de fausses attestations d’anciens combattants de la guerre de Libération assure à leurs bénéficiaires de nombreux droits et privilèges comme les pensions substantielles, la priorité dans l’accès au logement, les facilités pour l’importation de véhicules,...
Saïd Abadou (ONM), Tayeb Louh (ministre du travail et des affaires sociales), Mohamed Chérif Abbas (ministre des Moudjahidine) ont promis il y a quelques années des enquêtes et des révélations mais rien ne parvient au commun des citoyens contribuables. Ces derniers sont en droit d’exiger la vérité, une vérité synonyme également d’argent économisé ou non dépensé. « Pour quatre années de collaboration avec l’Allemagne nazie, la France a divulgué la liste de ses collabos alors que dire des 130 années d’occupation française de l’Algérie ? » estime dans un sourire celui qui veut ébranler les certitudes et la suffisance de nombre de responsables au plus haut niveau de l’Etat algérien. Pour M. Bougouba, « la multiplication démesurée des nombres d’anciens combattants a eu lieu lorsque les dossiers des anciens Combattants ont été transférés aux wilayate lors de l’avènement du parti dissous et c’est à ce moment qu’a débuté le pourrissement de l’Organisation. »
Y aurait-il une justice au pas avec l’affaire des faux magistrats que Mellouk avait fait éclater et celle du million de faux Moudjahid présentée par Bougouba ? Le livre de ce dernier apportera encore plus d’éclaircissements sur une page de l’Histoire de ce pays.
Amekelbled
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Dernière édition par Admin le Sam 20 Sep - 1:21, édité 1 fois