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Colonisation] La France et l’Algérie entre repentance, excuses et oublie !

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admin"SNP1975"

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Société - Afrique du Nord - Algérie - France

La France et l’Algérie entre repentance, excuses et oubli
Mohammed Harbi, Benjamin Stora et Pascal Bruckner en débattent

Même quand elle n’est pas au coeur de l’actualité immédiate, la page ensanglantée des relations franco-algérienne s’y taille quelque espace. Quotidiennement, on en a l’illustration à la lecture des médias. Le week-end dernier, deux historiens, Mohammed Harbi et Benjamin Stora, et un philosophe, Pascal Bruckner, se sont livrés, par colonnes interposées, à un débat croisé et utile.


Dossier : Guerre d’Algérie



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jeudi 23 novembre 2006, par notre partenaire Le Quotidien d’Oran

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Au menu de la discussion, des thèmes aussi brûlants que la repentance et l’inventaire des facettes tragiques du passé. Vif et polémique par endroits, l’échange entre trois figures très visibles dans l’espace intellectuel hexagonal, Mohammed Harbi, Benjamin Stora et Pascal Bruckner n’est pas dénué d’enseignements historiens. Il atteste, à l’évidence, que la page algérienne est appelée, jusqu’à nouvel ordre, à se conjuguer avec des lectures contrastées. Et s’inscrire dans d’éternelles remises en perspective.

Stora et Bruckner croisent le verbe

Le premier échange, au demeurant vigoureux, s’est affiché dans les colonnes du « Figaro ». Pascal Bruckner, signataire de fraîche date de « la tyrannie de la pénitence » (1), et Benjamin Stora ont croisé le verbe sur l’oubli, la mémoire et l’histoire. Trois aspects sans cesse convoqués, au gré des refoulements périodiques du passé de la France : Vichy, la période coloniale et, son corollaire le plus sanglant, la guerre d’Algérie. Présenté comme un des moments forts de la dernière rentrée éditoriale, le livre de Pascal Bruckner est venu relancer le débat qui, autour de la loi du 23 février 2005, a tenu en haleine des pans entiers de la classe politique et de la communauté historienne. Le philosophe et essayiste s’émeut que la France, en creusant constamment sa mémoire, s’adonne à un « dolorisme d’enfant gâté ». « Curieusement », s’irrite l’auteur au seuil de son essai, l’Europe en général et la France en particulier sont les théâtres d’une « situation de repentir à sens unique ». La repentance, déplore-t-il, « n’est exigée que d’un seul camp, le nôtre, et jamais des autres cultures, des autres régimes qui se drapent dans leur pureté supposée pour mieux nous accuser ». Dans les propos tenus par Bruckner au « Figaro, tout se passe comme si la France, au travers des successives lois mémorielles, « s’est faite le dépositaire de la vérité historique » et a soldé ses comptes avec le passé. D’où le plaidoyer de l’essayiste qui appelle l’Etat français à se départir du « syndrome soviétique » et cesser de regarder dans le rétroviseur du passé pour se braquer sur le présent et l’avenir.

Benjamin Stora ne partage pas du tout ce point de vue. A ses yeux, le rapport de la France officielle au passé ne se décline pas de la même manière, selon qu’il s’agit de Vichy, de l’Algérie ou du génocide arménien, dernier chapitre en date à avoir cristallisé l’intérêt du législateur hexagonal. « Je ne crois pas, réplique le biographe de Messali Hadj, que l’Etat français ait effectivement reconnu sa responsabilité sur tous les grands thèmes historiques, et notamment son rôle dans la guerre d’Algérie ». Une manière de réfuter cette idée de repentance tous azimuts développée par Bruckner. La France, soutient Stora, ne peut se détourner de cette séquence, au motif que - relève Bruckner - la « vérité d’Etat commande » toutes ces lois mémorielles. « Nous ne pouvons pas faire l’économie de comprendre ce moment », estime Stora. Cet exercice s’impose d’autant que le champ législatif français comprend « pas moins » de quatre lois d’amnistie en rapport direct avec la guerre d’Algérie. « L’oubli, organisé par l’Etat, est de plus en plus mal supporté par les jeunes générations ». Entre Bruckner, dont le livre a bénéficié d’une large exposition médiatique, et Stora, les différences de perception du passé ne s’arrêtent pas là. Ainsi en est-il de l’organisation de la mémoire collective française dans les cas précis de la collaboration « vichyste » et du fait colonial en Algérie. Pour le philosophe, il n’y a pas matière à comparaison entre ces deux séquences. « Ce sont deux cas très différents » argue-t-il.

Les Français plutôt "réticents" vis-à-vis du colonialisme ?

Empruntant, dit-il, à l’historien Charles-Robert Ageron, lui-même repris, plus tard, par Raoul Girardet, Pascal Bruckner soutient : « le colonialisme a été le fait non pas d’une majorité de la population mais d’un « parti colonial » apparu après 1870 pour laver l’affront de la défaite contre l’Allemagne et permettre à la France de tenir son rôle de grande puissance ». Et l’essayiste d’ajouter, en guise d’arguments, que les Français étaient « plutôt réticents vis-à-vis du colonialisme », une idée « plutôt de gauche que de droite ». A preuve, les accords d’Evian signés, ils « ont fait relativement vite le deuil de l’Empire ».

A s’en tenir au raisonnement de Bruckner, il est pour le moins anormal de charger la France entière du péché de la guerre coloniale quand celle-ci a été le fait du « parti colonial ». Pour l’auteur de « La tyrannie de la pénitence », la repentance ne peut prendre tout son sens que dans la séquence de Vichy. « La véritable mémoire douloureuse de la France repose sur les deux guerres mondiales. Il n’y a pas une famille française dont l’un des membres n’ait été impliqué dans ces conflits, que ce soit par le biais de la résistance, de la collaboration ou de l’occupation, redoutable corruption morale pour tout un pays dont il est très difficile de se relever ». Pour une majorité de Français, poursuit Pascal Bruckner, l’Algérie « était une terre et une préoccupation bien lointaines. C’est devenu un épisode latéral de notre histoire ».

La France doit-elle s’excuser auprès de l’Algérie ?

Il n’en fallait pas plus pour susciter une réaction pour le moins scandalisée de Stora. L’historien s’étonne que son discutant qualifie de « latérale » une page jalonnée de crises politiques, de tragédies et de souffrances humaines : exil d’un million de pieds-noirs, levée d’un million et demi de soldats, chute d’une République, drame des harkis, etc. Stora cite, lui aussi, Raoul Girardet mais pour un propos différent. « Il professait aussi que la défaite française en 1962 avait ouvert une blessure considérable dans le nationalisme français. Que le parti colonial soit minoritaire dans la société n’obère pas que le nationalisme français se soit construit sur la notion d’empire, tout comme l’armée, d’ailleurs. C’est pourquoi la perte de l’Algérie, considérée comme le joyau de l’Empire, en 1962, a laissé des traces aussi profondes (...) Avons-nous réellement réussi à surmonter cette blessure narcissique du nationalisme ? Je n’en suis pas sûr ».

La France doit-elle s’excuser auprès de l’Algérie ? « Pourquoi pas si cela permet de signer un traité d’amitié et d’enterrer les vieilles querelles. Il faut apurer les comptes une fois pour toutes », répond Bruckner. « A condition toutefois, nuance-t-il, qu’il ne s’agisse pas d’un repentir à sens unique et que le gouvernement algérien balaye ensuite devant sa porte et reconnaisse les pages noires de la lutte pour l’indépendance, la bagarre FLN / MNA par exemple, le massacre des harkis puis l’emprise de l’Etat FLN sur la nation après 1962, les émeutes de 1988 et enfin la guerre civile ».

A un jet de pierre du Figaro, Julia Ficatier, chargée du Maghreb et du monde arabe à « La Croix », soumet Mohammed Harbi à une question dans le même ton. La France doit-elle faire repentance pour l’Algérie ? Réponse d’abord d’ordre sémantique de l’historien algérien. « La repentance n’est pas dans l’ordre de mes idées et ne fait pas partie de mon vocabulaire. C’est une notion de morale religieuse qui n’a rien à voir avec l’histoire proprement dite. Bon nombre d’Algériens partagent ce point de vue ». Pour autant, l’auteur du « FLN, mirage et réalité » estime qu’il est temps que la France « reconnaisse enfin que la colonisation en Algérie était faite pour dominer et non pour civiliser ». Aux yeux du plus fécond des historiens algériens, cela suppose une démarche à deux niveaux. La première consiste à effacer, dans la société et le champ intellectuel, « les traces » de l’idée véhiculée par la loi du 23 février 2005 selon laquelle la colonisation a apporté des « bienfaits aux Algériens ». La deuxième, plus solennelle, suppose de l’Etat français qu’il reconnaisse « sa responsabilité dans les drames, les terribles humiliations, les souffrances engendrées par le système colonial ».

Distinguer la responsabilité historique et la culpabilité

Dans une claire allusion à un énoncé qui revient, souvent, dans les propos des hommes politiques français de tous bords, Mohammed Harbi se fait l’écho d’une singulière curiosité algérienne. « Les Algériens ne comprennent toujours pas que l’on mette sur le même plan leurs souffrances de colonisés et celles consécutives à l’exode des Français d’Algérie ». En homme soucieux des précautions chères à la discipline, l’historien insiste, dans ce chapitre, sur l’impératif d’un regard débarrassé d’états d’âmes.

« Ce qui est indispensable, c’est de délester le passé de sa charge affective et du ressentiment », plaide le chercheur. Qui, pour la bonne avancée du travail de vérité, émet une autre exigence. « Il faut bien distinguer la responsabilité historique et la culpabilité ». Autrement dit, explique Harbi avec son souci de la pédagogie, « on ne peut pas culpabiliser des générations entières pour ce qu’elles n’ont pas fait ». Plaidant pour l’accomplissement d’un « travail de vérité » sur cette page sanglante de l’histoire contemporaine, Mohammed Harbi déplore le « deux poids, deux mesures » qui caractérise le regard officiel français sur le passé. « Comment se fait-il, s’interroge-t-il, que le président Chirac dénonce la répression coloniale de 1947 à Madagascar, donne de la voix pour la reconnaissance du génocide arménien « et ne fasse rien pour l’Algérie ? ».

C’est cette démarche, estime l’historien, qui est « à l’origine de la crispation » des rapports bilatéraux et « non pas ce qu’on nomme, côté français, ‘’l’arrogance algérienne’’ ». Et l’ancien directeur du cabinet civil de Krim Belkacem au MAE du GPRA d’ajouter : « si Jacques Chirac, au nom de l’Etat français, s’excusait pour l’Algérie, cela permettrait la vraie réconciliation ».

S. Raouf, correspondant à Paris du Quotidien d’Oran



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Dernière édition par admin le Dim 26 Sep - 13:43, édité 1 fois

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EXCLUSIF
Bertrand Delanoë : "Oui, je suis libéral ET socialiste"
NOUVELOBS.COM | 21.05.2008 | 16:06


Extrait 8
Ce que je sais de notre passé colonial
La France doit-elle se repentir pour sa politique coloniale ?


Je ne suis pas sûr que l’expression soit la bonne. Mais si nous étions plus nets sur ces questions qui nous font mal, les relations avec le Maghreb seraient moins douloureuses. Nous pourrions assumer notre partenariat de sécurité, qui est essentiel dans la lutte contre le terrorisme, et peser en même temps en faveur du pluralisme et des droits de l’homme. Le non dit colonial ne fausserait pas en permanence le dialogue. Nicolas Sarkozy récuse l’idée de repentance... Encore une fois, je ne sais pas si le mot repentance convient. Encore que... Est-il si humiliant d’exprimer des regrets ? En tout cas, ce qui me choque dans le propos de Nicolas Sarkozy c’est que la repentance n’a été exprimée par la France qu’à propos de Vichy et par Jacques Chirac. Donc quand il dit : « Il y en a marre de la repentance », que vise-t-il ? Pour ce qui concerne la colonisation au Maghreb et notamment là où elle a été la plus douloureuse, en Algérie, il faut simplement dire la vérité. Le président a commencé, mais avec quels méandres de la pensée ! L'ambassadeur de France en Algérie nous avait pourtant mis sur la bonne voie en allant reconnaître en février 2005 les massacres de Sétif, qui ont fait tant de morts en 1945. En fait, au-delà des mots qui nous piègent – repentance, excuses, etc. –, dire la vérité suffirait. Dire la vérité, notre vérité et même notre vérité commune. Car elle est faite de domination, d'exploitation, de souffrance imposées aux colonisés en même temps que de liens culturels et affectifs que personne n'a envie de nier, pas plus les Algériens que les Français.

Il y avait donc un aspect positif dans la colonisation ? Non. Il y a eu des aventures individuelles, dont je suis un héritier, qui ont permis à des gens de se connaître, de vivre ensemble et même d'être heureux. Mais le fait colonial reste ce qu'il a été : une domination illégitime, et le plus souvent brutale, découlant d'intérêts économiques et militaires ou d'une volonté impérialiste. Cela n'empêche pas que des individus aient tissé des liens amicaux au temps de la colonisation. Regardez un Tunisien, un Algérien, un Marocain accueillant des Français nés là-bas : ce sont souvent des retrouvailles d'amitié. Enrico Macias n'est toujours pas retourné en Algérie. C'est encore difficile. Mais, enfin, les Algériens écoutent ses disques. Le lien est là. Il faut le préserver. Pour autant, le jugement de l'Histoire est sans appel : la colonisation a été négative. C'est tout.

Faut-il que le gouvernement algérien reconnaisse, symétriquement, le sort cruel réservé aux harkis qui ont été massacrés au moment de l'indépendance ou bien qu'il condamne l'usage du terrorisme, contre les civils ?

Il ne s'agit pas de troc ni de marchandage. Il s'agit de la vérité et de l'Histoire. Disons déjà toute la vérité, pour ce qui nous concerne... C'est nous qui avons colonisé l'Algérie, ce ne sont pas les Algériens qui ont colonisé la France. Alors disons-le et que chacun prenne ses responsabilités. Les choses évolueront ensuite. Les dirigeants algériens sont des personnes intelligentes.

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Initiative visant à incriminer le colonialisme: Le processus suit son cours

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La proposition de loi incriminant la colonisation française et qui a reçu l'appui de 120 députés de l'Assemblée populaire nationale est depuis plus de deux mois sur le bureau des services du Premier ministère.



Le projet de loi incriminant la colonisation française (1830-1962) et qui a reçu l’appui de 120 députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) est depuis plus de deux mois sur le bureau des services du Premier ministère.
Selon la loi organique régissant la relation entre le Parlement et le gouvernement, ce dernier devrait donner sa réponse dans un délai n’excédant pas 60 jours.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé, en mars dernier, que ses services feront connaître leur réponse avant la fin des délais accordés par la loi.
Composé de 27 articles, cette proposition de loi n’a pas encore reçu l’aval du gouvernement. «Nous persistons et maintenons cette démarche.
C’est un principe partagé par toute la société algérienne», a affirmé le porte-parole du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Mohamed Djemâ, joint hier. Pour lui, les choses sont claires : «Le gouvernement, doit s’assumer.»
Il a souligné que pour le MSP, la repentance de la France reste une exigence majeure. «La France doit reconnaître ses crimes commis contre le peuple algérien, s’excuser auprès de ce dernier et lancer une opération de réparation aussi bien morale que matérielle», a-t-il encore déclaré.
Mais en attendant, enchaîne-t-il, il faut que le gouvernement endosse d’abord ce projet de loi pour le renvoyer à l’APN qui devra en débattre. Pour le chargé de la communication du FLN, Qassa Aissi, le processus suit son cours même si les délais sont dépassés.
Selon lui, l’adoption d’une telle loi exige tout un processus (adoption au niveau du gouvernement, du Conseil des ministres et par les deux chambres du Parlement). Cela dit, M. Aissi s’est montré réservé sur la question.
Il a estimé que même si cette proposition de loi suscite encore des tergiversations, le principe de la condamnation du fait colonial interviendra d’une manière ou d’une autre. « Il y a des choses qui relèvent du passionnel, de la sphère du rationnel et d’autres d’intérêts communs», a-t-il souligné, laissant comprendre toute la complexité qui caractérise le projet de loi et le contexte dans lequel elle intervient.
Pour sa part, le porte-parole du RND, Miloud Chorfi, n’a pas voulu s’exprimer sur la question renvoyant aux déclarations d’Ahmed Ouyahia de mars dernier.


Ouest-Tribune


En mai 2009, le même Abdelaziz Ziari, envoyé à Paris pour préparer la visite (qui sera annulée) de Bouteflika, affirmait que la repentance “n’est pas à l’ordre du jour”. Il n'était alors pas question de "loi" sur la criminalisation du colonialisme, mais de faire bien recevoir Bouteflika qui se savait devenu infréquentable depuis son coup de force constitutionnel.
M. Kheireddine Boukherissa, le président de la Fondation du 8-Mai-45, avait alors réagi en solo : " M. Ziari était-il délégué par le président de la République pour tenir ce discours? Si oui, nous sommes en mesure de demander des explications au président de la République..." Mais, plus loin, ayant réfléchi : " M.Ziari persiste à dire qu’il a parlé en France au nom de l’Algérie officielle. Sur ce point, j’ai beaucoup de doutes. Je comprend bien que le président de l’APN ait reçu des orientations de la part de M.Abdelaziz Bouteflika avant son déplacement. Je ne pense pas qu’il lui ait demandé de reléguer la question de la repentance au dernier rang. Nous suivons les discours des uns et des autres. Nous ne pensons pas que le président de la République ait changé de position."
L'avantage de la mémoire courte, c'est qu'il vous assure une belle carrière politique!
Mais bien sûr, M. Boukherissa, que Abdelaziz Bouteflika a demandé à Ziaride reléguer la question de la repentance au dernier rang.
Et aujourd'hui, n'ayant pas reçu de signes de Sarkozy, Bouteflika relance le chantage autour de la "loi".
Aussi, assiste-t-on depuis quelques jours, aux tartarinades colériques et tout à fait superficielles des dirigeants algériens.
Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a ainsi affirmé, lundi 26 avril à Alger, que le dit projet de loi portant criminalisation du colonialisme « suit son cours ». « Le texte suit son cours normal avant d’être soumis à adoption », a-t-il cru utile de préciser.
Mais oui, mais oui...

Source le Matin DZ


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Le gouvernement interpellé sur la loi relative à la criminalisation du colonialisme
La Fondation du 8-Mai-45 accuse
Par : Samir LESLOUS

Le séminaire organisé hier à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, dans le cadre de la commémoration des massacres du 8 Mai 1945, a été une occasion pour les participants de condamner, une nouvelle fois, le colonialisme français et de mettre l’État algérien face à ses responsabilités en ce qui concerne “le blocage” de la loi sur la criminalisation
du colonialisme français en Algérie proposée à l’APN par les députés du FLN.
“Ceux qui bloquent l’adoption de cette loi sont des personnes soucieuses beaucoup plus de préserver leurs intérêts personnels au détriment de ceux de la nation”, a déclaré, à l’occasion, le chercheur en histoire et ex-député, Mohammed Arezki Ferrad, convaincu, a-t-il ajouté, qu’“il y a un manque de volonté chez l’État algérien à adopter la loi sur la criminalisation du colonialisme français en Algérie”. “Celui qui s’oppose à cette loi sera jugé par l’histoire”, avertit l’orateur rappelant que trois articles de lois ont été déjà proposés dans le cadre d’une réforme du code pénal algérien. Du point de vu de Souilah Boudjemâa, professeur à l’université d’Alger, “l’introduction d’un seul article de loi dans le code pénal algérien suffira pour pouvoir inculper toute personne impliquée dans les crimes contre l’humanité commis en Algérie en frôlant notre sol”. Tout au long de son intervention, le conférencier ne cessera, à chaque fois, de qualifier la présence française en Algérie de 1830 à 1962 de génocidaire et criminelle puisque, expliquera-t-il, “il n’y a rien eu de positif dans le passé de la France en Algérie comme certains le prétendent, mais il y a eu plutôt de la domination, des massacres collectifs, du pillage des richesses, de l’exploitation et des malheurs”. Un passé pour lequel la France devra se repentir, mais non pas à travers une réparation morale mais plutôt morale et politique. Abondant dans le même sens, le professeur en droit, Abdelkader Kacher, a qualifié le colonialisme français en Algérie de génocide puisque, a-t-il expliqué “tous les éléments fondant le génocide dans le droit international actuel ont existé dans ce qui s’est passé en Algérie, et si, au moment des faits, ce qualificatif n’a pas été utilisé, c’était parce que le droit international classique a été conçu par les européocentristes et les judéo-chrétiens dans les purs intérêts des pays européens”. Pour ce spécialiste en droit également, “un seul article de loi à introduire dans le code pénal suffit pour faire de la justice algérienne une justice à compétence universelle qui sera capable de juger un coupable de ces massacres s’il se rend en Algérie”. Tout en s’interrogeant s’il y a encore espoir de voir la loi en question aboutir, le président de la Fondation du 8-Mai-1945, M. Boukhrisa rappelle que le délai de réponse quant à l’éventuelle soumission de cette loi à l’adoption du Parlement est déjà dépassé mais que tant que le peuple algérien est d’accord sur la criminalisation du colonialisme et que les démarches entamées sont soutenues par au moins une dizaine d’associations nationales, il n’est pas question de baisser les bras.
liberte-algerie


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Un geste de Bouteflika en direction de Paris

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Le projet de loi qui prévoyait la criminalisation de la colonisation française est définitivement enterré. Ainsi en a décidé le président algérien qui semble prêt à tout pour se faire inviter à l'Elysée.


La proposition de loi incriminant le colonialisme français n'était donc qu'un bluff politique. Le gouvernement n'a réservé aucune réponse à ce projet, alors que le délai réglementaire (deux mois après l'envoi de la mouture finale par le bureau de l'Assemblée populaire nationale) a expiré. A l'Assemblée, on reconnaît que le pouvoir n'a jamais eu de réelle volonté politique de promulguer pareille loi. Seules les âmes candides qui continuent de prêter au président Bouteflika quelque scrupule politique en sont à croire qu'il agit par souci de défendre la mémoire. Il y a bien longtemps que la mémoire ne relève plus, pour Bouteflika, du différend historique mais du cabotinage conjugal, cette pratique un peu malsaine qui consiste à rappeler au conjoint un antécédent fâcheux chaque fois qu'on éprouve le besoin de lui extorquer une nouvelle déclaration d'amour.
La méthode est classique. Bouteflika fait provoquer, en sous-main, un début d'incendie par des pyromanes qualifiés et se donne ensuite le loisir d'intervenir en pompier, prestation qu'il monnayera alors au plus haut prix. Selon les réponses qu'il reçoit de la France, le président algérien peut ainsi passer de la plus grande "indignation" envers le préjudice colonial à la plus béate des indulgences. Pour s'en convaincre, il suffit de se rappeler qu'avant de brandir le spectre d'une "loi algérienne criminalisant la colonisation" - signée, soulignons-le, par 125 députés appartenant à la majorité présidentielle - Bouteflika avait publiquement renoncé, et deux fois plutôt qu'une, à exiger de la France repentance de ses péchés coloniaux. La plus récente fut même énoncée, comble de l'ironie ou du cynisme, de la bouche du président de l'Assemblée populaire nationale, celle-là même dont on redoute qu'elle adopte une loi criminalisant la colonisation ! C'était en mai 2009, à la veille de la visite d'Etat que devait effectuer en juin à Paris le président algérien et à laquelle ce dernier tenait beaucoup. Abdelaziz Ziari, un fidèle de Bouteflika, avait alors affirmé au cours d'un point de presse dans la capitale française, que la question de la repentance "n'était pas à l'ordre du jour" et "n'a jamais, depuis l'indépendance, constitué un obstacle aux relations algéro-françaises". Bouteflika voulait ainsi "proposer un cadeau" aux Français pour les amadouer.
Or, pour revenir à cette "loi" criminalisant le colonialisme, rien ne se serait produit s'il n'y avait eu, au printemps 2009, cette décision française que Bouteflika considère comme un camouflet : le report, voire l'annulation de cette visite d'Etat qu'il devait effectuer en juin à Paris et que l'Elysée a jugé embarrassante car trop "proche" du scrutin bokassien du 9 avril à l'issue duquel le chef de l'Etat algérien avait été réélu avec plus de 90 % des suffrages, réélection alors qualifiée en France de "pharaonique". L'Elysée (si on en croit le quotidien français Le Parisien), redoutant que cette encombrante victoire ne soit évoquée par l'opposition et par les médias, avait décidé de la repousser à la fin de l'année, ce qui a fortement froissé Bouteflika, furieux d'être assimilé à un vulgaire dictateur infréquentable. La France avait, jusque-là, soigneusement dissimulé cette image du président algérien dans les vapeurs de la connivence diplomatique et politique. Mais la politique comme la diplomatie ou les complicités ne pouvaient plus rien contre l'arithmétique : comment, en effet, continuer à protéger un président qui a triomphé à hauteur de 91% quand on a taxé à longueur d'année, Robert Mugabe d'être le parangon de la dictature africaine, lui l'élu à "seulement" 85 % ? Le Français ordinaire ne comprendrait pas... Or, c'est le Français ordinaire qui va voter en 2012 !
Toujours est-il que, depuis, les représailles algériennes se sont multipliées à l'encontre de la France : difficultés faites aux entreprises françaises exerçant en Algérie, refus de recevoir des ministres de Sarkozy et ... l'annonce de cette "loi algérienne criminalisant la colonisation". Bouteflika entendait entretenir la pression jusqu'à être reçu par l'Elysée et briser ainsi sa soudaine "infréquentabilité". A ces représailles a répondu une surenchère parisienne (débat sur l'identité nationale, liste des pays à risque, propos de Kouchner...). Bouteflika a-t-il obtenu des "concessions" de l'Elysée ? On le saura bientôt. Mais la vérité est qu'il n'a jamais vraiment voulu cette loi.

Le Courrier International


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COMMISSION D’ENQUÊTE SUR LA CORRUPTION ET CRIMINALISATION DU COLONIALISME
Abdelaziz Ziari dit «non»


26 Septembre 2010 -


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Il a révélé que la proposition de loi criminalisant le colonialisme, ne sera pas présentée au Parlement durant cette session ni la session qui suit en raison de considérations diplomatiques et juridiques.


Le Parlement refuse de se mêler des dossiers politiques qui défraient la chronique nationale. L’institution législative n’a pas d’autre vocation que celle de ligéférer. Ce constat amer a été confirmé publiquement par le patron de la chambre basse du Parlement, Abdelaziz Ziari. Interpellé, lors de son passage hier à l’émission hebdomadaire de la Chaîne III, sur la corruption et la criminalisation du colonialisme, le président de l’APN a complètement écarté un éventuel débat au sein de l’institution sur ces sujets. Sur la proposition de loi criminalisant le colonialisme, M.Ziari a tranché noir sur blanc en confirmant que le projet ne sera ni au menu de cette session, ni même de la prochaine session. Sans aller par trente-six chemins, l’intervenant affirme que son annulation répond à «des considérations diplomatiques et juridiques internationales». En termes plus clairs, M.Ziari précise qu’un texte juridique demande «beaucoup de réflexion et pose également un certain nombre de problèmes qui doivent être résolus». Se voulant plus précis, M.Ziari a tenu à rappeler que la gestion des Affaires étrangères relève des prérogatives du président de la République. Ainsi, l’invité de la Radio nationale a clos définitivement le débat concernant le sort du projet criminalisant le colonialisme qui a suscité des interrogations au sein de la société civile.




Ziari soutient l’initiative de Hattab


«Nous soutenons toute initiative de paix», a déclaré le président de l’APN, à propos de l’appel lancé par l’ex-émir national du Gspc, Hassan Hattab. Celui-ci a lancé récemment, sur la Radio nationale, un appel à la trêve aux militants d’Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi). «Toute initiative visant à renforcer la stabilité et la paix au pays est la bienvenue » a indiqué M.Ziari avant de souligner que « le paiement des rançons est une forme de financement et d’encouragement du terrorisme ».


Le dépôt de cette proposition a provoqué de vives réactions au sein de la classe politique française qui a dénoncé une telle initiative oubliant qu’elle était la première à adopter un projet glorifiant le colonialisme. Cependant, le président de l’APN a réitéré que l’Algérie reste «ferme sur sa position et exige du colonisateur français de reconnaître ses crimes commis dans ses anciennes colonies, en particulier l’Algérie». Il y a lieu de rappeler que la proposition de loi a été initiée par un député du FLN en février dernier. Sur le sujet brûlant de la corruption, le président de l’APN a dédouané son institution de toute responsabilité. «L’institution parlementaire ne peut pas mettre en place une commission parlementaire d’enquête sur la corruption, car la lutte contre ce phénomène n’est pas dans les prérogatives d’une Assemblée nationale», a-t-il précisé. Et d’ajouter: «La commission d’enquête sur la corruption, c’est quelque chose de très sérieux. Il faut qu’elle soit votée en plénière et la commission ne doit pas comprendre les personnes qui ont demandé l’enquête.» Or, la Constitution confère bien évidemment aux parlementaires le droit de mener des commissions d’enquête pour contrôler l’usage des deniers publics. Alors que la Constitution lui consacre le rôle du contrôle, le président de l’APN limite l’action de son institution à l’adoption des lois proposées par le gouvernement. Le Parlement est devenu une chambre d’enregistrement à la disposition du gouvernement. D’ailleurs, aucune loi n’a été bloquée par les députés, et ce, quelles que soient les conséquences. Preuve en est: les députés ont voté les amendements de lois qu’ils ont eux-mêmes adoptées. La loi sur les hydrocarbures est la preuve concrète quant à la défaillance du Parlement dans sa mission juridique. Pire encore, le nombre de lois adoptées s’est même rétréci ces dernières années. Pourquoi? M.Ziari refuse de parler d’un problème de productivité.
«L’assemblée légifère en fonction des besoins du gouvernement», a-t-il indiqué. Pour M.Ziari, le plus important n’est pas le nombre mais plutôt l’application des lois votées. Les justifications avancées par le président de l’APN sont loin de tenir la route. Ce dernier se dit même satisfait de l’activité parlementaire. Avec un budget estimé à plus de 5 milliards de dinars, le Parlement pèse lourd sur le Trésor de l’Etat sans pour autant être efficace. Interrogé sur la mise en application de la loi portant sur le règlement budgétaire, M.Ziari a indiqué que ce texte «sera présenté devant le Parlement au cours de cette session». «Le retard accusé est dû à un certain nombre de difficultés rencontrées par le gouvernement qui a demandé plus de temps pour des raisons strictement techniques, en particulier le rapport que doit établir la Cour des comptes», a-t-il argumenté. Au sujet de la révision constitutionnelle, M.Ziari a affirmé que la Constitution «a besoin d’une révision car elle était faite dans des conditions de difficultés énormes que le pays a connu», ajoutant que le président de la République est la seule personne habilitée à engager le processus de la révision.


Nadia BENAKLI


 


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COMMISSION D’ENQUÊTE SUR LA CORRUPTION ET CRIMINALISATION DU COLONIALISME
Abdelaziz Ziari dit «non»


26 Septembre 2010 -


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Il a révélé que la proposition de loi criminalisant le colonialisme, ne sera pas présentée au Parlement durant cette session ni la session qui suit en raison de considérations diplomatiques et juridiques.


Le Parlement refuse de se mêler des dossiers politiques qui défraient la chronique nationale. L’institution législative n’a pas d’autre vocation que celle de ligéférer. Ce constat amer a été confirmé publiquement par le patron de la chambre basse du Parlement, Abdelaziz Ziari. Interpellé, lors de son passage hier à l’émission hebdomadaire de la Chaîne III, sur la corruption et la criminalisation du colonialisme, le président de l’APN a complètement écarté un éventuel débat au sein de l’institution sur ces sujets. Sur la proposition de loi criminalisant le colonialisme, M.Ziari a tranché noir sur blanc en confirmant que le projet ne sera ni au menu de cette session, ni même de la prochaine session. Sans aller par trente-six chemins, l’intervenant affirme que son annulation répond à «des considérations diplomatiques et juridiques internationales». En termes plus clairs, M.Ziari précise qu’un texte juridique demande «beaucoup de réflexion et pose également un certain nombre de problèmes qui doivent être résolus». Se voulant plus précis, M.Ziari a tenu à rappeler que la gestion des Affaires étrangères relève des prérogatives du président de la République. Ainsi, l’invité de la Radio nationale a clos définitivement le débat concernant le sort du projet criminalisant le colonialisme qui a suscité des interrogations au sein de la société civile.




Ziari soutient l’initiative de Hattab


«Nous soutenons toute initiative de paix», a déclaré le président de l’APN, à propos de l’appel lancé par l’ex-émir national du Gspc, Hassan Hattab. Celui-ci a lancé récemment, sur la Radio nationale, un appel à la trêve aux militants d’Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi). «Toute initiative visant à renforcer la stabilité et la paix au pays est la bienvenue » a indiqué M.Ziari avant de souligner que « le paiement des rançons est une forme de financement et d’encouragement du terrorisme ».


Le dépôt de cette proposition a provoqué de vives réactions au sein de la classe politique française qui a dénoncé une telle initiative oubliant qu’elle était la première à adopter un projet glorifiant le colonialisme. Cependant, le président de l’APN a réitéré que l’Algérie reste «ferme sur sa position et exige du colonisateur français de reconnaître ses crimes commis dans ses anciennes colonies, en particulier l’Algérie». Il y a lieu de rappeler que la proposition de loi a été initiée par un député du FLN en février dernier. Sur le sujet brûlant de la corruption, le président de l’APN a dédouané son institution de toute responsabilité. «L’institution parlementaire ne peut pas mettre en place une commission parlementaire d’enquête sur la corruption, car la lutte contre ce phénomène n’est pas dans les prérogatives d’une Assemblée nationale», a-t-il précisé. Et d’ajouter: «La commission d’enquête sur la corruption, c’est quelque chose de très sérieux. Il faut qu’elle soit votée en plénière et la commission ne doit pas comprendre les personnes qui ont demandé l’enquête.» Or, la Constitution confère bien évidemment aux parlementaires le droit de mener des commissions d’enquête pour contrôler l’usage des deniers publics. Alors que la Constitution lui consacre le rôle du contrôle, le président de l’APN limite l’action de son institution à l’adoption des lois proposées par le gouvernement. Le Parlement est devenu une chambre d’enregistrement à la disposition du gouvernement. D’ailleurs, aucune loi n’a été bloquée par les députés, et ce, quelles que soient les conséquences. Preuve en est: les députés ont voté les amendements de lois qu’ils ont eux-mêmes adoptées. La loi sur les hydrocarbures est la preuve concrète quant à la défaillance du Parlement dans sa mission juridique. Pire encore, le nombre de lois adoptées s’est même rétréci ces dernières années. Pourquoi? M.Ziari refuse de parler d’un problème de productivité.
«L’assemblée légifère en fonction des besoins du gouvernement», a-t-il indiqué. Pour M.Ziari, le plus important n’est pas le nombre mais plutôt l’application des lois votées. Les justifications avancées par le président de l’APN sont loin de tenir la route. Ce dernier se dit même satisfait de l’activité parlementaire. Avec un budget estimé à plus de 5 milliards de dinars, le Parlement pèse lourd sur le Trésor de l’Etat sans pour autant être efficace. Interrogé sur la mise en application de la loi portant sur le règlement budgétaire, M.Ziari a indiqué que ce texte «sera présenté devant le Parlement au cours de cette session». «Le retard accusé est dû à un certain nombre de difficultés rencontrées par le gouvernement qui a demandé plus de temps pour des raisons strictement techniques, en particulier le rapport que doit établir la Cour des comptes», a-t-il argumenté. Au sujet de la révision constitutionnelle, M.Ziari a affirmé que la Constitution «a besoin d’une révision car elle était faite dans des conditions de difficultés énormes que le pays a connu», ajoutant que le président de la République est la seule personne habilitée à engager le processus de la révision.


Nadia BENAKLI


 


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Je ne comprends pas cette position lâche des autorités algériennes . J'aimerais bien qu'un de nos amis algérien m'explique pourquoi ce manque d'enthousiasme de la part du pouvoir pour adopter cette loi criminalisant le colonialisme et réhabiliter nos vaillant Chouhadas.

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Abdelaziz Ziari dit «non»




26 Septembre 2010 -




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Il a révélé que la proposition de loi criminalisant le colonialisme, ne sera pas présentée au Parlement durant cette session ni la session qui suit en raison de considérations diplomatiques et juridiques.




Le Parlement refuse de se mêler des dossiers politiques qui défraient la chronique nationale. L’institution législative n’a pas d’autre vocation que celle de ligéférer. Ce constat amer a été confirmé publiquement par le patron de la chambre basse du Parlement, Abdelaziz Ziari. Interpellé, lors de son passage hier à l’émission hebdomadaire de la Chaîne III, sur la corruption et la criminalisation du colonialisme, le président de l’APN a complètement écarté un éventuel débat au sein de l’institution sur ces sujets. Sur la proposition de loi criminalisant le colonialisme, M.Ziari a tranché noir sur blanc en confirmant que le projet ne sera ni au menu de cette session, ni même de la prochaine session. Sans aller par trente-six chemins, l’intervenant affirme que son annulation répond à «des considérations diplomatiques et juridiques internationales». En termes plus clairs, M.Ziari précise qu’un texte juridique demande «beaucoup de réflexion et pose également un certain nombre de problèmes qui doivent être résolus». Se voulant plus précis, M.Ziari a tenu à rappeler que la gestion des Affaires étrangères relève des prérogatives du président de la République. Ainsi, l’invité de la Radio nationale a clos définitivement le débat concernant le sort du projet criminalisant le colonialisme qui a suscité des interrogations au sein de la société civile.











Ziari soutient l’initiative de Hattab




«Nous soutenons toute initiative de paix», a déclaré le président de l’APN, à propos de l’appel lancé par l’ex-émir national du Gspc, Hassan Hattab. Celui-ci a lancé récemment, sur la Radio nationale, un appel à la trêve aux militants d’Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi). «Toute initiative visant à renforcer la stabilité et la paix au pays est la bienvenue » a indiqué M.Ziari avant de souligner que « le paiement des rançons est une forme de financement et d’encouragement du terrorisme ».


Le dépôt de cette proposition a provoqué de vives réactions au sein de la classe politique française qui a dénoncé une telle initiative oubliant qu’elle était la première à adopter un projet glorifiant le colonialisme. Cependant, le président de l’APN a réitéré que l’Algérie reste «ferme sur sa position et exige du colonisateur français de reconnaître ses crimes commis dans ses anciennes colonies, en particulier l’Algérie». Il y a lieu de rappeler que la proposition de loi a été initiée par un député du FLN en février dernier. Sur le sujet brûlant de la corruption, le président de l’APN a dédouané son institution de toute responsabilité. «L’institution parlementaire ne peut pas mettre en place une commission parlementaire d’enquête sur la corruption, car la lutte contre ce phénomène n’est pas dans les prérogatives d’une Assemblée nationale», a-t-il précisé. Et d’ajouter: «La commission d’enquête sur la corruption, c’est quelque chose de très sérieux. Il faut qu’elle soit votée en plénière et la commission ne doit pas comprendre les personnes qui ont demandé l’enquête.» Or, la Constitution confère bien évidemment aux parlementaires le droit de mener des commissions d’enquête pour contrôler l’usage des deniers publics. Alors que la Constitution lui consacre le rôle du contrôle, le président de l’APN limite l’action de son institution à l’adoption des lois proposées par le gouvernement. Le Parlement est devenu une chambre d’enregistrement à la disposition du gouvernement. D’ailleurs, aucune loi n’a été bloquée par les députés, et ce, quelles que soient les conséquences. Preuve en est: les députés ont voté les amendements de lois qu’ils ont eux-mêmes adoptées. La loi sur les hydrocarbures est la preuve concrète quant à la défaillance du Parlement dans sa mission juridique. Pire encore, le nombre de lois adoptées s’est même rétréci ces dernières années. Pourquoi? M.Ziari refuse de parler d’un problème de productivité.
«L’assemblée légifère en fonction des besoins du gouvernement», a-t-il indiqué. Pour M.Ziari, le plus important n’est pas le nombre mais plutôt l’application des lois votées. Les justifications avancées par le président de l’APN sont loin de tenir la route. Ce dernier se dit même satisfait de l’activité parlementaire. Avec un budget estimé à plus de 5 milliards de dinars, le Parlement pèse lourd sur le Trésor de l’Etat sans pour autant être efficace. Interrogé sur la mise en application de la loi portant sur le règlement budgétaire, M.Ziari a indiqué que ce texte «sera présenté devant le Parlement au cours de cette session». «Le retard accusé est dû à un certain nombre de difficultés rencontrées par le gouvernement qui a demandé plus de temps pour des raisons strictement techniques, en particulier le rapport que doit établir la Cour des comptes», a-t-il argumenté. Au sujet de la révision constitutionnelle, M.Ziari a affirmé que la Constitution «a besoin d’une révision car elle était faite dans des conditions de difficultés énormes que le pays a connu», ajoutant que le président de la République est la seule personne habilitée à engager le processus de la révision.




Nadia BENAKLI




 




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Je ne comprends pas cette position lâche des autorités algériennes . J'aimerais bien qu'un de nos amis algérien m'explique pourquoi ce manque d'enthousiasme de la part du pouvoir pour adopter cette loi criminalisant le colonialisme et réhabiliter nos vaillant Chouhadas.



Puisque personne n'avait le temps de me répondre. Alors je vous facilite la besogne en vous invitant à lire la colére et la réponse de Mr Boukhrissa.



 



Projet de loi sur la criminalisation du colonialisme

Boukhrissa fustige Ziari

 

 

Par : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]






L’Assemblée nationale doit être dissoute. C’est la conclusion et la solution de la Fondation du 8-mai-45 qui estime que son président, M. Ziari, a pris une décision irresponsable en annonçant le retrait du projet de loi sur la criminalisation de la colonisation, dans un communiqué rendu public hier.
Avec des propos très virulents, la fondation attaque l’APN qui déclare : “Ce geste irresponsable est le pire cadeau de l’aïd que l’Assemblée puisse offrir à un peuple avide de vérité…”. “Scandaleux, honteux” devraient être inscrits au fronton de l’institution qui a fait montre d’une incapacité et d’un manque de courage.  C’est un signe de décadence de l’institution dont la déclaration a choqué et déçu “par sa platitude et son indigence à chercher de faux arguments”, lit-on dans le communiqué. Et de se demander au nom de quelle raison d’état a été décidé de “sceller” le projet de loi ? La fondation du 8-mai-45 soupçonne l’existence d’un “deal” entre les deux pouvoirs, algérien et français.  En plus de la blessure de la mémoire, cela intervient à quelques jours du 5e anniversaire de la réconciliation nationale et au moment où, côté français, on célèbre “la collaboration”, les harkis et on vote des lois glorifiant la colonisation. D’ailleurs, relève à juste titre l’organisation de M. Boukhrissa, lorsque l’assemblée française a adopté la loi du 23 février, elle n’a pas demandé l’avis de l’APN et son président n’a pas cherché d’arguments.
Comparée à une sorte de concentré d’erreurs, l’APN qui “cumule à elle seule le record d’inepties et de bêtises”, devrait, selon le document être dissoute. Aussi, la fondation dénie-t-elle à Ziari le droit de prendre une telle décision d’autant qu’elle ne relève pas de ses prérogatives ni de son autorité.
Et d’énumérer enfin les décisions politiques prises par la France et qui portent
atteinte à l’Algérie. Humiliation du diplomate algérien, accusation de l’APN d’avoir exécuté les moines de Tibhirine, honneur rendu aux harkis, réhabilitation de l’OAS et réveil de la France-Afrique… “Elle consacre le retour au code de l’indigénat”, conclut le communiqué.
Ce n’est pas la première fois que la fondation fustige des responsables qui ont essayé de minimiser de l’importance de ce texte dans une tentative de le mettre dans le tiroir.


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«Nous n’avons pas besoin des excuses de la France»



Les propos de Seddik Chihab annoncent-ils une décantation politique qui s’étendra à d’autres questions encore?
Le RND veut défoncer la camisole dans laquelle sont enfermées les relations algéro-françaises. Seddik Chihab, l’un des membres les plus influents du bureau national du parti de Ahmed Ouyahia, a donné un avant-goût de ce que sera désormais le débat sur la question de la mémoire. «Nous avons chassé la puissance coloniale d’Algérie, nous sommes les vainqueurs et de ce fait, on n’a besoin ni du pardon de la France ni de sa repentance. Ce dont nous avons besoin, c’est de regarder vers l’avenir», a déclaré hier, M.Chihab sur les onde de la Radio nationale Chaîne III.
«La France nous demandera pardon et après...?», s’est interrogé Seddik Chihab qui est également vice-président de l’APN. Il explique que même les moudjahidine qui avaient pris les armes, eux-mêmes n’ont pas besoin d’exiger le pardon de la France. «Laissons cette question du pardon à la conscience de la société française qui la mûrira et la prendra parfaitement en charge», a ajouté ce responsable qui a suggéré une vision plus pragmatique basée sur l’intérêt et le partenariat «au lieu de palabrer et faire de cette question un fonds de commerce». Des déclarations qui font table rase avec la langue de bois sur une question qui allait devenir un tabou au sein de la classe politique nationale. Les propos de Seddik Chihab, qui sont ni plus ni moins, la position officielle du RND, annoncent-ils alors une décantation politique qui s’étendra à d’autres questions encore? L’intrusion du RND dans ce débat en question risque de mettre mal à l’aise le FLN qui a toujours fait de la question de la «mémoire» son cheval de bataille. En tout cas, il est maintenant clair que le traitement réservé au dossier des relations algéro-françaises ne fait pas consensus, du moins au niveau de l’Alliance présidentielle. A chaque occasion, le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, ne manque pas de réitérer le principe de son parti d’exiger de la France «des excuses officielles» pour ses crimes commis durant l’occupation coloniale depuis 1830. Il l’a toujours brandi comme «préalable» à toute normalisation des relations entre les deux pays. En plus du FLN, de nombreuses personnalités politiques algériennes estiment que l’obstacle majeur qui empêche un fonctionnement normal des relations algéro-françaises est directement lié à la question de la «mémoire» et le refus de la France officielle de reconnaître les crimes commis en Algérie. Ce n’est pas la vision du RND et M.Ouyahia l’a fait savoir soulignant que «l’Algérie a des intérêts avec la France et nous devons bâtir une plate-forme basée sur le respect mutuel si nous voulons aboutir à des relations d’exception», marquant ainsi sa différence d’approche avec M.Belkhadem sur cette question. Mais il aurait, selon certaines indiscrétions, longuement abordé le sujet, lors de la réception qu’il a accordée, en juin dernier, au secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, et au conseiller diplomate du président Sarkozy, Jean-David Levitte.
Par la déclaration de Seddik Chihab, le RND propose de regarder vers l’avenir car les dégâts sont déjà énormes. Il y a comme une déception entre les deux rives qui n’ont pas su reconstruire le paradis de l’après-guerre entre les deux pays. Pourtant, ce ne sont pas les exemples qui manquent. La France de De Gaulle a su faire la paix avec l’Allemagne 13 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale et le Vietnam est devenu le premier partenaire des Etats-Unis malgré les stigmates, d’une guerre récente. Entre le côté passionnel et la réalité du terrain, il existe tant de choses qui rythment Alger et Paris. Il n’y a jamais eu autant de mariages entre Algériens et Français depuis ces dix dernières années, jamais eu autant d’échanges commerciaux, de rapports économiques et de circulation de personnes. En d’autres termes, jamais le couple Algérie-France n’a fonctionné aussi bien. Mais les hommes politiques semblent incapables de saisir et de comprendre les sensibilités du moment. On n’a pas suffisamment de recul pour regarder ces événements de manière calme et tranquille pour respecter les avis des uns et des autres. Quand des groupuscules d’ultras menacent d’empêcher la projection dans des salles de cinémas français d’une oeuvre artistique par le simple fait que cette oeuvre porte un regard différent sur l’Histoire (Hors-la-loi, Ndlr), il n’y a pas de doute, cela s’appelle du fanatisme. En définitive, la question a fini par glisser vers un débat d’intolérance.
Brahim TAKHEROUBT[u]

Admin

Je n'arrive pas à comprendre ces hommes politiques qui ont la double nationalité d'avoir le courage de heurter nos sensibilités en pardonnant et en oubliant les crimes de l'ancienne puissance coloniale.
On dit au Maroc" li fih el faz yakfaz" et en Algérie " li fi kerchou ettben yakhaf m'nar"

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Par Amar Rafa

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