Algérie: manifestation contre les enlèvements en Kabylie
AP le 23 Novembre 2010
Alger - Environ 4.000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté lundi dans la localité kabyle de Fréha (120km à l'est d'Alger, nord) contre les enlèvements contre rançon d'hommes d'affaires, d'entrepreneurs de la région et de leurs enfants par des groupes armés soupçonnés d'être affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
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"Halte aux kidnappings", "Où est passé l'Etat", "Non au règne de l'insécurité", pouvait-on notamment lire sur les banderoles des marcheurs, qui accusent le pouvoir d'observer un silence complice.
Cette manifestation fait suite à un double enlèvement meurtrier jeudi dernier à un faux barrage tenu par des islamistes armés en tenue de militaires près du village d'Aghribs (100km à l'est d'Alger). Un entrepreneur âgé de 42 ans, Hend Slimana, a été tué par balles en tentant de résister, tandis que son cousin Omar, 32 ans, a été détenu en otage avant d'être relâché dimanche au milieu d'une forêt. C'était la première fois qu'une personne était tuée dans ces circonstances.
"Nous voulons dire aux terroristes et aux auteurs des enlèvements que la Kabylie, bastion de la résistance contre le terrorisme, ne cédera pas au chantage, d'où qu'il vienne, mais nous voulons aussi dénoncer la passivité du pouvoir face à la multiplication des enlèvements qui touche exclusivement notre région", a déclaré lundi Ali Yermche, maire de la municipalité d'Aghribs, lors de la marche de Fréha.
Le journal "El Watan" fait état de 65 enlèvements ces quatre dernières années en Kabylie. La plupart des otages sont relâchés contre le paiement par leur famille d'une rançon qui alimente le trésor de guerre des groupes armés dans la région.
AP le 23 Novembre 2010
Alger - Environ 4.000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté lundi dans la localité kabyle de Fréha (120km à l'est d'Alger, nord) contre les enlèvements contre rançon d'hommes d'affaires, d'entrepreneurs de la région et de leurs enfants par des groupes armés soupçonnés d'être affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
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"Halte aux kidnappings", "Où est passé l'Etat", "Non au règne de l'insécurité", pouvait-on notamment lire sur les banderoles des marcheurs, qui accusent le pouvoir d'observer un silence complice.
Cette manifestation fait suite à un double enlèvement meurtrier jeudi dernier à un faux barrage tenu par des islamistes armés en tenue de militaires près du village d'Aghribs (100km à l'est d'Alger). Un entrepreneur âgé de 42 ans, Hend Slimana, a été tué par balles en tentant de résister, tandis que son cousin Omar, 32 ans, a été détenu en otage avant d'être relâché dimanche au milieu d'une forêt. C'était la première fois qu'une personne était tuée dans ces circonstances.
"Nous voulons dire aux terroristes et aux auteurs des enlèvements que la Kabylie, bastion de la résistance contre le terrorisme, ne cédera pas au chantage, d'où qu'il vienne, mais nous voulons aussi dénoncer la passivité du pouvoir face à la multiplication des enlèvements qui touche exclusivement notre région", a déclaré lundi Ali Yermche, maire de la municipalité d'Aghribs, lors de la marche de Fréha.
Le journal "El Watan" fait état de 65 enlèvements ces quatre dernières années en Kabylie. La plupart des otages sont relâchés contre le paiement par leur famille d'une rançon qui alimente le trésor de guerre des groupes armés dans la région.