Communiqué de l'ADMEA

lilas a écrit:Bonjour, c'est quoi votre association l’ADMEA ou l’ADME ? et quand aura lieu la prochaine réunion ? est-ce sur Paris ? je pose des questions mais je ne suis pas de la police... Seulement, au risque de vous choquez jamais j'aurai cru qu'un jour il y aurait eu un site de Marocains-d'Algérie. Depuis votre existence je ne me sens plus seule de désespoir pour mon oncle, ma grand-mère (paix à son âme) ma famille, ma fille à qui je n'ai pu raconter de mon enfance que le vol de cette maison ou j'ai vécu jusqu'a l'âge de 6 ans1/2. Je rêve d'y retourner d'ouvrir cette grande porte familiale et de voir ma grand-mère sous le figuier. Je rêve qu'on me restitue mes rêves qui maintenant ne sont plus que d'ordre matériel. Je reve de reprendre ces cars d'exil avec vous tous dans le sens inverse. Je rêve et je rêve et j'aimerai comme Martin Luther King que mon rêve ne meurt pas avec moi. Lilas

Admin a écrit:

lilas a écrit:Bonjour, c'est quoi votre association l’ADMEA ou l’ADME ? et quand aura lieu la prochaine réunion ? est-ce sur Paris ? je pose des questions mais je ne suis pas de la police... Seulement, au risque de vous choquez jamais j'aurai cru qu'un jour il y aurait eu un site de Marocains-d'Algérie. Depuis votre existence je ne me sens plus seule de désespoir pour mon oncle, ma grand-mère (paix à son âme) ma famille, ma fille à qui je n'ai pu raconter de mon enfance que le vol de cette maison ou j'ai vécu jusqu'a l'âge de 6 ans1/2. Je rêve d'y retourner d'ouvrir cette grande porte familiale et de voir ma grand-mère sous le figuier. Je rêve qu'on me restitue mes rêves qui maintenant ne sont plus que d'ordre matériel. Je reve de reprendre ces cars d'exil avec vous tous dans le sens inverse. Je rêve et je rêve et j'aimerai comme Martin Luther King que mon rêve ne meurt pas avec moi. Lilas

J'ai revé d'une stéle en hommage pour les deportés absents.

Coucou,

Rien que le faite d avoir evoquer ce figuier ca me fend le coeur. Je m arrete c est fait trop mal.
Son lieu sera à la frontiéres algero -marocaines (Zoudj Bghal).
Avec cette devise de madame sabria sur le fronton ce cette pierre.


MOSTAGANEM 1975


Souvent, il m’arrive de rêvasser, de voir cet endroit autrement: une frontière invisible, une frontière sans traumatismes ni larmes, une frontière où l’on ne s’arrêterait que pour expliquer à nos enfants , pour leur dire: à cet endroit, à une triste époque, des hommes, des femmes, des enfants ont pleuré leur douleur, ont pleuré leur souffrance et leur déchirement, ont pleuré leur séparation avec des êtres chers, une frontière où, marocains et algériens viendraient commémorer ensemble cet triste épisode de l’histoire de deux pays frères. Ils viendraient pour se rappeler et pour se dire : plus jamais ça!