Marocains expulsés d’Algérie : Réparation morale et matérielle
Entendu que l’une des principales missions qui seront dévolues au Conseil supérieur des MRE, consiste en la défense des intérêts de nos concitoyens résidant à l’étranger, il ne faudra surtout pas oublier que l’un des dossiers que cette nouvelle instance doit mettre en chantier, concerne l’ouverture d’une enquête en bonne et dûe forme, sur l’expulsion arbitraire de près de 50 000 MRE d’Oran, suite au conflit algéro-marocain sur l’affaire du Sahara. Faut-il rappeler ce crime ignoble perpétré, en 1975, dans des conditions réprouvées par la communauté internationale, lorsque les forces de la junte militaro-fasciste au pouvoir, à l’époque de Boumédiène, avaient embarqué manu-militari des milliers de nos ressortissants, en les dépossédant de tous leurs biens, pour les conduire comme du bétail aux frontières, en vue de leur rapatriement en catastrophe au Maroc. Il aura fallu attendre plus de 30 années après ce hold-up de l’Algérie officielle, pour que des voix s’élèvent pour dénoncer la mascarade « sécuritaire » de nos voisins et pour que se crée une association des victimes de cette expulsion arbitraire, réclamant que justice soit faite. Celle-ci demande que l’Algérie reconnaisse ses torts et demande pardon, tout en restituant leurs biens spoliés ou en indemnisant les victimes.
La Gazette du Maroc - B.M
Entendu que l’une des principales missions qui seront dévolues au Conseil supérieur des MRE, consiste en la défense des intérêts de nos concitoyens résidant à l’étranger, il ne faudra surtout pas oublier que l’un des dossiers que cette nouvelle instance doit mettre en chantier, concerne l’ouverture d’une enquête en bonne et dûe forme, sur l’expulsion arbitraire de près de 50 000 MRE d’Oran, suite au conflit algéro-marocain sur l’affaire du Sahara. Faut-il rappeler ce crime ignoble perpétré, en 1975, dans des conditions réprouvées par la communauté internationale, lorsque les forces de la junte militaro-fasciste au pouvoir, à l’époque de Boumédiène, avaient embarqué manu-militari des milliers de nos ressortissants, en les dépossédant de tous leurs biens, pour les conduire comme du bétail aux frontières, en vue de leur rapatriement en catastrophe au Maroc. Il aura fallu attendre plus de 30 années après ce hold-up de l’Algérie officielle, pour que des voix s’élèvent pour dénoncer la mascarade « sécuritaire » de nos voisins et pour que se crée une association des victimes de cette expulsion arbitraire, réclamant que justice soit faite. Celle-ci demande que l’Algérie reconnaisse ses torts et demande pardon, tout en restituant leurs biens spoliés ou en indemnisant les victimes.
La Gazette du Maroc - B.M