journal d'un voyage au maroc
Après 11 ans d'absence je débarque à elHoceima (maroc).
Les retrouvailles ont été émouvantes. Ont a pleuré ensemble après une absence physique de 32 ans.
Mais dans mes pensées ils ont été toujours présent. Je veux dire les déportés.
Je serai heureux de vous transmettre leur salut et leur récit.
Le parcours de chacun est un roman qui tire sa substance d'une déchirure.
Nous aurons l'occasion de parler de brahim de bel abbes , de ami ghazi d'alger et de celui qui a bu de l'eau acide pour oublié la CHOUHA1975.
Asuivre
Commençons par ce patriarche des rifains d'algerie d'oran.
Quelle bonté de rencontrer EL HADJ charfaoui le grand père de notre collègue ELHAKK1975.
El hadj a 106 ans ou plus. Il était le 1er a sortir le drapeau d'algerie pendant la fête du 5 juillet 1962.
Il raconte son histoire avec une voix haute en tapant la table à la main.
La manière rifaine est là pour nous raconter une autre manière égalitariste qui nous vient de notre séjour en Algerie.
Il s'appelle Brahim Akssas de sidi bel abbes. Agé de 58 ans en bonne forme.
Le pauvre après 32 ans de la déportation il habite toujours dans un hôtel .
Son travail consiste à faire un va et vient entre nador et melilia pour acheter et revendre de la marchandise au marché noir.
Il dit que celui qui ne connais pas son père bessou le vendeur des gâteaux n'est pas un vrai belabesien.
Vérification faite auprès d'un autre déporté de sidi belabes il confirme la thèse de brahim.
Quand il économise un peu d'argent il trace son chemin de retour à sidi belabes tous le 2mois pour voir sa mère d'origine algérienne.
Pour lui retourner en algerie clandestinement est chose facile.
Malgré sa présence pendant 32 ans à Nador il 'a pas appris le rifain.
Il parle l'arabe avec l'accent de bel abbes.
Ce qui m'a frappé l'imagination chez ces marocains d'algerie c'est qu' il ont gardé toujours l'accent Algerien.
Le maroc n'a pas changé.La médina est vivante ,l'odeur des épices et les ballak ballak des transporteurs de marchandises font partie de cet environnement bruyant.
Les gens marchent dans tous les sens. Il n'ont pas encore integré le code du feu vert et rouge.
AH mon domaine de prédilection la proximité sociale le contact direct avec la rue était la. J'ai rencontré des chmaquria'lesclochards à la marocaine).
Il s'agit des sdf qui sniff dans un torchon le diluant.
Un monde à part de vieux qui violent des jeunes campagnards qui viennent se suicider à tanger.
J'avais de la peine de voir Abelali finir chmakri. Lui le deporté du quartier de boudghen de Tlemcen.
A titre d'information abdelali avant de subir la descente aux enfers il a joué dans le film de ahmed kacem sur les déportés de 1975.
Habiba la femme qui vaut mil hommes.
J'étais triste en arrivant à nador. En la voyant souriante et pleine d'humour
j'ai cédé à l'affection et l'amour qui nous unit en qualité de dahaya de la chouha 1975.
Habiba est adorable. Elle dit qu'elle a vécu avant 1963 au quartier la source d'Alger.
En passant par Rabat j'ai contacté Ahmed. La soixantaine yeux bleus ,cheveux et barbe grise il est d'oran du quartier cité petit.
Il parle avec l'accent oranais on dirait qu'il a été déporté récemment.
Il parle tous le temps de l'échelle 2. Càd on est au bas de la grille du salaire.
Le pauvre après la retraite il touche 999dh l'équivalant de 100euros.
Heureusement qu'il n'a pas d'enfants..
Un jours après avoir fait la prière la 1ere fois il décide de boire de l'eau acide.
Il est encore en vie. Mais quelle vie?
Au fait ma tournée au Maroc a été salutaire.
Que des choses se sont eclaircé dans ma pensée.
Ca fait longtemps que je me pose la quetion . Pourquoi les algeriens nous ont deporté. Quel est le motif reel de cette mesure lourde de conséquence.
Pourquoi notre cause n'a pas été prise en charge suffisament par les autorités marocaine en sachant qu'on a été deporté à cause d'un conflit politique .
Ce conflit a été soulevé par le maroc.
A suivre
Après 11 ans d'absence je débarque à elHoceima (maroc).
Les retrouvailles ont été émouvantes. Ont a pleuré ensemble après une absence physique de 32 ans.
Mais dans mes pensées ils ont été toujours présent. Je veux dire les déportés.
Je serai heureux de vous transmettre leur salut et leur récit.
Le parcours de chacun est un roman qui tire sa substance d'une déchirure.
Nous aurons l'occasion de parler de brahim de bel abbes , de ami ghazi d'alger et de celui qui a bu de l'eau acide pour oublié la CHOUHA1975.
Asuivre
Commençons par ce patriarche des rifains d'algerie d'oran.
Quelle bonté de rencontrer EL HADJ charfaoui le grand père de notre collègue ELHAKK1975.
El hadj a 106 ans ou plus. Il était le 1er a sortir le drapeau d'algerie pendant la fête du 5 juillet 1962.
Il raconte son histoire avec une voix haute en tapant la table à la main.
La manière rifaine est là pour nous raconter une autre manière égalitariste qui nous vient de notre séjour en Algerie.
Il s'appelle Brahim Akssas de sidi bel abbes. Agé de 58 ans en bonne forme.
Le pauvre après 32 ans de la déportation il habite toujours dans un hôtel .
Son travail consiste à faire un va et vient entre nador et melilia pour acheter et revendre de la marchandise au marché noir.
Il dit que celui qui ne connais pas son père bessou le vendeur des gâteaux n'est pas un vrai belabesien.
Vérification faite auprès d'un autre déporté de sidi belabes il confirme la thèse de brahim.
Quand il économise un peu d'argent il trace son chemin de retour à sidi belabes tous le 2mois pour voir sa mère d'origine algérienne.
Pour lui retourner en algerie clandestinement est chose facile.
Malgré sa présence pendant 32 ans à Nador il 'a pas appris le rifain.
Il parle l'arabe avec l'accent de bel abbes.
Ce qui m'a frappé l'imagination chez ces marocains d'algerie c'est qu' il ont gardé toujours l'accent Algerien.
Le maroc n'a pas changé.La médina est vivante ,l'odeur des épices et les ballak ballak des transporteurs de marchandises font partie de cet environnement bruyant.
Les gens marchent dans tous les sens. Il n'ont pas encore integré le code du feu vert et rouge.
AH mon domaine de prédilection la proximité sociale le contact direct avec la rue était la. J'ai rencontré des chmaquria'lesclochards à la marocaine).
Il s'agit des sdf qui sniff dans un torchon le diluant.
Un monde à part de vieux qui violent des jeunes campagnards qui viennent se suicider à tanger.
J'avais de la peine de voir Abelali finir chmakri. Lui le deporté du quartier de boudghen de Tlemcen.
A titre d'information abdelali avant de subir la descente aux enfers il a joué dans le film de ahmed kacem sur les déportés de 1975.
Habiba la femme qui vaut mil hommes.
J'étais triste en arrivant à nador. En la voyant souriante et pleine d'humour
j'ai cédé à l'affection et l'amour qui nous unit en qualité de dahaya de la chouha 1975.
Habiba est adorable. Elle dit qu'elle a vécu avant 1963 au quartier la source d'Alger.
En passant par Rabat j'ai contacté Ahmed. La soixantaine yeux bleus ,cheveux et barbe grise il est d'oran du quartier cité petit.
Il parle avec l'accent oranais on dirait qu'il a été déporté récemment.
Il parle tous le temps de l'échelle 2. Càd on est au bas de la grille du salaire.
Le pauvre après la retraite il touche 999dh l'équivalant de 100euros.
Heureusement qu'il n'a pas d'enfants..
Un jours après avoir fait la prière la 1ere fois il décide de boire de l'eau acide.
Il est encore en vie. Mais quelle vie?
Au fait ma tournée au Maroc a été salutaire.
Que des choses se sont eclaircé dans ma pensée.
Ca fait longtemps que je me pose la quetion . Pourquoi les algeriens nous ont deporté. Quel est le motif reel de cette mesure lourde de conséquence.
Pourquoi notre cause n'a pas été prise en charge suffisament par les autorités marocaine en sachant qu'on a été deporté à cause d'un conflit politique .
Ce conflit a été soulevé par le maroc.
A suivre
Dernière édition par le Ven 7 Sep - 1:08, édité 19 fois