Ghris, Sud de Mascara, 1832
C’était l’année des sauterelles. Les habitants allumaient de grands feux pour disperser par la fumée les insectes jaunes qui avaient apporté avec eux la mort et la dévastation. Pendant des semaines, des tourbillons de fumée obscurcissaient le paysage et l’atmosphère était troublée par les inhalations noires qui s’en dégageaient. Pourtant, cette nuit là ne ressemblait pas aux autres. Aux abords de oued Hammam, le ciel consentit à arracher la terre et ses hommes à une canicule qui a trop longtemps duré. Des pluies torrentielles lavèrent la plaine aride, faisant déborder les eaux de leurs cours naturels. A l’aube, profitant de l’accalmie observée par les flots, les campagnes de Ghris et de ses environs commencèrent à déverser leur marée humaine vers la seule mosquée de la région, où le vieux cheikh Mahieddine avait convoqué une large assemblée des tribus de l’Ouest. C’était pour leur annoncer sa renonciation au commandement du jihad contre l’ennemi colonial français. Abasourdis, les chefs de tribus ne comprenaient guère la décision du vieillard.
La suite sur ce lien :
http://anglesdevue.canalblog.com/archives/2010/01/26/16678961.html
( la maison de l'Emir Abdelkader à Damas)
D'autres photos vont suivre.
Merci
C’était l’année des sauterelles. Les habitants allumaient de grands feux pour disperser par la fumée les insectes jaunes qui avaient apporté avec eux la mort et la dévastation. Pendant des semaines, des tourbillons de fumée obscurcissaient le paysage et l’atmosphère était troublée par les inhalations noires qui s’en dégageaient. Pourtant, cette nuit là ne ressemblait pas aux autres. Aux abords de oued Hammam, le ciel consentit à arracher la terre et ses hommes à une canicule qui a trop longtemps duré. Des pluies torrentielles lavèrent la plaine aride, faisant déborder les eaux de leurs cours naturels. A l’aube, profitant de l’accalmie observée par les flots, les campagnes de Ghris et de ses environs commencèrent à déverser leur marée humaine vers la seule mosquée de la région, où le vieux cheikh Mahieddine avait convoqué une large assemblée des tribus de l’Ouest. C’était pour leur annoncer sa renonciation au commandement du jihad contre l’ennemi colonial français. Abasourdis, les chefs de tribus ne comprenaient guère la décision du vieillard.
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