Cher Monsieur Obama,
Vous avez déclaré à propos du conflit entre Israël et les Palestiniens :
"Si quelqu'un tirait des roquettes sur ma maison où mes deux filles dorment
chaque soir, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour faire cesser
cela."
Protéger vos enfants ? Comme je vous comprends! Mais, pour être tout à fait correct envers vos filles, ne devriez-vous pas leur raconter
l'histoire de cette maison ?
Dire que vous l'avez volée à ses propriétaires ? Et aussi le jardin, et tous les champs autour ! Et que vous avez obligé l'ancien propriétaire à aller vivre dans la niche du chien ? Car c'est exactement ce qu'Israël a fait en volant leurs maisons et leurs terres aux Palestiniens, et en les forçant à vivre dans des camps de réfugiés (voir les livres d'historiens israéliens comme Benny Morris).
Dès lors, cher Monsieur Obama, pourriez-vous prétendre vivre dans cette maison tranquillement, comme si de rien n'était ?
Alors, juste une question : votre "changement" consistera-t-il à répéter ces vieux mensonges sur la maison, déjà ressassés par tous vos prédécesseurs ?
Recevez, cher Monsieur Obama, mes meilleurs sentiments. Et dites à vos amis que, sur cette terre de Palestine, il y a de la place pour tout le monde.
A moins qu'une différence de religion ou de couleur de peau pose
un problème à quelqu'un ?
Michel Collon
13 janvier 2009
www.michelcollon.info
Vous avez déclaré à propos du conflit entre Israël et les Palestiniens :
"Si quelqu'un tirait des roquettes sur ma maison où mes deux filles dorment
chaque soir, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour faire cesser
cela."
Protéger vos enfants ? Comme je vous comprends! Mais, pour être tout à fait correct envers vos filles, ne devriez-vous pas leur raconter
l'histoire de cette maison ?
Dire que vous l'avez volée à ses propriétaires ? Et aussi le jardin, et tous les champs autour ! Et que vous avez obligé l'ancien propriétaire à aller vivre dans la niche du chien ? Car c'est exactement ce qu'Israël a fait en volant leurs maisons et leurs terres aux Palestiniens, et en les forçant à vivre dans des camps de réfugiés (voir les livres d'historiens israéliens comme Benny Morris).
Dès lors, cher Monsieur Obama, pourriez-vous prétendre vivre dans cette maison tranquillement, comme si de rien n'était ?
Alors, juste une question : votre "changement" consistera-t-il à répéter ces vieux mensonges sur la maison, déjà ressassés par tous vos prédécesseurs ?
Recevez, cher Monsieur Obama, mes meilleurs sentiments. Et dites à vos amis que, sur cette terre de Palestine, il y a de la place pour tout le monde.
A moins qu'une différence de religion ou de couleur de peau pose
un problème à quelqu'un ?
Michel Collon
13 janvier 2009
www.michelcollon.info