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Camps du sud : Les internés n’ont pas oublié

5 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin




Camps du sud : Les internés n’ont pas oublié




Torturés, privés de leurs enfants que certains n’ont pas vu naître, malades des retombées des essais nucléaires français, les internés des camps du Sud portent encore les stigmates de leur détention. Afin de réclamer leurs droits, ils viennent de se constituer en comité de défense. Pour El Watan Week-end, ils rouvrent un dossier sensible des années 1990.


 
« Les premiers mois de ma libération, inconsciemment, je me levais la nuit et essayais de me jeter par la fenêtre ou sortir par la porte. Cela effrayait mes enfants. Ma famille était obligée de tout verrouiller chaque soir. » Mokhtar Karakache, 68 ans, est libre depuis quatorze ans. Mais les souvenirs de l’enfer dans les camps de sûreté du sud du pays sont toujours vivaces. Avec des centaines d’autres ex-internés, ils se sont regroupés pour créer le Comité de défense des internés des camps de sûreté (CDICS). Ce dernier veut défendre leurs droits pour la réparation des préjudices moraux et physiques causés par leur détention dans ces camps de concentration. De février 1992 à novembre 1995, In M’guel, Reggane, Oued Namous, In Salah, El Menéa, Bordj Omar Idris, Tsabit, Tiberghamine, Bordj El Homr et Ouargla ont été témoins d’un drame dont les ex-internés portent encore les séquelles. Soupçonnés d’appartenance à l’ex-FIS (Front islamique du salut) et arrêtés entre 1992 et 1995 sans mandat d’arrêt, ils furent remis en liberté sans notification de délit.
Cet épisode de l’histoire algérienne ignoré ou camouflé, les 18 000 (1) à 20 000 (2) internés, eux, ne sont pas près de l’oublier. Abdelkader Ferdjallah, 51 ans, a vécu le même traumatisme. « Jusqu’à aujourd’hui, je fais des cauchemars. Le plus dur, je l’ai vécu les premier mois de ma libération, confie-t-il. Je dormais habillé, en chaussures, prêt à m’enfuir, car je redoutais qu’on vienne me chercher encore une fois même si j’avais la conscience tranquille. Après ce que j’ai enduré, je n’écartais pas la possibilité de payer pour un crime que je n’ai pas commis. » Le point commun de ces détenus ? Avoir payé pour l’affolement du pouvoir qui voyait, dans les années 1990, des terroristes ou des futurs terroristes dans tous les membres du FIS. Aujourd’hui, Loucif Belkahla, 47 ans, a repris son travail dans son ancienne société : « Si j’étais vraiment un terroriste, une société étatique ne m’aurait pas fait confiance et réintégré après ma traversée du désert », s’insurge-t-il.
« Sans aucune convocation, des policiers se sont présentés chez moi à Bouderbala, dans la wilaya de Bouira, raconte Mokhtar, habillé d’un kamis et d’un “trente trois tours” jaune, toujours prêt à raconter une blague comme pour échapper aux larmes qui menacent dès l’évocation de ces années. Il se souvient en détail de sa mésaventure, ce jour d’avril 1992. Ils m’ont ordonné de les suivre au commissariat de Kadiria. Je n’ai pas douté une seconde que ce serait la dernière fois que je verrais mes deux épouses et mes enfants avant vingt-deux mois… » Ce vieux fellah, soupçonné d’appartenir à un groupe terroriste, a vécu le même scénario que celui de milliers d’internés. « J’ai été gardé au commissariat où j’ai passé dix-huit jours dans une cellule avec des dizaines d’hommes. Ils m’ont fait subir des interrogatoires musclés, durant des heures, accompagnés de coups et de tortures que je croyais propres aux colons. » Mokhtar s’arrête. Soupire pour évacuer un lourd secret dont il parle rarement. « Illettré, je ne comprenais pas ce qui se disait autour de moi.
Les gendarmes m’accusaient d’être “rais ousra” (chef de famille) – appellation attribuée aux chefs de groupes terroristes – et je ne pouvais répondre à leurs questions. J’ignorais totalement les noms d’armes et les endroits de concentration de terroristes que mes interrogateurs évoquaient inlassablement. Cela m’a coûté très cher. Un officier de la gendarmerie m’a asséné un coup de poing qui m’a fait éclater un nerf au niveau de l’œil gauche. Depuis cet oeil ne sert plus à rien… » Aujourd’hui, dans un état de santé déplorable, en plus d’un œil en moins, Kerkache ne peut pas s’exposer au soleil, qui lui provoque des démangeaisons insupportables. A quoi sont-elles dues ? Peut-être aux retombées des essais nucléaires effectués par la France en 1960 et 1966 dans ce que les détenus appellent « le triangle de la mort » (In M’guel, Reggane et Oued Namous). Des stigmates impossibles à déterminer. « De nombreux internés sont décédés des suites de cancers de poumons et de colon, dont bien sûr l’origine n’a pas été déterminée », explique Norredine Belmouhoub, le porte-parole du CDICS. Loucif Belkahla en a lourd sur le coeur.
Nerveux comme il est, il joue avec les mains, se lève et se rassoit, attend avec impatience de dégager le poids qu’il porte depuis tant d’années. Le regard droit, sûr de lui, il laisse libre cours à son désespoir : « Je ne pardonnerai jamais à ceux qui m’ont fait perdre quatre mois et cinq jours de ma vie. Je ne mérite pas un tel sort, encore moins les séquelles de mon internement. » A 30 ans, Loucif était technicien dans une société publique, Sonacom. Ce jour de mars 1992, il quitte son bureau à Rouiba pour rentrer chez lui. Arrivé à la Glacière (Bachdjerrah), il assiste à un ratissage. Un barrage militaire l’arrête. En un laps de temps très court, il se retrouve à la caserne d’El Harrach. « Nous étions 400 à 500 hommes à avoir été pris du domicile ou dans la rue, pour être conduits à la caserne d’El Harrach. » Avant d’ajouter : « Vers 2h du matin, on nous a emmenés, à plat ventre, dans des camions. J’ai subi un interrogatoire musclé aux questions relatives au HCE (Haut-Comité d’Etat), et mes interrogateurs ont insisté sur la question si je faisais partie du FIS. Un vendredi matin, vers 10h, nous avons été conduits, menottés dans des camions, vers Boufarik.
A bord d’un avion militaire, menottés deux par deux, nous nous sommes retrouvés, le temps du vol, au camps de Reggane. » Car tous ont suivi le même trajet, par avion militaire, via la base de Boufarik avant de rejoindre les camps du Sud. Ce dont se souviendra toujours Loucif, c’est la couleur des sables du Sud, beige comme sa tenue de « méhariste ». Boualam Baghdadi, artisan libéral, interné à l’âge de 27 ans, pour une période de 45 mois, n’a pas compris non plus ce qui lui arrivait. « Six mois après mon mariage, j’ai reçu une convocation, le jeudi 20 février 1992 à Boudouaou. Je me suis présenté au commissariat le jour même. Garde à vue, caserne militaire de Blida, base militaire de Boufarik, Ouargla : tel a été le périple que j’ai parcouru, menotté comme un criminel pour... » Il marque un temps avant de reprendre : « A vrai dire, je ne sais toujours pas pourquoi j’ai vécu ce malheur. Cela fait partie de mon destin… »Un destin qui ne leur a rien épargné. Pour évoquer leurs conditions de détention, Mokhtar, l’ancien fellah, reprend avec difficulté : « Nous étions pas moins de 2800 personnes rassemblées par tente. Nous dormions sur des lits usés et nous mangions des plats qui ont intoxiqué plus d’un détenu ! L’eau était servie au compte-gouttes. »
50°C à l’ombre le jour et -4°C la nuit : l’écart de températures était pénible, surtout la nuit, quand la solitude leur minait le moral. « Dans la nuit, quand le silence s’installait, les images de mes enfants défilaient l’une après l’autre dans ma tête. Je n’avais aucune idée de ce qu’on nous réservait. Cela me tuait à petit feu… » La nuit était aussi synonyme de torture. A chaque fois que les hordes de terroristes perpétraient un massacre, loin de ces camps, les internés en faisaient les frais. « En janvier 1993, des gendarmes ont été égorgés à Laghouat, relate Boualam Baghdadi. Leurs camarades qui étaient dans les camps les ont impitoyablement vengés. On a été torturé avec des barres de plomb, avant d’être entassés à 43 dans une petite chambre, du 18 février au 13 mars », se souvient-il avec précision. Dix-sept ans plus tard, la même image hante Loucif Belkahla. Celle d’un interné de 70 ans, abattu sous ses yeux. « Il participait à une marche pacifique au sein du camp », raconte-t-il. Touché par une balle de sommation, il fut tué sur le coup. L’arrivée du Comité international de la Croix-Rouge dans les camps fut un des rares moments où les détenus retrouvaient espoir.
« Les membres du CICR étaient étonnés de rencontrer parmi nous des hommes instruits, intellectuels, qui parlaient plusieurs langues ! Ils étaient convaincus, de par ce que l’on leur avait raconté, que nous étions des ignorants qui voulaient à tout prix nuire au pays » », raconte l’architecte Ferdjallah. La résistance morale, les détenus la doivent en grande partie à leurs proches, comme en témoigne Abdelkader. A 51 ans, ce père de famille, malgré son allure robuste et son regard serein, ne peut s’empêcher de verser quelques larmes en évoquant ses enfants. « Quand l’un des détenus recevait des photos de ses enfants, nous les regardions tous ensemble et nous pleurions. On souffrait affreusement de ne pas pouvoir leur épargner ce malheur. Au fond de nous, on craignait qu’ils nous en veulent et qu’ils nous fassent porter le poids de cette absence involontaire. Au fond de moi, j’appréhendais mes retrouvailles avec mes bambins, même si je n’étais pas sûr de les revoir une autre fois. » Les familles, dont la plupart dépendaient du père ou du frère internés, ont aussi vécu l’horreur.
Souffrant de conditions de vie précaires, sans revenu ni aide sociale, ces familles ont connu le besoin et, pour certaines d’entre elles, l’aumône. Certains de leurs enfants ont même dû quitter l’école pour travailler ou mendier. Mais l’angoisse de la perte de l’être cher, sans que le regard des autres ne leur épargne humiliation, reproches et rumeurs, était le plus lourd à supporter. « Mes deux femmes et mes enfants, qui ne travaillaient pas, étaient à la charge des membres de ma famille et des voisins. Comble de la malédiction, j’ai trouvé un crédit de 60 000 DA à rembourser, alors que j’avais perdu ma terre et tout mon argent », ironise Mokhtar Karakache. Aujourd’hui, le fellah est sans emploi, car « harcelé par les services de sécurité pour quitter la région », il a dû partir de Bouira pour Khemis Khechna. « Ma femme était abattue moralement, elle ne savait pas comment se comporter durant mon absence. Elle ne partait même plus chez le médecin, car à l’époque, dans ma région, les langues jasaient sur les femmes mariées qui sortaient toutes seules, raconte Ferdjallah, désolé. Elle devait subvenir aux besoins de nos enfants, être à la merci de sa famille sans savoir pourquoi son mari a disparu. Même si elle a eu, par la suite, des échos sur mon internement mais après avoir fait face à maintes reprises à des rumeurs sur ma mort, et cela l’a “achevée”. Elle m’a raconté qu’elle était hantée par mon avenir et celui de nos enfants. »
Leur retour à la vraie vie, d’ailleurs, ne fut pas si facile. Le retour de Mokhtar fut même plus cruel que son internement. Le regard fuyant, le sourire aux lèvres, il se remémore ses retrouvailles avec sa famille. « Le 24 janvier 1994, j’ai regagné ma demeure où j’avais laissé deux épouses et dix enfants. Le plus jeune, Nabil, avait 3 mois quand je fus arraché aux miens. A mon retour, mon fils me fuyait, car il n’arrivait pas à me reconnaître. Une douleur supplémentaire que j’ai du supporter des mois durant. » Même après leur mise en liberté, les ex-internés du Sud ont dû subir des contraintes qui pesaient lourd sur leur nouvelle vie. Ils étaient, par exemple, assignés à résidence surveillée et pour certains à l’interdiction de sortie du territoire national à l’exemple de Ferdjallah. Lui qui a passé 25 mois d’internement à Ouargla garde un souvenir émouvant de ses retrouvailles avec les siens : « Je suis rentré chez moi le soir, personne ne s’y attendait. J’ai préféré me cacher, par crainte de choquer mes enfants qui n’étaient pas habitués à la présence d’un homme sous leur toit. Mon épouse et moi avions décidé d’attendre le lendemain matin. C’était un moment délicat, plein d’émotion et de douleur à la fois, car les plus jeunes ne m’ont pas reconnu et ont même refusé que je les prenne dans mes bras », témoigne-t-il en larmes.
Boualem partage la même douleur de père. Après des mois d’attente et de rêve de liberté, il fut enfin relâché et à son retour, les drames se sont enchaînés. « Une semaine après ma libération, j’ai appris que j’étais condamné à mort par le tribunal spécial de Tizi Ouzou, accusé de créer un groupe islamiste armé. » Baghdadi fut finalement innocenté le 16 mars de la même année. Mais après avoir passé six mois de prison entre El Harrach et Tizi Ouzou. « Ces épreuves interminables m’ont privé de la naissance de mes deux premiers enfants. Quand le premier est né, j’étais dans les camps du Sud. Pour ma fille, j’ai appris sa naissance en prison », regrette-t-il. Boualem souffre toujours de cette déchirure familiale, qui le hante jour après jour. « Je n’arrive toujours pas à avoir des rapports de paternité avec mes deux premiers enfants, avoue-t-il. Je sais que c’est irrécupérable… »
 (1) Selon les chiffres de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’homme.
 (2) Selon la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme.



 
Par LamiaTagzout
 
El Watan
 “Nous laissons l'Etat évaluer la souffrance des ex-internés”

Nourredine Belmouhoub. Ex-interné et porte-parole du Comité de défense des internés des camps de sûreté


“Nous laissons l’Etat évaluer la souffrance des ex-internés”





-  Comment avez-vous vécu votre internement dans les camps du Sud ?


J’ai été interné à In M’guel, à l’âge de 45 ans, pendant quatre mois et douze jours. J’habitais, à l’époque, à Hammam Guergour (Sétif). Je n’ai jamais adhéré à un parti politique ni à un syndicat, ce qui me pousse à me demander depuis dix-sept ans pourquoi j’ai été interné. Le préjudice moral que j’ai subi est encore plus pénible que la torture et les formes d’intimidation dont j’ai fait l’objet. A mon retour, j’ai été un peu isolé par mon entourage proche, j’ai vécu un grand isolement après des mois d’internement. Assigné à résidence surveillée pendant deux années, j’ai perdu beaucoup de temps et d’argent pour le transport et surtout supporter le regard des autres, même si je n’avais rien à me reprocher.


-  En qualité de porte-parole du CDICS, que diriez-vous au sujet des internements de février 1992 ?


L’ambiguïté persiste autour de la création des camps de concentration, puisque l’illégalité de l’arrestation constitue une atteinte grave à la liberté des citoyens. Dans le décret exécutif N°92-75 du 20 février 1992, fixant les conditions d’application de certaines dispositions du décret présidentiel portant Etat d’urgence, le placement dans un centre de sûreté figure comme une mesure à caractère préventif. Il consiste à priver toute personne majeure dont le comportement était « présumé » susceptible de compromettre dangereusement l’ordre et la sécurité publique, de sa liberté d’aller et de venir en la plaçant dans un des centres créés sur commande par arrêté du ministre de l’Intérieur. Le décret est toujours en vigueur.


-  Quelles sont les revendications du CDICS ?


Nous avons créé le Comité de défense des internés des camps de sûreté à l’initiative de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) de Hocine Zehouane, afin de collecter les dossiers des ex-internés et de les orienter dans leurs démarches. Aujourd’hui, le comité dénombre 600 dossiers. Nous aspirons à réclamer les droits moraux et physiques des ex-internés par voie légale. Nous demandons à ce que les ex-internés du Sud soient inclus dans les textes de la charte dite pour la paix et la réconciliation nationale, l’ouverture des registres détenus par les 48 wilayas et la délivrance aux ex-internés d’une attestation de présence dans l’un des camps pour éviter toute intrusion. Nous demandons également l’indemnisation des veuves et des orphelins des ex-internés, de ceux qui y ont survécu et l’assurance d’une couverture médicale à tous les ex-internés portant des stigmates dus à leur internement, en particulier ceux de In M’guel, Reggane et Oued Namous. Nul n’ignore que des essais nucléaires ont eu lieu dans ce site, et que les radiations nucléaires ne s’effacent pas du jour au lendemain. Je tiens à dénoncer toute tentative d’instrumentaliser ou d’exploiter l’affaire des internés du Sud à des fins commerciales ou politiques.


-  Pourquoi avoir attendu quinze ans pour vous manifester ?


A l’époque, ce n’était pas possible de parler. Aujourd’hui, je suis convaincu que c’est le bon moment de faire valoir nos droits, car ce qui nous est arrivé, ce n’est pas la honte de ceux qui nous gouvernent aujourd’hui. Ils n’ont pas à rougir de l’affaire des internés, au contraire, ils peuvent en sortir grandis, et tout l’honneur reviendra à celui ou celle qui réglera ce problème et qui rendra la confiance à ceux qui étaient dans les « camps du Sud » et qui considèrent que leurs droits ont été « spoliés ». Je voudrai juste qu’on me donne la réponse à la question que me posent mes enfants depuis 1992, pourquoi avons-nous été internés dans les camps du Sud ?


-  Quelles sont les démarches que vous allez entreprendre ?


En 2001, j’ai saisi la justice, en déposant une plainte contre le général Khaled Nezzar, ministre de la Défense nationale au moment de l’internement. Ma plainte n’a jamais abouti jusqu’à ce jour. Nous avons également adressé une lettre à la présidence de la République algérienne, la même lettre avec la plateforme aux députés des différents partis politiques. Nous n’avons pas eu de réponse alors que les accusés de réception nous ont été retournés sans celui de la présidence. Nous continuerons notre combat jusqu’à ce que justice nous soit rendue.




Par LamiaTagzout







Dernière édition par admin le Sam 3 Oct - 23:49, édité 2 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

yaz



.Feu Boudiaf (paix à son âme) , il c'est vrai , il avait emprisonné beaucoup de DZ et sans aucunes raisons apparentes..

admin"SNP1975"

admin
Admin

Mon cher Yaz

Je te mets au courant que j'étais un témoin de cette période. J'ai vu mes propres amis universitaires victimes de ces rafles un certain vendredi du 9 fervriér 1992.

Ils ont été traumatisé à vie à cause de cette injustice.

http://www.marocainsdalgerie.net

MJB



admin a écrit:Mon cher Yaz

Je te mets au courant que j'étais un témoin de cette période. J'ai vu mes propres amis universitaires victimes de ces rafles un certain vendredi du 9 fervriér 1992.

Ils ont été traumatisé à vie à cause de cette injustice.
Et oui, le MAKHZEN n'existe pas uniquement au maroc; mais partout dans le monde meme en algerie sous le patronage des gouvernants de la grande et fameuse "republique socialiste democratique et populaire" et d'autres choses.

admin"SNP1975"

admin
Admin

Je te rejoins Mjb . Le makhzen est partout . Sauf que les algériens ,je parle de la presse a le courage de denoncer le drame des internés du FIS. Par contre au Maroc on attend toujours un homme comme toi ( responsable regional et national) de transmettre au makhzen nos doléances de victime de l'époque de feu Hassan II.

http://www.marocainsdalgerie.net

MJB



admin a écrit:Je te rejoins Mjb . Le makhzen est partout . Sauf que les algériens ,je parle de la presse a le courage de denoncer le drame des internés du FIS. Par contre au Maroc on attend toujours un homme comme toi ( responsable regional et national) de transmettre au makhzen nos doléances de victime de l'époque de feu Hassan II.
.
Moi, je ne suis pas un intermediaire en general et du makhzen en particulier parceque j'ai bien payé ma part pour les autres un moment donné lorsque la politique dans les pays arabes etait un grand delit.
Pour la liberté de la presse en algerie, adresses toi à benchicou, à merzouki et aux autres mais pas à moi.
Tu sais tres bien que ma famille a largement contribué pour liberer le peuple frere algerien du joug du colonialisme et comment tu veux que je ne le fasse pas pour mon pays le maroc concernant l'instautration de la liberté, de la democratie et surtout lorsqu'il s'agit de l'integrité territoriale de mon pays.
NB: etre responsable regional et national ou ne pas l'etre A SI ABDEL JALIL, n'as rien avoir avec notre discussion et tu n'aurai pas du ou me reprocher ça parceque j'ai divorcé avec la politique.
ET MERCI DE M'AVOIR LIBERE POUR TE QUITTER ET JE CROIS UNE FOIS POUR TOUTES POUR NE PAS TE BRUSQUER, COMME CA TU SERAS TRANQUILLE ET ENCORE UN DE MOINS TE FERA PLAISIR.
AU REVOIR ET BONNE NUIT A TOI ET A TOUS MES FRERES ET EN PARTICULIER M. SLIM A QUI JE LUI DEMANDE MES EXCUSES S'IL CROIT QUE J'ETAIS DE MAUVAISE "FOIE"

admin"SNP1975"

admin
Admin

Exact

Tu seras le dernier des marocains à quitter cette zaouia

Mjb a dit:

Tu sais tres bien que ma famille a largement contribué pour liberer le peuple frere algerien du joug du colonialisme .

Tu n'es pas le seul a avoir ce prévilege. Sache qu'ils sont 6000 marocains d'Algérie qui ont participé à cette guerre comme tous les algériens.
Arrête de dire que ta famille a été pour la libération de l'Algérie.
En plus c'est frustrant de te voir parler tout le temps de viande . On dirait que tu es un BOUCHER ( guezzar) et non un respnsable.

Merci frére



Dernière édition par admin le Dim 4 Oct - 13:31, édité 1 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

MJB



admin a écrit:Exact

Tu seras le dernier des marocains à quitter cette zaouia

Mjb a dit:

Tu sais tres bien que ma famille a largement contribué pour liberer le peuple frere algerien du joug du colonialisme .

Tu n'es pas le seul a avoir ce prévilege. Sache qu'ils sont 6000 marocains d'Algérie qui ont participé à cette guerre comme tous les algériens.
Arrête de dire que ta famille a été pour la libération de l'Algérie.
En plus c'est frustrant de te voir parler tout le temps de viande . On dirait que tu es un BOUCHER ( guezzar) et non un respnsable.
Merci frére
.
Merci bien de tes compliments et de ta gentillesse qui m'ont beaucoup marqués à Monsieur L'ADMINISTRATEUR.
A ta place, je garderai mes bonnes relations avec mes amis et c'est bien dommage et malheureux si on ne sait pas les faire pour les garder.

Atavisme

Atavisme

MJB a écrit:
admin a écrit:Mon cher Yaz

Je te mets au courant que j'étais un témoin de cette période. J'ai vu mes propres amis universitaires victimes de ces rafles un certain vendredi du 9 fervriér 1992.

Ils ont été traumatisé à vie à cause de cette injustice.

Et oui, le MAKHZEN n'existe pas uniquement au maroc; mais partout dans le monde meme en algerie sous le patronage des gouvernants de la grande et fameuse "republique socialiste democratique et populaire" et d'autres choses.

 
C'etait le debut de la guerre civile, au Maroc il n'y a pas de guerre civile et pourtant le makhzen fait regner la peur et la terreur. qu'est ce que ça sera le jour où vous connaîtrez la rebellion et à la contestation générale.
 
vu comment se comporte votre regime, son inhumanité plus sa soumission au sionisme comme on l'a encore vu cette semaine, tôt ou tard le Maroc s'embrasera, ce n'est qu'une question de temps, et on verra comment le regime sanguinaire du makhzen va reagir.

Egomis

Egomis
Admin

Wallahi j'ai honte pour mon pays pour cette période sombre de l'Algérie où ses bourreaux de l'intérieur lui ont fait mal, trés, trés mal... et le pire , il faut le dire, en cette période de terreur sans nom, nombre de personnes qui ont été libérées des camps de concentrations du sud ont été reprises pour être liquidées et jetées dans les décharges publiques ou dans les rues. La terreur organisée était à son comble... personne à part leurs familles directes ne pouvait toucher à ces ASSASSINES pour les évacuer ni même les couvrir comme le veut la décence universelle.

Les criminels auteurs de ces atrocités doivent d'une manière ou d'une autre payer pour leurs crimes... on ne défend pas son pays par le crime, la torture et la terreur de ses concitoyens, même les nazi n'ont jamais osé ce qu'ont perpétré " nos défenseurs" sur leurs compatriotes...

Maudits soient-ils, ainsi que que ceux qui les ont protégé et ceux qui les protègent encore...

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