Des narcotrafiquants marocains armés visent l’Algérie
Maroc : le cœur du trafic du haschich «hallel»
Classé premier pays au monde dans la production de
drogue avec une moyenne de 100 000 tonnes/an, le Maroc
ne s’est pas contenté de cette production «hallel»,
aujourd’hui il est considéré comme l’un des pays les
plus «avancés» dans le trafic de drogue mondial.
Un chiffre qui fait peur pour l’Algérie qui est aujourd’hui
la première victime de cette production compte tenu de
son emplacement géographique et surtout concernant son
diférend politique avec le Maroc. La crainte des
autorités algériennes s’est traduite aujourd’hui par la
mobilisation de plusieurs postes de contrôle au niveau
des frontières nord et du Sahel (près de 300) où le
grand trafic de drogue et autres marchandises prohibées
est fortement concentré. En effet, les trafiquants de
drogue marocains sont de plus en plus agressifs à
l’égard des gardes-frontières algériens, et deux
éléments de la Gendarmerie nationale ont trouvé la mort
il y a quelques jours seulement à Béchar. Ces
trafiquants marocains sont dotés de moyens sophistiqués
que la gendarmerie marocaine elle-même ne possède pas.
Ils sont bien organisés ce qui explique également la
complicité de certaines parties, surtout celles qui
veulent faire beaucoup du mal à l’Algérie. Ces cartels
de drogue marocains s’entraînent librement sur le sol
chérifien, avec des méthodes très poussées pour échapper
aux contrôles des gardes-frontières algériens, afin
d’introduire les dizaines de tonnes de drogue en Algérie
et ailleurs.
La menace que représentent ces trafiquants marocains est
grande aujourd’hui, surtout qu’ils ont été dotés de
véritables armes lourdes qui peuvent faciliter leurs
sales missions une fois sur le sol algérien. Des fusils
mitrailleurs de grand calibre, des kalachnikovs de
différents types, des PA, des véhicules très puissants
dotés de double carburant, sans oublier d’autres moyens
importants jamais découverts par la Gendarmerie
nationale algérienne. Aujourd’hui, la région du Sahel
est devenue une «MAP» redoutable pour ces
narcotrafiquants marocains. De son coté, la GN a pu
récupérer quelques armes de guerre utilisées par ces
trafiquants marocains, mais les gros lots ne sont
toujours pas saisis, ce qui représente un véritable
danger. Seuls deux FM/PK et 4 PM/AK ont été récupérés et
16 véhicules de type Toyota Station qui étaient en leur
possession. Ces derniers préparent d’autres
acheminements de drogue vers l’Algérie, et la
Gendarmerie nationale leur a déjà déclaré une guerre
sans merci au lendemain de l’assassinat des deux
gendarmes algériens.
Les propos forts de Ouyahia
Face à la montée spectaculaire de consommation de la
drogue marocaine par les jeunes Algériens et aux
multiples saisies de tonnes de cette drogue mortelle, le
Premier ministre a lancé un message fort aux autorités
marocaines, lesquelles sollicitent aujourd’hui la
réouverture des frontières de «Zoudj Bghal» avec
l’Algérie. «Vous voulez qu’on ouvre les frontières,
l’Algérie le fera avec plaisir mais à certaines
conditions. Premièrement, il faut que les Marocains
arrêtent d’empoisonner nos jeunes avec leur drogue. En
second lieu, il faut que le Maroc arrête les trafiquants
de drogue marocains qui envoient leur poison vers
l’Algérie sans que les autorités marocaines
n’interviennent. Il faut que l’on discute de tous les
sujets qui relèvent de la sécurité des deux pays,
surtout que l’Algérie est considérablement touchée par
plusieurs types de réseaux de trafics», a expliqué Ahmed
Ouyahia lors de son dernier meeting à l’est du pays. La
position de l’Algérie concernant l’ouverture des
frontières avec le Maroc n’a pas changé, surtout depuis
des voix se sont élevées au Maroc sollicitant de
l’Algérie la réouverture des frontières.
Le rif marocain, cœur du réseau
C’est à partir du nord du Maroc que le grand jeu
commence. En effet, il s’agit du Rif marocain où des
milliers de familles démunies de tous leurs droits
civils cultivent le haschich «hallel» pour remplacer
l’absence de l’Etat, selon leurs propos. C’est une
région très montagneuse qui regroupe de grands maquis,
un paysage favorable à la culture des plants de résine
de cannabis. Un paradis très rentable pour les jeunes
Marocains au chômage. Le cannabis fait partie de
l’écosystème de cette région, une sorte d’aide pour la
population pour survivre et pourquoi pas améliorer leur
quotidien de misère. Des villes rifaines, très connues
par les autorités marocaines, sont laissées à la portée
de cette population qui les exploite pour la culture de
cannabis. Il s’agit des villes de Ouezzane, Ketama,
Chefchaoune, Sidi Mansour, et d’autres villes
limitrophes de Oujda, aux poches des frontières algéro-marocaines.
Ces petites «karyates» ne sont pas connues mais elles
fournissent pourtant de la drogue dans le monde entier,
surtout le continent européen et l’Algérie. Des milliers
d’hectares sont cultivés depuis des décennies, comme à
la tradition, avec au milieu des plantations de
«haschich hallel». Une fois la récolte faite, c’est dans
des hangars que commence le circuit infernal du trafic
de drogue. C’est à partir de là que les grandes
quantités de résine de cannabis partent vers le Sahel
algérien, et d’importants moyens sont utilisés pour ce
genre d’opérations. Si l’Algérie arrive quand même à
saisir des dizaines de tonnes annuellement, d’autres
quantités échappent malheureusement au contrôle des
gardes-frontières. Cela est dû surtout à la grande
superficie de l’Algérie difficile à couvrir, malgré
l’important déploiement des forces de sécurité, des
douaniers et surtout le renforcement des moyens
logistiques.
Par Sofiane Abi
Lien:http://www.algerieinfo.com/
Maroc : le cœur du trafic du haschich «hallel»
Classé premier pays au monde dans la production de
drogue avec une moyenne de 100 000 tonnes/an, le Maroc
ne s’est pas contenté de cette production «hallel»,
aujourd’hui il est considéré comme l’un des pays les
plus «avancés» dans le trafic de drogue mondial.
Un chiffre qui fait peur pour l’Algérie qui est aujourd’hui
la première victime de cette production compte tenu de
son emplacement géographique et surtout concernant son
diférend politique avec le Maroc. La crainte des
autorités algériennes s’est traduite aujourd’hui par la
mobilisation de plusieurs postes de contrôle au niveau
des frontières nord et du Sahel (près de 300) où le
grand trafic de drogue et autres marchandises prohibées
est fortement concentré. En effet, les trafiquants de
drogue marocains sont de plus en plus agressifs à
l’égard des gardes-frontières algériens, et deux
éléments de la Gendarmerie nationale ont trouvé la mort
il y a quelques jours seulement à Béchar. Ces
trafiquants marocains sont dotés de moyens sophistiqués
que la gendarmerie marocaine elle-même ne possède pas.
Ils sont bien organisés ce qui explique également la
complicité de certaines parties, surtout celles qui
veulent faire beaucoup du mal à l’Algérie. Ces cartels
de drogue marocains s’entraînent librement sur le sol
chérifien, avec des méthodes très poussées pour échapper
aux contrôles des gardes-frontières algériens, afin
d’introduire les dizaines de tonnes de drogue en Algérie
et ailleurs.
La menace que représentent ces trafiquants marocains est
grande aujourd’hui, surtout qu’ils ont été dotés de
véritables armes lourdes qui peuvent faciliter leurs
sales missions une fois sur le sol algérien. Des fusils
mitrailleurs de grand calibre, des kalachnikovs de
différents types, des PA, des véhicules très puissants
dotés de double carburant, sans oublier d’autres moyens
importants jamais découverts par la Gendarmerie
nationale algérienne. Aujourd’hui, la région du Sahel
est devenue une «MAP» redoutable pour ces
narcotrafiquants marocains. De son coté, la GN a pu
récupérer quelques armes de guerre utilisées par ces
trafiquants marocains, mais les gros lots ne sont
toujours pas saisis, ce qui représente un véritable
danger. Seuls deux FM/PK et 4 PM/AK ont été récupérés et
16 véhicules de type Toyota Station qui étaient en leur
possession. Ces derniers préparent d’autres
acheminements de drogue vers l’Algérie, et la
Gendarmerie nationale leur a déjà déclaré une guerre
sans merci au lendemain de l’assassinat des deux
gendarmes algériens.
Les propos forts de Ouyahia
Face à la montée spectaculaire de consommation de la
drogue marocaine par les jeunes Algériens et aux
multiples saisies de tonnes de cette drogue mortelle, le
Premier ministre a lancé un message fort aux autorités
marocaines, lesquelles sollicitent aujourd’hui la
réouverture des frontières de «Zoudj Bghal» avec
l’Algérie. «Vous voulez qu’on ouvre les frontières,
l’Algérie le fera avec plaisir mais à certaines
conditions. Premièrement, il faut que les Marocains
arrêtent d’empoisonner nos jeunes avec leur drogue. En
second lieu, il faut que le Maroc arrête les trafiquants
de drogue marocains qui envoient leur poison vers
l’Algérie sans que les autorités marocaines
n’interviennent. Il faut que l’on discute de tous les
sujets qui relèvent de la sécurité des deux pays,
surtout que l’Algérie est considérablement touchée par
plusieurs types de réseaux de trafics», a expliqué Ahmed
Ouyahia lors de son dernier meeting à l’est du pays. La
position de l’Algérie concernant l’ouverture des
frontières avec le Maroc n’a pas changé, surtout depuis
des voix se sont élevées au Maroc sollicitant de
l’Algérie la réouverture des frontières.
Le rif marocain, cœur du réseau
C’est à partir du nord du Maroc que le grand jeu
commence. En effet, il s’agit du Rif marocain où des
milliers de familles démunies de tous leurs droits
civils cultivent le haschich «hallel» pour remplacer
l’absence de l’Etat, selon leurs propos. C’est une
région très montagneuse qui regroupe de grands maquis,
un paysage favorable à la culture des plants de résine
de cannabis. Un paradis très rentable pour les jeunes
Marocains au chômage. Le cannabis fait partie de
l’écosystème de cette région, une sorte d’aide pour la
population pour survivre et pourquoi pas améliorer leur
quotidien de misère. Des villes rifaines, très connues
par les autorités marocaines, sont laissées à la portée
de cette population qui les exploite pour la culture de
cannabis. Il s’agit des villes de Ouezzane, Ketama,
Chefchaoune, Sidi Mansour, et d’autres villes
limitrophes de Oujda, aux poches des frontières algéro-marocaines.
Ces petites «karyates» ne sont pas connues mais elles
fournissent pourtant de la drogue dans le monde entier,
surtout le continent européen et l’Algérie. Des milliers
d’hectares sont cultivés depuis des décennies, comme à
la tradition, avec au milieu des plantations de
«haschich hallel». Une fois la récolte faite, c’est dans
des hangars que commence le circuit infernal du trafic
de drogue. C’est à partir de là que les grandes
quantités de résine de cannabis partent vers le Sahel
algérien, et d’importants moyens sont utilisés pour ce
genre d’opérations. Si l’Algérie arrive quand même à
saisir des dizaines de tonnes annuellement, d’autres
quantités échappent malheureusement au contrôle des
gardes-frontières. Cela est dû surtout à la grande
superficie de l’Algérie difficile à couvrir, malgré
l’important déploiement des forces de sécurité, des
douaniers et surtout le renforcement des moyens
logistiques.
Par Sofiane Abi
Lien:http://www.algerieinfo.com/