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Avec le décés du Dr Khatib un voile est tombé

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admin"SNP1975"

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Avec le décés du Dr El Khatib et dernierement le secretaire du gouvernement marocain Abdelssagek Rabi3 , le voile est tombé sur la realité des hommes politiques algeriens du Maroc au sein du Makhzen




Abdelkrim El Khatib, l’une des figures marquantes de la résistance nationale et de l’armée de libération, s’est éteint, samedi soir à Rabat.


Abdelkrim El Khatib nous a quittés à l’âge de 87 ans. La nouvelle tombée dimanche matin annonçait la disparition d’une grande figure de la résistance nationale et de l’armée de libération. «Il est par excellence l’exemple de l’homme politique courageux», fait valoir Lahcen Daoudi, membre du secrétariat général du Parti de la justice et du développement (PJD), dont Abdelkrim El Khatib fut le président fondateur. «Il s’est éteint humblement, il n’a jamais cherché à mettre en avant sa personne», s’émeut M. Daoudi, avant d’ajouter que « le PJD a perdu en lui un père ». C’est tout le Maroc qui a perdu en ce nationaliste de la première heure un citoyen qui s’est dévoué corps et âme à la défense de son pays. Il avait, avec plusieurs résistants, mis en place une première cellule de collecte d’armes et de fonds dans le nord du pays (Tétouan), au profit de la résistance, et participa à l’organisation de la résistance armée contre les forces coloniales. Il s’est fortement impliqué dans la résistance, en recevant dans son cabinet à Casablanca, pour les soigner, les résistants, blessés dans des combats ou des actes de résistance contre les forces coloniales. Au-delà de son rôle influent au sein de l’armée de libération nationale, Docteur El Khatib, -ainsi aimaient à l’appeler les initiés-, participe à la guerre de 1967 contre Israël, aux côtés des troupes syriennes. Des témoignages livrés par d’anciens combattants marocains expliquent le rôle important que le défunt joua en tant que médecin lors de cette guerre. Fondateur de l’Association marocaine de soutien à la lutte palestinienne, le défunt avait également tissé des liens solides avec les mouvements de libération en Afrique et dans le monde arabe, notamment l’ANC (Afrique du Sud) dont il connaissait les dirigeants, notamment Nelson Mandela, comme il avait côtoyé tous les dirigeants de la résistance en Algérie, sans exception.
Le défunt était connu, dans les sphères nationalistes au Maghreb et dans le monde arabe, comme un défenseur de l’unité arabe et maghrébine, un fervent partisan du Grand Maghreb arabe.
Tous ses coreligionnaires du Maghreb lui reconnaissent son militantisme et son combat pour l’unité du Maghreb. Outre son engagement pour l’indépendance du pays, il avait, selon plusieurs témoignages, un grand coeur, recevant dans son cabinet des patients sans moyens pour les soigner sans contrepartie.
El Khatib, qui fut le premier médecin chirurgien au Maroc (1951), a joué un rôle pionnier dans l’établissement des bases de la médecine au Maroc. Mais son rôle ne s’arrêtera pas à ce stade. EL Khatib était appelé à assumer d’autres tâches importantes pour son pays. Né en 1921 à El Jadida, El Khatib a occupé plusieurs portefeuilles ministériels après l’indépendance du pays, notamment ceux de la Santé, des Affaires africaines, de l’Emploi et des Affaires sociales. Et ce n’est pas tout … El Khatib fut le premier président du Parlement en 1963, poste qu’il a gardé jusqu’à juin 1965.
Son rôle dans l’épanouissement de la vie partisane était également important. Le défunt, qui a contribué à la création du mouvement de la résistance et de l’armée de libération, fut l’un des fondateurs, avec M. Mahjoubi Aherdane, en 1959, du Mouvement populaire, avant de créer son propre parti, le Mouvement populaire constitutionnel démocratique (MPCD) en 1967.
 En 1996, le défunt a créé le Parti de la justice et du développement (PJD) dont il avait assumé les fonctions de secrétaire général jusqu’en 2004, date à laquelle il a été désigné président fondateur du parti, poste qu’il a conservé jusqu’à ce jour.




Dernière édition par Admin le Mar 30 Sep - 0:27, édité 3 fois

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admin"SNP1975"

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Parlant de Nadir Bouzar (1), le maître d'oeuvre de l'opération Dina, Ben Bella, note:



«Cet homme était totalement irradié intérieurement par le feu de la Révolution. Il voulait servir, les armes à la main. Il allait participer à l'un des épisodes de la Révolution les plus difficiles, les plus décisifs. Episode qui finalement passa à la postériorité sous le nom de «l'affaire du Dina», d'après le nom du bateau de la Reine de Jordanie d'alors, Dina Abdelhamid. De même, il participa - et cela est moins connu - à la création et à l'encadrement de l'Armée de libération nationale marocaine dans la zone du Rif, alors encore occupé par l'Espagne. Le 2 octobre 1955 en effet, un état-major commun algéro-marocain supervisa l'action commune à partir du Rif pour le Maroc, et en Oranie; cet épisode très important de la lutte de libération nationale, intervenant après les évènements d'août 1955 dans le Nord constantinois, lors de l'anniversaire de la déposition de Mohamed V, conférait un caractère national plus massif à la lutte armée en Algérie, et surtout marquait d'une manière spectaculaire l'unité d'action dans la lutte de libération en Algérie et au Maroc.

L'on peut avancer avec certitude que ce fut là un tournant décisif dans la cours de la lutte armée contre le colonialisme français. Les combats furent très durs dans toute l'Oranie, quadrillée par l'armée française et les colons français. Et au nord du Maroc, les combats furent si meurtriers que la zone où ils se déroulèrent fut appelée le «Triangle de la mort» par les médias français».

Nadir Bouzar, plus précis encore sur cet aspect maghrébin de l'entreprise, ajoute dans l'avant-propos de «l'Odyssée du Dina»:

«Je dis bien le Maghreb, car cette action a profité autant à l'Algérie qu'au Maroc. Il faut insister sur ce fait: sept Algériens, un Yougoslave, un Soudanais et moi-même, nous nous sommes associés dans ce drame et ces périls avec la perspective de 10% de chances de succès, pour que le Maroc reçoive ses premières armes, et que plusieurs régions algériennes créent ou développent leurs unités de l'Armée de Libération Nationale».

Quoi qu'il en fût des résultats concrets sur le terrain, les promoteurs de cette première opération commune de ravitaillement en armes et munitions du Maroc et de l'Algérie ont pu, grâce au Dina, ouvrir le front oranais, et en même temps lancer des opérations militaires au Rif d'abord, puis, peu à peu, dans le Moyen-Atlas du Royaume chérifien.

Cette opération du Dina a contribué également, on l'a déjà évoqué, à accélérer le retour du Sultan exilé, la restauration de l'indépendance du Royaume chérifien et l'abrogation du traité du protectorat. Ce sont là des faits indéniables.

Par ailleurs, la création de l'Armée de libération marocaine à la fin de 1955, sous l'égide du Dr Abdelkrim Khatib et de Nadir Bouzar, fut sans aucun doute une autre entreprise maghrébine. Conçue et réalisée avec le concours de l'Emir Abdelkrim, de Ben Bella et des services de Fethi Dib, les opérations menées par les groupes de l'ALM dans le nord-est du Royaume chérifien eurent des conséquences certaines sur le plan interne marocain
.

Notes:
1) Date choisie à dessein par l'ALN par solidarité avec Mohamed V, alors en exil à Madagascar, et le peuple marocain.

2) Les grandes familles bourgeoises de Fès n'ont pas oublié la grande peur de 1924 qui avait saisi la cité idrisside quand la rumeur et les Français ont prêté à l'Emir Abdelkrim l'intention d'occuper la capitale de Moulay Idris.

3) Le Docteur Mehdi Benaboud restera toute sa vie un fidèle soutien du peuple algérien. Aux Nations unies comme à Washington, il fut incontestablement un grand ambassadeur du Maroc et de l'Algérie combattante.

(1) Nadir Bouzar: «L'Odyssée du Dina», Bouchène Inal, 1993

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admin"SNP1975"

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D’ailleurs, celui-ci est devenu roi, grâce à deux Algériens qui l’ont choisi pour succéder à son père Moulay Youssef en 1927. C’est vous qui l’écrivez à la page 41 : « Dans l’affaire de la succession, à la mort du Sultan Moulay Youssef, deux personnages vont jouer un rôle décisif : El-Moqri, et Maâmeri, deux Algériens fidèles à la résidence, et conseillers de Moulay Youssef. Ce dernier a laissé quatre fils dont le plus jeune Mohamed est alors âgé de 18 ans. On ne réfléchira pas longtemps car El-Moqri et Maâmeri ont déjà fait leur choix en faveur du jeune Mohamed Ben Youssef avec l’idée que, ne connaissant rien à la vie du pays, il ne poserait aucun problème »… « c’est ainsi que le 18 novembre 1927, Mohamed Ben Youssef est devenu Sultan du Maroc » (p 40). De ma vie, je n’ai entendu évoquer dans mon entourage, cet épisode, et au plus fort de la crise entre les deux pays, aucune voix ne s’est élevée pour traiter Hassan II de renégat, ou pour lui rappeler, que sans les Algériens, il n’aurait jamais été probablement roi.

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admin"SNP1975"

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EL MOKRI: nom de famille intellectuelle et illustre de TLEMCEN, qui a des relations très étroites avec les sultans du Maroc depuis la dynastie des MERINIDES. Le Cadi Mohamed el Mokri décédé à Fès fin moharrem 759 de hégir (1339). C'est lui qui a institué le texte d'allégeance au sultan MERINIDES ABOU INANE en 749 de hégir (1329) en tant que son khalifat à TLEMCEN, quand il lui a été rapporté l'écoulement de la flotte de son père devant le littoral de BEJAIA, puis il s'est rendu avec lui à Fès, capital du royaume, et le roi lui fait édifier l'école INANIA-MOUTAWAQUILIA
En considération de sa personne, parmi la famille il faut cité le grand savant lettre Ahmed Ben Mohamed El Mokri, né à TLEMCEN en 986 de l'hégir (1566) et décédé au CAIRE. Il publia plusieurs ouvrages le plus renommé de ses livres - NAFH TEB -. Mufti de Fès et prédicateur de l'université « KARAOUIYINE » Au siècle dernier, le reste de la famille El Mokri a quitté Tilemcen pour le Maroc avec d'autre à la suite de révolution de Ben Chérif Derkaoui et de l'allégeance des habitants de Tiemcen au sultan Moulay Slimane en 1220 (1678) et se sont établi à Taza et Fès, depuis lors, un certain nombre d'entre eux ont acquis une renommée parmi lesquels des savant -des ministres- des fonctionnaires et officiers, qui ont servi loyalement le Maroc, tel le grand savant Hadj Mohamed El Mokri réputé pour (ZAMAKHCHART) et son fils Hadj Abdeslem Vizir à la construction au temps de Moulay Hassan.I.
et son fils Hadj Mohamed Grand vizir occupa plusieurs postes ministériels, cette personnalité hors série avait été formé sous moulay el Hassan.avait servi Moulay Abd el Aziz, - grand vizir sous Moulay Hafiz - grand vizir sous Moulay Youssef - grand vizir sous Moulay Mohamed. V. Cette sorte d'encyclopédie politique avait visité l'Exposition de paris en 1867, salué Napoléon.III. Eté reçu par l'impératrice Eugénie, par le Roi AlphonseXIÏ, la régente Marie-Christine et le Roi Alphonse XIII d'Espagne. Ambassadeur à Berlin, il avait souvent discute avec le prince Von Bismarck, puis ,à Paris, obtenu audience chez le président Thiers et le maréchal de Mac- Mahon.Il était passé à Bruxelles et avait rencontré le Roi Léopold.II. avec lequel il avait discuté d'un projet de concession de chemin de fer. Décédé à Rabat en 1957 à 115 ans et son fils Tayeb occupa plusieurs postes depuis Moulay Abdelaziz puis pacha de Casablanca de 1927 sous le règne de Mohamed. V. jusqu'à sa mort à Fès en 1949.

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Avec le décés du Dr El Khatib et dernierement le secretaire du gouvernement marocain Abdelssagek Rabi3 , le voile est tombé sur la realité des hommes politiques algeriens du Maroc au sein du Makhzen


Né en 1921 à el Jadida , abdelkarim el Khatib est d'origine algerienne. Ses grands parents sont originaires de Tlemcen.
La famille Khatib, s’est rapprochée de la cour royale alaouite grâce à la mère d’Abdelkrim Khatib, une fille Guebbas, qui a grandi au palais. Les Khatib s’allieront, par le mariage, à la famille Boucetta de l'Istiqlal mais également à la famille Basri. Abdelkrim El khatib (ex-secrétaire général du PJD), est l’oncle maternel du général de la gendarmerie Hosni Benslimane, qui est à son tour l’oncle maternel de Moulay Ismaïl Alaoui, secrétaire général du PPS soi-disant ex-parti communiste. Ismaïl Alaoui est le neveu de Hosni Benslimane, qui est lui même le neveu d’Abdelkrim Khatib
Il a crée dans les années 60 le parti de l'union populaire avec un autre marocain d'origine algerienne Mr El Mahjoubi Ahardane.
Il etait l'initiateur du mouvement nationale de resistance avec un autre algerien du Maroc Mr Nadir Bouzzar.
Par ailleurs, la création de l'Armée de libération marocaine à la fin de 1955, sous l'égide du Dr Abdelkrim Khatib et de Nadir Bouzar, fut sans aucun doute une autre entreprise maghrébine. Conçue et réalisée avec le concours de l'Emir Abdelkrim, de Ben Bella et des services de Fethi Dib, les opérations menées par les groupes de l'ALM dans le nord-est du Royaume chérifien eurent des conséquences certaines sur le plan interne marocain.
Ils ont été toujours proche du palais royale à tel degré que Mememri l'oncle de Mouloud Memeri a été enterré dans le cimetiere du palais royale.
« Dans l’affaire de la succession, à la mort du Sultan Moulay Youssef, deux personnages vont jouer un rôle décisif : El-Moqri, et Maâmeri, deux Algériens fidèles à la résidence, et conseillers de Moulay Youssef. Ce dernier a laissé quatre fils dont le plus jeune Mohamed est alors âgé de 18 ans. On ne réfléchira pas longtemps car El-Moqri et Maâmeri ont déjà fait leur choix en faveur du jeune Mohamed Ben Youssef avec l’idée que, ne connaissant rien à la vie du pays, il ne poserait aucun problème »… « c’est ainsi que le 18 novembre 1927, Mohamed Ben Youssef est devenu Sultan du Maroc »
Même mouarikh el Mamlaka est un algerien du Maroc.
C'est la personne d'Abdelouaheb Ben Mansour.



Dernière édition par Admin le Dim 5 Oct - 12:37, édité 1 fois

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