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Le FLN du clan d'Oujda denonce l'aide Arabe

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Sidhoum
admin"SNP1975"
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admin"SNP1975"

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Le FLN du clan d'Oujda dennonce l'aide Arabe sous condition à la guerre de libération.
La révolution algérienne et les pays arabes

Les précisions de M. Dahou Ould-Kablia


chercheurs historiens et les étudiants en histoire de l'Université de Bouzaréah, j'ai traité de problèmes strictement militaires liés à la lutte de Libération nationale.
Il s'agissait surtout de la formation militaire générale et de la formation militaire spécialisée, tant dans les bases arrière des pays voisins (Maroc et Tunisie), que dans les pays du Moyen-Orient (Égypte, Syrie, Irak, Jordanie).
Cette formation s'est déroulée dans d'excellentes conditions et le contenu de la conférence, totalement enregistrée, en fait foi.
Par contre, au niveau des débats, des questions accessoires m'ont été posées, auxquelles je ne pouvais m'empêcher de répondre avec la plus grande franchise, compte-tenu de la qualité de l'auditoire qui me faisait face et ce, sans aucun lien avec l'actualité présente.
Ainsi, parlant de l'aide en armes et en argent, je persiste à dire que la Tunisie et le Maroc ne nous ont pas fourni d'armes, à l'exception des 5000 fusils promis gracieusement par feu le roi Mohamed V et qui ont été cédés par le roi Hassan Il, à sa succession, contre contre-partie financière.
Le partage des armes du bateau DYNA (150 T.) en provenance d'Alexandrie en mars 1955 a effectivement fait l'objet d'un partage avec l'Armée de libération marocaine stationnée dans la région du Rif.
Le contentieux algéro-marocain portait à l'époque sur un problème d'une autre dimension, à savoir, la revendication territoriale prônée par le Parti de l'lstiqlal au pouvoir, et appuyée par une pression continue au niveau de la frontière algéro-marocaine au Sud (*) . La crise a atteint des proportions telles que, devant les menaces du FLN de porter ce contentieux devant l'opinion internationale, un compromis a été trouvé, à l'initiative du roi Mohamed V, un allié loyal de l'Algérie, consistant en la tenue de la Conférence de Tanger en avril 1958 pour discuter de cette question. Finalement, il a été décidé de l'occulter en parlant plus de l'avenir que du passé.
L'Armée tunisienne, pour sa part, a exploité souvent les périodes de tension découlant du “comportement” de l'ALN et des réfugiés sur son sol pour entraver l'action de l'ALN, en exigeant à un moment donné que toutes les armes acquises par le FLN, dans les pays du Moyen-Orient et transitant par le territoire tunisien, soient déposées dans les casernes de la Garde Nationale, où elles étaient vérifiées et cédées parcimonieusement.
Cela dit, les dirigeants algériens connaissaient parfaitement le caractère ombrageux du président Bourguiba sur tout ce qui touchait à la souveraineté de son pays, face à un hôte plus ou moins encombrant.
Avec l'Égypte, si l'aide politique et diplomatique fut conséquente, I'aide financière l’était beaucoup moins.
Les subventions décidées par la Ligue arabe au titre de l'aide financière à la Révolution algérienne, étaient toujours en deçà des virements réellement effectués. Ce que j'ai rapporté au sujet des tergiversations sur l'aide égyptienne, qui a été remise en cause trois années de suite, est confirmé par le rapport du ministre des Finances du GPRA, Ahmed Francis, au Gouvernement, rapport dont je détiens une copie que je peux rendre publique, le cas échéant.
En conclusion : I'aide des pays arabes a été globalement positive et souvent conditionnée, mais les pressions, les entraves, le chantage et autres coups fourrés directs ou indirects sont également légion, et il n'est pas mauvais de les rappeler même s'ils ne fondent pas toute la politique, parce qu'ils font partie intégrante de l'Histoire de notre Révolution.
Telle est la vérité. Cela ne mérite pas, par conséquent, le titre excessif reproduit par votre quotidien et quelques autres journaux à la recherche du sensationnel.
Le président de l’AN/MALG
Dahou Ould Kablia




(*) Déclaration publique du leader de l’Istiqlal Allal El-Fassi à Imouzer (Fès) en août 1957 : “La meilleure réponse au soutien apporté à nos frères Algériens c’est de rendre au Maroc les territoires sahariens rattachés à l’Algérie”.



Dernière édition par Admin le Lun 16 Juin - 16:28, édité 2 fois

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Révélations de Daho Ould Kablia sur la guerre d’indépendance

Le mythe de l’aide arabe à l’Algérie s’écroule

Par :Abdelkamel K.
Lu : (13878 fois)

Pour le premier responsable de l’Association des anciens du ministère de l’Armement et des Liaisons générales (Malg) de la Révolution algérienne, Rabat, Tunis et Le Caire n’ont pas apporté la contribution en armes attendue pour la résistance contre l’occupation coloniale de l’Algérie et leur soutien était soumis à condition.
Suite aux récentes révélations de l’Égyptien Mohamed Haykal Hassanine, quant au rôle joué par Hassan II dans l’affaire du détournement de l’avion des cinq historiques du FLN par l’aviation française, et au démenti apporté à ce sujet par un des concernés de l’opération, Hocine Aït Ahmed, voilà un ancien responsable du Malg qui apporte son grain de sel au sujet de la nature de l’aide fournie par l’Égypte, le Maroc et la Tunisie à la Révolution algérienne. N’y allant guère avec le dos de la cuillère, Daho Ould Kablia a quasiment réduit à néant le soutien apporté par ces trois pays, tout en ajoutant qu’il était accompagné à chaque fois de conditions. Dans une conférence donnée jeudi à Alger, dont les détails ont été rapportés par le quotidien londonien Al Quds, sur l’histoire de la Révolution algérienne, le ministre délégué chargé des Collectivités locales, qui intervenait en sa qualité de responsable de l’Association des anciens du ministère de l’Armement et des Liaisons générales (Malg), affirmera qu’à l’exception de la Libye, sous l’ère du roi Idriss Senouci, le Maroc, la Tunisie et l’Égypte n’ont pas apporté l’aide espérée par l’Algérie. Citant des exemples, il révélera que le roi Mohammed VI avait donné son accord pour que soit remise gracieusement à la Révolution algérienne 5 000 pièces d’armements, mais son fils et prince héritier, Hassan II, avait exigé que lui soit payé en échange de la livraison une somme d’argent pour chaque pièce. Concernant toujours le Maroc, Daho Ould Kablia ajoutera que le même Hassan II avait posé comme condition le partage avec l’armée marocaine du contenu d’une embarcation remplie d’armes en provenance d’Allemagne, en contrepartie de son accord pour la laisser accoster dans la base navale de la marine royale marocaine et de permettre l’acheminement des armes jusqu’au commandement général ouest de l’Armée de libération nationale (ALN) à Oujda.
Quant à l’apport de la Tunisie, le responsable algérien révélera qu’elle a pris beaucoup plus qu’elle n’a donné à l’Algérie. Il dira que le président tunisien, Habib Bourguiba, exerçait toutes sortes de pressions sur le commandement de la Révolution algérienne à Ghardimaou, à la frontière commune entre les deux pays, ce qui a eu pour effet, selon l’orateur, d’empêcher le projet de création d’un centre d’entraînement des agents du renseignement sur le sol tunisien. Versant dans le détail, Ould Kablia indiquera que Bourguiba s’immisçait même dans le choix de la langue d’un discours avant sa diffusion par la radio Saout al-Arab. Abordant les relations de la Révolution algérienne avec l’Égypte, le responsable du Malg déclarera que toutes les aides qu’apportaient les Égyptiens étaient accompagnées de chantage sur de nombreuses questions. “Je conserve des documents personnels d’Ahmed Francis, le représentant du gouvernement provisoire de la République algérienne au Caire, en 1958, confirmant le refus des autorités égyptiennes de nous remettre des aides financières adoptées par la Ligue arabe pour soutenir les efforts de la Révolution algérienne. L’Égypte a procédé au remplacement de l’argent par des quantités de pommes de terre et de pois chiches”, a affirmé le ministre algérien. Dans le même ordre d’idées, il ajoutera que le président Gamal Abdel Nasser “a tenté d’imposer des ministres dans le gouvernement provisoire de la République algérienne, et notamment de mettre à sa tête Ahmed Ben Bella, qui se trouvait à cette période en détention”, en France, suite au détournement de l’avion transportant les cinq historiques du FLN en octobre 1956, alors qu’ils se rendaient du Maroc vers la Tunisie pour participer à une réunion des leaders des pays du Maghreb qui venaient d’accéder à l’indépendance au cours de la même année. Ould Kablia précisera que la direction de la Révolution algérienne avait refusé la politique du fait accompli que voulait imposer le raïs égyptien, d’où le transfert du siège du GPRA du Caire à Tunis. Il dévoilera que Fethi Dib, directeur du service du renseignement égyptien à cette époque, servait de courroie de transmission entre Nasser et les responsables algériens. Le président de l’Association des anciens du Malg, qui a rendu hommage à la Libye et à l’Irak, a insisté sur le fait que la Chine “était le premier pays à approvisionner l’Algérie en armements et en denrées alimentaires gratuitement, quant aux autres pays, dont la Yougoslavie de Tito et l’ex-URSS, nos relations étaient purement commerciales”. Par ailleurs, Dahou Ould Kablia dira que Abdelhafidh Boussouf était le fondateur de la première cellule du renseignement algérien, qui avait pour nom ministère de l’Armement et des Liaisons générales. Il indiquera que la majorité des personnalités, qui étaient à la tête du Malg, qui a formé 900 agents du renseignement spécialisés à travers 13 promotions, ont occupé après l’indépendance de l’Algérie des fonctions stratégiques au sein de l’État algérien. Voilà des vérités, certes amères, mais qui ne laissent plus de place aux assertions sans fondements des uns et des autres, qui ne cessaient de clamer qu’ils avaient aidé la Révolution, alors que la réalité est tout autre.

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Dahou Ould-Kablia c'est un natif du maroc . il a été même formé au Maroc.

Il indiquera que la majorité des personnalités, qui étaient à la tête du Malg, qui a formé 900 agents du renseignement spécialisés à travers 13 promotions, ont occupé après l’indépendance de l’Algérie des fonctions stratégiques au sein de l’État algérien.

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nasser amsime, 01 Mars, 2008 07:23:11
Pour Abdel SNP, Boutef est à mon sens Marocain, d'Oujda de naissance et d'essence, tout comme Ben Bela werbaâtou. Je considère que vous avez été victime d'un ...fratricide !! Produit de l'école Marocaine tout comme ses amis Dictateurs. Arrêtez la formation de mauvais candidats

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عيب النبش في القبور يا دحو ولد قابلية
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ذ.عبد الرحمن مكاوي
Tuesday, June 17, 2008


[b]في الصورة دحو ولد قابلية الوزير الجزائري المكلف بالجماعات المحلية


كلما اشتدت الأزمة الداخلية في الجزائر، وظهرت انتفاضات شعبية هنا وهناك ، مطالبة بالعدل والمساواة والحقوق المدنية والاقتصادية، تقوم القيادة الجزائرية بالبحث عن كبش فداء لصرف الأنظار عما يجري في الداخل، وترحليه إلى الخارج تحت شعار نظرية المؤامرة الخارجية والأيادي الأجنبية، التي لا تريد الخير للجزائر.

ميكانيزم معروف استعمل أكثر من مرة في تاريخ الجزائر المعاصر، العدو الخارجي المحتمل والمنتظر هو السبب في كل ويلات هذا البلد الشقيق، قاعدة الهدف من وراءها إحداث تماسك ووحدة وتعبئة شعبية في النسيج الاجتماعي السياسي الداخلي ضد أعداء "الثورة الجزائرية"، عبر تخوين الجميع واتهامهم بالتواطؤ.

فمباشرة بعد استقلال الجزائر 1962 ولإجهاض ثورة القبايل المسلحة برئاسة المجاهد أيت أحمد ، ثورة كانت زاحفة للاستيلاء على الحكم في العاصمة، فبركت القيادة الجزائرية على ما أصطلح على تسميته بحرب الرمال 1963، حرب فخ في اعتقاد الكثير من المحللين الاستراتيجيين، جر إليها المغرب جرا، حرب غوغاء لتمكين القيادة الجزائرية في إخماد ثورة القبايل وإجهاض مشروع دولة طاركستان في الجنوب.

البحث عن عدو خارجي، آلية استعملت ضد تونس بورقيبة، عندما اتهم هذا الأخير بمساندة انقلاب الطاهر الزبيري ردا على مطالبته للجزائر برسم الدحود بين البلدين، كما وظفت القصة ضد ليبيا الجماهيرية عدة مرات، وأهم الأطروحات المروجة لحد الآن في إطار هذه الإستراتيجية، هو العلاقة بين الجماهيرية و سكان الطوارق و استغلال المياه الجوفية لمصلحة النهر الصناعي الليبي. وهذا أمر مرفوض و عدائي بالنسبة للجزائر إضافة إلى قضية الصحراء .أما فرنسا، فهي دائما كانت بالنسبة لهم بمثابة الشماعة التي يعلق عليها القادة في الجزائر فشلهم السياسي و الاقتصادي، فعدم نجاح الثورة الزراعية سببه فرنسا و فشل الثورة الصناعية سببه فرنسا، ولا زالت نفس الأغنية تردد إلى الآن بدون خجل وفي كل مناسبة.
[/b]



Dernière édition par Admin le Mar 17 Juin - 17:44, édité 7 fois

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خروج السيد دحو ولد قابلية الوزير المكلف بالجماعات المحلية والإطار السامي السابق في الأمن العسكري ورئيس جمعية ضباط المخابرات الجزائرية هذه المرة يؤكد هذا الميكانيزم بإخراج سياسي جديد، فقد قام الوزير الذي كان من تلاميذ العقيد بوصوف، مؤسس المخابرات الجزائرية، بتشويه الحقائق التاريخية للثورة الجزائرية، متهما العرب كلهم هذه المرة من المحيط إلى الخليج بأنهم كانوا متفرجين لا فاعلين في الثورة، بل متواطئين مع الاستعمار في بعض الأحيان، بل ذهب به خياله بدون استحياء إلى نبش القبور والتحدث عن الموتى ، ففي محاضرة للمسؤول الجزائري يوم 12 يونيو 2008 في جامعة بوزريعة (الجزاير)، تحدث عن الملك الراحل الحسن الثاني بكثير من السخرية و الاستخفاف، قائلا انه كان يبتز الثورة ويقتسم معها المعونات والمشتريات من الأسلحة القادمة من الخارج، كما نعت المرحوم بورقيبة بالرجل العصبي الذي كان يتدخل في كل شيء يخص الحكومة الجزائرية المؤقتة المقيمة في تونس، و حسب ولد قابلية كان الرئيس بورقيبة يتدخل حتى في مضمون البيانات العسكرية التي كان يذيعها راديو صوت العرب من القاهرة، مساوما الثورة وواضعا العراقيل في سبيلها .

أما المرحوم الرئيس جمال عبد الناصر حسب المتحدث، فلم يساعد الثورة بشيء، اللهم الشعارات و الخطب الرنانة و المساندة الدبلوماسية، حسب ولد قابلية لقد أرسل، والقول على الراوي، المرحوم جمال عبد الناصر الى جيش التحرير الجزائري بطاطا عوض الأسلحة كما اتفق عليه في جامعة الدول العربية آنذاك. محاضرة ولد قابلية لم تستثني أحدا، حتى يوغوسلافيا برئاسة تيتو الذي وصف علاقاتهم معها بعلاقات تجارية بعيدة عن النضال السياسي.

الاستثناءين الوحيدين الذي ذكرهما المحاضر بالخير هما الملك الليبي السنوسي و الصين الشعبية، فالإطار السابق في المخابرات الجزائرية قام بكتابة تاريخ الثورة الجزائرية بطريقته الخاصة المليئة بالأكاذيب و التضليل دون مراعاة أدنى مبادئ الأخلاق و الشهامة العربية، فولد قابلية لم يعطي حججا حول ما تقدم به إلى للرأي العام، حجة واحدة ادعى انه يمتلكها هو تقرير احمد فرنسيس، وزير المالية في الحكومة المؤقتة الجزائرية و المتعلق بمصر.

أما مصر العربية، فأشير أن المرحوم جمال عبد الناصر ، قدم الكثير بدون منة اعتقادا منه أن الثورة الجزائرية سوف تقف معه في مشروعه في الوحدة العربية، الرئيس المصري خدع طولا وعرضا وأخطأ الحساب، فأجندة بعض القادة في الجزائر كانت لا تعكس هذه الرغبة والثورة الجزائرية كانت لا تريد وحدة و لا انتم تحزنون، أجندتها تعتمد على التجزئة و الانفصال للأمة و الهيمنة على شمال إفريقيا، فالرايس ضحى ببلده و نظامه من أجل استقلال الجزائر و كلفه هذا عدوانا ثلاثيا سنة 1956 و محاصرة اقتصادية و سياسية بعد ذلك. فتدمير مدينة بور سعيد والإسماعيلية و أحياء كثيرة من القاهرة من طرف الطيران و البوارج الفرنسية كان بسبب نصرة عبد الناصر للثورة الجزائرية.

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يا رجل عيب أن تنبش في قبور مجاهدين لازالت الذاكرة العربية تحتفظ لهم بكثير من المواقف الشجاعة المشرفة، وفي هذا الباب، أقول لا أحد من الرؤساء الجزائريين تحدث عن دور سلبي للدول العربية أثناء الثورة التحريرية الجزائرية بهذا المنطق الكاذب، فسكوت دحو ولد قابلية عقودا من الزمان لينطق بالبهتان، هو رغبة منه في نقل الرأي العام الجزائري الحائر و الموجود في واد و حكامه في واد آخر إلى مشهد آخر، مشهد المؤامرة الخارجية و نشر الأحقاد . و هنا أتوجه إلى دحو بصراحة، إذا كنت من المساعدين الأقربين للعقيد بوصوف، فلماذا لا تتحدث عن طريقة تصفية المناضل عبان رمضان في مدينة العرائش المغربية من طرف جهازكم الأمني؟ و كيف قتل المجاهد خيضر؟.

إنها ادعاءات رخيصة يحاول تسويقها وزير الجماعات المحلية الجزائرية، معلومات لم تتناولها كتب التاريخ لا في الخارج و لا في الداخل، انه افتراء مفضوح لصرف أنظار الناس عن مشاكلهم اليومية كالسكن و الشغل و الصحة التي هي من اختصاص وزير الجماعات المحلية دحو ولد قابلية، أكاذيب توظف حاليا لخدمة أغراض سياسوية داخلية في الصراع المحتدم بين الأجنحة العسكرية والمدنية من أجل الخلافة.

الكل يعلم أن المغرب و تونس احتضنتا الثورة لا لمساومتها بعد الاستقلال بل كواجب أخلاقي و ديني، وكلاهما رفض التحدث مع فرنسا في شأن الحدود باعتبار أن القضية تحل بين الإخوة. مليون من اللاجئين في المغرب تم إدماج الكثير منهم في الوظيف العمومي و الحياة العامة، انخراط الشباب المغربي في الثورة و استشهاد الكثير منهم، ومدينة وجدة قنبلت عدة مرات من طرف الطيران الفرنسي، فكيف يعقل أن يصرح دحو ولد قابلية بأشياء غير صحيحة إطلاقا . فأين الحجج يا أيها الوزير؟ . أما تونس، فمساهمتها كانت كبيرة، فالحكومة المؤقتة الجزائرية التي هربت من القاهرة بسبب اختلافات إيديولوجية مع عبد الناصر، رحبت بها تونس التي مدتها بجميع التسهيلات و المساعدات. السيد ولد قابلية نسي هذا على ما يبدو، كما نسي الكلام عن أحداث ساقية سيدي يوسف الأليمة والتي ذهب فيها العديد من الشهداء التونسيين.

إن

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توقيت هذه المداخلة، يطرح أكثر من سؤال: فهي تأتي في وقت فطن فيه العرب و الأفارقة إلى عقدة الهيمنة و السيطرة الساكنة في عقول البعض في الجزائر، والتي كان يسميها العقيد بوصوف مفهوم المجال الحيوي للجزائر(Concept de leadership : suprématie )، ومعناه زعامة منطقة ممتدة من دكار إلى القاهرة، لا يمكن لأحد أن يتصرف فيها دون تزكية من الإخوة في الجزائر. جاءت هذه التصريحات كذلك مباشرة بعد تكذيب أيت أحمد لحكاية اختطاف الطائرة المغربية، التي كانت تنقل زعماء الجزائر الخمسة من المغرب إلى تونس و قصة تواطؤ الراحل الحسن الثاني مع فرنسا في القضية، و بعد فشل اتحاد المغرب العربي في الانعقاد و مطالبة الجزائر للعرب بمقاطعة الإتحاد من أجل المتوسط.

وفي الختام، أقول ان فبركة الأساطير و المؤامرات لم تعد تنطلي على الشعب الجزائري " ما ينفع غير الصح ياسي دحو...."وينطبق عليك مضمون الآية الكريمة"إذا جاءكم فاسق بنبإ............" ولي عودة في الموضوع بكثير من التفصيل و الحجج.

ذ.عبد الرحمن مكاوي

أستاذ العلاقات الدولية /جامعة الحسن الثاني وخبير في الشؤون العسكرية والأمنية

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* Dahou Ould Kablia Ministre délégué auprès du Ministre d'État, Ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, chargé des Collectivités locales

Né le 04 Mai 1933 à Tanger (Maroc)

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Les secrets du soutien marocain a la resistance algerienne
المجاهد الغالي العراقي يبرز جوانب سرية من الدعم المغربي للكفاح الجزائري




le résistant marocain El Ghali el Iraki dévoile des secrets du soutien marocain a la résistance algérienne

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يخلد الشعب المغربي، اليوم الأربعاء، الذكرى 54 لليوم الوطني للمقاومة والتحرير،
الذي يقترن بذكرى استشهاد البطل محمد الزرقطوني، الذي يعتبر واحدا من رموز الشعب المغربي الكبار، الذين قدموا أرواحهم ودماءهم فداء لوطنهم وملكهم، ما يجعل تمسك المغاربة، إلى اليوم، بإحياء ذكراهم الزكية، وملاحمهم البطولية، يجسد قيم الوفاء لأرواح شهداء ملحمة الاستقلال والوحدة.



الغالي العراقي

وبعد العودة المظفرة لأب الأمة وبطل التحرير، أبى جلالة المغفور له محمد الخامس إلا أن يجعل يوم 18 يونيو، يوما للمقاومة والتذكير والاعتزاز بتضحيات كل الشهداء، الذين استرخصوا أرواحهم فداء للوطن، وسجل جلالته وقفة تاريخية يوم 18 يونيو 1956، أمام قبر الشهيد محمد الزرقطوني، مجسدا قيم الإكبار لتضحيات الشهداء، والاعتزاز بنضالات المقاومة، وليقول إن "الشعب المغربي مفطور على الاعتراف بالجميل، ولن ينسى عمل أولئك الذين كان لهم فضل المقاومة، سواء بالسلاح أو اللسان أو المال، وإنه لجدير بذكرى المكافحين أمثال الزرقطوني وعلال أن يخصص لهم يوم يكون أحد أيامنا المشهودة لتكون ذكرى لائقة بنضالهم ناطقة بعظمة كفاحهم...".

"المغربية" اختارت، بهذه المناسبة الوطنية، الحديث إلى أحد الرموز المؤسسة لحركة المقاومة وجيش التحرير، الأستاذ الغالي العراقي الالحسيني، لتطرح معه جانبا من ملاحم التحرير، يهم العلاقات التضامنية مع الثورة الجزائرية، تلك العلاقات التي كتبت صفحاتها بالذهب والمجد، في حين يأتي اليوم من لا يرعوي عن الباطل والبهتان للتعريض والتنقيص من تلك العلاقات الجهادية، والتشكيك في الرموز المغربية، في محاولة يائسة للمس بملك البلاد المحرر محمد الخامس، وولي عهده آنذاك الأمير مولاي الحسن، مس اعتبره محاورنا مسا مغرضا بمشاعر مختلف مكونات الشعب المغربي.
في ما يلي نص الحديث.


***

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[size=16]الأستاذ الغالي العراقي، ونحن نعيش أجواء تخليد اليوم الوطني للمقاومة، نود أن نبدأ حوارنا، في هذه المناسبة، بالجدل الأخير، الذي أثارته تصريحات محمد حسنين هيكل عن تواطؤ مزعوم للعاهل المغربي الراحل الملك الحسن الثاني مع المخابرات الفرنسية، في خطف طائرة المجاهدين الجزائريين. باعتباركم عشتم جانبا من تلك الأحداث، هل يمكن أن تحدثنا عما وقع؟

- قبل الجواب على تصريحات حاقدة وسخيفة، أعود إلى تلك الظروف التي وضعتني في دائرة الأحداث. كانت البداية مع الدكتور عبد الكريم الخطيب، الذي كان في طريقه إلى العاصمة الإسبانية، يوم 18 أكتوبر سنة 1956، في مهمة كلفه بها جلالة الملك محمد الخامس، وولي عهده الأمير مولاي الحسن، إذ أبلغني الدكتور أن هناك موعدا مرتبا مع القادة الجزائريين الموجودين آنذاك بمدريد، لإبلاغهم موقف جلالة الملك والدولة المغربية، من رغبتهم الملحة في تنسيق ثنائي، مغربي جزائري، قبل حضور الاجتماع الثلاثي، المزمع عقده بالعاصمة التونسية يومي 23 و24 من الشهر نفسه، في سياق أول زيارة رسمية للعاهل المغربي إلى الشقيقة تونس، ودراسة مستقبل المنطقة المغاربية، والبت في تطلعات شعوبها.

وفي سياق هذا الإخبار، تبادلنا الرأي والمعلومات الأولية حول احتجاز القوات البحرية الفرنسية للباخرة "آطوس 2"، التي كنت أشرفت على اقتنائها باسم المقاومة وجيش التحرير المغربي، والتي اتفقت القيادة المركزية على إعارتها لحركة التحرير الجزائرية، فيما تقرر أيضا تسليم الإخوة الجزائريين ما كانت تحمله من عتاد وذخيرة وأسلحة، ووفق ما أوردته ليلة 17 أكتوبر عن وكالة "فرانس برس"، إضافة إلى ما أعقب ذلك من تعاليق الصحافة الفرنسية، وشكلت هذه العملية قرصنة نفذت بالمياه الإقليمية المغربية، إذ جرى اقتياد الباخرة قسرا إلى القاعدة الحربية بـ"مرس الكبير" بالتراب الجزائري المحتل.

كما أبلغني الدكتور الخطيب رغبة جلالة الملك في التحاقي بمدينة تطوان، والعمل بجانب الأستاذ عبد الخالق الطريس، من أجل تحضير رحلة صيد ستقام بناحية تطوان، كتغطية للرحلة الأميرية إلى المنطقة، التي ستستثمر في الاجتماع مع قادة الثورة الجزائرية، على أساس أنه في حال وافق الإخوان الجزائريون على المجيء إلى عاصمة الشمال، فسيصلها ولي العهد قبلهم، للاجتماع بهم وإبلاغهم رسميا وجهة نظر الملك، حول القضايا، التي ستثار وتدرس في اجتماع تونس، خصوصا مسألة تمثيلية الشرعية الجزائرية، في جبهة التحرير وحدها، ثم مسألة استمرار الكفاح المسلح المغاربي إلى أن تتحرر الجزائر، مع التأكيد على موقف المغرب المؤيد للجبهة الجزائرية، ومساندة كفاحها العادل والمشروع.

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وفعلا أتذكر أنني كنت في الموعد يوم 20 أكتوبر، تلبية للرغبة الملكية، بجانب الأستاذ المجاهد عبد الخالق الطريس، في استقبال الأمير ولي العهد، الذي وصل باكرا بالطائرة، لينتقل رأسا إلى خارج المدينة في طريقه إلى جماعة "أنجرة"، التي تقع على بعد 60 كلم في اتجاه القصر الصغير، حيث هناك ضيعة عبارة عن محمية للقنص، كانت تحت تصرف المقيم العام الإسباني، وسلمت إلى السلطات المغربية.

ورجعت ثانية إلى مطار تطوان، رفقة الأستاذ الطيب بنونة، في استقبال طائرة "إيبيريا" القادمة من مدريد، فنزل منها الدكتور الخطيب، والدكتور حافظ إبراهيم، مرفوقين بأعضاء الجبهة الجزائرية، أحمد بن بلة، ومحمد حيضر، ومحمد بوضياف، والحسين آيت أحمد، ومصطفى الأشرف، امتطى الجميع السيارات في اتجاه "محمية القنص"، حيث كان ولي العهد، رفقة الأستاذ الطريس، في انتظار الضيوف الأشقاء.

مباشرة عقب الوصول، حوالي الواحدة ظهرا، انعقدت جلسة مغلقة بين ولي العهد، والإخوة الجزائريين، بحضور الأستاذ عبد الخالق الطريس والطيب بنونة وعبد الكريم الخطيب وحافظ إبراهيم وعبد ربه، دامت إلى غاية الرابعة بعد الظهر، أبلغ ولي العهد، خلالها، الحضور، أنه بتعليمات من والده، يتشرف باستقبال الضيوف المجاهدين نيابة عنه، وأن محمد الخامس يجدد تضامنه مع المكافحين الجزائريين، ويضع نفسه رهن إشارتهم، وأنه بمناسبة سفره إلى الديار التونسية، تلبية لدعوة من باي تونس، ورئيس حكومته الحبيب بورقيبة، جعل من أولوياته، التي يعمل من أجلها، ويسعى إلى تحقيقها، الوصول إلى اعتراف الجميع بالكيان الجزائري، وبممثله الشرعي والوحيد في شخص جبهة التحرير.

وأكد ولي العهد أن جلالة الملك يؤيد كل ما توافق عليه حركة التحرير الجزائرية، ويرفض كل ما تعارضه ولا تقبل به، وشدد على أن "حضوركم بتونس شيء ضروري وواجب، لهذا لبى رغبتكم، وبعثني لاستقبالكم، لكي أبسط أمامكم كل المجهودات، التي بذلت، ويبقي لكم وحدكم حرية القرار"، ونبه ولي العهد إلى أن وضع الحكومة الفرنسية آنذاك غير قار، لأسباب تخص كيان الجمهورية الرابعة المحتضرة.

بعد هذا العرض المقتضب، فتح نقاش حول كل ما جاء به ولي العهد، وما ينتظره الإخوة الجزائريون من ملك المغرب، ومن ولي عهده، وأبرزوا أن خطوتهم تصب في قيام تنسيق وطيد مع الجانب المغربي، تحسبا لكل طارئ واقتراح ملغوم أثناء جلسات الاجتماعات الثلاثية بتونس.
هذا باختصار كبير ما جرى، وما طرح في هذه المقابلة.[/size]

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استوضحته عن موقف السفر إلى الرباط؟

- أكد لي بن بلة، بهذا الصدد، أنهم اتفقوا جميعا مع ولي العهد على الذهاب لزيارة محمد الخامس بالعاصمة، تقديرا منهم لمواقفه التضامنية، وتأييده الشجاع لحركة التحرير الجزائرية. لكنني لم أسأله عن مصدر الاقتراح، واكتفيت بالمعلومات، التي أفادني بها.

وفي الصباح الباكر، رافقت الإخوة إلى مطار "سانية الرمل"، الذي وصله ولي العهد، وأمر معاونيه فسح المجال لركوب القادة الجزائريين، رفقة الخطيب وحافظ إبراهيم. ولما نودي علي، اعتذرت لولي العهد، وأمام استغرابه من موقفي، بسطت له أسباب عدولي عن الرحلة إلى الرباط، لظروف الحدث، الذي يستوجب اليقظة وتتبع تطورات احتجاز الباخرة "آطوس"، فأكد لي مساندته وتعاطفه.

وهكذا، لم أرافق ضيوف الملك إلى الرباط، التي وصلوها وكلهم تطلع إلى المستقبل الواعد، رغم المخاطر، التي كانت تحف بهم. قضوا ليلتين بالعاصمة كلها اتصالات ونقاشات، وبعدما خلص الاجتماع الأول والثاني مع جلالة الملك، بحضور ولي عهده، وبعدما أحرزوا من جلالته على كل متطلبات الجبهة وأكثر، بشهادة بن بلة نفسه، برزت وسيلة النقل إلى تونس. وفي هذا الصدد، وأمام كثرة الادعاءات الموسمية، والروايات الملتوية، والاتهامات السخيفة المتداعية، وبما أنني لم أكن موجودا بجانبهم بالعاصمة، ولم أكن برفقتهم ساعة القرصنة، فسأذكر فقط بما اعتبرته وأعتبره واضحا وبينا في حينه، لأنه يتطابق مع الواقع، ولأنه هو الحقيقة، التي يحاول البعض تحريفها، من حين لآخر، بمغالطات وادعاءات، يحاول أصحابها در الرماد في العيون، عملا بالمثل الشعبي المغربي، الذي يقول "نسي الكذاب وسولو".

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وأذكر هنا بإفادة المجاهد الصريح الأستاذ الحسين آيت أحمد، في تصريحه الأخير، الذي يفيد أنه "لم يكن من الوارد سفر الوفد الجزائري إلى تونس في الطائرة الملكية، رغم أن محمد الخامس لم يكن يمانع في ذلك، حين أبلغه ولي العهد، بتحذيري ومخاوفي بخصوص المخاطر، التي قد تتعرض لها طائرة الملك".

لقد دحض الحسين آيت أحمد، في إفادته، مزاعم هيكل، ونفى بالمطلق أن يكون العاهل المغربي الراحل الملك الحسن الثاني، وهو ولي للعهد آنذاك، تواطأ مع المخابرات الفرنسية في خطف الطائرة، التي كانت تقل، من الرباط إلى تونس، خمسة من القادة الوطنيين الجزائريين في 22 أكتوبر 1956، معتبرا هذا الادعاء "كذبة سخيفة وغريبة، ليس من شأنها سوى تشويه الحقائق".

ويضيف المجاهد آيت أحمد أنه اقترح بنفسه استعمال طائرة ثانية للسفر على متنها مع بقية القادة الجزائريين.

ويبرز آيت أحمد كيف أن الملابسات، التي أحاطت بتحويل اتجاه الطائرة، التي كانت وضعت رهن إشارة القادة المجاهدين من جبهة التحرير، حجم الاتهامات المجانية لشخص ولي العهد بضلوعه في استدراجهم إلى الرباط، ليسهل اختطافهم، مؤكدا أن هذه الاتهامات ليست سوى ادعاءات باطلة، ولا ترتكز على أسس ثابتة، وأن الخاص والعام يعلم أن الاستخبارات الفرنسية المدنية والعسكرية، كانت ما تزال قابعة فوق التراب الوطني لكل من المغرب وتونس والجزائر، وأن تطبيق معاهدة 2 مارس 1956 ما تزال فتية، وبنودها بدأت فقط تتحسس مسارها، ويبرز نورها تدريجيا، فتوظيفات الباطل، وترويج أكاذيب سخيفة وغريبة ليس سوى تزييف للحقيقة وللتاريخ.

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ويعزز المجاهد الالحسين آيت أحمد كلامه حول هذا التزييف والكذب بشهادة كان قدمها قبل سنوات "ماكس لوجون"، كاتب الدولة الفرنسية في القوات المسلحة الفرنسية، حول قرصنة 22 أكتوبر 1956، خلال برنامج "ملفات الشاشة" سنة 1982، التي بثته القناة الثانية الفرنسية، وشارك فيه آيت أحمد شخصيا كأحد المخطوفين، إلى جانب الوزير لوجون كأحد الأمرين بقرصنة العصر، إذ يقول الوزير الفرنسي "كان الأمر يتعلق باعتراض سبيل طائرة عادية يشك في حمولتها، طلب اعتراضها الجنرال القائد العام بالجزائر، والجنرال قائد المنطقة الجوية بشمال إفريقيا".

ويوضح لوجون، في شهادته، أنه لم يكن بإمكانه أن يترك الطائرة تمر أمامهم في الوقت الذي كان العسكريون يطالبون باعتراضها، ثم يبرر "لم يكن بوسعي ولا بوسع أي وزير في مكاني أن يصدر أمرا غير ذلك الذي أصدرته، والأمر هنا يتعلق بحرب في منطقة من التراب الفرنسي، وليس بعملية حفظ النظام".

لكن الشيء الذي لم يقله الوزير، هو أن القرصنة نفذت خارج الفضاء الجوي الإقليمي الجزائري، وأن ربان الطائرة، رغم أنه فرنسي الجنسية، هدد بإسقاط طائرته، لما امتنع، في أول الأمر، عن تنفيذ تعليمات سلاح الجو الفرنسي، معللا قراره بأن طائرته توجد في ممر جوي خاص برحلتها من الرباط إلى تونس، وليس من حقه تغيير هذا الممر، إلا بموافقة هيئة المراقبة المدنية الجوية. لكنه أمام تهديدات متكررة للطائرات الحربية، واقتراب الخطر بسبب اعتراض مسارها، وبعدما تيقن من نواياها العدوانية، اضطر للانصياع مرغما، ونزل، تحت التهديد الإجرامي، بمطار الجزائر العاصمة.
ويفيد الحسين آيت أحمد أن هذه الشهادة، في حد ذاتها، تفند كل اتهام للمغرب ولمسؤوليه في هذه الغطرسة الاستعمارية، وتنزع كل مصداقية عن الذين يتفنون في تلفيق التهم المجانية، لأن المسؤولين الفرنسيين، كانوا يعتبرون أنفسهم منخرطين في حرب شاملة بشمال إفريقيا، وليس أمامهم سوى الهروب إلى الأمام، واستغلال كل الظروف المتاحة، بما فيها تلك التي ظهرت بوادرها قبل وأثناء مؤتمر واد الصمام يوم 20 غشت 1956، الذي أرخ لبداية مرحلة الصراع على السلطة في حرب التحرير بين قادة الداخل والخارج، حاولت من خلاله عدة جهات استغلالية إثارة النعرة الجهوية والقبلية، لإجهاض الثورة الشعبية الجزائرية، فضلا عن تعنت العسكريين الاستعماريين المتطرفين، والمعمرين الفرنسيين، الذين تعززت صفوفهم، وتقوت شوكتهم، لما تزعمهم اليساري جاك سوستيل، الذي أسندت له مسؤولية الحاكم العام للمقاطعة الفرنسية بشمال إفريقيا.

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كيف، إذن، يمكن أن تفسروا دلالات هذه العملية الاستعمارية ضد قادة الثورة الجزائرية؟

- إن قرصنة الطائرة لم تكن معزولة عما سبقها، إذ تندرج، في إطار عقلية استعمارية كانت سائدة في أوساط قادة الجيش الفرنسي، وتصرفات الإدارة العامة الفرنسية، وهي تذكرنا، نحن المغاربة، بجريمة 20 غشت 1953، باختطاف محمد الخامس من قصره بالرباط، ونفيه وعائلته إلى أقصى الجنوب الإفريقي، بواسطة متطرفي جيش الاحتلال نفسه، الذي أعاد الكرة في الأجواء الدولية، بالعقلية الاستعمارية نفسها، بخطف واعتقال القادة الجزائريين، وهم ضيوف الملك المغربي المجاهد نفسه، محاولين تلغيم المؤتمر المغاربي المقرر انعقاده بتونس يومي 23 و24 أكتوبر 1956، وهم متلبسون بجريمتهم النكراء، التي كانت تعكس حالة يأس، إثر هزيمة "ديان بيان فو". لقد كانوا يستهدفون تغيير المعادلة السياسية، وإجهاض المخططات التحريرية بالشمال الإفريقي، التي أصبح تمركزها وتطورها يفرض نفسه، يوما بعد يوم، وتعاكس وجودهم ومقاصدهم ونشاطهم الاستغلالي المقيت، ويناهض تصرفهم الاستعماري العتيق.

فعمليات القرصنة والنصب والخداع والتآمر باتت، آنذاك، عملة رائجة في معجم جيش الاحتلال، وفي عقليات السياسيين الاستعماريين، وكانت تتغذى أكثر كلما تعرض وجودهم لهزات تمس حقيقتهم، وتفضح ممارساتهم الاستغلالية، غير عابئين بمصالح شعوب تواقة إلى الحرية والانعتاق.

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وفضلا عما تقدم، هناك شهادة أخرى قوية صدرت عن وزير خارجية فرنسا، خلال فترة القرصنة واختطاف ركاب الطائرة الجزائريين، يقول فيها إن "ملك المغرب لم يغفر لنا أبدا هذا التصرف، وبالتالي، فإننا خسرنا من هذا الجانب بعض الآمال، وتسببنا في تذمر الرأي العام الدولي في حقنا". وهذا النوع من شهادات المسؤولين الفرنسيين أنفسهم يدحض كل أنواع الاتهامات، ويبين أن قادة الجيش الفرنسي لم يكونوا في حاجة إلى متعاونين لتنفيذ قرصنتهم، أولا لأن قادة جبهة التحرير الجزائرية لم تكن تنقلاتهم تحاط بسرية مطلقة، كما لم تكن مشاركتهم في مؤتمر تونس سرية، أو فرضت عليهم، هذا مع العلم أن قادة جيش الاحتلال كانوا يعتبرون أنفسهم في حرب مفتوحة مع جبهة التحرير الجزائرية، ثانيا يجب ألا ننسى أجواء تلك المرحلة الدولية، ووضعية الحالة العامة بالمغرب وتونس، بعد اعتراف فرنسا بالواقع، والتسليم بحقهما في الحرية والاستقلال، وبداية تصفية نظام عهد الحجر والحماية، الذي عانت منه تونس أكثر من سبعة عقود، والمغرب أكثر من أربعة، إذ كان البلدان آنذاك لا يزالان في حاجة إلى الكثير من العمل لتدقيق وتحصين الوضعية الأمنية، التي كانت مطبوعة باستمرار بقايا الوجود الأجنبي، والتي جرت في سياقها قرصنة طائرة الزعماء الجزائريين، ثالثا، مجيء حكومة غي مونيه، التي شكلت فرصة أمام إدغار فور، للقيام بزيارته العاجلة إلى العاصمة الجزائرية، التي أراد من ورائها تدشين سياسة جديدة بالمقاطعة الفرنسية الإفريقية، صحبة الضابط المقتدر الجنرال كاترو، لتنصيبه كوزير مقيم بالجزائر، مهمته البحث عن الحل المستقبلي للمعضلة الجزائرية. ورغم كفاءة الجنرال كاترو، ومهارته التفاوضية، ورتبته العسكرية العالية، فقد استقبل، هو ورئيس الحكومة، استقبالا غير لائق، من طرف المعمرين المتطرفين، الذين اتهموهما بالخيانة، والتخلي عن فرنسا ما وراء البحار، مما جعلهما يعودان إلى العاصمة صفر اليدين، تاركين وراءهما حرب إبادة استعمارية على أشدها في حق الشعب الجزائري المكافح. هذه بعض الملابسات التي جرت في أجواء عملية القرصنة يوم 22 أكتوبر 1956، التي خططت ونفذت قبلها قرصنة أخرى أبشع، هي عملية اختطاف الملك الشرعي للمغرب من فراشه ليلة عيد الأضحى المبارك، الموافق ليوم 20 غشت 1953.

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*** كيف تفسر إذن خلفيات هيكل في إطلاق الاتهامات المزعومة؟

- أولا يجب أن نعلم أن هذه لم تكن هي المرة الأولى، التي يطبخ فيها هيكل ويروج لتهم باطلة ضد ولي العهد الأمير مولاي الحسن، وضد المملكة المغربية. فما زلنا نذكر الكثير من الاتهامات، التي كان يطلقها هنا وهناك، وأحيانا دون مناسبة، للنيل من رموز المملكة، دون أن يعرف أحد أسباب هذه العقدة المرضية، التي تدفع كاتبا صحافيا كبيرا إلى التجني على الحقيقة، وافتراء أحداث مزعومة، تحرف الحقيقة وتقلب قائع تعود إلى أكثر من نصف قرن، يجري صنعها قسرا، رغم أن عددا من الشهود عليها ما زالوا أحياء، أطال الله في أعمارهم، وتقع فبركتها عن سابق قصد وترصد، للمس بشخص الملك محمد الخامس، وبولي عهده الأمير مولاي الحسن، الذي هو مس بمشاعر شعب برمته، وبمبادئ التضامن الأخوي مع شعب شقيق، ما يعني أن هناك استهتارا وجهلا بذلك الرباط المقدس، الذي يجمع الملك محمد الخامس والعائلة الملكية بالشعب المغربي الوفي والمكافح، وبذلك الدعم المطلق، الذي كان المغرب، ملكا وشعبا، يخص به الشقيقة الجزائر.
لهذا، فإن ما كتب وقيل من بهتان حول التآمر المزعوم لا يبرره أي عقل ولا منطق حكيم، لأنه أولا وأخيرا مخالف جملة وتفصيلا للشهادات، التي أدلى بها الوزراء الفرنسيون، أو تلك التي أكدها الزعماء الجزائريون، ومنهم أول رئيس شرعي للجزائر المستقلة، المناضل أحمد بن بلة، الذي شدد على هذه الحقيقة، في جوابه على سؤال الصحافي أحمد منصور، في برنامج "شاهد على العصر"، بقناة "الجزيرة"، حول علاقته بالملكية المغربية، واتصاله بمحمد الخامس. فأعاد بن بلة التأكيد على ما سبق أن صرح به لي ولغيري في أكثر من مناسبة، إذ قال "قبل اجتماعي بمحمد الخامس، أعددت لائحة مطالب الجبهة، وكانت تحتوي على عشرين مطلبا، لقد دام الحديث بيننا طويلا، ولما غادرت قاعة الاجتماع، تبين لي أن الملك لبى كل الطلبات، وزاد في تنسيقها، حتى لا تتعرض إلى نقصان أو نسيان"، ثم أشاد بن بلة بمواقف المغرب، ومساندته للكفاح الجزائري، وتأييده المطلق في المحافل الدولية لحق الشعب الجزائري الكامل في الحرية والاستقلال
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Auteur: demha
Date: le 16 juin 2008 à 23h27

Personnellement j'ai connu deux bases algériennes au maroc : Une à Berkane (à wawalloute ) et l'autre à Zghanghan à Nador. Chaque jour, vers 15 h, je voyais des ''fida ayine '' ( combattants) partir de berkane vers ahfir pour s'infiltrer en algérie.
Boumediène avait une couverture à oujda ( aide-plâtrier) : J'en ai des photos de lui , habillé d'une combinaison de peintre et tenant des deux mains une échelle sur laquelle se trouvait un membre de ma famille en train de passer la chaux à un plafond.
Houari boumediène s'appelait en réalité '' boukharrouba ''et tous les oujdis le connaissaient par ce nom.
AZNA 1 a dit :
La revolution Algerienne a ete entreprise et gagnee dans les maquis de l'Est du pays(Aures,Djurdjura plus particulierement),bien loin des quelques bases arrieres du FLN amenagees dans la region de Oujda.

alors comment se fait-il que c'est Boumediène ( qui était pourtant dans la région d'oujda) qui a renversé benbella et pris le pouvoir en 1965 s'il n'était pas une VIP du maquis au maroc ?



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Auteur:mag3
Date: le 16 juin 2008 à 07h40

Bonjour,

C'est la nouvelle histoire que nous sommes en train de lire. Cependant, cette histoire nous l'avons vécue étant enfants. Alors peut-être ce que nous avions vécu ne fut qu'un rêve.

En ce qui concerne la révolution algérienne pour bien le préciser, elle a commencé de l'extérieur et plus exactement au Maroc.

La première cartouche en 1954 n'est partie ni de l'Aures ni d'autre part ailleurs mais bel et bien du groupuscule de Moujahiddine entraîné au Maroc orientale.

Ce Maroc oirentale qui sera l'une des plus grande base de repli, d'approvisionnement et de logistique a suffisemment donné. Et pour cause, la majorité des Algériens en exil y vivaient. Ils avaient trouvé des frères et soeurs. Ils avaeint trouvé des hommes qui les accompagnaient dans leur combat et il avaient trouvé des femmes qui offraient leur or pour soutenir les combats et donner un pied au derrière du colon, nier tout cela reviendrait à du révisionisme.

Ce que je raconte je l'ai vécu tout enfant, j'ai grandi dedans et actuellement nous ne tirons aucune fierté nous les Marocains parce que nous considérions que nos frères avaient besoin de nous. Il ne faut pas oublier que le Maroc était aussi sous le joug du colonialisme et que le roi était exilé et que le Marocain a beaucoup plus souffert dans cette histoire. La France investissait en Algérie de manière colossale ce qui poussait les habitant du rif et du Maroc oriental d'aller trimer dans les fermes de Jean-Pierre. Lorsuq'on parle d'aide il faut situer le contexte selon des condtions historiques de l'époque. ALLAH YARHAM ACHOUHADFA qui ne connaissaient pas encore le sens des frontières factices tracées par l'ennemi commun.

mag3



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Auteur:azl95
Date: le 16 juin 2008 à 23h20

Et comment peut expliquer que c'est le clan d'Oujda qui a géré le pays et qui continue de le gèrer s'il n'avait aucune crèdibilité comme tu le sous entend.

Ta dèrnière phrase laisse reveur; c'est grâce à la rèvolution Algèrien que tout le France a accordée l'indèpendance à tout le Maghreb???? Rien que ça!!!
Si la france avait tellement peur de la rèvolution Algèrienne , elle aurait commencé par accorder l'indèpendance à ce pays, non et garder le plus facile , non???
Mag3 te dit qu'il a vecu ces evenements , peux tu, dire autant où tu as lu les livres d'histoire???

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Sidhoum

Sidhoum

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les Allemands et les Français ont fait la paix des braves pour pouvoir construire la locomotive du train économique Européen qui domine aujourd’hui l’Europe TOUTE entière. Même chose pour les Japonais et Américains qui jadis utilisèrent même l’Arme nucléaire pour vaporiser l’adversaire, il y a aussi l’exemple de la coopération du Vietnam et du Cambodge avec les USA et la France, du Japon avec la Chine (après toutes les atrocités du Japon sur la Chine), etc… Des grands conflits ont ainsi éclaté dans le monde et se sont vite terminés, partout, sauf chez nous parce que nous sommes des paquets de nerfs rachitiques sadomasochistes experts qu’a commencer des conflits et nous ne savons pas comment les terminer.

Ce qui me met les nerfs en boule, c’est que comparé à ces grandes guerres que j’ai cité plus haut, et l’occupation, l’occupation ya rab el karim (de la France par l’Allemagne!), nos escarmouches de fanfarons rachitiques ne sont rien, absolument rien, ah mais nous adorons « tchî t’rappelles quand le sultan djî Maroc a trahis l’émir Abd El Kader et lui a volé sa jument en pleine nuit ? hein ? tchî t’rappelles ? i pouï tchî t’rappelles, durant la guerre de libération, quand le sergent moustachu des FAR volait les munitions + les kalash et les boites de thon a Nador et nous envoyait au lieu de ça, des pommes de terre et des pois chiches ? hein ? moi je ne l’oublierai jamais ! ».

Et ça ya mes frères, ça vient de la bouche des dirigeants khorotos qui sont sensé bien élever leur peuple. C’est ÇA le drame Tiers-mondiste !!!…. A ouili, a ouili, naaari, nari ââl les khorotos de l’Afrique indépendante!…laissez-moi seul maintenant parce je veux "n’t'souicidi"…

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Entretien
ENTRETIEN AVEC LE COLONEL ALI HAMLAT, ALIAS EL HADI, ALIAS YAHIA
Voilà comment sont nés les services secrets algériens…

1re partie


De manière paradoxale, la publication de ce témoignage doit beaucoup à un universitaire algérien qui, dans les idées qu’il développe, ne fait pas secret de son hostilité à l’institution militaire et aux services de renseignements en Algérie. Il lui est parfaitement loisible de professer de telles idées, ce n’est pas cet aspect des choses que je lui reprocherais. Dans l’examen de questions aussi sensibles, je l’aurais, volontiers, invité à plus de discernement grâce à une rigueur méthodologique plus éprouvée. En tous les cas, c’est bien par le biais de la lecture critique de l’entretien accordé par Addi Lahouari, durant l’hiver 1999, à l’organe disparu du FFS Libre Algérie, que j’en suis arrivé à rédiger ce témoignage.

Examinant les rapports entre le président de la République Abdelaziz Bouteflika et l’Armée Nationale Populaire, l’auteur s’était livré, dans cet entretien, à des raccourcis excessifs qui ne reposaient ni sur une argumentation sérieuse ni sur des preuves probantes. Ainsi, notre auteur pour étayer, faussement, un présupposé (M. Abdelaziz Bouteflika fait partie du Malg, les services de renseignements durant la guerre de libération nationale) cultive-t-il l’amalgame entre les structures militaires de la Wilaya V et le Malg, proprement dit.Cela constitue, déjà, une contre-vérité historique. De manière plus contestable, cependant, c’est l’aspect moral des propos développés par notre auteur qui a le plus retenu mon attention. Addi Lahouari qui, sans les appuyer de preuves irréfutables, s’était livré à des jugements de valeur intempestifs sur les cadres de ce fameux Malg énonçait, avec force assurance, que «ces fameux enfants de Boussouf («les Boussouf’s boys») voyaient des traîtres partout et nourrissaient une haine pour les élites civiles». A la lecture de cette sentence, c’est l’image du Commandant Ahmed Zerhouni (Ferhat), depuis disparu, qui s’était imposée à mon esprit. Pour ne pas avoir toujours adhéré aux points de vue de cet ainé, je ne saurais lui dénier, cependant, ses qualités d’intelligence, de disponibilité aux activités de l’esprit ni occulter les relations d’harmonie qu’il entretenait avec une partie importante de l’élite intellectuelle du pays. Convaincu que la sentence prononcée énoncée par Addi Lahouari ne correspondait pas, au moins, au cas de l’officier que je viens d’évoquer, je fus amené à m’intéresser, globalement, à l’encadrement des services de renseignements algériens en tentant de recueillir des informations sur l’origine sociale de ceux qui en ont été l’ossature, sur leur cheminement intellectuel et leur itinéraire intellectuel. Les recherches effectuées ont permis de recueillir des données pertinentes sur le caractère éminemment intellectuel de la démarche qui, dès le départ, avait inspiré les fondateurs des services de renseignement algériens. Il s’agissait de regrouper dans un cadre organisé l’élite du pays, de lui faire subir une formation politique et militaire appropriée pour consolider en elle le sentiment patriotique et encourager les facultés d’analyse, puis de lui confier les tâches complexes qu’il fallait assumer dans le cadre de la confrontation ouverte avec la puissance coloniale. Des premiers pas du processus, c'est-à-dire depuis la mise en place des structures de la Wilaya V jusqu’à l’achèvement, en apothéose, de la mission confiée au Malg, la dimension intellectuelle n’a jamais été absente dans les activités de renseignements en Algérie. Ce témoignage vise, précisément, à corriger une injustice largement cultivée à l’encontre de ces «soldats de l’ombre» en levant le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l’ossature du Malg. Sur l’origine des stagiaires de cette promotion, le degré de leur engagement, la qualité de l’enseignement dispensé et le mode d’organisation des cours théoriques ainsi que la nature de la préparation militaire subie, ce sont les membres de la promotion eux-mêmes qui, légitimement, témoignent. Le Colonel El Hadi n’est, en réalité que le porte-parole de tous ses compagnons dont le témoignage, chaque fois que possible, a été recueilli. Il s’agit bien d’un témoignage collectif même s’il s’exprime par la bouche d’un témoin particulier. Il est souhaitable que ce premier essai soit suivi par d’autres tentatives destinées à reconstituer le fond commun de l’histoire nationale, y compris ses aspects liés aux activités de renseignements. C’est à ce prix que l’Algérie pourra réconcilier sa jeunesse et la convaincre de s’inspirer avec fierté du combat de ses ainés. A Belaïd Abdesslam qui était en charge de l’enseignement relatif à l’histoire du mouvement national algérien, Abdelhafidh Boussouf avait notifié cette brève consigne : «Ces jeunes combattants doivent comprendre que le Premier Novembre n’est pas tombé du ciel». Que nos jeunes comprennent que rien ne leur aurait été acquis sans le sacrifice de leurs aînés. C’est ainsi que se perpétue l’esprit de défense qui fonde les grandes nations.
Entretien réalisé par Mohamed Chafik Mesbah
Mohamed Chafik Mesbah : Je vous salue amicalement, Colonel Hamlat, vous qui êtes plus connu sous le pseudonyme de Si Yahia. Je vous remercie d’avoir accepté d’accomplir ce devoir de mémoire qui doit, notamment, nous éclairer sur l’apport de l’élite intellectuelle du pays à la guerre de Libération nationale. C’est bien de cela qu’il s’agit puisque notre entretien porte sur l’histoire de la première promotion des cadres de la Wilaya V, composée d’étudiants et de lycéens et organisée par le défunt Colonel Abdelhafidh Boussouf, durant les premières années de la guerre de libération nationale…
Ali Hamlat :
Oui, c’est une promotion particulièrement intéressante dont l’histoire gagne à être portée à la connaissance des Algériens. Notez, cependant, que je me soumets à l’exercice avec la condition expresse que les informations dont je fais état au cours de cet entretien soient validées par d’autres compagnons qui doivent conserver d’autres souvenirs des choses à propos des conditions de déroulement de cette promotion .Cette promotion est intéressante en ce qu’elle illustre, notamment, l’aboutissement d’une démarche intellectuelle laborieuse. Une démarche initiée par le défunt Si Abdelhafidh Boussouf (Si Mabrouk) lequel, tout homme de pouvoir qu’il n’était pas, était très pragmatique. Nationaliste et militant déterminé de la cause nationale, Abdelhafidh Boussouf avait décidé, donc, de créer, en Wilaya V, une école destinée à pourvoir l’ALN en cadres de qualité, intellectuellement outillés et militairement formés. Cette décision est le résultat d’un examen attentif de l’évolution de la lutte révolutionnaire, tout particulièrement, du système de guerre qui, de manière empirique, se mettait, progressivement, en place. La démarche ne sortait pas des laboratoires d’une école savante de type académique. C’est à l’épreuve du terrain, suffisamment tôt toutefois, que Abdelhafidh Boussouf s’était rendu compte qu’il fallait anticiper sur les évènements, qu’ils fussent d’ordre politique ou militaire. Sur le plan militaire, tout d’abord, Abdelhafidh Boussouf s’était rendu compte qu’il ne suffisait pas d’avoir un fusil et d’être armé de sentiments patriotiques pour gagner une guerre d’indépendance. Abdelhafidh Boussouf s’était rendu compte que le fusil ne pouvait pas, à lui seul, ramener la victoire. La victoire exigeait l’apport des étudiants et des intellectuels, c’est-àdire de la sève intellectuelle. Je veux dire qu’Abdelhafidh Boussouf avait très vite compris que si la guerre révolutionnaire devait s’appuyer sur la masse, la victoire était subordonnée à l’implication de l’élite. Sur le plan militaire, justement, Abdelhafidh Boussouf avait pris acte que le moudjahed avait certes rapporté un certain nombre de résultats mais qu’ils étaient restés, hélas, inexploités. La raison ? L’absence de cette sève intellectuelle qui donne de la valeur ajoutée au résultat brut.
Et sur le plan politique

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Je n’en ai pas terminé avec l’aspect militaire. Abdelhafidh Boussouf avait, en fait, compris que, dans la conduite d’une guerre révolutionnaire, la victoire militaire tenait, principalement, à la disponibilité d’une base arrière. Une base d’appui pour, à la fois, organiser le soutien logistique aux opérations militaires menées à l’intérieur et assurer la formation des cadres nécessaires au combat. Le commandement de la Wilaya V, la wilaya la plus étendue du territoire national, a disposé, en effet, rapidement de possibilités inattendues pour le développement de l’action révolutionnaire, sans pouvoir en tirer profit sur-le-champ. Pour preuve, les réseaux de transmission de l’armée française étaient très développés, avec donc des possibilités importantes d’intrusion de la part de l’ALN mais celle-ci était démunie de moyens techniques et de cadres rompus à l’utilisation des équipements, le recueil de l’information et, surtout, son exploitation. Au fur et à mesure du déroulement de la guerre de libération, il apparaissait combien le développement du réseau militaire français de transmissions offrait de possibilités. Il fallait, donc, dans un premier temps, organiser les réseaux d’écoute radio, c’était capital. C’est le commandant Omar Tellidji, originaire de Laghouat, qui a joué dans ce domaine, un rôle important parallèlement au développement des réseaux de liaisons générales. C’était un déserteur des rangs de l’armée française, officier des transmissions au sein d’une unité militaire stationnée au Maroc. Approché par Si Abdelhafidh Boussouf, il avait accepté d’accomplir son devoir national en rejoignant les rangs de l’ALN. Avec l’aide de certains intellectuels algériens originaires d’Oujda dans un premier temps et, dans un deuxième temps, avec d’autres Algériens qui résidaient au Maroc, il a réussi à former une série de promotions de techniciens et d’opérateurs des transmissions. Les Français se trouvèrent alors rapidement, face à des unités militaires de l’ALN parfaitement équipées en moyens de transmissions. Ceci n’est pas une digression inutile puisque la formation des cadres de la promotion Larbi Ben M’hidi était, notamment, destinée à former des cadres capables d’exploiter la masse d’informations recueillies par l’écoute échangées entre unités de l’armée et entités de l’administration françaises. Pour recadrer, cependant, le sujet par rapport à la promotion Larbi Ben M’hidi, il faut mettre en évidence deux autres contraintes militaires apparues au niveau de la Wilaya V et liées au développement de la guerre de Libération nationale. La première concernait la mission de contrôle au sein des unités de l’ALN. Ce contrôle était indispensable pour maîtriser l’évolution de la lutte armée et répondre aux exigences du combat et du commandement. D’autant que la qualité de l’encadrement militaire des unités était à parfaire au regard des faibles qualifications des moudjahidine de la première heure. La seconde se rapportait à la nécessité d’exploiter utilement la masse d’informations recueillies. En résumé, la première promotion des cadres de la Wilaya V avait pour but de former des officiers capables, d’une part , d’assurer le contrôle interne des unités de la Wilaya V et, d’autre part, d’exploiter, rationnellement et efficacement, les informations recueillies par tout moyen disponible. En rapport avec les transmissions, mais aussi des informations recueillies auprès de prisonniers et toute autre source susceptible d’améliorer notre capital documentaire.
Cette promotion ne visait pas des objectifs politiques ?
Il ne faut pas déformer la réalité. Les impératifs opérationnels étaient prédominants dans la formation qui nous avait été dispensée. Nous avions vocation à devenir des officiers de renseignements en charge du soutien opérationnel et de l’inspection des unités de l’ALN dans la Wilaya, Abdelhafidh Boussouf tenait, cependant, à ce que les cadres de la Révolution soient bien formés politiquement aussi, afin de pouvoir comprendre les enjeux de la lutte qui était engagée. Avait-il un autre objectif qu’il n’avouait pas ? Abdelhafidh Boussouf songeait, probablement, à faire des cadres de cette promotion un des noyaux de l’encadrement politico-administratif de la future Algérie indépendante. Non point dans le but d’accaparer le pouvoir mais, plus prosaïquement, dans le but de fournir à l’Algérie indépendante des cadres de qualité, capables de faire face aux défis que poserait son développement. Laroussi Khelifa, le directeur de stage, nous répétait volontiers avec une manière particulière de prononcer le t : «Vous êtes les futurs ministres de l’Algérie indépendante !»
Vous avez parlé de techniciens de transmissions formés à l’initiative du commandant Omar Tellidji. Il semblerait que la promotion Larbi Ben M’hidi n’ait pas été la première promotion de cadres formés en la Wilaya V ?
Oui, vous songez, probablement, à ce qui fut appelé la Commission de contrôle et d’information, une promotion de contrôleurs formée durant l’été 1956 et dont les membres eurent à exercer des fonctions de commissaires politiques. Le directeur de stage était si Abdelhafidh Boussouf luimême. La promotion, de composition mixte, comportait, selon les informations dont je dispose, dix-neuf membres dont huit jeunes filles. Ne vous méprenez pas sur cette mixité. Rien d’extraordinaire, la Wilaya V a compté bien des héroïnes comme Saliha Ould Kablia, tombée au champ d’honneur les armes à la main dans la région de Mascara en 1956. Notez, plutôt, sens politique évident, que les moudjahidate de cette promotion avaient pour mission de s’enquérir de l’état d’esprit de la femme rurale face aux contraintes de la lutte armée. C’était un travail d’auscultation politique et psychologique des entrailles de la population. Les membres de cette promotion étaient tous d’un niveau de formation secondaire. Seize d’entre eux ont été dépêchés sur le territoire de la Wilaya V pour le contrôle des zones, une inspection multiforme comme je l’évoquais. Parmi les membres de cette promotion, citons, notamment, les noms de Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache et Kerzabi Smail. La durée de cette formation, faut-il le souligner, a été d’un mois, plus courte, comme vous le voyez, que pour la promotion Larbi Ben M’hidi. Pour cette promotion de 1956 que vous évoquez, il serait intéressant, sans doute, de reconstituer son programme de formation et de recueillir le témoignage de ses membres. Elle participe, probablement, de cette démarche éclairée d’Abdelhafidh Boussouf en direction des jeunes intellectuels du pays.
(A suivre)

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Revenons à la promotion Larbi Ben M’hidi proprement dite. Comment s’est effectué le choix de ses membres et quel a été le mode de leur regroupement?
Un appel à la mobilisation des étudiants avait été lancé par le commandement général de la Wilaya V après la grève de l’Ugema. Si les étudiants de cette promotion provenaient de familles d’Algériens installées au Maroc, la composition était, cependant, assez diversifiée. Certains stagiaires venaient d’Alger ou de France. Nous comptions parmi nous Ouali Boumaza (Tayeb), un jeune lycéen d’Alger qui fera trembler l’Etat français, lorsque, grâce au réseau de renseignement qu’il avait tissé à Paris, il put accéder, lors des négociations pétrolières menées avec la France, aux documents classifiés du Quai d’Orsay. La caractéristique générale pour ces membres de la promotion Larbi Ben M’hidi résidait dans leur niveau intellectuel. Ils étaient tous lycéens et, pour certains, bacheliers. Autrement, il fallait, simplement, être un Algérien animé de sentiments patriotiques pour faire partie de notre promotion. A cette époque, ce n’était pas ce qui manquait dans un mouvement parfaitement organisé à l’intérieur des villes marocaines dans le cadre de l’Ugema, elle-même contrôlée par l’organisation FLN du Maroc.
Dans quel état d’esprit ces étudiants et ces lycéens ont rejoint leur lieu de mobilisation ?
Certes, ces lycéens et étudiants vivaient, au Maroc, dans des conditions de vie parfaitement pacifiques et heureuses. Des conditions qui étaient tout à fait déséquilibrées, cependant, par rapport à celles de leur peuple et de leurs frères étudiants qui mourraient en Algérie. Répondre à l’appel de l’ALN c’était pour eux la possibilité de rétablir cet équilibre perdu. Aucun d’entre nous ne s’est trouvé dans l’obligation de rejoindre, par la contrainte, les rangs de la Wilaya V. C’était une adhésion, totalement, volontaire. D’ailleurs, il faut souligner que les lycéens et étudiants mobilisés au titre de la promotion Larbi Ben M’hidi militaient déjà, malgré leur jeune âge, dans les structures de l’Ugema et du FLN. Cherif Belkacem, plus connu sous le nom de Si Djamel qui a appartenu à la promotion, était un responsable de l’Ugema au niveau du Maroc et il avait déjà rejoint le FLN. Notre responsable au sein de l’Ugema, dans la ville de Meknès ou je résidais, était Mahfoud Hadjadj et il relevait, déjà, de l’Organisation du FLN. En réalité, il faut remonter plus loin dans l’histoire pour comprendre notre adhésion au combat révolutionnaire. Nous étions tous des scouts et les Scouts Musulmans Algériens étaient une véritable école et une pépinière de cadres révolutionnaires. Nous apprenions les chansons patriotiques dès l’âge de 10 ans, nous apprenions à vivre en pleine campagne, sans secours. Les SMA étaient pour nous une première école patriotique avant même l’école des cadres. Tout ce contexte historique a contribué à former la conscience collective de la jeunesse algérienne.
Justement, essayons, à travers votre parcours personnel, d’illustrer l’itinéraire des membres de cette promotion. Comment avez-vous rejoint, pour votre part, le lieu de mobilisation ?
Me trouvant en déplacement à Tanger, j’avais constaté, sitôt rentré à Meknès où je résidais, que l’ensemble des éléments de la section Ugema avaient disparu. Je m’étais rendu, alors, dans un lieu où nous avions l’habitude de nous retrouver après une réunion de section de l’Ugema ou pour rassembler l’argent issu de la vente du journal El Moudjahid. Arrivé sur les lieux, j’avais eu à constater la présence, à l’abandon, des bicyclettes appartenant à mes compagnons et même le scooter qui appartenait à Ali Tounsi. J’avais compris que quelque chose d’insolite s’était produit. Je me suis renseigné auprès des familles des compagnons qui se posaient, elles aussi, des questions après la disparition de leurs enfants. Je pressentais que quelque chose se tramait. Nous savions bien qu’il était question de rejoindre le maquis mais sans autre précision. Avec l’un de mes amis Djaballah, je me souviens que nous nous sommes rendus avec mon scooter de Meknès à Rabat, au siège du FLN régional au Maroc. J’avais vu, alors, un certain Chaouch auprès duquel nous protestâmes violemment que certains d’entre nous pouvaient être favorisés par rapport à d’autres pour rejoindre les rangs de l’ALN. Nous fûmes rassurés par la promesse qu’un deuxième groupe de jeunes allait rejoindre le premier dans un délai de quinze jours. Une nuit, un bus effectua, en effet, le ramassage collectif, dans le plus grand secret, nous permettant de rejoindre nos camarades dans la maison des Benyekhlef à Oujda. Tout de suite nous étions dans le bain. Je me souviens, pour ma part, que j’avais sur moi un pistolet «récupéré» dans l’armoire d’un maître d’internat de l’extrême droite dans le lycée où moi-même j’étais, maître d’internat ou selon la formule consacrée, «pion». En fait, j’étais en classe de terminale et je préparais le baccalauréat moderne et technique.
Comment s’est déroulé votre accueil au centre de formation ?
La formation a débuté au début du mois de juillet 1957. A mon arrivée au centre, j’ai remis mon pistolet au premier responsable qui se manifesta. Je ne me souviens pas s’il s’agissait de Laroussi Khelifa. Il a fallu, ensuite, se débarrasser de ses habits civils, de ses papiers et même… de son propre nom. C’était comme si on ne s’appartenait plus. C’était quelque chose qui nous avait profondément impressionnés. Nous n’étions plus nous-mêmes. Nous étions de jeunes cadres de l’Armée de libération nationale. Le choix de pseudonymes était le corollaire de ce dépouillement de personnalité. C’était un acte symbolique mais aussi une mesure de sécurité préventive. Il ne fallait surtout pas que les autorités coloniales, civiles et militaires particulièrement présentes à Oujda, puissent avoir vent de notre présence. Connaître nos noms pouvait leur permettre de renforcer leur action sur l’ALN et de retrouver la trace de nos familles au Maroc. Et même, dans mon cas, en Algérie. Bref, le défunt Abdallah Arbaoui, l’officier de sécurité du centre, distribua de manière aléatoire les pseudonymes. J’héritais, pour ma part, du pseudonyme d’El Hadi, mais ma vie sera marquée par une longue histoire tumultueuse avec la série de pseudonymes dont je fus affublé. Nous avions été, aussitôt après, dotés d’une tenue de combat uniforme et confrontés, dès la première nuit, à l’abondance de poux.

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