le 18 décembre 1975

Deja au debut du conflit du Sahara l’Algerie avait scelle son implication dans le conflit du Sahara par une action moins honnorable. Quelques semaines seulement apres la Marche Verte, le 18 décembre 1975 et en coincidence avec l’Aid Elkebir, une des fetes religieuses majeures, le president Boumedienne decide d’exproprier et d’expluser vers le Maroc quelques 360 mille citoyens ( !) pour la simple raison qu’ils detenaient des passports marocains. Ce drame reste inconnu de la communaute internationale

#1
desert_rose
FA. insider


Date d'inscription: mai 2008
Messages: 761

Je suis tout à fait d'accord avec toi desert_rose sur le fait que les expulsés étaient des marocains.
Mais je ne partage pas ton point de vue : je cite" pour la simple raison qu’ils detenaient des passports marocains."
Sache mon ami que les marocains ont été expulsés d'Algérie non pas parce qu'ils étaient des marocains. Mais ils ont été délogés à cause de leur fidélité à la monarchie.
Ils avaient une allegeance supra nationale.
Ils se sont accrochés à leur marocanité dans un pays où le regime politique est jacobin et centraliste.
Ils sont nombreux ces expulsés marocains au sein de l'ADMEA qui ne cessent de crier à qui veut les entendre. Qu'ils ont été deplacés au Maroc parce qu'ils ne voulaient pas devenir algériens.
Je cite l'exemple ci-dessous qui confirme notre hypothése. Il s'agit dans cette déclaration en arabe de notre ami Norredine Daoudi qui est un membre fondateur de l'ADMEA.

وتدخل نور الدين الداودي وهو أحد ضحايا الترحيل التعسفي ونائب رئيس الجمعية، ليؤكد أن طرد 45 ألف عائلة مغربية من الجزائر كان بسبب الصحراء، وقال بصوت جهوري، نعم لقد طردنا من أجل الوطن، طردنا لأننا رفضنا أن نكون غير مغاربة. وطالب نور الدين الداودي من السلطات المغربية أن تسمح للجمعية بالاطلاع على أرشيف ولاية وجدة من أجل توثيق المأساة، كما شدد على ضرورة توثيق الذاكرة وجعلها ذاكرة حية.
J'ai observé derniérement que beaucoups d'intervenants marocains se sont appropriés notre drame pour contrer leurs homologues algériens sur le net.

Ils étaient où ces marocains en 1975. Quand notre cause a été passée sous silence pendant 30 ans. On refuse que notre souffrance soit instrumentaliser dans des luttes politiques.