[b]Pour 2009, Chakib Khelil s’attend à une chute de plus 60% des recettes pétrolières de l'Algérie
Par rafik tadjer ,
le 24/02/2009 |Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour l'économie nationale. Pour l'année 2009, les recettes pétrolières de l'Algérie sont attendues en forte baisse, à près de 30 milliards de dollars si les prix du baril restent à leur niveau actuel, a indiqué, mardi 24 février, le ministre de l'énergie et des mines Chakib Khelil.
Ce chiffre représente une baisse de 60% des recettes. En 2008, l'Algérie avait en effet engrangé plus de 76 milliards de dollars de recettes, grâce à une forte hausse des prix du pétrole sur les marchés internationaux. Mais depuis quelques mois, sous l'effet de la crise économique mondiale, les prix sont orientés à la baisse. Une situation qui pourrait durer au moins jusqu'en 2010, selon les spécialistes. «2008 fut une année exceptionnelle. On ne reverra plus jamais des prix moyens de 100 dollars cette année », a indiqué M. Khelil à la radio.
La forte chute des prix du pétrole devrait contrarier sérieusement les projets du gouvernement. Les recettes par Chakib Khelil pour 2009 sont nettement inférieures au montant des importations, qui ont atteint près de 40 milliards de dollars en 2008. Pour réduire la facture des importations, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a pris, fin 2008, une série de mesures dont l'efficacité est déjà mise en doute. Ces mesures pourraient en effet freiner l'investissement étranger en Algérie, un pays qui était déjà peu attractif pour les capitaux internationaux.
Par ailleurs, lors de son discours de candidature, prononcé le 12 février dernier à la Coupole, le président Bouteflika avait promis un nouveau programme d'investissements publics de 150 milliards de dollars pour les cinq prochaines années. Le chef de l'Etat n'a pas détaillé son nouveau projet, mais ce chiffre représente déjà cinq ans d'exportations avec un baril au niveau actuel.
Tsa
Par rafik tadjer ,
le 24/02/2009 |Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour l'économie nationale. Pour l'année 2009, les recettes pétrolières de l'Algérie sont attendues en forte baisse, à près de 30 milliards de dollars si les prix du baril restent à leur niveau actuel, a indiqué, mardi 24 février, le ministre de l'énergie et des mines Chakib Khelil.
Ce chiffre représente une baisse de 60% des recettes. En 2008, l'Algérie avait en effet engrangé plus de 76 milliards de dollars de recettes, grâce à une forte hausse des prix du pétrole sur les marchés internationaux. Mais depuis quelques mois, sous l'effet de la crise économique mondiale, les prix sont orientés à la baisse. Une situation qui pourrait durer au moins jusqu'en 2010, selon les spécialistes. «2008 fut une année exceptionnelle. On ne reverra plus jamais des prix moyens de 100 dollars cette année », a indiqué M. Khelil à la radio.
La forte chute des prix du pétrole devrait contrarier sérieusement les projets du gouvernement. Les recettes par Chakib Khelil pour 2009 sont nettement inférieures au montant des importations, qui ont atteint près de 40 milliards de dollars en 2008. Pour réduire la facture des importations, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a pris, fin 2008, une série de mesures dont l'efficacité est déjà mise en doute. Ces mesures pourraient en effet freiner l'investissement étranger en Algérie, un pays qui était déjà peu attractif pour les capitaux internationaux.
Par ailleurs, lors de son discours de candidature, prononcé le 12 février dernier à la Coupole, le président Bouteflika avait promis un nouveau programme d'investissements publics de 150 milliards de dollars pour les cinq prochaines années. Le chef de l'Etat n'a pas détaillé son nouveau projet, mais ce chiffre représente déjà cinq ans d'exportations avec un baril au niveau actuel.
Tsa