Avec le décés du Dr El Khatib et dernierement le secretaire du gouvernement marocain Abdelssagek Rabi3 , le voile est tombé sur la realité des hommes politiques algeriens du Maroc au sein du Makhzen
Abdelkrim El Khatib, l’une des figures marquantes de la résistance nationale et de l’armée de libération, s’est éteint, samedi soir à Rabat.
Abdelkrim El Khatib nous a quittés à l’âge de 87 ans. La nouvelle tombée dimanche matin annonçait la disparition d’une grande figure de la résistance nationale et de l’armée de libération. «Il est par excellence l’exemple de l’homme politique courageux», fait valoir Lahcen Daoudi, membre du secrétariat général du Parti de la justice et du développement (PJD), dont Abdelkrim El Khatib fut le président fondateur. «Il s’est éteint humblement, il n’a jamais cherché à mettre en avant sa personne», s’émeut M. Daoudi, avant d’ajouter que « le PJD a perdu en lui un père ». C’est tout le Maroc qui a perdu en ce nationaliste de la première heure un citoyen qui s’est dévoué corps et âme à la défense de son pays. Il avait, avec plusieurs résistants, mis en place une première cellule de collecte d’armes et de fonds dans le nord du pays (Tétouan), au profit de la résistance, et participa à l’organisation de la résistance armée contre les forces coloniales. Il s’est fortement impliqué dans la résistance, en recevant dans son cabinet à Casablanca, pour les soigner, les résistants, blessés dans des combats ou des actes de résistance contre les forces coloniales. Au-delà de son rôle influent au sein de l’armée de libération nationale, Docteur El Khatib, -ainsi aimaient à l’appeler les initiés-, participe à la guerre de 1967 contre Israël, aux côtés des troupes syriennes. Des témoignages livrés par d’anciens combattants marocains expliquent le rôle important que le défunt joua en tant que médecin lors de cette guerre. Fondateur de l’Association marocaine de soutien à la lutte palestinienne, le défunt avait également tissé des liens solides avec les mouvements de libération en Afrique et dans le monde arabe, notamment l’ANC (Afrique du Sud) dont il connaissait les dirigeants, notamment Nelson Mandela, comme il avait côtoyé tous les dirigeants de la résistance en Algérie, sans exception. Le défunt était connu, dans les sphères nationalistes au Maghreb et dans le monde arabe, comme un défenseur de l’unité arabe et maghrébine, un fervent partisan du Grand Maghreb arabe. Tous ses coreligionnaires du Maghreb lui reconnaissent son militantisme et son combat pour l’unité du Maghreb. Outre son engagement pour l’indépendance du pays, il avait, selon plusieurs témoignages, un grand coeur, recevant dans son cabinet des patients sans moyens pour les soigner sans contrepartie. El Khatib, qui fut le premier médecin chirurgien au Maroc (1951), a joué un rôle pionnier dans l’établissement des bases de la médecine au Maroc. Mais son rôle ne s’arrêtera pas à ce stade. EL Khatib était appelé à assumer d’autres tâches importantes pour son pays. Né en 1921 à El Jadida, El Khatib a occupé plusieurs portefeuilles ministériels après l’indépendance du pays, notamment ceux de la Santé, des Affaires africaines, de l’Emploi et des Affaires sociales. Et ce n’est pas tout … El Khatib fut le premier président du Parlement en 1963, poste qu’il a gardé jusqu’à juin 1965. Son rôle dans l’épanouissement de la vie partisane était également important. Le défunt, qui a contribué à la création du mouvement de la résistance et de l’armée de libération, fut l’un des fondateurs, avec M. Mahjoubi Aherdane, en 1959, du Mouvement populaire, avant de créer son propre parti, le Mouvement populaire constitutionnel démocratique (MPCD) en 1967. En 1996, le défunt a créé le Parti de la justice et du développement (PJD) dont il avait assumé les fonctions de secrétaire général jusqu’en 2004, date à laquelle il a été désigné président fondateur du parti, poste qu’il a conservé jusqu’à ce jour.
Abdelkrim El Khatib, l’une des figures marquantes de la résistance nationale et de l’armée de libération, s’est éteint, samedi soir à Rabat.
Abdelkrim El Khatib nous a quittés à l’âge de 87 ans. La nouvelle tombée dimanche matin annonçait la disparition d’une grande figure de la résistance nationale et de l’armée de libération. «Il est par excellence l’exemple de l’homme politique courageux», fait valoir Lahcen Daoudi, membre du secrétariat général du Parti de la justice et du développement (PJD), dont Abdelkrim El Khatib fut le président fondateur. «Il s’est éteint humblement, il n’a jamais cherché à mettre en avant sa personne», s’émeut M. Daoudi, avant d’ajouter que « le PJD a perdu en lui un père ». C’est tout le Maroc qui a perdu en ce nationaliste de la première heure un citoyen qui s’est dévoué corps et âme à la défense de son pays. Il avait, avec plusieurs résistants, mis en place une première cellule de collecte d’armes et de fonds dans le nord du pays (Tétouan), au profit de la résistance, et participa à l’organisation de la résistance armée contre les forces coloniales. Il s’est fortement impliqué dans la résistance, en recevant dans son cabinet à Casablanca, pour les soigner, les résistants, blessés dans des combats ou des actes de résistance contre les forces coloniales. Au-delà de son rôle influent au sein de l’armée de libération nationale, Docteur El Khatib, -ainsi aimaient à l’appeler les initiés-, participe à la guerre de 1967 contre Israël, aux côtés des troupes syriennes. Des témoignages livrés par d’anciens combattants marocains expliquent le rôle important que le défunt joua en tant que médecin lors de cette guerre. Fondateur de l’Association marocaine de soutien à la lutte palestinienne, le défunt avait également tissé des liens solides avec les mouvements de libération en Afrique et dans le monde arabe, notamment l’ANC (Afrique du Sud) dont il connaissait les dirigeants, notamment Nelson Mandela, comme il avait côtoyé tous les dirigeants de la résistance en Algérie, sans exception. Le défunt était connu, dans les sphères nationalistes au Maghreb et dans le monde arabe, comme un défenseur de l’unité arabe et maghrébine, un fervent partisan du Grand Maghreb arabe. Tous ses coreligionnaires du Maghreb lui reconnaissent son militantisme et son combat pour l’unité du Maghreb. Outre son engagement pour l’indépendance du pays, il avait, selon plusieurs témoignages, un grand coeur, recevant dans son cabinet des patients sans moyens pour les soigner sans contrepartie. El Khatib, qui fut le premier médecin chirurgien au Maroc (1951), a joué un rôle pionnier dans l’établissement des bases de la médecine au Maroc. Mais son rôle ne s’arrêtera pas à ce stade. EL Khatib était appelé à assumer d’autres tâches importantes pour son pays. Né en 1921 à El Jadida, El Khatib a occupé plusieurs portefeuilles ministériels après l’indépendance du pays, notamment ceux de la Santé, des Affaires africaines, de l’Emploi et des Affaires sociales. Et ce n’est pas tout … El Khatib fut le premier président du Parlement en 1963, poste qu’il a gardé jusqu’à juin 1965. Son rôle dans l’épanouissement de la vie partisane était également important. Le défunt, qui a contribué à la création du mouvement de la résistance et de l’armée de libération, fut l’un des fondateurs, avec M. Mahjoubi Aherdane, en 1959, du Mouvement populaire, avant de créer son propre parti, le Mouvement populaire constitutionnel démocratique (MPCD) en 1967. En 1996, le défunt a créé le Parti de la justice et du développement (PJD) dont il avait assumé les fonctions de secrétaire général jusqu’en 2004, date à laquelle il a été désigné président fondateur du parti, poste qu’il a conservé jusqu’à ce jour.
Dernière édition par Admin le Mar 30 Sep - 0:27, édité 3 fois