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On a oublié l’agriculture

3 participants

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1On a oublié l’agriculture Empty On a oublié l’agriculture Mar 17 Juin - 15:32

admin"SNP1975"

admin
Admin

AVEU FRACASSANT DE TEMMAR SUR LES INSUFFISANCES DE LA STRATÉGIE INDUSTRIELLE
«On a oublié l’agriculture»
17 Juin 2008 - Page : 3
Lu 1103 fois

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Ainsi donc, au moment où le danger de la famine frappe aux portes du monde, un membre du gouvernement révèle sans sourciller, que l’Algérie a oublié de penser à son agriculture.

Encore un autre aveu d’échec du gouvernement. Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, vient de reconnaître, à voix haute, que le gouvernement n’a pas pensé à mettre en place une politique de mise à niveau de l’agriculture dans sa stratégie industrielle.
«...J’avoue en toute humilité que nous n’avons pas pensé à la mise à niveau de l’agriculture», reconnaît M.Temmar, hier, à l’hôtel El Aurassi, lors de son intervention à l’occasion de la rencontre des opérateurs des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, organisée par le Forum des chefs d’entreprise (FCE).
Et d’étaler encore les quatre vérités: «On a beaucoup pensé à l’industrie. Beaucoup aux services. Mais, l’agriculture, ou la production agricole destinée à l’industrie, là je pense qu’il faut y réfléchir.» M.Temmar invite son collègue Saïd Barkat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, «à réfléchir sur quelle politique» de mise à niveau à mettre en place.
«Le ministre de l’Agriculture doit nous définir quel type de mise à niveau qu’il faut pour cela et pour quelle production. Il faut être très spécifique. Car il est facile de mettre à niveau une entreprise industrielle. Les normes sont connues. C’est standard. Mais pour l’agriculture c’est une tout autre chose.»
Ainsi donc, au moment où le danger de la famine frappe à la porte des Etats, on nous apprend que l’Algérie n’a pas pensé à son agriculture. Ces «révélations» interviennent au moment où le monde entier retient son souffle à cause de la menace d’une crise alimentaire. Le secrétaire général de l’ONU a déclaré, il y a quelque temps à partir de Rome, que «le monde ne peut pas échouer face à la crise alimentaire mondiale». Près d’un milliard d’êtres humains à travers la planète sont menacés de famine.
L’Algérie n’est pas à l’abri. La sécurité alimentaire en Algérie est plus que jamais menacée. La sonnette d’alarme est d’ores et déjà tirée. Les experts en la matière avertissent: «Il est temps que l’Algérie prenne ses dispositions pour éviter la chute.» Lors du Sommet organisé, début juin à Rome, par la FAO, Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, le président de la République Abdelaziz Bouteflika a évoqué de façon détaillée cette question.
Dans un message lu par Saïd Barkat, lui-même, le chef de l’Etat a réitéré le fait que «la crise actuelle a révélé et mis en exergue les limites opératoires du concept de sécurité alimentaire, du moins tel qu’il a été appréhendé et défini lors du Sommet mondial de l’alimentation de 1996».
M.Bouteflika a, par ailleurs, estimé que «ce concept (de sécurité alimentaire) doit être réapprécié, de manière consensuelle, à la lumière des bouleversements qui semblent se dessiner et, éventuellement, à l’occasion d’un prochain Sommet mondial de l’alimentation». Enfonçant encore son collègue M.Barkat, Abdelhamid Temmar estime que la production agricole est faible. «Je crois qu’il est clair que nous avons un très grand problème de productivité par rapport à nos voisins marocain et tunisien. Il y a un manque de recherche et de développement dans le domaine de la production agricole.» Il enchaîne: «La recherche et le développement dans le domaine de la production agricole se sont faites d’une manière spectaculaire. Lorsque on constate la production de notre pays en matière agricole, nous n’avons pas l’impression que cette recherche trouve une application systématique» chez nous, a-t-il précisé.
M.Temmar continue à dévoiler les revers du gouvernement: «La stratégie économique de la nation est basée sur la nécessité de relancer la production agricole. C’est là où se pose l’immense problème de l’Etat. J’avoue que l’Etat était peu invoqué», a-t-il souligné. A la lumière de ces «révélations», une série de questionnements s’impose. A qui la faute, d’abord pour commencer? Qui
a élaboré la stratégie industrielle? Y a-t-il eu concertation entre les deux ministres? Saïd Barkat est-il «absent» pendant que M.Temmar pense sa stratégie industrielle? Les questions restent posées. Il n’y a que ces deux responsables qui puissent répondre à ces interrogations. Intervenant, en outre, à la suite des recommandations des ateliers constitués lors de cette rencontre par les participants, M.Temmar est revenu sur la question de la régulation. En effet, le ministre estime que la régulation du marché doit émaner des associations interprofessionnelles.
«Dans la plupart des pays agroalimentaires et industriels, la régulation reste un problème des professionnels.» A noter que les participants à ce Forum ont établi des recommandations à partir des différents ateliers tels ceux sur le lait, la viande, la tomate, les céréales, la pomme de terre, etc.

Tahar FATTANI



Dernière édition par Admin le Mar 17 Juin - 15:35, édité 1 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

2On a oublié l’agriculture Empty Re: On a oublié l’agriculture Mar 17 Juin - 15:34

admin"SNP1975"

admin
Admin

Beaucoup de parties, en Algérie, s’alarment de la crise alimentaire qui menace le pays. Les agriculteurs veulent plus de crédits, les industriels plus de protectionnisme et les boulangers voudraient payer l’électricité moins cher pour nous éviter la pénurie de pain.
On redécouvre ainsi, chaque année, le déficit présent et à venir des capacités de production et de transformation agricoles. Pourtant, nul ne se rappelle un temps béni d’indépendance alimentaire. Les souvenirs nous renvoient plutôt aux images de boules de fromage rouge, aux cartons de bananes vertes et aux bidons de cinq litres d’huile, à une époque où l'insouciant consommateur socialiste avait oublié que les aliments pouvaient se découper en tranches, s'embouteiller par litre et se peser par kilogramme. C’était l’ère du Souk El-Fellah, le mal nommé, puisque c’était le supermarché des fonctionnaires, des employés d’une industrie d'État déficitaire, mais distributrice de bénéfices, et des commerçants. C’était l’ère des Galeries algériennes qui étalaient, au dernier souffle de la rente généralisée, les produits du programme anti-pénurie, ultime tournée générale du régime finissant du consumérisme populiste.
Dans l’Algérie profonde, alors abandonnée à une ruralité prémoderne, subsistait encore la rationalité épicière à l’intention des paysans qui n’ont pas pu se faire une place à la kasma ou n’avaient pas le piston pour décrocher une place de planton dans l’administration ou de chauffeur dans la société nationale du coin. On y avait conservé “le quart” d'huile ; on y trouvait du pétrole pour lampes ; on pouvait y acheter pour vingt centimes de poivre noir et des portions de fromage à l’unité.
À cette sous-société pré-monétarisée, l’épicerie et le marché hebdomadaire dictaient les exigences de son régime ; en ville et alentour, on s’empiffrait de viande congelée, et de notre part du poisson pêché par l’entreprise algéro-mauritanienne de Nouadhibou.
Mais la partie de la société éclaboussée par la rente n'était pas indépendante pour sa nourriture ; la partie misérable, maintenue loin du “développement”, était indépendante par sa frugalité.
Aujourd’hui, la jonction est peut-être faite en matière de besoins alimentaires. Mais l’agriculture est restée ce qu’elle a toujours été : structurellement inapte à nourrir la population algérienne.
Les “industries industrialisantes”, qui ont justifié le mépris du développement rural et le gâchis foncier, sont en fin de vie, démontrant les limites théoriques et pratiques de notre modèle. L'industrie agroalimentaire, née de la faillite de la politique économique, s'inquiète aujourd'hui de la sécurité alimentaire, alors qu'il en a été toujours ainsi. Qu'y avait-il d'algérien dans un yaourt ou une limonade à part l'ouvrier et le consommateur ?
Dans un monde mondialisé, la sécurité alimentaire n'est pas dans l'impératif d'une autosuffisance, au demeurant illusoire, elle est dans la construction d'une économie capable de s'intégrer, avec succès, dans l'économie mondiale. Mais en ces temps de coûteux et stériles “programmes de soutien”, la culture de la dilapidation rentière préfère les slogans populistes, protectionnistes et budgétivores aux vrais défis qui demandent plus d'imagination et surtout plus... d'ouverture.

http://www.marocainsdalgerie.net

3On a oublié l’agriculture Empty Re: On a oublié l’agriculture Mar 17 Juin - 16:26

admin"SNP1975"

admin
Admin

Pour reussir l'agriculture en Algerie , je pense qu'il faut fermer les puits de pétrole et retrousser les manches.

http://www.marocainsdalgerie.net

4On a oublié l’agriculture Empty Re: On a oublié l’agriculture Mar 17 Juin - 17:25

yacoub

yacoub

Le prophete de l' islam lui même meprisait l' agriculture.
" un soc de charrue s'il entre dans une maison amene avec lui l'avilissement" dit un hadith du célèbre gourou.:twisted:

C'est pourquoi tous les bons musulmans ne se contentent pas de mepriser les juifs, les chretiens, les non-musulmans mais aussi les paysans.

5On a oublié l’agriculture Empty Re: On a oublié l’agriculture Mar 17 Juin - 17:38

yaz



sans pour autant fermer les puits de pétrole , il suffirais au gouvernement Algerien d injecter le savoir faire de ces émigrés (saisonniers dans l agriculture et à l etranger) qui sont (300 mille déclaré) et pour celà il doit faires des contrats de retour dans leur pays et non 'definitif'...car beaucoups ce sont fait avoir dans les années 80, avec Giscard d Estain..

6On a oublié l’agriculture Empty Re: On a oublié l’agriculture Mar 17 Juin - 17:59

yaz



yacoub a écrit:Le prophete de l' islam lui même meprisait l' agriculture.
" un soc de charrue s'il entre dans une maison amene avec lui l'avilissement" dit un hadith du célèbre gourou.:twisted:

C'est pourquoi tous les bons musulmans ne se contentent pas de mepriser les juifs, les chretiens, les non-musulmans mais aussi les paysans.
tu confonds la supertision et les hadihts..tu n as plus de flèches a ton arc et maintenant vue que le ridicule ne tue pas ,tu fabulent sur et emploient ta defencive de haine contre et envers la religion de paix l ISLAM..harakiri est ton derniers espoir de mourir dans là paix de ton ame blessé par??..le diable sionniste qui tu as vendus tous tes ??..ne reflechie pas troue duc sur les points d interrogations, car tu as dejà les reponses..:?: :arrow: :bball: :affraid:

7On a oublié l’agriculture Empty Re: On a oublié l’agriculture Mar 17 Juin - 18:54

yacoub

yacoub

:twisted: Mahomet lui même etait superstitieux et a inculqué tous ses vices aux adeptes de sa secte.:twisted:

est ce que tu ne crois pas aux djinns?:twisted:

est ce que tu ne crois pas au mauvais oeil.:twisted:

le hadith est connu et celebre.

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