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Cette révolution en gestation à Alger

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kenadssa-marocaine

kenadssa-marocaine

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Le DRS veut sacrifier Bouteflika.


Radjef Saïd

Alors que la colère s’intensifie aux quatre coins du pays, le DRS tente d’entamer des négociations avec les milieux de l’opposition pour sauver sa peau.
La situation n’a jamais été autant favorable à l’opposition algérienne. Le peuple tunisien a réussi à briser le mur de la terreur et de la peur. Ce qui a donné des ailes au peuple algérien. Ce dernier a compris que lui aussi peut faire tomber le régime totalitaire qui l’opprime depuis plus d’un demi siècle. Cette « conviction » prend autrement plus de relief lorsque l’on sait la distance prise par l’administration US vis-à-vis de Moubarek considéré jusqu’ici comme l’un des pions les plus importants dans l’échiquier géostratégique de l’Occident au Proche Orient et au Moyen Orient. De même l’attitude de la France de Benali auquel elle a refusé l’asile, est interprétée comme un encouragement par l’opposition algérienne pour investir massivement la rue. Par ailleurs d’importants dirigeants militaires américains (les « faucons » de l’administration américaine), n’ont pas caché qu’ils souhaitaient vivement la chute des dictatures arabes.
Ajuste titre, le régime d’Alger, en l’occurrence le DRS, s’est senti plus que ciblé par la nouvelle et non moins surprenante attitude de ses « tuteurs » à la Maison Blanche et à Paris. Qui plus est, la perspective plus que probable de voir l’opposition passer à l’action pour faire vibrer la rue sous l’étendard d’un seul et même mot d’ordre, a savoir le départ du DRS, la constituante, le démantèlement du système et l’instauration de la deuxième république, a tout pour inquiéter et faire trembler ceux qui exercent la réalité du pouvoir à Alger.
Pour la première fois depuis 1957, date à laquelle il est venu au monde, la survie du DRS est directement en jeu, menacée d’extinction.
Selon des sources généralement bien informées, le DRS qui aurait souhaité négocié avec le chef charismatique de l’opposition algérienne, aurait toutefois pris langue avec Mouloud Hamrouche avec la perspective de nouer des contacts avec le mouvement Rachad de Mourad Dhina, pour faire d’autres concessions et procéder à un changement de façade. Des concessions qui vont jusqu’à offrir sur un plateau la tête de Bouteflika à la rue ou à l’opposition. Apres plus d’un demi siècle de dictature impitoyable qui a coûté la vie et la liberté à des centaines de milliers d’algériennes et d’algériens et provoqué un véritable génocide intellectuel et culturel, le DRS ne se fait aucune illusion sur le sort qui l’attend. Désormais, comme l’indiquent ses difficultés à trouver un interlocuteur au sein de l’opposition pour négocier une issue honorable, il sait que ses jours sont comptés. « Comme il l’avait fait par le passé avec Nahnah, Rabah Kebir, le RCD, le MDS et l’UGTA , le DRS veut changer la vitrine du régime, mais pas le magasin et le propriétaire », explique un opposant algérien. Et d’ajouter : « Le DRS est sur le point de sacrifier Bouteflika et Ouyahia et de faire de certains dignitaires du régime de véritables Mobutu, Baby Doc ou Idi Amin Dada rien que pour se maintenir et gagner du temps. Mais ne tombons pas dans le piège des fausses concessions qui ont pour objectif d’absorber la colère de la rue. Nous devons agir rapidement et ensemble. Le soulèvement du peuple doit déboucher sur l’extirpation du mal profond qui ronge l’Algérie depuis 1957, c’est-à-dire depuis que le MALG a pris les reines du pouvoir "
Source: Quotidien d'Algérie



Dernière édition par kenadssa-marocaine le Lun 7 Fév - 22:22, édité 1 fois

kenadssa-marocaine

kenadssa-marocaine

Un journal américain du 4 février 2011 relatant les troubles survenus en Tunisie et en Egypte parle d’une éventuelle « démission du président Bouteflika ».
Selon le journal The Herald Tribune : « Le président algérien Bouteflika, fatigué du pouvoir, considère avec sérieux un retrait de la présidence du pays dans un futur très proche. » « Le peuple algérien a droit au changement » aurait déclaré monsieur Bouteflika à une source proche du pouvoir, quelques jours avant le discours télévisé du président Mubarak.
L’Algérie qui possède une frontière terrestre avec la Tunisie est en proie à d’importantes manifestations populaires dans plusieurs grandes villes du pays. Toujours selon la source proche du pouvoir en place, « la décision du président Bouteflika fait suite aux dénonciations par le peuple d’une situation invivable depuis maintenant plus de quinze ans dans le pays, suite à l’instauration de l’état d’urgence consécutif aux violentes émeutes survenues dans le pays après l’élection annulée du Front Islamique du Salut (FIS). » Le président aurait ainsi décidé de « mettre fin à l’état d’urgence » pour « apaiser les esprits ».
Si la démission du président Bouteflika venait à se confirmer, c’est toute la région du Grand Moyen-Orient qui pourrait basculer dans un climat de violence qui profiterait aux partis islamistes dans certains pays Arabes.
Cette situation met Israël en alerte permanente qui craint une révolte dans la Bande de Gaza, ce qui mettrait sérieusement en péril la stabilité dans la région, avec pour conséquence probable une guerre dévastatrice entre Israël et les Etats Arabes voisins. »
J S Pendelton, Herald Tribune

3Cette révolution en gestation à Alger Empty Mourad Dhina Lun 7 Fév - 22:35

kenadssa-marocaine

kenadssa-marocaine

Cher(e)s compatriotes,
Assalamou 'Alaikoum,

Mon nom a été explicitement mentionné dans l'article signé par Said Radjef et publié par le site "lequotidienalgerie.org" le 6 février 2011. Je souhaite donc apporter des précisions en relation avec le sujet soulevé par l'article.

1- Le frère Said Radjef est entré en contact auparavant avec moi à plusieurs reprises et nos relations sont excellentes. Il n'a néanmoins pas jugé utile de m'informer avant de publier cet article. Il doit avoir ses raisons et je lui accorde sans réserve l'estime dûe à une personne que je considère comme de bonne foi. Ceci étant, je suis loin de confirmer certaines des informations qu'il cite au conditionnel.

2- Sur le faits rapportés par Said Radjef, notamment "le DRS qui aurait souhaité négocié avec le chef charismatique de l’opposition algérienne, aurait toutefois pris langue avec Mouloud Hamrouche avec la perspective de nouer des contacts avec le mouvement Rachad de Mourad Dhina, pour faire d’autres concessions et procéder à un changement de façade", je dirais tout simplement que ni moi, ni le mouvement dans lequel je milite, Rachad, n'avons eu de contacts directs ou indirects avec M. Hamrouche à ce sujet.

3- Je précise aussi que le mouvement Rachad ne doit pas être présenté comme "mouvement Rachad de Mourad Dhina". Je m'honore d'être membre de ce mouvement mais je rappelle que Rachad est dirigé de manière collégiale par un secrétariat qui lui-même se réfère à un bureau. Si certains d'entre nous sont plus connus car présents médiatiquement, je voudrais surtout rendre hommage aux centaines d'anonymes qui travaillent avec sincérité et efficacité dans le cadre de Rachad. C'est d'abord à ces derniers que revient toute reconnaissance dûe au mouvement Rachad.

4- Relations avec le DRS: Rachad a été souvent décrié par certains comme trop "radical" dans ses positions envers le pouvoir occulte (DRS). Notre charte explicite clairement notre analyse de la situation. Prendre langue avec le DRS dans le cadre de combines comme celles relatées dans l'article de Said Radjef ne rentre dans aucune étape de notre stratégie.

J'ai encore réitéré lors de l'émission RachadTV du 3 février 2011 que Rachad insiste pour
que l'opposition qui aspire au vrai changement refuse de rentrer dans un débat de coulisses avec le DRS (qui fait tout pour que ceci soit le cas). A une étape ultérieure de la lutte, il faudra néanmoins mettre en place un comité représentatif de l'opposition, composé de personnes crédibles qui auront pour tâche, dans la mesure du possible, de négocier avec les tenants du pouvoir, donc le DRS.

Ce comité sera mandaté sur la base d'un cahier de charges/plateforme et devra rendre compte en permanence de son action. L'unique but d'une telle prise de langue devra être de parler concrètement des modalités du changement - au moindre frais possible - visant à la mise en place de la nouvelle république algérienne avec des institutions fortes et où le rôle, les prérogatives et les moyens de contrôle de tous les services de sécurité seront clairement définis. Ceci doit être garanti par des processus transparents et mesurables.

5- Je finirai ce texte en invitant tous nos compatriotes à agir concrètement pour préparer le changement. Il ne suffit pas seulement d'écrire ou d'échanger des idées. Loin de moi est l'idée de diminuer l'importance de l'écrit ou du débat d'idées mais toute chose doit rester dans des proportions utiles, loin de toute auto-suffisance. Il faut s'organiser, se former et préparer l'action sur le terrain. Je ne vois pas aussi l'intérêt de prendre en dérision ou faire douter des intentions des autres acteurs de la scène politique algérienne à la moindre rumeur, désaccord ou même pour un passé peu glorieux. "L'ogre DRS" que chacun présente, à juste titre, comme le fond du problème, tire profit de ces tiraillements.

Or, ce que nous voyons - à travers ce qui se passe en Tunisie et en Egypte malgré un certain goût d'inachevé - c'est que si une MINORITE significative du peuple (statistiquement parlant) s'organise et conduit le changement, alors le double verrouillage qu'ont constitué jusqu'à ce jour les gouvernements occidentaux et les "services" de nos pays sera moins hermétique que ce que l'on craignait. La leçon essentielle est que même dans nos pays, une révolution non-violente peut aboutir quand bien même les Occidentaux et "nos" services ne le voudraient pas!

A NOUS de faire ce qu'il faut faire. Il ne faut aussi pas être idéaliste et attendre que la révolution soit déclenchée et menée par des Saints. Il y aura toujours des infiltrés, des prétentieux, des incompétents et des lâches dans les rangs de ceux qui participent au changement! Toutes les révolutions ont dû faire face à ces situations au cours de l'Histoire, y compris celles des Prophètes qui ont dû gérer des Juda ou des Abu Saloul. Ceux qui se considèrent "propres" doivent s'investir et être présents pour éviter que les autres aient le champ libre pour magouiller ou dévoyer la marche. C'est d'ailleurs dans cet esprit que Rachad a appelé à participer à la marche du 12 février 2011. A au moins deux étapes significatives de notre histoire (en 1954 et en 1992) nous avons payé cher l'attitude attentiste des "propres".

Nos demandes et aspirations sont nobles, légitimes. Notre détermination pour arriver au changement radical du système actuel par des moyens non-violents est inébranlable. Préparer des marches, assurer leur bon déroulement, mobiliser le peuple, parler d'une seule voix et faire renaître la solidarité et la fraternité au sein du peuple, préparer des moyens de communication lorsque le pouvoir affolé tentera "d'éteindre les lumières pour faire son sale boulot", préparer des canaux médiatiques, préparer l'aide sociale, psychologique et médicale pendant l'action sont une petite partie parmi la longue liste des tâches concrètes à planifier et réaliser. Et chaque minute gagnée aujourd'hui aura son importance demain.

Le changement devient nécessaire et rassemble lorsque la tyrannie et la corruption régnent mais aussi quand la classe politique propre montre qu'elle est à la hauteur de la mission et qu'elle se trouve au premier rang de l'action. Et il n'est pas nécessaire que ce soit cette classe qui déclenche l'action car il y a parfois des accélérations dans l'Histoire qu'il faut prendre en compte. On doit certes être vigilants et ne pas se laisser emporter dans des fourberies mais on doit aussi avoir la droiture et la modestie qui aideront à renforcer l'union.

Mes salutations fraternelles,

Mourad Dhina
membre du secrétariat de Rachad
7 février 2011
.

oranaisfier

oranaisfier

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kenadssa-marocaine

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Demander le départ de Bouteflika ne suffit pas.

Lundi 07 février 2011

Le problème en Algérie aujourd'huin'est plus Bouteflika. Il quittera, qu'il le veuille ou non, lepouvoir au plus tard en 2014, à l'issue de son 3ème mandat.De même, il est désormais exclu que son frère envisage de luisuccéder. Cet acquis nous le devons aux peuples tunisiens etégyptiens. Notre problème est ailleurs.


Alors que la société bouillonne, queles initiatives se multiplient, l'armée et le DRS, encore une fois,comme si de rien n'était, se mettent à négocier, comploter,activer les uns et les autres pour nous imposer une autre façadepolitique civile tout en maintenant le système. Au nom de quoi etsurtout de qui le DRS, encore une fois, discute t-il? De quel droitse mêle t-il de la vie politique?

Nous devons arracher aux militaires ledroit de choisir nous mêmes les futurs dirigeants.




Il faut arrêter de détourner les gensdes véritables problèmes. Au moment ou un vent de liberté soufflesur la région, au moment ou les peuples commencent à entrevoir lafin des régimes autoritaires et corrompus, on voit apparaitre « desnouveaux opposants » qui tentent de faire diversion enorientant exclusivement les revendications contre Bouteflika, enfaisant volontairement l'impasse sur ceux qui l'ont ramené, imposé,et qui lui ont octroyé un troisième mandat au mépris de laconstitution et de la volonté du peuple. Ce qu'ils ont fait avecBouteflika, ils le feront avec d'autres si nous ne leur arrachons pasce pouvoir qu'ils ont volé au peuple au lendemain de l'indépendance.

Alors soyons lucides: demander ledépart de Bouteflika n'est pas suffisant si on ne demande pas enmême temps, le départ de Toufik et la dissolution de la policepolitique.

Par Yahia Bounouar et Chafaa Bouaiche, journalistes algériens

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Des centaines de chômeurs dans la rue à Annaba



Des centaines de chômeurs de la commune de Sidi Amar, dans la wilaya d’Annaba, ont repris possession de la voie publique mardi 8 février en début d’après-midi pour demander de l’emploi.

A 13 h, les deux principales voies d’accès à Chaïba à proximité du siège du groupe Sider et celle de la nouvelle cité AADL, dans la même commune, étaient fermées à la circulation automobile. Les manifestants ont bloqué les routes à l’aide d’objets hétéroclites et incendié des pneumatiques usagés. Il était pratiquement impossible d’accéder en voiture à cette agglomération forte de 70 000 habitants.


La veille, une dizaine de jeunes avaient menacé de se jeter du haut d’un immeuble de plusieurs étages si leur problème de chômage n’était pas sérieusement pris en charge. D’autres se sont tailladé le corps à coups de couteau. Le wali d’Annaba a annoncé lundi à des jeunes manifestants la création de 7000 postes de travail. Il a promis que ces postes seront affectés à des jeunes de la wilaya.

Source TSA

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Boumerdès : Violentes émeutes à Naciria
De violentes émeutes ont éclaté ce mardi 8 février entre les forces de l’ordre et les chômeurs de la localité de Naciria, à 45 km à l’est de Boumerdès. Les affrontements ont débuté vers 14h, après l’intervention des forces de l’ordre qui ont tenté vainement d’ouvrir la RN12, fermée par de jeunes chômeurs.


Ces derniers réclament des postes d’emploi dans le cadre du nouveau dispositif de contrat de formation et d’insertion (CFI). La circulation automobile y a été bloquée durant plusieurs heures. Des dizaines passagers ont été contraints de faire un détour via les routes de Boumraou et Tizi n’Ali n’Slimane pour rejoindre leur destination.
Les échauffourées se sont déroulées dans un premier temps sur la RN12, avant de se propager vers d’autres quartiers de la ville. Les manifestants demandent des postes d’emploi durables et s’opposent aux dernières décisions du ministère de l’Emploi qui a confié la gestion du CFI pour l’ANEM et certaines directions de la wilaya.

Ramdane Koubabi

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Alger retient son souffle
L’ombre de la marche du 12 février, initiée par plusieurs partis politiques et syndicats, commence à planer sur la capitale. A moins de trois jours de cette action de protestation, Alger retient son souffle. Les Algérois craignent des débordements, notamment après que la wilaya d’Alger ait signifié son refus catégorique à la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) d’organiser une telle action. Le sujet qui revient sur toutes les lèvres, ces deux derniers jours, c’est le sort de cette marche, qui s’ébranlera de la Place 1er Mai vers la Place des Martyrs.



La psychose d’un basculement dans la violence reste ancrée des les esprits. Les Algérois ont encore en mémoire les violences qui ont eu lieu au début du mois de janvier de l’année en cours. «J’ai la peur au ventre quant j’apprends qu’une marche aura lieu à Alger. Certes, il y a des gens qui veulent le faire pacifiquement, mais il y a ceux qui profitent de cette occasion pour piller les biens d’autrui et vont tout gâcher», dira, sceptique, un commerçant à la rue Hassiba Ben Bouali, dont le magasin d’équipements de photographie a été dévalisé lors des émeutes du mois dernier qui ont secoué le pays.



La prudence est de mise et de nombreux Algérois ont décidé de rester à la maison le jour «J» par crainte d’éventuels troubles. «J’ai entendu parler de cette marche et j’ai décidé de ne pas y aller.
On assez souffert de la violence. En tout cas, ceux qui iront marcher ne vont pas changer les choses», lance un fonctionnaire, qui a assisté aux événements d’un certain octobre 1988. «Ce qui s’est passé en 1988 ne se reproduira jamais. La génération d’hier n’est pas la même que celle d’aujourd’hui», enchaîne-t-il. Son collègue insiste sur le fait que «l’Algérie n’est ni la Tunisie ni l’Egypte».




«Ce qui se passe actuellement en Egypte, nous l’avons vécu en 1988. En plus, dans ce pays, la société civile a été construite malgré la dictature. L’opposition représente dignement le peuple et porte leurs aspirations, plus haut. Chez nous, si un parti politique s’agite, ce n’est que pour s’accaparer de postes dans des institutions ou au Parlement. De toutes les façons, moi je n’y crois plus !», s’emporte-t-il. Approchés, de jeunes chômeurs, adossés au mur de la Grande-Poste, affirment, pour leur part, qu’ils ne vont pas participer à cette marche en raison des slogans choisis par ses initiateurs. «Nous ne sommes pas concernés par cette marche, parce aucune de nos revendications n’ont été insérées dans leur plateforme de revendications.


D’après la presse, ils demandent la levée de l’Etat d’urgence alors que moi je ne sais même pas de quoi il s’agit !», dit l’un d’eux. Un autre renchérit : «Nous sommes apolitiques. Rana habin nakhadmou ! (Nous voulons travailler, un point c’est tout). Inchalah, la marche n’aura pas lieu». Un peu plus loin, un groupe de jeunes, discutant des événements qui ont lieu à la Place Tahrir, symbole de la protestation en Egypte, affirment ne pas être au courant de cette marche d’Alger. «Une marche ! Quelle marche ? Nous ne sommes au courant de rien», lancent-ils.


Ces derniers affirment que les gens ne sont pas suffisamment informés. «Ce n’est pas du jour au lendemain qu’on décide d’organiser une marche. Une telle action exige beaucoup de temps et de réflexion afin qu’elle aboutisse à des objectifs», commente un jeune diplômé. Dans ce cadre, la Coordination nationale pour le changement n’a pas vraiment investi dans le travail de sensibilisation. Aucun comité de quartier n’a été installé ou encadré. Les initiateurs de la marche se sont contentés de réunions dans des salles fermées et par des déclarations à la presse. Quoi qu’il en soit, la marche du 12 février sera réprimée au moyen d’un dispositif sécuritaire draconien, d’autant que les autorités ont affiché un niet catégorique à cette action. Le ton a déjà été donné hier.


Des policiers, en uniforme en en civil, commençaient à se déployer à divers points sensibles de la capitale. Les policiers postés à des barrages de contrôle, ceux de l’est de la capitale comme ceux de l’ouest, procèdent à des fouilles systématiques des automobilistes et des bus de voyageurs.
Par Salim F.

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Le collectif de soutien à Montréal pour la démocratie en Algérie remet ça. Après la marche et le rassemblement à Montréal de la mi-janvier, l’initiative lancée par le professeur Omar Aktouf, l’écrivaine Zéhira Houfani et un groupe de jeunes d’origine algérienne ne pouvait pas passer à côté du rendez-vous du 12 février.« Ce samedi 12 février 2011, l’Algérie a rendez-vous avec l’Histoire pour arracher son droit légitime à la démocratie. À l’Appel de la Coordination nationale pour le changement démocratique, des marches seront organisées dans toutes les grandes villes du pays, en Europe et en Amérique du Nord », peut-on lire dans le communiqué du collectif. Ce dernier rappelle que « le peuple algérien, qui vit écrasé par la dictature depuis des décennies, a résolu d’investir la rue pour exiger le départ du pouvoir et l’instauration de la démocratie. Les Algériens refusent de continuer à subir le diktat d’un pouvoir qui n’a cessé de les opprimer, de piller leurs richesses et confisquer leurs droits, en toute impunité. ».Le collectif explique que sa démarche est un symbole contre « l’attitude arrogante et répressive du pouvoir qui interdit au peuple algérien toutes manifestations publiques ». « Aussi, nous appelons tous les peuples libres à faire pression sur leurs gouvernements afin de soutenir le peuple algérien. Nous demandons particulièrement au Gouvernement canadien d’appuyer sans équivoque et immédiatement les aspirations légitimes du peuple algérien à la démocratie », ajoute le groupe dans son communiqué. Un groupe Facebook a été créé par les jeunes du collectif. Plus de 4000 invitations ont été envoyées sur le réseau social.
Le rassemblement est prévu ce samedi 12 février à 13h00 au Carré Saint-Louis sur la rue Saint Denis à côté du Métro Sherbrooke. La marche se dirigera vers le Consulat algérien, au 3415, rue St-Urbain, Montréal.

kenadssa-marocaine

kenadssa-marocaine

MJB



kenadssa-marocaine a écrit:Le collectif de soutien à Montréal pour la démocratie en Algérie remet ça. Après la marche et le rassemblement à Montréal de la mi-janvier, l’initiative lancée par le professeur Omar Aktouf, l’écrivaine Zéhira Houfani et un groupe de jeunes d’origine algérienne ne pouvait pas passer à côté du rendez-vous du 12 février.« Ce samedi 12 février 2011, l’Algérie a rendez-vous avec l’Histoire pour arracher son droit légitime à la démocratie. À l’Appel de la Coordination nationale pour le changement démocratique, des marches seront organisées dans toutes les grandes villes du pays, en Europe et en Amérique du Nord », peut-on lire dans le communiqué du collectif. Ce dernier rappelle que « le peuple algérien, qui vit écrasé par la dictature depuis des décennies, a résolu d’investir la rue pour exiger le départ du pouvoir et l’instauration de la démocratie. Les Algériens refusent de continuer à subir le diktat d’un pouvoir qui n’a cessé de les opprimer, de piller leurs richesses et confisquer leurs droits, en toute impunité. ».Le collectif explique que sa démarche est un symbole contre « l’attitude arrogante et répressive du pouvoir qui interdit au peuple algérien toutes manifestations publiques ». « Aussi, nous appelons tous les peuples libres à faire pression sur leurs gouvernements afin de soutenir le peuple algérien. Nous demandons particulièrement au Gouvernement canadien d’appuyer sans équivoque et immédiatement les aspirations légitimes du peuple algérien à la démocratie », ajoute le groupe dans son communiqué. Un groupe Facebook a été créé par les jeunes du collectif. Plus de 4000 invitations ont été envoyées sur le réseau social.
Le rassemblement est prévu ce samedi 12 février à 13h00 au Carré Saint-Louis sur la rue Saint Denis à côté du Métro Sherbrooke. La marche se dirigera vers le Consulat algérien, au 3415, rue St-Urbain, Montréal.
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Souhaitons bien que les gouvernants d'Alger et à leur tête les généraux qui ont affamé et assoiffé les algériens , comprendront le message du 12 février pour évacuer la scène politique pour laisser le peuple algérien frère et amis; faire le choix qui lui convient pour devenir et faire de l'Algérie un pays fort, démocratique socialiste et populaire et non une propriété ou ferme privée des généraux.

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Evènements Appel à des manifestations pour les droits et libertés en Algérie - 12 février 2011 Appel à des manifestations pour les droits et libertés en Algérie - 12 février 2011

لقد حان الوقت لتعبئة مدنية لاعنفية تحرر الجزائريين والجزائريات من نظام فقد مبررات وجوده. ونحن ندعو كل الجزائريين والجزائريات للانضمام إلى المظاهرات التي ستعقد في الأيام المقبلة دعما لمطلب التغيير المنشود، وفقة استراتيجية قائمة على مطالب واضحة ومشروعة. رشاد تعول على مشاركتكم الفعالة في هذا المسعى النبيل!
ونؤكد مجددا على أن المشاركة في أي تظاهرة أو مسيرة ينبغي أن تتجب أي عمل فيه عنف ضد الأشخاص والممتلاك وأن تكون الشعارات واضحة فيما يخص المطالب وفق التصريح التالي الذي ندعو لتبنيه :


Appel

L'heure est venue pour une mobilisation citoyenne non-violente qui affranchira les Algériens et Algériennes d'un régime dont on ne peut plus rien espérer. Nous invitons tous les Algériens et Algériennes à rejoindre les manifestations qui se tiendront ces prochains jours. Il s'agit de mettre en marche une véritable stratégie de changement basée sur des revendications claires et légitimes. Rachad compte sur votre participation!

Par ailleurs nous insistons sur la nécessité d'éviter et d'empècher tout acte violent contre les personnes et les biens et de formuler des demandes claires conformément à la déclaration suivante que nous recommandons d'adopter :


Algérie - Alger

•Samedi 12 février 2011 à 11:00
•Place du 1er mai

France - Paris

•Samedi 12 février 2011 à 14:00
•Place de la République


Canada - Montréal
•Samedi 12 février 2011 à 13:00
•Carré Saint Louis, métro Sherbrooke.


United Kingdom - London
•Saturday, 12 February 2011 13:00
•Algerian Consulate London, Hyde Park Gate 6


Suisse - Genève
•Samedi 12 février 2011, 13:30
•Place Neuve

•(Aussi Vendredi 11 févirer 2011, 17:30 - Place Neuve)


Belgique - Bruxelles

•Samedi 12 février 2011 à 13:30
•Ambassade d'Algérie


Ireland - Dublin
•Saturday 12 February 2011, 14:00
•European Parliament

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oranaisfier

oranaisfier

Souhaitons bien que les gouvernants du Makhzen et à leur tête les généraux qui ont affamé et assoiffé les Marocains , comprendront leur peuple pour évacuer la scène politique pour laisser le peuple marocain frère et amis; faire le choix qui lui convient pour devenir et faire du Maroc un pays fort, démocratique, "socialiste" et populaire et non une propriété ou ferme privée de serfs propriétaires des généraux et de la cour.



Dernière édition par oranaisfier le Sam 12 Fév - 23:38, édité 2 fois

kenadssa-marocaine

kenadssa-marocaine

kenadssa-marocaine a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Retour sur la Plateforme de Sant'Egidio

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13/01/1995
La Plate-forme de Rome

1. Les partis de l'opposition algérienne, réunis à Rome auprès de la Communauté de San Egidio, déclarent en ce 13 janvier 1995 :
L'Algérie traverse aujourd'hui une épreuve tragique sans précédent.
Plus de trente ans après avoir chèrement payé son indépendance, le peuple n'a pas pu voir se réaliser les principes et tous les objectifs du 1er novembre 1954 et a vu s'éloigner progressivement tous les espoirs nés après octobre 1988.
Aujourd'hui le peuple algérien vit un climat de terreur jamais égalé, aggravé par des conditions sociales et économiques intolérables. Dans cette guerre sans images : séquestrations, disparitions, assassinats, torture systématisée, mutilations et représailles sont devenus le lot quotidien des Algériennes et des Algériens.
Les conséquences des événements de juin 1991 et du coup d'Etat du 11 janvier 1992, l'interruption du processus électoral, la fermeture du champ politique, la dissolution du FIS, l'instauration de l'état d'urgence et les mesures répressives et les réactions qu í elles ont suscitées, ont engendré une logique d'affrontement.
Depuis, la violence n'a cessé de s'amplifier et de s'étendre . Les tentatives du pouvoir de créer des milices au sein de la population marquent une nouvelle étape dans la politique du pire. Les risques de guerre civile sont réels, menaçant l'intégrité physique du peuple, l'unité du pays et la souveraineté nationale.
L'urgence d'une solution globale, politique et équitable s'impose afin d'ouvrir d'autres perspectives à une population qui aspire à la paix et à la légitimité populaire.
Le pouvoir n'a initié que de faux dialogues qui ont servi de paravents à des décisions unilatérales et à la politique du fait accompli.
Une véritable négociation reste l'unique moyen de parvenir à une issue pacifique et démocratique.

A- Cadre : valeurs et principes
Les participants s'engagent sur la base d'un contrat national dont les principes sont les suivants et sans l'acceptation desquels aucune négociation ne serait viable :

La déclaration du 1er novembre 1954 : "la restauration de l'Etat algérien souverain démocratique et social dans le cadre des principes de l'islam ( art 1)";
le rejet de la violence pour accéder ou se maintenir au pouvoir ;
le rejet de toute dictature quelle que soit sa nature ou sa forme et le droit du peuple à défendre ses institutions élues ;
le respect et la promotion des droits de la personne humaine tels qu'énoncés par la Déclaration universelle, les pactes internationaux sur les droits de líhomme, la Convention internationale contre la torture et consacré par les textes légaux ;
le respect de l'alternance politique à travers le suffrage universel ;
le respect de la légitimité populaire. Les institutions librement élues ne peuvent être remises en cause que par la volonté populaire ;
la primauté de la loi légitime ;
la garantie des libertés fondamentales, individuelles et collectives quelles que soit la race, le sexe, la confession et la langue;
la consécration du multipartisme ;
la non implication de l'armée dans les affaires politiques. Le retour à ses attributions constitutionnelles de sauvegarde de l'unité et de l'indivisibilité du territoire national ;
les éléments constitutifs de la personnalité algérienne sont l'islam, l'arabité et l'amazighité *; la culture et les deux langues concourant au développement de cette personnalité doivent trouver dans ce cadre unificateur leur place et leur promotion institutionnelle, sans exclusion ni marginalisation ;
la séparation des pouvoirs législatif exécutif, et judiciaire ;
la liberté et le respect des confessions.
B- Mesures devant précéder les négociations

La libération effective des responsables du FIS et de tous les détenus politiques. Assurer aux dirigeants du FIS tous les moyens et garanties nécessaires leur permettant de se réunir librement entre eux et avec tous ceux dont il jugent la participation nécessaire à la prise de décisions
L'ouverture du champ politique et médiatique. L'annulation de la décision de dissolution de FIS. Le plein rétablissement des activités de tous les partis.
La levée des mesures d'interdiction et de suspension des journaux des écrits et des livres, prises en application du dispositif d'exception.
La cessation immédiate, effective et vérifiable de la pratique de la torture.
L'arrêt des exécutions des peines capitales, des exécutions extrajudiciaires et des représailles contre la population civile.
La condamnation et l'appel à la cessation des exactions et des attentats contre les civils, les étrangers et la destruction des biens publics.
La constitution d'une commission indépendante pour enquêter sur ces actes de violences et les graves violations des Droits de l'homme.
C- Rétablissement de la paix
Une dynamique nouvelle pour la paix implique un processus graduel, simultané et négocié comprenant :

d'une part, des mesures de détente réelle : fermeture des camps de sûreté, levée de l'état d'urgence et abrogation du dispositif d'exception ;
et d'autre part, un appel urgent et sans ambiguïté pour l'arrêt des affrontements. Les Algériennes et les Algériens aspirent au retour de la paix civile. Les modalités d'application de cet engagement seront déterminées par les deux parties en conflit avec la participation active des autres partis représentatifs.
Cette dynamique exige la participation pleine et entière des forces politiques représentatives et pacifiques. Celle-ci sont en mesure de contribuer au succès du processus en cours et assure l'adhésion de la population.
D- Le retour à la légalité constitutionnelle
Les partis s'engagent à respecter la Constitution du 23 février 1989. Son amendement ne peut se faire que par les voies constitutionnelles.
E- Le retour à la souveraineté populaire
Les parties prenantes aux négociations doivent définir une légalité transitoire pour la mise en oeuvre et la surveillance des accords. Pour cela, elles doivent mettre en place une Conférence nationale dotée de compétences réelles, composée du pouvoir effectif et des forces politiques représentatives.
Cette Conférence définira :

les structures transitoires, les modalités et la durée d'une période de transition, la plus courte possible devant aboutir à des élections libres et pluralistes qui permettent au peuple le plein exercice de sa souveraineté ;
la liberté de l'information, le libre accès aux médias et les conditions du libre choix du peuple doivent être assurés ;
le respect des résultats de ce choix doit être garanti.
F- Garanties
Toutes les parties prenantes à la négociation sont en droit d'obtenir des garanties mutuelles.
Les partis, tout en gardant leur autonomie de décision :

s'opposent à toute ingérence dans les affaires internes de l'Algérie ;
dénoncent l'internationalisation de fait qui est le résultat de la politique d'affrontement menée par le pouvoir ;
demeurent convaincus que la solution de la crise ne peut être que l'oeuvre exclusive des Algériens et doit concrétiser en Algérie ;
s'engagent à mener une campagne d'information auprès de la communauté internationale pour faire connaître l'initiative de cette plate-forme et lui assurer un soutien ;
décident de lancer une pétition internationale pour appuyer l'exigence d'une solution politique et pacifique en Algérie ;
appellent la communauté internationale à une solidarité agissante avec le peuple algérien ;
décident de maintenir les contacts entre eux en vue d'une consultation et d'une concertation permanentes.
Pour la LADDH : Abdennour Ali Yahyia
Pour le FLN : Abdelhamid Mehri
Pour le FFS : Hocine Aït Ahmed ; Ahmed Djeddai
Pour le FIS : Rabah Kebir ; Anwar Haddam
Pour le PT : Louisa Hanoune
Pour le MDA : Ahmed Ben Bella ; Khaled Bensmain
Pour Ennahda : Abdallah Jaballah
Pour le JMC : Ahmed Ben Mouhammed


oranaisfier

oranaisfier

Tiens K-M revient à 1995, tellement qu'il fait des copies coller, il n'a pas fait attention aux dates. L'Algérie l'obsède tant que ça!

kenadssa-marocaine

kenadssa-marocaine

oranaisfier a écrit:Tiens K-M revient à 1995, tellement qu'il fait des copies coller, il n'a pas fait attention aux dates. L'Algérie l'obsède tant que ça!

Quand ton voisin est borgne. Regarde le de profil.

Allah-El Watan-El Malik

oranaisfier

oranaisfier

Quand ton voisin louche, regarde le bien de profil.

Allah, Allah, Allah !

kenadssa-marocaine

kenadssa-marocaine

Photos de la marche du 12 février à Alger: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

oranaisfier

oranaisfier

K-M continue toujours a loucher que d'un seul coté !

kenadssa-marocaine

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Washington appelle les forces de sécurité algériennes à la retenue

Les pressions internationales sur le pouvoir algérien se multiplient. Après le président du Parlement européen, qui a demandé dimanche 13 février la libération de tous les détenus et critiqué le maintien de l’état d’urgence, c’est au tour des Etats-Unis de réagir.

Dimanche, au lendemain des manifestations durement réprimées dans plusieurs villes du pays dont Alger, le Département d’Etat américain a appelé les forces de sécurité algériennes à la « retenue ». « Nous prenons acte des manifestations actuelles en Algérie, et appelons à la retenue les forces de sécurité », écrit le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley dans un communiqué.

« Par ailleurs, nous réaffirmons notre soutien aux droits universels du peuple algérien, y compris les droits de réunion et d'expression. Ces droits s'appliquent sur internet » et « doivent être respectés », ajoute-t-il, précisant que les Etats-Unis « suivront de près la situation ces prochains jours ».


C’est la première réaction américaine depuis le début du mouvement de protestation en Algérie. Elle intervient au lendemain de la marche empêchée à Alger par un impressionnant dispositif de sécurité et après l’annonce d’une nouvelle marche samedi prochain dans la capitale. Lors des manifestations en Tunisie et en Egypte, les Américains avaient soutenu ouvertement les manifestants contre les pouvoirs en place.



TSA

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Deux foyers d’émeutes à Akbou : Une centaine de blessés, deux dans un état grave Aujourd'hui à 17:58

Les heurts entre la police anti-émeute et de jeunes manifestants, qui se sont déclarés samedi après midi dans la ville d’Akbou, à 200 kms à l’est d’Alger.

Les affrontements ont été déclenches en réaction aux brutalités policières qui ont caractérisé le rassemblement du 12 février à la Place du 1er mai, se sont poursuivis durant la journée de dimanche avant de connaître un pic de tension ce lundi.

Selon les témoignages de plusieurs citoyens qui nous ont joint par téléphone, il y aurait actuellement au niveau de l’hôpital d’Akbou 106 blessés dont deux dans un état grave. Il s’agit de manifestants tabassés par la police, victimes de chutes ou atteints par des bombes lacrymogènes.

Plusieurs policiers auraient également été brûlés à de divers degrés de gravité par des jets de cocktail Molotov. Au foyer de violence habituel qui s’est constitué autour du commissariat et du tribunal s’est ajouté un deuxième foyer en haute ville où une tentative de déloger des squatters d’immeubles par des renforts de policiers à tourné à l’émeute.

Souce : D N A

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Ensemble le vendredi 18 février pour une Algérie Libre

Pas de Said Saadi ni de Ali belhadj,seulement le peuple.


Alger :
de la place du 1er Mai vers la place des martyrs, à partir de 14h

Annaba :
14h Cour de la révolution (en face théâtre), à partir de 14h

Béjaia :
14H esplanade de la maison de culture BEJAIA, à partir de 14h

Constantine :
Devant la Grande Poste, à partir de 14h

Oran :
Place d'armes-Place 1 NOVEMBRE, à partir de 14h


Pour les autres Wilaya à vous de voir où vous voulez faire la marche, il faut choisir le centre ville.

NOS REVENDICATIONS EN HUIT POINTS :

1- Redéfinir une nouvelle vision stratégique afin de mette en place une économie hors hydrocarbures compétitive dans le cadre des valeurs internationales si l’on veut créer des emplois durables et atténuer les tensions sociales inévitables. Pour cela un débat national sans exclusive sur le bilan de tous les programmes économiques 2000/2010 afin de déterminer la trajectoire future 2011/2020 de l’Algérie et poser la problématique de la démocratisation de la gestion des hydrocarbures et de l’utilisation des réserves de change.

2- La dissolution des deux chambres du fait que ces députés et sénateurs et bien d’autres organisations satellites vivant du transfert de la rente des hydrocarbures incapables de mobiliser la société, les partis FLN/RND/MSP /PT ayant eu moins de 30% de voix lors des dernières élections par rapport aux nombre d’inscrits. Il s’agit d’agréer de nouveaux partis et associations en évitant d’en faire des structures du pouvoir instrumentalisées lors des élections. Dans ce cadre, revoir les subventions aux Partis et associations qui doivent compter sur leurs adhérents, ainsi que la rémunération des députés/sénateurs disproportionnée par rapport à leur rendement.

3- Le Parti du FLN ne doit plus instrumentaliser le sigle FLN, propriété du peuple algérien de la glorieuse guerre de libération nationale, le restituer à l’Histoire, et trouver une autre dénomination pour une concurrence loyale par rapport aux autres partis. En démocratie, le pouvoir est le pouvoir et l’opposition est l’opposition productive nécessaire au pouvoir lui-même pour corriger ses erreurs et éventuellement préparer l’alternance.

4- Un changement presque intégral du gouvernement par un regroupement de Ministères privilégiant l’efficacité au lieu de la distribution de postes qui se télescopent, composé de techniciens et de la composante de la jeunesse qui prépareront cette transition démocratique pacifique jusqu’à l’échéance présidentielle pour des élections libres, transparentes et démocratiques. Afin d’éviter le fonctionnariat, source d‘inertie et de relations de clientèles y les walis, les grandes entreprises publiques/banques et des postes clefs de l’administration (douane, fiscalité notamment), limiter la durée à cinq années maximum d’exercice.

5- Favoriser le fonctionnement des institutions prévues dans la Loi, tout en procédant à leur amélioration fonction des réformes, non en termes de promesses mais en actes, comme le conseil national de l’Energie, la Cour des comptes, le conseil de la concurrence, car source du développement global parallèlement aux contrepouvoirs économiques, sociaux et politiques en évitant comme par le passé leur gel, le choix dictatorial personnel, étant totalement dépassé et source de dérives nuisibles à l’avenir du pays.

6- Les pratiques sociales contredisant les lois en vigueur, établir, mettre en place des mécanismes de régulation clairs tant politiques, économiques que sociaux, en impliquant la société civile par la promotion de la femme signe la vitalité de toute société, une réelle décentralisation , afin de moraliser tant les institutions que les personnes chargés de gérer la Cité, afin de lutter contre la corruption qui gangrène le corps social et démobilise la population privilégiant la connaissance et le mérite dans la promotion et non les rentes.

7- Revoir la constitution associant l’ensemble des forces politiques, sociales, économiques et des experts en limitant le nombre de mandats présidentiels. Toute révision fondamentale de la constitution devra passer par un référendum et non plus par les deux chambres.

8- Lever l’Etat d’urgence qui n’a pu raison d’être grâce aux efforts méritoires de l’ANP, des services de sécurité et de la mobilisation de la population algérienne, libérer les canaux d’information notamment l’ENTV, en autorisant des chaines de télévision indépendantes et les manifestations pacifiques, car vouloir étouffer comme une cocotte minute la société qui a besoin de respirer, l’explosion violente à terme pourrait être inévitable.

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COMMUNIQUÉ D'ACA :
Les choses se précipitent, et c’est tant mieux pour nous le peuple, et surtout pour vous (nous) les jeunes car malgré tous les efforts de ce pouvoir, nous ne baissons pas les bras, nous nous unissons, nous nous organisons et naturellement nous évincerons ce pouvoir.
Prenons quelques minutes pour clarifier notre positionnement.
Nous avons encouragé la première marche du RCD car nous sommes convaincus que chaque citoyen qui marche nous rapproche un peu plus de notre but. Nous nous sommes fait accuser alors de pro-Saadi. Plus tard, nous avons demandé à Saadi et Belhadj d’éviter d’occuper la place afin de laisser cette révolution pacifique aux mains de la jeunesse et surtout de ne pas la compromettre, et nous nous sommes fait accuser d’anti-Saadi. Nous aimons tous les algériens mais nous voulons mettre toutes les chances du côté de l’unité du peuple.
Nous n’adhérons à aucun parti, organisation ou tendance politique. Notre dénominateur commun est notre algérianité, notre objectif commun et de recouvrer notre dignité en faisant tomber ce régime, et notre moteur est la jeunesse algérienne.
La coalition annonce une marche pour samedi 19 février 2011, nous adhérons et nous participerons. Entre temps, les jeunes s’organisent pour une marche le 18 février 2011, nous adhérons et nous participerons. Pour ceux qui pensent que la marche du 18 risque de casser la marche du 19, nous répondons que c’est faux. Actuellement, nous avons besoin de tout le monde et de tous les jours pour sortir dans la rue. Nous pensons que la marche du 18 est aussi importante que celle du 19. Les jeunes sortiront le 18 et la coalition sera un renfort précieux puisqu’elle réunit beaucoup d’autres organisations.
Nous n’oublions pas que l’Algérie est un grand territoire et que nos concitoyen(ne)s à travers les wilayas sortent et continuent à manifester et les marches organisées pour le 18 et le 19 vont venir appuyer leurs actions.
Nos 03 mots : UNION, JEUNESSE, DIGNITÉ
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ACTION POUR LE CHANGEMENT EN ALGÉRIE

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Grogne des étudiants : L'université de Laghouat fermée
Plus d’un millier d’étudiants ont bloqué dans tôt dans la matinée du mercredi 16 février l’université de Laghouat, 300 Kms au sud d’Alger, a appris DNA auprès de Mounir, délégué des étudiants. Les étudiants-ingénieurs dénoncent un décret présidentiel du 15 décembre 2011 qui fixe la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires.



A l’université de Laghouat, la grogne touche tous les départements : architecture, génie civile, biologie... «Nous avons mobilisé les étudiants depuis 6H du matin et avons fermé l’entrée de l’université. Ni les travailleurs, ni les enseignants n’ont pu y accéder », ajoute notre source, jointe par téléphone.
Hormis un barrage routier installé à quelques mètres de l'entrée du campus, aucune présence policière n’est signalée. La fermeture de l’université s’est faite dans la « calme » et « aucun dépassement n’est signalé », rassure Mounir.Les enseignants se sont montrés solidaires avec le mouvement enclenché par étudiants.
Raison de la colère? Le nouveau décret dévalorise, à leurs yeux, leur diplôme d’ingénieurs d’Etat au profit de ceux issus du système LMD. « Le diplôme d’ingénieur est désormais rétrogradé. Nous refusons catégoriquement ce décret. Vous imaginez, le diplôme bac+3 équivaut à celui de bac +5. Ce décret défavorise tous les étudiants de l’université. Ce n’est pas logique», explique Mounir.
Suite à ce mouvement de protestation, le recteur de l’université aurait menacé les « délégués » des étudiants grévistes, en les accusant d’être des « fauteurs de troubles », selon notre interlocuteur. Cela étant dit, les étudiants de l’université de Laghouat réclament le maintien de l’ancien système et la suppression du nouveau décret. Seule manière de les rétablir dans leurs droits.
« Nous n'allons pas baisser les bras. L’université sera bloquée jusqu’à la satisfaction de nos revendications», conclut Mounir.
Depuis la publication du nouveau décret, la colère gronde dans plusieurs écoles et universités du pays. Le ministère de l’Enseignement supérieur reste pour l’instant inflexible.
Alger, un rassemblement tenu mercredi devant les portes du siège du ministère de l'Enseignement Supérieur, à Ben Aknoun, a réuni un millier d’étudiants.
Source : D N A

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