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L HISTOIRE DU SUD OUEST ALGERIEN

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yaz
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mimissa
admin"SNP1975"
becharelkhir
bouaz
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bouaz



Ce fut un trentenaire qui en 1918 traversa la frontière inéxistante à l'époque entre l'Algerie et le Maroc.Il venait de Tafilalet se dirigea vers Abadla: verdoyante plaine, alors que Béchar n'était qu'un soupçon de village, avec néanmoins, un Ksar Merrakchi de pure souche.
Beaucoup de nos grand-pères sahraouis étaient de cette trempe.Nous sommes pourvus de leur Liberté. Merci nos Aieux! nos gênes parlent.Jamais nous n'accepterons un emprisonnement! Aussi doré soit t-il
Tout le monde sait que nous nous marrions que nous mangeons que nous dansons chantons bref vivons marocains.En 1975 J'ai eu la surprise de découvrir; à mon désarroi ,que la moitié de ma classe de lycée a disparu
un silence de plomb..aucune explication..mes camarades de classe ont disparu parce que murmurait-on ça et là qu'il avaient eu la mauvaise idée de naître de parents Marocains.
Jamais je ne pardonnerai à ces bureaucrates de m'avoir privé de mes camarades et amis.



Dernière édition par le Dim 4 Nov - 0:20, édité 1 fois

becharelkhir

becharelkhir

Explique-toi bien pour que nous puissions te comprendre,tu a beaucoup à dire mais dis-le clairement,c'est le moment idéal
à t'écouter. Mais sans débordement STP...

admin"SNP1975"

admin
Admin

On t'ecoute c'est interessant.

http://www.marocainsdalgerie.net

bouaz



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Historique Sa Vie pieuse Sa lutte Les Marabouts Extraits







Sidi Mhammed Ben Bouziane


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Laredj Moulay Abdellah

Sidi Abderrahmane Ben Bouziane père de Sidi Mhammed fondateur de la Ziania s'était fixé a Taghit pour y gérer des biens lui appartenant .C'est la que naquit Sidi Mhammed a L'époque de la vie où on est susceptible de commettre des péchés. Des qu'il eut grandi, poussé par un appel mystérieux, et encouragé par l'amis de son père Cheikh Sidi Abdelmalek Boungab Cheikh de la Zaouia Fouqania qui s'occupa de l'instruire lui même il quitta son pays, Taghit Beni goumi, pour aller apprendre le Coran et. S'adonner a l'étude. Son origine, et sa haute naissance car il était charif, descendant du Prophète par Idris le fondateur de Fez, fut probablement la cause de ce penchant.



11 était, en effet:


fils d'Abderrahman ,fils d'Abi Ziane fils d''Abderrahmane , fils d'Ahmed, fils d'othman , fils de Messaoud , fils d'Abdallah el Ghezouani, fils de Said, fils de Moussa,fils de d'Abdallah,fils d'Abderrahmane fils d'Ahmed,fils d'Abdesselam fils de machich, fils d'Aboubekr,fils de Horrma, fils d'Aissa, fils ,de Salam, fils de Mazouar, fils d'Ali Haydara fils de Mohammed, fils d'Idris 11, fils d'ldris I, fils d'Abdellah, fils d'Hassan fils de Hassan fils d'Ali et de Fatima Zohra.

Le jeune Mhammed partie de Taghit presque sans provision de voyage. Un de ses oncles paternels lui avait donnée quarante mouzouna, petite monnaie du pays. II les échangea contre l'argent rachidien, monnaie de Tafilalet, avec laquelle il put accomplir son voyage et se diriger sur Sidjilinfisa. Arrivé dans cette localité, il se retira auprès du cheikh Sidi Mebarek Abdelaziz, chez qui il étudia le Coran.
Notre personnage ne tarda pas à devenir un vrai savant dans l'éxégèse coranique. Bientôt il obtint l'illumination divine, en même temps qu'il acquérait de solides connaissances dans les sciences religieuses ou mystiques. Il s'établit au Ksar des Oulad Berdala, ou il vécut. Sa manière de vivre, sa dévotion, son ascétisme ne tardèrent pas à en faire de lui le disciple favori de Sidi Mebarek. Celui-ci recommandé même a sa propre famille et a ses autres disciples de confier le soin de l'ensevelir à Sidi Mharnmed. On comprit que ce dernier devait être l'héritier spirituel et posséderait le sirr (secret mystique) de son maître. Plus tard, Sidi Mebarek se sentant rappelé vers Dieu fit la même recommandation à notre personnage.
Sidi Mebarek appartenait à la tarîqa (confrérie) des Châdiliya, comme l'indique la chaîne mystique qui montre la transmission du sirr (secret) de cheikh en cheikh depuis l'ange Gabriel
L'Ange Gabriel - Le Prophète - Ali ben AbouTaleb - El Hasan el Basri- Habib el Adjami - Daoud et-Tai - Maarouf el Karkhi - Sanisaqti - Djoueid - Djariri - Abou Taleb el Mekki- El Djouini -Ghazali -Abou l3ekr ben el Arabi -A bou Ya'aza -Ali ben Harehem -Abou Medien -Abou Ahmed-Abderrahman el Madani -Abdessalm Ben Machich -Abou hassan Châdili -Abou Abbés El Morsi -Ibn Ata Allah -Daoud el Bakhli-Ouafa -Ali ben Ouafa -Yahia el Kadiri-Ahmed ben Okba -Ahmed Zerrouk -Ahmed ben Youcef -Ali ben Abdellah -El Ghazi -Ahmed Ben Ali -Mohammed Ben Brahim-Abdellah ben Houcein -Mhammed ben Nacer -Mebarek ben Azzi -Mhammed ben Bouziane
Sidi Mebarek ben Azzi étant. Mort, Sidi Mhammed s'acquitta de sa mission funèbre il lava le corps de son maître et l'ensevelit 1ui même dans le linceul. Cela fait, pour imprégner sa propre chair des vertus (baraka) de la chair du défunt, comme du sirr de celui-ci il avait imprégné son âme, il but une partie de l'eau qui avait servi a laver le corps du mort. Les résultats de cette action ne se firent pas attendre : ils se montrèrent éclatants en vertus multiples, en prodiges remarquables
Sidi Mhammed, suivant les recommandations de son cheikh, partit alors pour Fez, afin de parfaire ses études coraniques et religieuses. Il resta huit ans dans cette ville, suivant les cours de la Medersa de Sidi Misbâh. Dieu illumina de plus en plus son âme et lui accorda la plénitude des sciences concrètes et abstraites. Les gens affluèrent auprès de lui pour jouir des bienfaits de ses entretiens spirituels.
Dans cette Medersa notre personnage suivit les cours de Sidi Mohammed ben Abde1kâder el Fasi, de Sidi Abdesselam Gjâsous, de Sidi Ahmed ben El Hadj. 11 aimait, honorait, vantait les gens de science. Ceux-ci, a leur tour, l'avaient en grande estime, et l'on cite, parmi ceux qui entretenaient une correspondance avec lui, des savants tels que Sidi Mohammed Masnaoui , Sidi l'Hassan ben Rahal, Sidi Mohammed ben Zekri , Sidi Mohammed Meiyâra , Sidi Ahmed ben Mebarek es-Sidjilmâsi , les fils de Sidi Abdelkader Fâsi, etc.
A Fez, Sidi Mhammed cherchait surtout la fréquentation des gens pieux. Parmi ceux qu'il fréquentait régulièrement chaque jour était Sidi Abmed el Habib et Lemti, son frère en Dieu, et Mohammed el Ayachi, mort plus tard au Caire. Ils lisaient le Coran et récitaient le Dikr ensemble. Mais notre saint aimait trop l'humilité obscure pour rester plus longtemps à Fez. Il quitta cette dernière ville et se dirigea vers le pays de ses ancêtres, Kenadsa. II y séjourna d'abord quelque temps, puis s'y établit définitivement. Ce fut en a ce moment que Dieu lui permit d'atteindre l'état suprême des Soufis. De nouveau, de toutes parts, de l'Orient et de l'Occident, les gens arrivèrent en foule solliciter les bienfaits de sa bénédiction. Dans ces circonstances il eut l'occasion d'accomplir de nombreux prodiges et ne tarda pas à être considéré comme un des personnages les plus considérables de son époque. Sa réputation de pole des Soufis été bien établie chez ses contemporains ; la cécité qui l'atteignit sept ans avant sa mort les confirma encore dans cette opinion. Sidi Abderrahmane Kerzazi lui-même engageait les gens à faire des Ziara à Sidi Mhammed, preuve qu'il reconnaissait la supériorité de ce dernier. Cette supériorité se manifestait dans toutes les particularités de la vie du Cheikh. II se retirait, pour prier, sur la crête des montagnes ou au fond des vallées, dans les endroits déserts ou il n'avait d'autre fréquentation que celle de Dieu. De nombreuses localités dans lesquelles il a prié, aux environs de Kenadsa, ont conserve son nom, notamment Hadjerat Sidi Mhammed, l'ermitage de Ras A in Sidi Mhammed, I'ermitage de Oumm Sebaa (lion). Notre saint avait le pouvoir de se rendre invisible pendant huit jours, d'un vendredi à l'autre ; puis on le voyait tout a coup revenir de quelque part avec un fagot de bois sur les épaules.
Sidi Mhammed ne vivait que d'herbages et de feuilles d'arbres; son légume préféré était l'irmas. A Fez il se nourrissait avec les débris de légumes laissés a terre sur le remplacement des marches. Il ne mangeait que juste ce qu'il fallait pour vivre.
Il ne s'habillait que de laine grossière, ne mettait jamais de vêtements en coton ou en toile. Sur sa tête il portait une kerzia de laine (sorte de turban au tour de la tête). Aux temps froids il mettait une chechia de laine sous cette kerzia. Son corps était protégé par une kechaba de grosse laine, par-dessus laquelle il mettait un burnous noir du Sous appelé akhnif. Ce costume a été de tout temps, d'ailleurs, le costume des prophètes et des soufis.
Pour lit, Sidi Mhammed n'avait qu'une natte, qui lui servait aussi de tapis de prière. Ce tapis ne le quittait pas, il le faisait suivre partout avec lui. Par sa manière de faire les ablutions, la prière, d'assister aux funérailles, de payer l'impôt zekat, de jeûner, de faire le pèlerinage, de pratiquer la guerre sainte, Sidi Mhammed était un exemple vivant pour tous les Musulmans.
En voyage il montait un âne ; s'il marchait, il allait pieds nus où ne portaient que de simples sandales. Dormait-il ? C'était sur sa natte ou sur le sol. Il ne changeait pas d'effets; il les lavait lui-même lorsqu'ils étaient sales.
11 ne quittait jamais son chapelet ; ne cessait de réciter, soit seul, soit avec des frères, le divin Coran, ou de se livrer a l'étude. 11 répétait souvent la sentence suivante, qui était sa devise favorite:
<<Es-Sabha ou el-louh - ila kheroudj er-rouh >>, c'est à dire: (il faut dire) le chapelet et (travailler avec) la planchette sur laquelle on écrit le Coran) - jusqu'à l'extinction du souffle de l'âme. Il ajoutait: ~< Ceux qui savent le Coran par coeur et le récitent constamment sont comme s'ils conversaient avec Dieu pendant les heures du jour et de la nuit. ~>
Lorsque Sidi Mhammed ben Bouziane se fut fixé définitivement a Kenadsa, il trouva le pays manquant d'eau et fort pauvre. Ni fortifications, ni lieu protégé ne défendaient les gens contre les incursions des Arabes nomades et sauvages.
II décida d'y construire une zaouïa. Il la bâtit en pierres et briques jointes au mortier d'argile. Sidi Mhammed recherchait en effet les matériaux qui préservent successivement de la chaleur et du froid. Alors que les khouans (frère de la confrérie) et les visiteurs devenaient de plus en plus nombreux et nécessitaient l'agrandissement des constructions, il ne se servit jamais de chaux, de carreaux de faïence, de marbre. . Même le minbar de sa mosquée fut fait en maçonnerie ; on y accédait. Par trois marches en briques. Plus tard il en fit, faire un en bois par des ouvriers de Fez.
Sidi Mhammed aimait toutes les œuvres de bien. Il creusa des puits à l'usage des Musulmans dans la zaouïa même, aménagea les sources de Tikoun rabi et de 'Ain el Baraka. Avant la création de la Zaouia, les gens de Kenadsa étaient presque dénués de ressources. L'établissement de notre saint personnage dans cette localité rendit ces mêmes gens riches et les biens affluèrent vers eux de tous côtés. Les Pillards se trouvèrent impuissants contre la zaouïa et ses protégés, ils furent même obliges de servir Sidi M hammed de gré ou de force. La Horma de ce dernier devint célèbre on s'y rendait de toutes parts et beaucoup de gent s'y établirent a demeure. Le saint traitait, les affaires des visiteurs qui venaient demander ses conseils et ses bénédictions. 11 disait volontiers sous forme de sentence :
Quiconque est venu a nous n'a pas été déçu dans ses espérances,
Qui est sorti de chez nous a toujours réussi.
Les pieux visiteurs apportaient en retour a La zaouïa les produits que le Sahara ou les environs de la zaouïa ne pouvaient fournir: le blé, l'orge, la graisse de mouton, le mil, etc. L'influence de Sidi Mhammed était aussi grande que son humilité était profonde les zouar (visiteurs) qui venaient le trouver étaient surtout des gents de Beni Snassen (tribut du nord d'Oujda) des Beni Bou Zeggou (tribut a l'ouest d'Oujda)de l'Oued Za (environ de Ain béni Mathar des Oulad Amor (environ de Debdou), des Beni Fachât(tribu entre ouled Amor et Debdou), des Beni Oudjqa!(tribut des plaine de Melouya)), des gents de la région de Debdou et de celle de Tlemcen,Nadroma, Ils arrivaient quelquefois à la zaouïa au nombre de quatre cents hommes. Leur point de concentration pour ce pèlerinage était au sud de Debdou ; la première étape était à El Khourat ; la deuxièrne a Aioun el ksar ; La troisième a Oulad Harnou Arzaq ; la quatrième el Hacian (les deux puits) ; la cinquième a Ain Chair. Là les zouar déposaient les provisions nécessaires pour le retour. La sixième étape était à Boukais. Le septième jour on campait prés de la colline d'Oumm Sebaa ; la nuit de ce jour on envoyait un exprès au Cheikh pour le prévenir de l'arrivée de la caravane. Telle était la coutume. Le huitième jour les zouars arrivaient à la Zaouïa de Kenadsa.
Grâce à la renommée du Cheikh, le Ksar était devenu un véritable entrepôt. Avant l'installation de Sidi Mhammed, ses contribues se contentaient de faire le commerce du sel, de le porter de pays en pays et de le vendre au détail. Depuis cette installation, et grâce à la baraka du saint, ils ont fait tous les genres de commerce. Le saint était, en effet, un véritable palladium d'origine divine pour ceux qui vivaient autour de lui. Ses frères et ses khouans étaient, par lui, en sûreté partout ou ils allaient. Ils n'ont jamais cessé jusqu'a nos jours, d'aller et venir a travers le pays, de commercer, de gagner de l'argent, de posséder des biens dans diverses régions, depuis le Sous au Maroc jusqu'au Sahara de l'Est, du Cherg au Maghreb.
Mouley lsmail avait envoyé son fils Mouley Ali dans les régions du Guir et de Figuig pour traquer les marabouts faisant du prosélytisme. Lorsque Mouley Ali en prenait un, il le tuait, dépouillait ses héritiers, et s'emparait de leurs propres biens s'ils réclamaient. Le fils du Sultan, étant arrivé a Figuig, envoya dire a Sidi Mhammed de venir se présenter a lui. Sidi Mhammed partit, au grand étonnement du public, malgré les avis contraires de son entourage qui craignait pour sa vie. On laissait ressortir que, dans tous les territoires traverses par Mouley Ali, celui-ci n'avait pas laissé échapper un seul marabout, et tout le monde craignait pour la vie du Cheikh. Mais il se présenta devant le jeune potentat, lui rendant les devoirs que Dieu lui-même veut qu'on rende l'Emir des Croyants. Après cette rencontre, le fis de l'émir, Mouley Ismail le traita avec bienveillance, lui parla avec des paroles pleines de douceur.Dé lors tous les vizirs et tout l'entourage du prince traitèrent a qui mieux le Cheikh.
Lors du départ de ce dernier pour sa zaouïa, des courtisans s'étonnèrent auprès de Mouley Ali d'une telle réception : < Parmi tous ceux qui sont venus me trouver, leur' dit-il, je n'ai point vu d'homme aussi pieux. Il m'a paru comme un lion rugissant a mes oreilles, j'ai compris que c'était le lion des saints et je l'ai traité de mon mieux .Quant au Cheikh, il avait fait des voeux pour le prince et l'avait mis en garde contre les fautes graves.
Tous les compagnons de Sidi Mhammed se réjouirent de son retour auprès d'eux, sain et sauf. C'était le soir en revenant vers Kenadsa, ils passèrent près d'un oued et campèrent sur la berge. Le Cheikh leur dit : ~< cet oued va grossir et tout inonder. Quelqu'un lui dit : il peut grossir, mais il ne viendra pas jusqu'a nous, il viendra, dit le Cheikh. Une heure ne s'était pas encore écoulée que l'inondation avait lieu et obligeait les gens à lever le campement au plus tôt. Une partie des bagages fut emportée par le courant et il fallut les repêcher. Le Cheikh avait montré par cette prédiction combien Dieux le favorisait.
















voir l'Album des photos de la zaouia et du ksar sur ce lien




L'entrée de la Zaouia






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Isabelle Eberhardt et son séjour a la zaouia kenadsa


Isabelle Eberhardt

Quelques extraits de son oeuvre
Commencé dans l'Europe aristocrate de la fin du XIXe siècle, à Genève, sur les bords du lac Léman, le destin d'Isabelle Eberhardt est celui d'une femme mystique, mystérieuse, intrinsèquement humaniste. Il est celui d'une femme, née dans la bonne société européenne, éprise de liberté et de justice. Mais ce destin exceptionnel se poursuivra sous d'autres cieux, en Afrique du Nord, loin... la-bas, avec sa langue, sa culture, sa religion islam.
« Moi, à qui le paisible bonheur dans une ville d'Europe ne suffira jamais, j'ai conçu le projet hardi, pour moi réalisable, de m'établir au désert et d'y chercher à la fois la paix et les aventures, choses conciliables avec mon étrange nature» Isabelle Eberhardt - "Lettres et journaliers".
La fascination pour l'islam Isabelle Eberhardt, sa voie et sa foi en l'Islam
Fille d'aristocrates russes exilés, née à Genève en 1877, Isabelle Eberhardt, grandit dans une famille recomposée, cosmopolite, peu conformiste, libertaire, avec trois demi-frères, dans un environnement multiculturel et intellectuel qui développe chez elle une intarissable soif de découverte, une passion pour le monde arabe et l'Islam, encouragée par son «père » Alexandre Trophimowsky, arménien, philosophe, polyglotte. Elle apprend le Français, l'Allemand, le Russe, le Latin, l'Italien, un peu d'Anglais et l'Arabe.
Elle entend parler pour la première fois de l'Algérie par ses demis-frères engagés dans la légion militaire. Quand, à 20 ans, elle accompagne sa mère souhaitant se rapprocher de l'un de ses fils, elle découvre un pays, une culture, une religion qui vont l'imprégner totalement. Elle est fascinée par l'Islam et va recevoir la révélation comme une explosion en elle. « Je sentis une exaltation sans nom emporter mon âme vers les régions ignorées de l'extase ». Elle trouve son inspiration dans les médersas et les mosquées. Elle revendique seulement la liberté de se convertir à l'islam, d'aimer un peuple et un pays - l'Algérie - d'y vivre fièrement : «Nomade j'étais, quand toute petite je rêvais en regardant les routes, nomade je resterais toute ma vie, amoureuse des horizons changeants, des lointains encore inexplorés.»Isabelle Eberhardt.
Convertie à l'Islam, c'est déguisé en homme, drapée dans les plis de son burnous, bottée en cavalier filali, qu'Isabelle Eberhardt va parcourir les immenses étendues sahariennes, à la manière des soldats bédouins , en route pour le sud constantinois.«A la place parlait et vivait un jeune musulman, un étudiant allant à la découverte de l'Islam. Isabelle était devenue Mahmoud Saadi. Dans sa vie et dans ses récits ce sera dorénavant ce nom qu'elle utilisera, le nom d'un jeune taleb voyageant pour s'instruire et qui parfois, d'un geste brusque, repoussait son guennour en arrière, découvrant un crane carré tout bosselé et qu'elle faisait raser à la mode orientale »écrit Edmonde Charles-Roux dans «Nomade j'étais, les années africaines d'Isabelle Eberhardt ».
.L'amour et le soufisme
Isabelle Eberhardt va faire une expérience intérieure dans la "zaouïa" de Kenadsa, confrérie où elle est reçue en tant que "taleb", c'est-à-dire étudiant, plus précisément "demandeur de savoir " ou "voyageur en quête de sens". Elle va y trouver ce vieil islam qui la fascine et qui va la conduire vers une forme de dépouillement et de contemplation. « Etre sain de corps, pur de toute souillure, après de grands bains d'eau fraîche, être simple et croire, n'avoir jamais douté, n'avoir jamais à lutter contre soi-même, attendre sans crainte et sans impatience l'heure inévitable de l'éternité? » !
En quittant Genève et en s'enfonçant de plus en plus au coeur du Sahara, Isabelle Eberhardt, née de père inconnu, déclarée « illégitime » à la naissance, va rompre définitivement avec l'Occident matérialiste et colonisateur. Elle va découvrir ces peuples du Sud qui seront les héros de ses écrits. Au contact de la population indigène, elle observe les gens, pose sur eux un regard d'une intense acuité, sans exotisme. Elle trouvera la réponse à sa problématique socio-psychique dans la culture et la religion musulmane. Ces musulmans- indigènes, Isabelle Eberhardt va non seulement prendre fait et cause pour eux contre les colonisateurs, mais elle va également les rejoindre dans son engagement spirituel.Ces êtres rejetés par la société colonisatrice.
Nacéra Hamouche
Mercredi 17 Mai 2006
L'entrée a la Zaouia
Trois ou quatre esclaves noirs nous reçoivent. Mon guide leur répète ce que Kaddour ould Barka lui a dit que je suis Si Mahmoud ould Ali, jeune lettré tunisien qui voyage de zaouïa en zaouïa pour s'instruire...
On me fait donc asseoir sur un sac de laine plié, par terre, pendant qu'on va avertir le marabout actuel, Cheikh Sidi Brahim , à qui je fais tenir une lettre d'introduction de l'un de ses khouan d'Aïn Sefra. Rangés contre le mur, les esclaves attendent, muets. Deux d'entre eux sont des haratine. Jeunes, imberbes, ils portent le djellaba grise et un chiffon de mousseline blanche autour de leur crâne rasé. Le troisième, plus noir, plus grand, en vêtements blancs, est un Soudanais, et son visage porte de profondes entailles au fer rouge. Tous trois sont armés de la koumia, le long poignard à lame courte, à fourreau de cuivre ciselé, retenu par un beau cordon en fils de soie de couleur vive, passé en bandoulière.
Enfin, après un bon quart d'heure d'attente, un grand esclave noir, d'une laideur bizarre, avec de petits yeux vifs et ronds et fureteurs, vient baiser respectueusement les cordelettes de mon turban.
Il m'introduit dans une vaste cour silencieuse et nue, dont le sol s'abaisse en pente douce.
Déjà, je respirais une atmosphère de paix un peu inquiétante. Cette succession de portes qui se refermaient sur moi ajoutait à la distance que je venais de parcourir.
Encore une petite porte basse, et nous entrons dans une grande pièce carrée qui ressemble à l'intérieur d'une mosquée...On étend des tapis, je suis chez moi. C'est là que j'habiterai... Dieu sait combien de temps...
Vie nouvelle
Des jours vont venir qui passeront sur moi, longs et sans désirs, et ma curiosité se fera douce comme une veilleuse dans la chambre d'un convalescent. Je m'approfondirai dans les secrets de ma conscience tumultueuse. Les grands incendies qui nous enflamment de science, de haine ou d'amour dormiront sous la cendre, je pourrai respirer ma vie d'un souffle égal. - Est-ce donc là ce que je venais chercher ? Toute ma soif va-t-elle enfin s'apaiser, et pour combien de temps ?
Une pensée de bon nirvana amollit déjà mon coeur : le désert que j'ai traversé était celui de mes désirs. Quand ma volonté se réveillera, il me semble qu'elle voudra des choses nouvelles et que je ne me rappellerai plus rien des souffrances du passé. Je rêve d'un sommeil qui serait une mort, et d'où l'on sortirait armé, fort d'une personnalité régénérée par l'oubli, retrempée dans l'inconscience...
Réflexions du soir
Le soir - encore un soir - tombe sur la zaouïa somnolente. Des théories de femmes drapées, flammées de couleurs vives, s'en viennent à la fontaine comme depuis deux siècles d'autres y sont venues, avec la même démarche souple et forte des reins, les pieds nus posés bien à plat sur le sol poudreux, d'autres qui passèrent ici et qui ne sont plus aujourd'hui qu'un peu d'ingrate poussière perdue sous les petites pierres du cimetière de Lella Aïcha.
Le vent léger frissonne dans les palmes dures d'un grand dattier héroïque, dressé derrière le mur comme un buisson de lances. De tous les arbres, le dattier est celui qui ressemble le plus à une colonne de temple. Il y a de la guerre et du mysticisme, une croyance en l'Unique, une aspiration, dans cet arbre sans branches. L'Islam naquit comme lui d'une idée de droiture et de jaillissement dans la lumière. Il fut l'expression dans le domaine divin des palmes et des jets d'eau.
Je sens un calme infini descendre dans le trouble de mon âme lasse. Ma légèreté vient de moi-même. Du poids d'un jour brûlant enfin soulevé et de la douceur de l'ombre naissante sur mes paupières sèches.
C'est l'heure charmante où, dans les villes du Tell, des alcools consolateurs exaltent les cerveaux paresseux... Quand le ciel chante sur les villes, l'homme a besoin de se metre à l'unisson et, manquant de rêve, il boit, par besoin d'idéal et d'enthousiasme.
Heureux celui qui peut se griser de sa seule pensée et qui sait éthériser par la chaleur de son âme tous les rayons de l'univers !Longtemps j'en fus incapable. Je souffrais de ma faiblesse et de ma tiédeur. Maintenant, loin des foules et portant dans mon coeur d'inoubliables paroles de force, nulle ivresse ne me vaudra celle qu'épanche en moi un ciel or et vert. Conduite par une force mystérieuse, j'ai trouvé ici ce que je cherchais, et je goûte le sentiment du repos bienheureux dans des conditions où d'autres frémiraient d'ennui ...
Soirs de Kenadsa
... Eternelle féérie des soirs du Sud,quotidienne et jamais pareille. Heure triste, presque angoissante !
Tout à coup on sent le désert s'assombrir et se refermer, comme pour garder à jamais les intrus.
Sur le sentier qui longe le rempart, les femmes du ksar viennent à la fontaine de Sidi Embareck. Dans l'illumination du soleil couchant, leurs voiles ont des teintes d'une intensité inouïe. Les étoffes chatoient, magnifiées, semblables à des brocarts précieux. De loin, on dirait les ksouriennes vêtues des soies les plus rares, brodées d'or et de pierreries. Conscientes un peu de leurs grâces, ces femmes s'agitent, leurs groupes se mêlent, et la gamme violente des couleurs changent sans cesse, comme un arc-en-ciel mobile.
Quelques-unes, des Soudanaises ou des nomades surtout, ont des mouvements purs, des poses impeccables, des cambrures de reins et des courbes de bras pour élever jusqu'à leur épaule les lourdes amphores pleines. Il y en a dont le visage est beau de traits et d'expression, avec une sensualité timide et farouche à la fois dans le regard, et tout à coup l'éclair brusque d'un sourire, où éclate librement l'ardeur des sens.
Une forte odeur de peau moite et de cinnamome monte des groupes dans la tiédeur de l'air.
Des hommes, Nègres ou nomades, Doui Menïa, Ouled Djerir, Ouled Nasser, viennent abreuver leurs chevaux.
Tandis que les esclaves noirs rient et plaisantent avec les femmes qu'on ne daigne même pas leur cacher, les hommes du désert regardent celles-ci du coin de l'oeil, avec de courtes flammes dans leurs prunelles fauves.
Combien d'intrigues se sont ainsi nouées près de l'Aîn Sidi Embarek, tandis que les chevaux, las, tendaient leurs naseaux au jet frais de l'eau souterraine !
Par des gestes à peine esquissés, par de brefs regards, nomades et femmes se comprennent et se font des promesses troublantes pour les heures propices des nuits.
Là encore, je retrouve un peu de la poésie, des amours nomades qui, si souvent, finissent dans le sang.
Les juives, moins surveillées, plus hardies, abordent librement les hommes, distribuent des oeillades provocantes, sous leurs paupières qu'ont rougies les fumées âcres des palmes sèches, dans les échoppes noires du Mellah.




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becharelkhir

becharelkhir

Oui tout ça c'est intéressant et meme necessaire pour ceux qu'y trouvent un arrière-grand-parent,ou une quelque information qui
l'aide a y référer,merci pour ce geste.
Mais nous on veut savoir la cause détaillé de ta mauvaise surprise et a qui tu ne va pas pardonner,parle-nous de tout ça
en détail,pour qu'on puisse faire une idée fixe,au moins pour te consoler.Amicalement

mimissa

mimissa

bouaz a écrit:Ce fut un trentenaire qui en 1918 traversa la frontière inéxistante à l'époque entre l'Algerie et le Maroc.Il venait de Tafilalet se dirigea vers Abadla: verdoyante plaine, alors que Béchar n'était qu'un soupçon de village, avec néanmoins, un Ksar Merrakchi de pure souche.
Beaucoup de nos grand-pères sahraouis étaient de cette trempe.Nous sommes pourvus de leur Liberté. Merci nos Aieux! nos gênes parlent.Jamais nous n'accepterons un emprisonnement! Aussi doré soit t-il
Tout le monde sait que nous nous marrions que nous mangeons que nous dansons chantons bref vivons marocains.En 1975 J'ai eu la surprise de découvrir; à mon désarroi ,que la moitié de ma classe de lycée a disparu
un silence de plomb..aucune explication..mes camarades de classe ont disparu parce que murmurait-on ça et là qu'il avaient eu la mauvaise idée de naître de parents Marocains.
Jamais je ne pardonnerai à ces bureaucrates de m'avoir privé de mes camarades et amis.

Qu en est il de leur condamnation ? Ces bureaucrates bien sur auxquels tu fais allusion. En retour nous attendons de ta part une explication plus concrete.

bouaz



Ils n'ont jamais été inquiètés
Le F L N parti Unique, personne n'osait parler ou dire quoi que ce soit! Ces bureaucrates appartenaient au FLN COMME TOUS CES MILITAIRES QUI SAIGNENT LE PAYS DEPUIS L INDEPENDANCE.
AVEC L AFRIQUE DU SUD, L ALGERIE EST LE PAYS LE PLUS RICHE D AFRIQUE :IL N AURAIT JAMAIS DÜ AVOIR DE CHOMEURS; ENCORE MOIS DE hARRAGAS( le comble pour un gouvernement : laisser ses enfants périr dans une embarcation de fortune qui souvent est plûtot d'infortune)Vous avez été malmenés certes par l'expulsion de 1975 mais de l'autre coté au Maroc il ne se passait pas que des choses catholiques.Le manque de Sagesse!

Riche si tu peux!
sage si tu sais!
heureux si tu veux!
Salutations

admin"SNP1975"

admin
Admin

bouaz a écrit:Ce fut un trentenaire qui en 1918 traversa la frontière inéxistante à l'époque entre l'Algerie et le Maroc.Il venait de Tafilalet se dirigea vers Abadla: verdoyante plaine, alors que Béchar n'était qu'un soupçon de village, avec néanmoins, un Ksar Merrakchi de pure souche.
Beaucoup de nos grand-pères sahraouis étaient de cette trempe.Nous sommes pourvus de leur Liberté. Merci nos Aieux! nos gênes parlent.Jamais nous n'accepterons un emprisonnement! Aussi doré soit t-il
Tout le monde sait que nous nous marrions que nous mangeons que nous dansons chantons bref vivons marocains.En 1975 J'ai eu la surprise de découvrir; à mon désarroi ,que la moitié de ma classe de lycée a disparu
un silence de plomb..aucune explication..mes camarades de classe ont disparu parce que murmurait-on ça et là qu'il avaient eu la mauvaise idée de naître de parents Marocains.
Jamais je ne pardonnerai à ces bureaucrates de m'avoir privé de mes camarades et amis.


Bouaz mon ami on attend avec hate que tu termines ce chapitre concernant l'historique de ces marocains de Bechar

http://www.marocainsdalgerie.net

amina



Je suis la mère de Amina,
je viens de lire par hasard les message de bouaz
Un esprit eclatant qui déchire le ciel morose des idées préconçues
Des interventions de cette qualité sont souhaitables

yaz



bouaz a écrit:[url]







Historique Sa Vie pieuse Sa lutte Les Marabouts Extraits







Sidi Mhammed Ben Bouziane


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Laredj Moulay Abdellah

Sidi Abderrahmane Ben Bouziane père de Sidi Mhammed fondateur de la Ziania s'était fixé a Taghit pour y gérer des biens lui appartenant .C'est la que naquit Sidi Mhammed a L'époque de la vie où on est susceptible de commettre des péchés. Des qu'il eut grandi, poussé par un appel mystérieux, et encouragé par l'amis de son père Cheikh Sidi Abdelmalek Boungab Cheikh de la Zaouia Fouqania qui s'occupa de l'instruire lui même il quitta son pays, Taghit Beni goumi, pour aller apprendre le Coran et. S'adonner a l'étude. Son origine, et sa haute naissance car il était charif, descendant du Prophète par Idris le fondateur de Fez, fut probablement la cause de ce penchant.



11 était, en effet:


fils d'Abderrahman ,fils d'Abi Ziane fils d''Abderrahmane , fils d'Ahmed, fils d'othman , fils de Messaoud , fils d'Abdallah el Ghezouani, fils de Said, fils de Moussa,fils de d'Abdallah,fils d'Abderrahmane fils d'Ahmed,fils d'Abdesselam fils de machich, fils d'Aboubekr,fils de Horrma, fils d'Aissa, fils ,de Salam, fils de Mazouar, fils d'Ali Haydara fils de Mohammed, fils d'Idris 11, fils d'ldris I, fils d'Abdellah, fils d'Hassan fils de Hassan fils d'Ali et de Fatima Zohra.

Le jeune Mhammed partie de Taghit presque sans provision de voyage. Un de ses oncles paternels lui avait donnée quarante mouzouna, petite monnaie du pays. II les échangea contre l'argent rachidien, monnaie de Tafilalet, avec laquelle il put accomplir son voyage et se diriger sur Sidjilinfisa. Arrivé dans cette localité, il se retira auprès du cheikh Sidi Mebarek Abdelaziz, chez qui il étudia le Coran.
Notre personnage ne tarda pas à devenir un vrai savant dans l'éxégèse coranique. Bientôt il obtint l'illumination divine, en même temps qu'il acquérait de solides connaissances dans les sciences religieuses ou mystiques. Il s'établit au Ksar des Oulad Berdala, ou il vécut. Sa manière de vivre, sa dévotion, son ascétisme ne tardèrent pas à en faire de lui le disciple favori de Sidi Mebarek. Celui-ci recommandé même a sa propre famille et a ses autres disciples de confier le soin de l'ensevelir à Sidi Mharnmed. On comprit que ce dernier devait être l'héritier spirituel et posséderait le sirr (secret mystique) de son maître. Plus tard, Sidi Mebarek se sentant rappelé vers Dieu fit la même recommandation à notre personnage.
Sidi Mebarek appartenait à la tarîqa (confrérie) des Châdiliya, comme l'indique la chaîne mystique qui montre la transmission du sirr (secret) de cheikh en cheikh depuis l'ange Gabriel
L'Ange Gabriel - Le Prophète - Ali ben AbouTaleb - El Hasan el Basri- Habib el Adjami - Daoud et-Tai - Maarouf el Karkhi - Sanisaqti - Djoueid - Djariri - Abou Taleb el Mekki- El Djouini -Ghazali -Abou l3ekr ben el Arabi -A bou Ya'aza -Ali ben Harehem -Abou Medien -Abou Ahmed-Abderrahman el Madani -Abdessalm Ben Machich -Abou hassan Châdili -Abou Abbés El Morsi -Ibn Ata Allah -Daoud el Bakhli-Ouafa -Ali ben Ouafa -Yahia el Kadiri-Ahmed ben Okba -Ahmed Zerrouk -Ahmed ben Youcef -Ali ben Abdellah -El Ghazi -Ahmed Ben Ali -Mohammed Ben Brahim-Abdellah ben Houcein -Mhammed ben Nacer -Mebarek ben Azzi -Mhammed ben Bouziane
Sidi Mebarek ben Azzi étant. Mort, Sidi Mhammed s'acquitta de sa mission funèbre il lava le corps de son maître et l'ensevelit 1ui même dans le linceul. Cela fait, pour imprégner sa propre chair des vertus (baraka) de la chair du défunt, comme du sirr de celui-ci il avait imprégné son âme, il but une partie de l'eau qui avait servi a laver le corps du mort. Les résultats de cette action ne se firent pas attendre : ils se montrèrent éclatants en vertus multiples, en prodiges remarquables
Sidi Mhammed, suivant les recommandations de son cheikh, partit alors pour Fez, afin de parfaire ses études coraniques et religieuses. Il resta huit ans dans cette ville, suivant les cours de la Medersa de Sidi Misbâh. Dieu illumina de plus en plus son âme et lui accorda la plénitude des sciences concrètes et abstraites. Les gens affluèrent auprès de lui pour jouir des bienfaits de ses entretiens spirituels.
Dans cette Medersa notre personnage suivit les cours de Sidi Mohammed ben Abde1kâder el Fasi, de Sidi Abdesselam Gjâsous, de Sidi Ahmed ben El Hadj. 11 aimait, honorait, vantait les gens de science. Ceux-ci, a leur tour, l'avaient en grande estime, et l'on cite, parmi ceux qui entretenaient une correspondance avec lui, des savants tels que Sidi Mohammed Masnaoui , Sidi l'Hassan ben Rahal, Sidi Mohammed ben Zekri , Sidi Mohammed Meiyâra , Sidi Ahmed ben Mebarek es-Sidjilmâsi , les fils de Sidi Abdelkader Fâsi, etc.
A Fez, Sidi Mhammed cherchait surtout la fréquentation des gens pieux. Parmi ceux qu'il fréquentait régulièrement chaque jour était Sidi Abmed el Habib et Lemti, son frère en Dieu, et Mohammed el Ayachi, mort plus tard au Caire. Ils lisaient le Coran et récitaient le Dikr ensemble. Mais notre saint aimait trop l'humilité obscure pour rester plus longtemps à Fez. Il quitta cette dernière ville et se dirigea vers le pays de ses ancêtres, Kenadsa. II y séjourna d'abord quelque temps, puis s'y établit définitivement. Ce fut en a ce moment que Dieu lui permit d'atteindre l'état suprême des Soufis. De nouveau, de toutes parts, de l'Orient et de l'Occident, les gens arrivèrent en foule solliciter les bienfaits de sa bénédiction. Dans ces circonstances il eut l'occasion d'accomplir de nombreux prodiges et ne tarda pas à être considéré comme un des personnages les plus considérables de son époque. Sa réputation de pole des Soufis été bien établie chez ses contemporains ; la cécité qui l'atteignit sept ans avant sa mort les confirma encore dans cette opinion. Sidi Abderrahmane Kerzazi lui-même engageait les gens à faire des Ziara à Sidi Mhammed, preuve qu'il reconnaissait la supériorité de ce dernier. Cette supériorité se manifestait dans toutes les particularités de la vie du Cheikh. II se retirait, pour prier, sur la crête des montagnes ou au fond des vallées, dans les endroits déserts ou il n'avait d'autre fréquentation que celle de Dieu. De nombreuses localités dans lesquelles il a prié, aux environs de Kenadsa, ont conserve son nom, notamment Hadjerat Sidi Mhammed, l'ermitage de Ras A in Sidi Mhammed, I'ermitage de Oumm Sebaa (lion). Notre saint avait le pouvoir de se rendre invisible pendant huit jours, d'un vendredi à l'autre ; puis on le voyait tout a coup revenir de quelque part avec un fagot de bois sur les épaules.
Sidi Mhammed ne vivait que d'herbages et de feuilles d'arbres; son légume préféré était l'irmas. A Fez il se nourrissait avec les débris de légumes laissés a terre sur le remplacement des marches. Il ne mangeait que juste ce qu'il fallait pour vivre.
Il ne s'habillait que de laine grossière, ne mettait jamais de vêtements en coton ou en toile. Sur sa tête il portait une kerzia de laine (sorte de turban au tour de la tête). Aux temps froids il mettait une chechia de laine sous cette kerzia. Son corps était protégé par une kechaba de grosse laine, par-dessus laquelle il mettait un burnous noir du Sous appelé akhnif. Ce costume a été de tout temps, d'ailleurs, le costume des prophètes et des soufis.
Pour lit, Sidi Mhammed n'avait qu'une natte, qui lui servait aussi de tapis de prière. Ce tapis ne le quittait pas, il le faisait suivre partout avec lui. Par sa manière de faire les ablutions, la prière, d'assister aux funérailles, de payer l'impôt zekat, de jeûner, de faire le pèlerinage, de pratiquer la guerre sainte, Sidi Mhammed était un exemple vivant pour tous les Musulmans.
En voyage il montait un âne ; s'il marchait, il allait pieds nus où ne portaient que de simples sandales. Dormait-il ? C'était sur sa natte ou sur le sol. Il ne changeait pas d'effets; il les lavait lui-même lorsqu'ils étaient sales.
11 ne quittait jamais son chapelet ; ne cessait de réciter, soit seul, soit avec des frères, le divin Coran, ou de se livrer a l'étude. 11 répétait souvent la sentence suivante, qui était sa devise favorite:
<<Es-Sabha ou el-louh - ila kheroudj er-rouh >>, c'est à dire: (il faut dire) le chapelet et (travailler avec) la planchette sur laquelle on écrit le Coran) - jusqu'à l'extinction du souffle de l'âme. Il ajoutait: ~< Ceux qui savent le Coran par coeur et le récitent constamment sont comme s'ils conversaient avec Dieu pendant les heures du jour et de la nuit. ~>
Lorsque Sidi Mhammed ben Bouziane se fut fixé définitivement a Kenadsa, il trouva le pays manquant d'eau et fort pauvre. Ni fortifications, ni lieu protégé ne défendaient les gens contre les incursions des Arabes nomades et sauvages.
II décida d'y construire une zaouïa. Il la bâtit en pierres et briques jointes au mortier d'argile. Sidi Mhammed recherchait en effet les matériaux qui préservent successivement de la chaleur et du froid. Alors que les khouans (frère de la confrérie) et les visiteurs devenaient de plus en plus nombreux et nécessitaient l'agrandissement des constructions, il ne se servit jamais de chaux, de carreaux de faïence, de marbre. . Même le minbar de sa mosquée fut fait en maçonnerie ; on y accédait. Par trois marches en briques. Plus tard il en fit, faire un en bois par des ouvriers de Fez.
Sidi Mhammed aimait toutes les œuvres de bien. Il creusa des puits à l'usage des Musulmans dans la zaouïa même, aménagea les sources de Tikoun rabi et de 'Ain el Baraka. Avant la création de la Zaouia, les gens de Kenadsa étaient presque dénués de ressources. L'établissement de notre saint personnage dans cette localité rendit ces mêmes gens riches et les biens affluèrent vers eux de tous côtés. Les Pillards se trouvèrent impuissants contre la zaouïa et ses protégés, ils furent même obliges de servir Sidi M hammed de gré ou de force. La Horma de ce dernier devint célèbre on s'y rendait de toutes parts et beaucoup de gent s'y établirent a demeure. Le saint traitait, les affaires des visiteurs qui venaient demander ses conseils et ses bénédictions. 11 disait volontiers sous forme de sentence :
Quiconque est venu a nous n'a pas été déçu dans ses espérances,
Qui est sorti de chez nous a toujours réussi.
Les pieux visiteurs apportaient en retour a La zaouïa les produits que le Sahara ou les environs de la zaouïa ne pouvaient fournir: le blé, l'orge, la graisse de mouton, le mil, etc. L'influence de Sidi Mhammed était aussi grande que son humilité était profonde les zouar (visiteurs) qui venaient le trouver étaient surtout des gents de Beni Snassen (tribut du nord d'Oujda) des Beni Bou Zeggou (tribut a l'ouest d'Oujda)de l'Oued Za (environ de Ain béni Mathar des Oulad Amor (environ de Debdou), des Beni Fachât(tribu entre ouled Amor et Debdou), des Beni Oudjqa!(tribut des plaine de Melouya)), des gents de la région de Debdou et de celle de Tlemcen,Nadroma, Ils arrivaient quelquefois à la zaouïa au nombre de quatre cents hommes. Leur point de concentration pour ce pèlerinage était au sud de Debdou ; la première étape était à El Khourat ; la deuxièrne a Aioun el ksar ; La troisième a Oulad Harnou Arzaq ; la quatrième el Hacian (les deux puits) ; la cinquième a Ain Chair. Là les zouar déposaient les provisions nécessaires pour le retour. La sixième étape était à Boukais. Le septième jour on campait prés de la colline d'Oumm Sebaa ; la nuit de ce jour on envoyait un exprès au Cheikh pour le prévenir de l'arrivée de la caravane. Telle était la coutume. Le huitième jour les zouars arrivaient à la Zaouïa de Kenadsa.
Grâce à la renommée du Cheikh, le Ksar était devenu un véritable entrepôt. Avant l'installation de Sidi Mhammed, ses contribues se contentaient de faire le commerce du sel, de le porter de pays en pays et de le vendre au détail. Depuis cette installation, et grâce à la baraka du saint, ils ont fait tous les genres de commerce. Le saint était, en effet, un véritable palladium d'origine divine pour ceux qui vivaient autour de lui. Ses frères et ses khouans étaient, par lui, en sûreté partout ou ils allaient. Ils n'ont jamais cessé jusqu'a nos jours, d'aller et venir a travers le pays, de commercer, de gagner de l'argent, de posséder des biens dans diverses régions, depuis le Sous au Maroc jusqu'au Sahara de l'Est, du Cherg au Maghreb.
Mouley lsmail avait envoyé son fils Mouley Ali dans les régions du Guir et de Figuig pour traquer les marabouts faisant du prosélytisme. Lorsque Mouley Ali en prenait un, il le tuait, dépouillait ses héritiers, et s'emparait de leurs propres biens s'ils réclamaient. Le fils du Sultan, étant arrivé a Figuig, envoya dire a Sidi Mhammed de venir se présenter a lui. Sidi Mhammed partit, au grand étonnement du public, malgré les avis contraires de son entourage qui craignait pour sa vie. On laissait ressortir que, dans tous les territoires traverses par Mouley Ali, celui-ci n'avait pas laissé échapper un seul marabout, et tout le monde craignait pour la vie du Cheikh. Mais il se présenta devant le jeune potentat, lui rendant les devoirs que Dieu lui-même veut qu'on rende l'Emir des Croyants. Après cette rencontre, le fis de l'émir, Mouley Ismail le traita avec bienveillance, lui parla avec des paroles pleines de douceur.Dé lors tous les vizirs et tout l'entourage du prince traitèrent a qui mieux le Cheikh.
Lors du départ de ce dernier pour sa zaouïa, des courtisans s'étonnèrent auprès de Mouley Ali d'une telle réception : < Parmi tous ceux qui sont venus me trouver, leur' dit-il, je n'ai point vu d'homme aussi pieux. Il m'a paru comme un lion rugissant a mes oreilles, j'ai compris que c'était le lion des saints et je l'ai traité de mon mieux .Quant au Cheikh, il avait fait des voeux pour le prince et l'avait mis en garde contre les fautes graves.
Tous les compagnons de Sidi Mhammed se réjouirent de son retour auprès d'eux, sain et sauf. C'était le soir en revenant vers Kenadsa, ils passèrent près d'un oued et campèrent sur la berge. Le Cheikh leur dit : ~< cet oued va grossir et tout inonder. Quelqu'un lui dit : il peut grossir, mais il ne viendra pas jusqu'a nous, il viendra, dit le Cheikh. Une heure ne s'était pas encore écoulée que l'inondation avait lieu et obligeait les gens à lever le campement au plus tôt. Une partie des bagages fut emportée par le courant et il fallut les repêcher. Le Cheikh avait montré par cette prédiction combien Dieux le favorisait.
















voir l'Album des photos de la zaouia et du ksar sur ce lien




L'entrée de la Zaouia






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je suis le petit petit petit fils de mon arriere arriere arriere grand pere Ben Bouziane au cas ou??.. et je porte encore sont nom à mon feu regreté ar ar ar grand père...moi yaz l Algerien...vous comprendrez que mon ancetre a eu beaucoups de femmes à cet epoque de paix et donc j ais aussi des arrières ar ar grand mère au Maroc...sacré histoire de famille que j ais et dont je suis fiere .......un algerien....... :arrow:

becharelkhir

becharelkhir

Tu t’étonne de tout ça Mr. Algérien…!, bien sur tu ne peu qu’être ainsi, puisque tu t’occupes de ce qui ne te regarde pas et tu laisses l’essentiel, essaies que tu sois régulier avec toi-même, pour que tu trouves ta place normale sur terre,et cela s’applique pour tous tes semblables.
SANS RANCUNE DU TOUT

mimissa

mimissa

amina a écrit:Je suis la mère de Amina,
je viens de lire par hasard les message de bouaz
Un esprit eclatant qui déchire le ciel morose des idées préconçues
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Hou Hou chakar rassou pffffffffff c est revolu le temps ou je croyais au PAPA NOEL, d ailleurs mon tit doigt me dit que vous n etes ni AMINA ni sa mere mais plutot un super bon comedien qui a malheureusement rate sa vocation.

Rassurez vous nous ne sommes po aussi naif que vous le pensez et j ai meme un tit doute kant a mon bannissement de ce forum.

Vous devrez d ailleurs laisser le soin aux autres de faire leur libre choix et ne po leur imposer quoique ce soit car a mon avis ils sont tous majeurs et vaccines et ils savent a koi s en tenir.

Rien ne vaut la modestie et la simplicite
MAN TAWADA3A LILAH RAFA3.

A bon entendeur salut

becharelkhir

becharelkhir

Et ce n'est pas tout,Bouaz c'est Bouaz,mais dis-nous toi ce que tu as à nous enseigner...Et puis en verra.

lilas

lilas

becharelkhir a écrit:Et ce n'est pas tout,Bouaz c'est Bouaz,mais dis-nous toi ce que tu as à nous enseigner...Et puis en verra.

Yaz n'a rien à nous enseigner depuis longtemps il aurait du comprendre la légitimité revendiqué sur ce forum, et comme un brel (pas jacques) il persévère ( comme un père sévère) dans sa connerie de l'algérien qui veut comprendre.
J'ai eu un père sévère qui m'a permis de persévérer dans une quête généreuse, mais lui il quète comme un mendiant le profit.
Une marocaine du Rif qui aimerait, une bonne foi (s) pour toute connaitre ses rélles motivations et que pense t'il de la chouha sans points de suspensions

mimissa

mimissa

lilas a écrit:
becharelkhir a écrit:Et ce n'est pas tout,Bouaz c'est Bouaz,mais dis-nous toi ce que tu as à nous enseigner...Et puis en verra.

Yaz n'a rien à nous enseigner depuis longtemps il aurait du comprendre la légitimité revendiqué sur ce forum, et comme un brel (pas jacques) il persévère ( comme un père sévère) dans sa connerie de l'algérien qui veut comprendre.
J'ai eu un père sévère qui m'a permis de persévérer dans une quête généreuse, mais lui il quète comme un mendiant le profit.
Une marocaine du Rif qui aimerait, une bonne foi (s) pour toute connaitre ses rélles motivations et que pense t'il de la chouha sans points de suspensions

Bonjour,

Ben dis donc on dirait que t as po l air en forme ce matin (rires) et t as pris koi au faite pour ton tit dej. (rires) je vois que t en veux a mourir a ce pauvre yaz (rire) mais ce n etait po de lui qu on parlait. Relis le message en question et tu verras que tu n es po du tout sur la meme longueur d onde avec notre ami BECHAR et moi meme (mdr).

Allez sans rancune je t embrasse / Mimissa

lilas

lilas

Ô lala mdr (morte de rire) par ta réponse mimissa

Becharelkhir à qui était destiné ta réponse ci-dessous ?
Et ce n'est pas tout,Bouaz c'est Bouaz,mais dis-nous toi ce que tu as à nous enseigner...Et puis en verra.

becharelkhir

becharelkhir

Moi je m'adressais a cette femme qui prétendait etre la mère d'une certaine Mina,et en mème elle voulait nous assimiler les prétentions de Mr.Bouaz dont tout le monde connait ses vrais objectifs...! Bien a toi lilas

lilas

lilas

becharelkhir a écrit:Moi je m'adressais a cette femme qui prétendait etre la mère d'une certaine Mina,et en mème elle voulait nous assimiler les prétentions de Mr.Bouaz dont tout le monde connait ses vrais objectifs...! Bien a toi lilas

Mille confusions ! bon et puis ce qui est dis est dis j'assume et j'attend la réaction de yaz (MDR) je crois que ça va être violent point de suspensions (c est ironique).

Qui est Mina ? j'ai vu sa réponse mais je n ai pas compris !!! Est-ce que Mina vient du verbe Miner ?

lilas

lilas

amina a écrit:Je suis la mère de Amina,
je viens de lire par hasard les message de bouaz
Un esprit eclatant qui déchire le ciel morose des idées préconçues
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Est-ce que le hasard existe Madame la mère de Amina ?

admin"SNP1975"

admin
Admin

Amina c'est Bouaz .
Et bouaz c'est amina.
Il n'a pas le 3az

http://www.marocainsdalgerie.net

mimissa

mimissa

Admin a écrit:Amina c'est Bouaz .
Et bouaz c'est amina.
Il n'a pas le 3az

Qui dit mieux ?
Amina c est Bouaz
Bouaz c est Amina
et Amina c est la fille a sa maman (mdr)
comme Amina n est po capable de dire c est 4 verites en face. Pour se sentir mieux securise elle fait intervenir sa maman pauvre chou Amina bien sur qui n a rien a voir avec Bouaz (LOL)

admin"SNP1975"

admin
Admin

On dit que les habitants de Bechar et de lahmada (Tindouf) sont algeriens de papiers .Mais leur coeur est marocain.

http://www.marocainsdalgerie.net

deporté75

deporté75

الرجاء من كل من له علم بجمعية الصحراء الشرقية أن يوافينا بالمعلومات الكافية....ملاحظة:لقد سبق لمجلة " وجهة نظر" أن تناولت هذا الموضوع و حاورت السيد ؟ القندوسي رئيس هذه الجمعية .لقد بحثت بدوري و لازلت أبحث عن هذا العدد و عدد مواقف للدكتور الجابري ولحد الساعة لم أفلح ...فأعينوني بقوة جزاكم الله خيرا

http://jamalelatmani@yahoo.fr

yaz



mimissa a écrit:
lilas a écrit:
becharelkhir a écrit:Et ce n'est pas tout,Bouaz c'est Bouaz,mais dis-nous toi ce que tu as à nous enseigner...Et puis en verra.

Yaz n'a rien à nous enseigner depuis longtemps il aurait du comprendre la légitimité revendiqué sur ce forum, et comme un brel (pas jacques) il persévère ( comme un père sévère) dans sa connerie de l'algérien qui veut comprendre.
J'ai eu un père sévère qui m'a permis de persévérer dans une quête généreuse, mais lui il quète comme un mendiant le profit.
Une marocaine du Rif qui aimerait, une bonne foi (s) pour toute connaitre ses rélles motivations et que pense t'il de la chouha sans points de suspensions

Bonjour,

Ben dis donc on dirait que t as po l air en forme ce matin (rires) et t as pris koi au faite pour ton tit dej. (rires) je vois que t en veux a mourir a ce pauvre yaz (rire) mais ce n etait po de lui qu on parlait. Relis le message en question et tu verras que tu n es po du tout sur la meme longueur d onde avec notre ami BECHAR et moi meme (mdr).

Allez sans rancune je t embrasse / Mimissa
bonjour mimissa et merci pour ta defence envers moi..je n avais pas vue ce commentaire et j esperent qu elle ou il , me dira pourquoi elle ou il m en veut ?..je suis un brel mdm lilas ?....un algerien...... :arrow:

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