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« Tahia irhab, houkouma hagara » (à traduire par « vive le terrorisme », « Etat oppresseur »), ont été scandés durant le second half d’une rencontre suivie par
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Stade des 3 Frères Amarouche
Slogans choquants des supporters
Gestes et slogans violents, parfois choquants, se multiplient au stade des 3 Frères Amarouche qui faisait jadis la fierté des puristes. Les exemples se succèdent. «
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Stade des 3 Frères Amarouche
Slogans choquants des supporters
Gestes et slogans violents, parfois choquants, se multiplient au stade des 3 Frères Amarouche qui faisait jadis la fierté des puristes. Les exemples se succèdent. « Tahia irhab, houkouma hagara » (à traduire par « vive le terrorisme », « Etat oppresseur »), ont été scandés durant le second half d’une rencontre suivie par des milliers de supporters et ayant opposé, vendredi dernier, l’USM Bel Abbès à l’US Biskra.
Dans les gradins, la colère des supporters de l’USMBA, très souvent brusqués par des policiers à bout de nerfs, s’est subitement transformée en slogans nauséabonds et en un encouragement aux terroristes de tous bords avec un lamentable « Tahia irhab ». Juste après la rencontre, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer de tels propos, mais surtout pour tirer la sonnette d’alarme quant à une dérive autoritaire de la part d’un service d’ordre mal préparé à affronter un phénomène qui a tendance à se banaliser. La gravité de la situation n’a, semble-t-il, fait réagir aucun des responsables de la police présents dans l’enceinte sportive, a-t-on constaté. De tels slogans, qui ont fusé des tribunes, ne constituent-ils pas une forme d’expression extrême face à l’idée très répandue d’un appareil répressif incapable de se mettre au service du citoyen, encore moins lorsqu’il s’agit de supporters du football ?
Sonnette d’alarme
Est-il permis lors d’un match de football, dont l’enjeu est considéré comme capital, de faire l’éloge de sanguinaires aux innombrables méfaits ? Le constat est là, sans appel ! De nombreux dirigeants de l’USMBA ont déjà tiré la sonnette d’alarme, à maintes reprises, concernant de préjudiciables dérapages verbaux et exhorté les instances sécuritaires à prendre toute la mesure de tels agissements, en faisant, notamment, preuve de souplesse et de tact dans la gestion de rencontres chaudes et largement suivies par un public hétérogène. « L’attitude hostile de certains policiers est incompréhensible et exige, de tous, une salutaire remise en cause pour faire du football un spectacle et non pas un prétexte pour attiser une haine savamment entretenue par certains énergumènes », devait rappeler le président de l’USMBA, juste après la rencontre disputée contre l’USB. Cette déclaration a été faite après l’interdiction d’accéder aux vestiaires imposée à plusieurs membres dirigeants du club par des agents de police zélés et ce, en contradiction flagrante avec les règlements régissant les compétitions sportives. Pour de nombreux sportifs, il est temps de faire du stade des 3 Frères Amarouche (ex-Paul André) un espace de convivialité et de bannir toute forme de haine. « Le foot est bel et bien un moyen efficace d’intégration sociale de tous les jeunes et une école pour apprendre à respecter les valeurs humaines et sociales » clament-ils, ajoutant : « Supporters, dirigeants et service d’ordre sont condamnés à s’entendre pour faire barrage à ce genre de comportements répréhensibles ». Ne serait-ce que par respect aux frères Amarouche (Belkacem, Mustapha et Ali), tombés au champ d’honneur. …
Par M. Abdelkrim
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Stade des 3 Frères Amarouche
Slogans choquants des supporters
Gestes et slogans violents, parfois choquants, se multiplient au stade des 3 Frères Amarouche qui faisait jadis la fierté des puristes. Les exemples se succèdent. «
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Stade des 3 Frères Amarouche
Slogans choquants des supporters
Gestes et slogans violents, parfois choquants, se multiplient au stade des 3 Frères Amarouche qui faisait jadis la fierté des puristes. Les exemples se succèdent. « Tahia irhab, houkouma hagara » (à traduire par « vive le terrorisme », « Etat oppresseur »), ont été scandés durant le second half d’une rencontre suivie par des milliers de supporters et ayant opposé, vendredi dernier, l’USM Bel Abbès à l’US Biskra.
Dans les gradins, la colère des supporters de l’USMBA, très souvent brusqués par des policiers à bout de nerfs, s’est subitement transformée en slogans nauséabonds et en un encouragement aux terroristes de tous bords avec un lamentable « Tahia irhab ». Juste après la rencontre, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer de tels propos, mais surtout pour tirer la sonnette d’alarme quant à une dérive autoritaire de la part d’un service d’ordre mal préparé à affronter un phénomène qui a tendance à se banaliser. La gravité de la situation n’a, semble-t-il, fait réagir aucun des responsables de la police présents dans l’enceinte sportive, a-t-on constaté. De tels slogans, qui ont fusé des tribunes, ne constituent-ils pas une forme d’expression extrême face à l’idée très répandue d’un appareil répressif incapable de se mettre au service du citoyen, encore moins lorsqu’il s’agit de supporters du football ?
Sonnette d’alarme
Est-il permis lors d’un match de football, dont l’enjeu est considéré comme capital, de faire l’éloge de sanguinaires aux innombrables méfaits ? Le constat est là, sans appel ! De nombreux dirigeants de l’USMBA ont déjà tiré la sonnette d’alarme, à maintes reprises, concernant de préjudiciables dérapages verbaux et exhorté les instances sécuritaires à prendre toute la mesure de tels agissements, en faisant, notamment, preuve de souplesse et de tact dans la gestion de rencontres chaudes et largement suivies par un public hétérogène. « L’attitude hostile de certains policiers est incompréhensible et exige, de tous, une salutaire remise en cause pour faire du football un spectacle et non pas un prétexte pour attiser une haine savamment entretenue par certains énergumènes », devait rappeler le président de l’USMBA, juste après la rencontre disputée contre l’USB. Cette déclaration a été faite après l’interdiction d’accéder aux vestiaires imposée à plusieurs membres dirigeants du club par des agents de police zélés et ce, en contradiction flagrante avec les règlements régissant les compétitions sportives. Pour de nombreux sportifs, il est temps de faire du stade des 3 Frères Amarouche (ex-Paul André) un espace de convivialité et de bannir toute forme de haine. « Le foot est bel et bien un moyen efficace d’intégration sociale de tous les jeunes et une école pour apprendre à respecter les valeurs humaines et sociales » clament-ils, ajoutant : « Supporters, dirigeants et service d’ordre sont condamnés à s’entendre pour faire barrage à ce genre de comportements répréhensibles ». Ne serait-ce que par respect aux frères Amarouche (Belkacem, Mustapha et Ali), tombés au champ d’honneur. …
Par M. Abdelkrim
