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Les Marocains ont-ils les nerfs à vif? La violence partout

3 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

de Mohamed Bakrim :


C'est presque un film du genre interdit au moins de 16 ans qui nous est servi quotidiennement. Le sang est partout: viol, crime, accident, meurtre, torture…la violence est omniprésente. Et les médias s'en donnent à cœur joie. Les JT new-look de 2M trouvent un contenu pour le credo annoncé comme ligne éditoriale pour leurs informations dites de proximité sociale et la proximité, désormais, c'est la violence. Un car se renverse, deux voitures se télescopent, une bonne est torturée à Oujda, une autre tue des jumeaux à Inezgane…A la Une de nos quotidiens, le Maroc donne l'impression d'être à feu et à sang. Certains n'hésitent pas à verser dans une lecture sociologique sauvage et font le lien entre l'exacerbation de la violence et les effets conjugués de la canicule et du jeûne. Les Marocains ont-ils les nerfs à vif en cette saison exceptionnelle qui connaît aussi la convergence d'autres facteurs excitants : la hausse des prix, la multiplication des sollicitations familiales et sociales…? Bref, il y a de quoi craquer. Heureusement que nous ne sommes pas au Texas ou dans un autre Etat libéralisant la vente des armes.
Oui, un tel contexte réhabilite la sociologie et invite à la réflexion: sommes-nous en train de traverser une étape spécifique de l'évolution de notre société? Sommes-nous en train de payer la facture de la fracture sociale? La violence est-elle inhérente à des époques données à des contextes particuliers? Y a-t-il des précédents dans le temps et dans l'espace qui peuvent éclairer notre lanterne. Dans le temps, c'est-à-dire notre histoire est-elle traversée de ces phases violentes marquantes? Les historiens le confirmeront: notre histoire est en effet une histoire de peur et de sang; les séquelles sont lisibles aujourd'hui dans des signes variés…Les chants populaires sont le creuset de ces récits…Mais il faut interroger l'espace c'est-à-dire la carte du monde pour lire notre devenir dans le miroir de l'évolution des autres sociétés à partir du critère de la présence de la violence…et là on apprend des choses intéressantes. On apprend aussi à relativiser les choses. L'histoire est toujours une formidable leçon d'humilité…Aussi bien notre propre histoire que celle des autres. Ce qui arrive aujourd'hui peut paraître alors d'une grande banalité si ce n'est sa dimension tragique pour ceux qui en sont victimes. La violence est une constante de l'évolution des sociétés humaines ; une composante de l'évolution des individus. Son analyse relève de la sociologie, de la psychologie, de l'anthropolgie…on se rend compte alors de la relativité du sentiment d'insécurité générale, des descriptions apocalyptiques qui sont faites à partir du catalogue des faits rapportés par les médias.
Il s'agit alors de tenter de comprendre le phénomène de la violence. On pourrait citer ici à titre d'exemple quelques observations d'ordre général en nous référant à certains travaux notamment le livre qui me semble essentiel “Essais sur la violence” de Michel Maffesoli. La première observation concerne la constance du phénomène et sa généralisation à tous les espaces: "Il est en effet nécessaire de constater dès l'abord que les carnages, les massacres, les génocides, le bruit et la fureur, en bref la violence sous ses diverses modulations est le lot commun de quelqu'ensemble civilisationnel que ce soit". C'est très important à rappeler quand on sait la mise en scène des médias dominants quant à la distribution géographique de la violence. Ce rappel établit une sorte de justice et de sérénité dans l'approche des phénomènes de société. Une invitation à adopter "la neutralité axiologique" chère à Max Weber. L'évocation de ce grand nom de la sociologie permet de prolonger la réflexion vers d'autres constantes comme le fait que l'affrontement, la lutte pour la vie sont des composantes du donné social. Pour Max Weber, il s'agissait de comprendre la violence, non comme un fait anachronique, une survivance des périodes barbares ou pré-civilisées, mais bien comme la manifestation majeure de l'antagonisme existant entre volonté et nécessité.
Structure constante du phénomène humain, la violence met en avant un autre paradoxe, celui de son fonctionnement utile dans la vie sociétale; "Elle peut être la facture contemporaine de ce que l'on peut appeler le désordre fécond" (voir Michel Maffesoli).
On peut alors tirer une première conclusion: cette violence qui inonde le champ social y compris dans sa forme médiatisée, il ne s'agit pas de la nier, de la condamner, il s'agit plutôt de savoir de quelle manière l'on peut négocier avec elle. Il n'y a pas en effet de société sans un certain degré d'antagonisme, de violence, cette part d'ombre qui toujours taraude le corps individuel ou le corps social. Spinoza remarquait qu'”un pays où la paix est un effet de l'inertie des sujets mérite le nom de solitude plutôt que celui de cité”.
Faut-il conclure aussi par une autre forme de violence, la violence symbolique qui caractérise les rapports sociaux notamment les rapports sociaux médiatiques. Il y a en effet une forme de violence distillée par les médias et subie par les récepteurs…souvent avec leur consentement, d'où son caractère encore plus violent.

Liberation

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Maladies mentales: Les normes de l’OMS bafouées

· Absence de prise en charge, graves insuffisances de moyens

· 1.900 lits, 350 psychiatres…

· La communauté médicale s’alarme

UN infanticide à Fès; une femme tue et découpe son fils après que ce dernier eut assassiné sa sœur à Meknès, un aliéné sème la panique à Rabat, poignarde mortellement un lycéen ainsi que plusieurs passants; une bonne tue les enfants de son employeur à Inezgane… Ce sont entre autres les drames qui ont ému, horrifié, scandalisé l’opinion publique ces dernières semaines. Certes, il y a des gestes aussi terrifiants qu’imprévisibles. Les médecins sont catégoriques: il est difficile de repérer de manière irréfutable le psychopathe qui sommeille peut-être en nous! «Le cerveau fonctionne durant toute une vie et lorsqu’ il tombe en panne, c’est le trouble psychique» explique le Pr Driss Moussaoui, directeur du centre psychiatrique universitaire Ibn Rochd-Casablanca. Le constat ne doit pas pour autant occulter quelques interrogations d’acuité dans le contexte marocain. Il y a incontestablement un manque de surveillance et de prise en charge des malades mentaux et surtout des patients susceptibles de représenter un danger. Les témoignages des familles, dont beaucoup souffrent en silence, sont récurrents: l’admission du malade ressemble à une véritable partie de ping-pong entre services de la police et services de psychiatrie. Les premiers avouent leur impuissance tant que l’acte violent ou délictuel n’est pas commis. Les seconds mettent en avant l’insuffisance de moyens: pas assez de lits pour tout le monde. Autrement dit, débrouillez-vous avec vos fous! Plus de 40% de la population marocaine présente un trouble mental léger, moyen ou grave. La schizophrénie, à elle seule, touche 300.000 Marocains. D’autres pays enregistrent aussi un lourd pourcentage: 58% en Algérie, 33% en France, 52% aux USA. L’offre est très faible par rapport à l’énorme demande de la population». Avec 350 psychiatres et 1.900 lits, le secteur ne répond pas aux normes de l’OMS qui recommande entre 5 et 8 lits pour 10.000 habitants. «Qu’attendons-nous? il faut du personnel médical et paramédical, des budgets de fonctionnement, des psychologues, des personnes de nettoyage…», poursuit Moussaoui. A elle seule, Casablanca compte 100.000 cas de malades mentaux! Ces derniers n’ont droit qu’à 200 lits pour être soignés.

La prison au lieu de l’asile

Du côté du budget, le ministère de la Santé réserve à peine 1%, soit dix fois moins que le seuil fixé par l’Organisation mondiale de la santé. A cette liste s’ajoute le déficit des infirmiers, d’où la fermeture des instituts de formation. «La psychiatrie dans tout le Maroc ne répond pas aux normes de l’OMS. Nous manquons de tout: d’assistance sociale, de psychologues spéciaux, de services de psychiatrie de l’enfant et des adolescents, d’hospitalisation et du budget de médicaments». L’autre aberration c’est que les malades mentaux se retrouvent dans des prisons alors qu’ils devraient être dans des asiles. Un malade mental a besoin de soutien et d’expertise. C’est le cas dans les pays industrialisés, où à chaque fois qu’il y a un homicide, une expertise psychiatrique est obligatoire. «Au Maroc, il y a un très grand nombre de malades mentaux graves qui commettent des délits ou des crimes et qui se retrouvent aujourd’hui en prison alors qu’ils doivent être dans les hôpitaux et les services psychiatriques pour se faire soigner», soutient le professeur Moussaoui.

Suicides

LES suicides sont beaucoup plus fréquents au Maroc qu’en France. Cependant pour des raisons sociales et surtout religieuses (l’islam condamnant le suicide), la famille marocaine maquille les causes. Les suicides sont une conséquence directe d’un trouble mental ou d’une souffrance psychique importante. D’où la nécessité d’une consultation et d’un suivi. L’infanticide peut être une forme de suicide. Lorsque la mère tue ses enfants par compassion et c’est très souvent dans le cadre d’un suicide collectif que la psychiatrie désigne d’ailleurs sous l’appellation de suicide altruiste. «Celle-ci vit le sentiment de l’illusion perdue parce qu’elle est confrontée à une rude réalité et refuse l’accompagnement du bébé. Le père peut aussi être confronté à des situations difficiles qui peuvent renvoyer à une histoire personnelle», précise le Dr. Hachem Tyal, S.G. de la Société psychanalytique marocaine (SPM) et psychiatre à Casablanca.


Trois questions au Pr. Driss Moussaoui
«Je continuerai à renvoyer les patients faute de moyens»
- L’Economiste: - Pourquoi la prise en charge des malades mentaux est-elle mal assurée au Maroc?

-Driss Moussaoui: Nos manques sont énormes. Chaque jour nous continuons de renvoyer chez eux des malades qui peuvent être dangereux pour eux-mêmes ou pour les autres. Je continuerai de le faire faute de lits et de moyens. En tant que personnel médical nous sommes nous-mêmes en danger. Nous avons une seule infirmière de garde pour un service fermé constitué de 40 hommes malades. L’erreur grossière est de considérer que les troubles mentaux sont l’apanage de l’Europe et de l’Amérique du Nord, et des pays industriels. Sur l’origine de ces troubles mentaux, il y a à redire. Comment voulez-vous que des gens qui vivent dans la misère, la pauvreté, la souffrance sociale, le manque de dignité humaine ne dépriment pas, ne s’effondrent pas, ne deviennent pas fous?

-Est-ce qu’il y a plus ou moins de malades que par le passé?

- Il devrait en avoir autant à la différence que la dépression n’était pas connue il y a 20 ans. Aujourd’hui la femme qui habite un bidonville parle d’une dépression. Il y a quelques années c’était inconnu. C’est une question d’information. Le référentiel pour diagnostiquer les troubles mentaux est énorme

- Une société marocaine, tiraillée entre modernité et tradition, n’est-elle pas plus prédisposée aux troubles mentaux?

- Dans certaines familles très traditionnelles, où il y a en particulier des jeunes filles, qui veulent s’émanciper, oui, cela peut être un facteur déclenchant. Mais ce n’est sûrement pas le seul puisqu’il y a des facteurs génétiques, d’éducation, environnementaux. Je reconnais néanmoins que la confrontation peut exister entre la modernité et la tradition.


F. Z. T.

L'economiste


_________________
Visitez notre blog de mémoire:

 http://0z.fr/5tknP
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admin"SNP1975"

admin
Admin

L'absence d'une prise charge sociale des ces personnes fragiles psychologiquement par l'état est flagrant.
J'ai observé ce phénomene . Je vous fais part de ce probleme ulterieurement dans mon billet ( mon journal de voyage au Maroc).


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lurchar21

lurchar21

Il y a des bons et des mauvais partout. chaque pays a ses fous et ses pauvres . je ne pense pas qu'il y a de difference entre les deux voisins. Une partie du peuple de ces pays est ecrasee ,vit dans une pauvrete et une merde alarmante. pas de filicitation de ma part aux deux regimes , ils sont tres bien synchronises , dance et marchent a la meme vitesse. Rien ne changera la mentalite de rasse lekhel ,ils ont pas honte ,ni honneur , ni principles . La mafia qui nous gouverne , marche avec la tete haute , mais leur peuple creve de faim et pres de prendre la fuite vers n'importe quel horizon comme il y a opportunite.

CONSTANTINE
«Le monstre» abuse de son fils et de ses deux filles
12 Août 2009 - Page : 6
Lu 3888 fois

Les trois victimes ont été présentées à un médecin qui a confirmé les faits.

Deux fillettes âgées de 3 et 4 ans, et leur frère aîné, 7 ans, ont été sauvagement abusés par leur propre père, R.B. La nouvelle, foudroyante, n’a laissé personne insensible, même le personnel de l’activité socio-thérapeutique du Centre hospitalo-universitaire de Constantine.
Un rapport dont une copie a été remise à notre rédaction, du psychologue, le docteur Aziz Kaâbouche, exerçant au niveau de ce service, confirme que les enfants ont été violentés. Un rapport soutenu par ses deux assistants. Une plainte a été déposée hier auprès de l’arrondissement de la Sureté de Bellevue contre le père incestueux, 35 ans, par la propre mère des trois victimes.
Selon un proche parent des enfants, cette regrettable histoire a commencé après le divorce des parents en 2008. Muni de son droit de visite, le «père» emmena ses enfants au parc d’attractions de Djebel Ouahch. Mais au troisième jour, la mère se rendit compte des hésitations des enfants à accompagner leur père. Devant ce refus, la mère interpella ses enfants sur leur comportement intriguant. La nouvelle tomba comme un couperet. C’est ainsi qu’elle apprit l’incroyable. Cependant, avant de déposer plainte, la mère, sur conseil de proches, fait ausculter ses enfants par un psychologue, qui, au bout de la troisième séance, confirme que les enfants ont été victimes d’abus sexuel. Une plainte fut déposée. Entendues par les services de sécurité, les trois victimes seront présentées à un médecin qui, selon des sources très bien informées, confirme les faits, sans trop donner de détails, mais affirmant que l’une des fillettes aurait été déflorée. Choquée, au même titre que ses enfants, la pauvre femme laissa libre cours à ses pleurs.
Le monde venait de s’écrouler sur sa tête une seconde fois. Pas moins de 20 cas similaires ont été enregistrés jusqu’à présent, dans la wilaya de Constantine. Cet acte, contre nature, tend à prendre de l’ampleur au sein d’une société sevrée mais qui ne s’explique pas.

Ikram GHIOUA

Atavisme

Atavisme

lurchar21 a écrit:Il y a des bons et des mauvais partout. chaque pays a ses fous et ses pauvres . je ne pense pas qu'il y a de difference entre les deux voisins. Une partie du peuple de ces pays est ecrasee ,vit dans une pauvrete et une merde alarmante. pas de filicitation de ma part aux deux regimes , ils sont tres bien synchronises , dance et marchent a la meme vitesse. Rien ne changera la mentalite de rasse lekhel ,ils ont pas honte ,ni honneur , ni principles . La mafia qui nous gouverne , marche avec la tete haute , mais leur peuple creve de faim et pres de prendre la fuite vers n'importe quel horizon comme il y a opportunite.

CONSTANTINE
«Le monstre» abuse de son fils et de ses deux filles
12 Août 2009 - Page : 6
Lu 3888 fois

Les trois victimes ont été présentées à un médecin qui a confirmé les faits.


 


Lurchar, tu peux mettre en avant les faits divers d'Algerie tant que tu veux...mais la misère sans nom du Maroc que tu cherches à occulter ne disparaîtra pas pour autant....Oublier la misère marocaine en se focalisant sur l'Algerie c'est typiquement marocain!!

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